L’association dénonce « un prix très supérieur aux pratiques du marché ». L’Obs affirmait récemment que l’application avait été développée gratuitement, mais sa maintenance et son hébergement auraient un « coût salé » de 200 000 à 300 000 euros par mois.
Contacté par le Parisien, Cedric O évoque un coût de fonctionnement aux alentours des 100 000 euros par mois, mais promet surtout « de faire bientôt toute la transparence sur les contrats liés à l'application ».
Pour Arnaud de Bermingham, le patron de Scaleway, « il faut compter quelques milliers d'euros par mois car une telle application va générer 1 à 2 To de données chiffrées ». Le reste du montant serait pour la sécurisation du serveur et de l’application, ainsi que les corrections de bugs.
Nos confrères font une analogie pour conclure : « En résumé, c'est un peu comme un jeu en « freemium » : les parties de base sont gratuites mais les options avancées se monnaient ».
Commentaires (35)
#1
300 000€/mois
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Je ne suis pas spécialiste, mais ça me parait beaucoup ?
#2
C’est juste hors de prix…
#3
Catégoriser “très supérieur aux pratiques du marché” pour le hosting d’une infra spécialisée qui n’existait pas avant, ça va être sympathique.
Après, l’état français aime toujours très bien payé une blinde pour de la merde en IT.
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#5
Nos confrères font une analogie pour conclure : « En résumé, c’est un peu comme un jeu en « freemium » : les parties de base sont gratuites mais les options avancées se monnaient ».
Ha les fameux jeux en freemium… Qu’a la fin il est juste “impossible” de gagner si tu paye pas. J’ai pas mal joué à golf clash à une époque en casual + compétitif et à partir d’un certain niveau tu te retrouve systématiquement face à des mecs qui jouent avec des balles à 1€, tout ça pour gratter 25m pendant deux coup.
La différence par contre c’est que la tout le monde paye et il n’est pas vraiment possible de vérifier si ça coute autant ou non.
« il faut compter quelques milliers d’euros par mois : Sauf qu’il y à une différence entre 1000, 10 000 ou 100 000 € je pense. Et si autant de gens sont sceptique c’est justement à cause de ce genre de phrase.
#6
Ce que je trouve bizarre, c’est que ça parle hébergement, et ensuite, on nous dit que le prix contient aussi des corrections de bugs et des actions de sécurisation (que ce soit sur l’infra ou le code, ça reste de l’audit et de la correction de failles, non ?).
J’ai l’impression que quelqu’un a très mal communiqué la nature des montants et que tout a été mélangé. On attend d’avoir le détail, cependant, avec 300k par mois, on en fait des choses… Et là, j’ai du mal à voir ce qu’ils en font.
#7
L’appli est développée gratuitement, mais la correction des bugs est payante ? Mais une appli n’a jamais 0 bug, et on peut considérer une fonctionnalité manquante comme un bug (vu de l’utilisateur : “ça marche pas”).
Sans compter “la sécurisation du serveur et de l’application”. Donc la partie gratuite c’est développée à la rache, et ensuite on paye pour avoir une appli utilisable ?
Cédric O est décidément un très bon chef de projet… Il aura sa place à CapG ou Sopra Stéria à la fin de son CDD au gouvernement !
#8
300k€!? À ce prix là il y a des mecs H24 qui regardent l’état des leds des serveurs?
J’suis peut-être à la masse mais quand on me dit que l’hébergement coûte quelques milliers d’€ par mois, j’ai du mal à voir où peuvent partir les 290k€ restants, surtout si c’est que du “service / audit” !!
Merde dans ma boite on vend à peine 50k€ des systèmes clé en main de traçabilités agro-alimentaires sur mesure, pour 6 mois de dev pour 1 personne, plus 1an de SAV offert, et on se fait bien de la marge!
