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À l’université de Caltech, aux États-Unis, plus de la moitié des étudiants en STEM sont des femmes

Le 02 septembre à 11h00

Une répartition de ce type en cursus sciences, technique, ingénierie et mathématiques (STIM, STEM en anglais) est suffisamment rare pour être soulignée : à la rentrée 2024, le California Institute of Technology (Caltech) accueillera 113 femmes et 109 hommes comme étudiants. 


La recherche montre que les garçons ne sont pas meilleurs que les filles en maths, mais des messages récurrents imprégnés dans la société continuent de leur faire croire l’inverse. Résultat, aux États-Unis, 50 % des diplômes de biologie sont obtenus par des femmes, contre 20 % de ceux en science informatique et 20 % de ceux en ingénierie, rapporte le Los Angeles Times.

Les jeunes filles noires et latinos sont les plus découragées de suivre ce type de cursus, note d’ailleurs l’American Association of University Women.

Pour parvenir à ce résultat, Caltech a mis de nombreuses mesures en place – les femmes ne sont admises que depuis 1970 à suivre les cours de cette université vieille de 133 ans.

Parmi les mesures récentes, la mise en avant de role model, via l’organisation des conférences à destination des lycéennes. L’une d’elles a été donnée par Katie Bouman, diplômée de Caltech et connue pour avoir mené l’équipe qui a reconstitué les premières images du trou noir supermassif M87 au centre de la Voie lactée.

Caltech a par ailleurs étendu son programme Women in STEM, proposant à 500 jeunes filles et leurs familles deux journées complètes d’exploration de l'université pour comprendre ce que signifie y étudier.

La directrice des admissions indique par ailleurs avoir travaillé sur la réputation de l’université, pour la faire évoluer de celle d'un établissement extrêmement difficile à un lieu unique et passionnant pour les bonnes personnes.

Parmi les résultats concrets de ces opérations, Caltech a vu les candidatures exploser de 8 000 avant la pandémie à 14 000 aujourd’hui. Son taux d’admission s’est rétracté de 3,14 %, et la part d’étudiants acceptant leurs offres d’admission a augmenté pour atteindre les 64 %.

Le 02 septembre à 11h00

Commentaires (28)

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STEM = science, technology, engineering, and mathematics
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La recherche montre que les garçons ne sont pas meilleurs que les filles en maths
Damned dur de penser qu'il faille des études pour prouver ça ...
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Pire, même avec des études il semble toujours y avoir des réticences à l'admettre.
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Et comment le prouver autrement ?

Ça te parait évident, pour toi, car c'est ton environnement socioculturel t'a appris ça. Mai en réalité, tu n'as aucune preuve mesurable de ça. Il faut savoir remettre en cause ses a priori, les tester, les confronter, sinon ça reste que de la croyance. Il faut donc réaliser des études, en suivant la méthode scientifique, pour aller au-delà de la simple croyance.

Tu as peut-être l'impression que les études ont enfoncé des portes ouvertes, mais quand tu y réfléchis bien, tu prends du recul, ce n'est pas aussi évident.

C'est justement, car ça paraissait évident, que l'on a mis du temps à remettre en cause des choses qui nous paraissent aujourd'hui totalement débiles.
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Et en l'admettant, des gens continueront à dire que les femmes se désintéressent des STEM (STIM) et qu'on veut imposer la fumeuse parité (sortie de nul part) au détriment d'hommes valeureux et compétents. Alors les études sur le sujet, c'est pas ce qui empêche des gens de prétendre que les femmes sont faites pour rester à la maison.
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Pour ma part, je ne vois pas ce qu'on a à prouver. On est sensé recruter à "connaissances" ou "savoirs faire" ou "compétences" attendues pour poursuivre des études et là dessus, grelots ou pomelots, ca n'a pas d'importance.

Ce qui me chagrine, ce sont les situation où l'on force la main à certaines populations selon des critères qui n'ont rien à voir (genre, "LGBTQ++++++" ou genre ou autre), en déséquilibrant la distribution des personnes recrutées par rapport à la distribution des candidats. Fort heureusement, ici, aucun mot là dessus, suggérant qu'il n'y a pas eu "manipulation" sur cet équilibre.
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Fort heureusement, ici, aucun mot là dessus, suggérant qu'il n'y a pas eu "manipulation" sur cet équilibre.
L'article ne fait que reprendre le communiqué de caltech https://www.caltech.edu/about/news/incoming-class-50-percent-female ils ne risquent pas de dire l'inverse. Et comme ils ne semblent pas donner les données sur les postulants, on ne peut que les croire.
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C'est vrai que ça fait tout drôle de voir des femmes postuler quand on leur dit qu'elles sont les bienvenues. Alors que d'ordinaire, on leur explique rapidement que ce sera difficile pour elles de poursuivre leurs études en STIM, et pire, de trouver un job attrayant.
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Je ne dis pas le contraire. Je voulais surtout signaler qu'il ne faut pas se dire que si quelque chose nous paraît évident, elle est forcément vraie.
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Merci qui ? Merci... Leonard, Sheldon et Howard !

:humour::pastaper:
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15% seulement dans mon école d'ingé... mais heureusement l'école d'Agro était juste à côté... ça remontait la moyenne "globale" :D
.
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Ce qui n'est pas précisé dans l'article, c'est le mode de sélection. On pense implicitement qu'il est basé sur un concours dont le résultat est de sélectionner les meilleurs.
Toutefois, sous couvert d'équité (à différencier avec l'égalité), bon nombre d'université américaine introduise des critères discriminants (ethnique, genre...), ce qui nivelle mécaniquement le niveau par le bas. Mais ça, on en parle beaucoup moins car ça fait mauvais genre dans notre époque très influencée par le féminisme moderne et le wokisme...
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C'est beau d'affirmer l'inverse des études citées dans l'article sans apporter le moindre argument objectivé ou la moindre source d'information. Comme quoi, les études, on s'en fiche pas mal quand on a des idées précises sur un sujet. C'est quand même tout à fait honorable d'avoir des convictions.
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Ma source, ce sont les interventions de Jordan Peterson, qui est à mon sens, très bien placé pour servir une synthèse pertinente sur le sujet.
J'ai bien compris que les forums modernes ne sont que des pseudos débats où la contradiction n'existe pas. Généralement, ce sont les personnes les plus intransigeantes qui font remarquer aux autres qu'elles ont un point de vue, forcément contraire au leur. Les premiers à faire des jugements de valeur pour résumer.
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Tu peux expliquer pourquoi il est "très bien placé" pour être pertinent sur le sujet ?
La lecture de sa fiche Wikipedia semble dire le contraire. Il a l'air d'exprimer plus ses convictions que des vérités scientifiques.
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Aussi bien placé que wikipédia alors
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Inutile de faire le clown. Si tu n'as pas d'argument, on va dire que tu n'es pas crédible, c'est tout.
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Monsieur Loyal, pour les intimes. C'est vrai que wikipédia est un argument aussi, surtout sur des personnes controversées car elles sont à contre courant.
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Merci de reconnaître que ta source est une personne controversée. Ça affaiblit notablement sa valeur.
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Ok, donc tenons nous en aux idées mainstream. C'est plus prudent.
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Au départ, @Joan.k.l.m t'a opposé les études citées dans l'article et toi tu sors comme source contredisant ces études un gars qui tu le dis toi-même plus tard est controversé.

Ce n'est pas ainsi que l'on discute de sciences, fussent-elles sociales. On oppose des études à d'autres études. Si tu me sors des études fiables sur ce que tu affirmes, on pourra continuer la discussion pour l'instant, restons en là.
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En fait, on doit pas parler de la même chose.

L'idée est d'éclairer, pas de contredire.
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Ce qui n'est pas précisé dans l'article, c'est le mode de sélection. On pense implicitement qu'il est basé sur un concours dont le résultat est de sélectionner les meilleurs.
C'est peut-être sur dossier ?
Toutefois, sous couvert d'équité (à différencier avec l'égalité), bon nombre d'université américaine introduise des critères discriminants (ethnique, genre...), ce qui nivelle mécaniquement le niveau par le bas.
Je ne comprends pas pourquoi cela nivellerait "mécaniquement" vers le bas ...
Mais ça, on en parle beaucoup moins car ça fait mauvais genre dans notre époque très influencée par le féminisme moderne et le wokisme...
Ton commentaire me donne l'impression que tu regrettes la "belle" époque (pas si lointaine) du patriarcat et du colonialisme ...
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Les distributions ne sont pas les mêmes si tu les décompose par critères discriminants.
Par exemple, sur concours, on aurait plutôt un top composé majoritairement de mâle blanc en tenant compte de critères sociologiques comme la reproduction sociale. Au contraire, si on rajoute des critères discriminants, tu vas ajuster ton résultat sur une équité qui tend à exclure une partie des mâles blancs.
Si ton objectif est la diversité, c'est bien. Si ton objectif est l'excellence car tu vends une marque au travers de ton diplôme (extrêmement cher aux US), ça va éroder la prestige du diplôme car le marché va te sanctionner.
Plus concrètement, les entreprises pensent avoir un cador qui sort d'Harvard, mais au final ils sont deçus...
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Pffff ... quelle montagne de préjugés et de conclusions à l'emporte pièce.
Je n'ai pas envie de passer 10 minutes sur chacune de tes affirmations pour montrer que tu fais des raccourcis.
:fou:
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Un exemple est un préjugé. On voit le niveau d'abstraction pour illustrer une logique. Mais effectivement, je rentre dans le stéréotype pour expliquer le concept demandé.
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Je me méfie de plus en plus de cet appel à combattre le "wokisme" qui me rappelle d'autres appellations qui sont simplement là pour discréditer et empêcher le débat. Je trouve à ce sujet la publication récente d'U. Laquièze à ce sujet intéressante (d'autant plus lorsqu'elle est mise en lien avec les articles de Mathilde il y a quelques temps, notamment celui sur X et les ingérences étrangères).
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J'avoue qu'il faut faire attention à cette notion qui est un peu fourre-tout. Je l'emploie des références à Hollywood, dans le contexte de sur-représentation des minorités pour promouvoir l'équité (conséquence assez néfaste chez Disney car la diversité c'est bien mais quand ça devient incohérent et grotesque...).
On pourrait également l'employer à propos de la promotion d'idées farfelues sur le genre notamment car recadrer les gens, ce n'est pas politiquement correct car ça engendre des frustrations...

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