#9
Oh tu sais en France le moindre rond point construit en 4 jours par 5 smicards coûte 300k€, alors on est pas à ça près …
Quand c’est le contribuable qui paie et que le jeu des appels d’offres est suffisamment opaque, il y a souvent un zéro de trop à la fin de la facture.
Edit : Plus sérieusement bravo Anticor pour ce boulot !
#10
Les grosses boites IT se goinfrent toujours aux frais de l’Etat… l’Etat s’en fout un peu… c’est nous qu’on paye…
Par exemple, le projet SIRHEN (logiciel RH de l’Education nationale) a coûté 320 millions d’euros… avant d’être purement et simplement abandonné!!!
#11
D’après lemonde ( lien ) l’hébergement est gérée par 3DS Outscale qui est une fillliale de dassault et capgemeni ont participés au développement et aucun des deux n’ont voulu s’exprimer.
#12
On ne dit plus “à la rache”http://www.la-rache.com/presentation.html , mais en mode agile
" /> ou tout ce qui n’est pas strictement nécessaire est “pour un prochain sprint”, et en premier lieu la sécurité qui est compliquée à bien mettre en oeuvre, n’est pas visuelle et du moment que ça marche, on verra plus tard.
#13
je suis sceptique pour le prix car si mettre une seule apps dans le cloud coutait 300K/mois aucune boite n’y serai jamais allé.
#14
Ça fait cher le lustrage de la merde conçue pour masquer le passage du Health Data Hub.
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La vaseline a un rapport utilité/prix largement supérieur
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#17
Ca parait assez compliqué de juger du coup de l’hébergement aussi facilement. Les contraintes de sécurité peuvent coûter très cher, on parle pas d’héberger un blog ici. Dans ce genre de projet qui doit être développé vite, l’optimisation passe souvent à la trappe et est “rattrapé” par une infrastructure plus performante et donc plus couteuse.
Pour ce qui est du coût de développement/maintenance, un développeur est souvent facturé dans les 400-600€/jour par les ESN donc globalement ~10k€/mois. La facture peut vite être salé.
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#20
Pour Arnaud de Bermingham, le patron de Scaleway, « il faut compter quelques milliers d’euros par mois car une telle application va générer 1 à 2 To de données chiffrées ».
Euh, si on fait une moyenne sur 70 millions de français, et 1 To, ça fait 15 Mo par français …
C’est moi, ou ça fait beaucoup de données pour une application qui est censé enregistrer peu d’informations.
Parce qu’avec 15 Mo on peut écrire 20 romans de 500 pages (environ 125 000 mots par roman), et rajouter une belle photo JPEG en 2560 x 1600 (1,26Mo).
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Ca me titille, mais j’attends les explications avant de commencer à condamner.
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on parle dans le vide tant qu’ils ne publient pas les factures et détails des coûts.
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ça me rappelle le Plan Informatique pour tous : faut voir ce que se ramasser comme fric une boite qui était célèbre : Bull…
fallait lire les contrats de marchés publics : hallucinant et aucune réaction des ordonnateurs, le comptable public devait fermer sa gueule avec la complicité des politicards véreux…
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S’il faut, j’ai des disques ZFS chiffré et une bonne passante a faire rugire un poney !
J’les veux bien moi les 200 000€.
Je fillerai 100 000€ aux shlagg du coins, ça sera plus utile.
#29
“Le reste du montant serait pour la sécurisation du serveur et de l’application, ainsi que les corrections de bugs”
Vraiment, ça peux sa comprendre.
Il faut de la redondance, des employés, la garantie de services et du temps.
“Nos confrères font une analogie pour conclure : « En résumé, c’est un peu comme un jeu en « freemium » ”
C’est gratuit pour des journaleux, le fait c’est le type de contrat, le contenu, le prix, les garantis, respect des appels d’offres, pas ce genre d’analogie fumeuse.
Par contre, je trouve ça normal qu’AntiCor se saisise de l’affaire
Le doute ne doit profiter à personne.
Même si on a l’habitude des conivences entre industriels & les anciens directeur.ice du CAC40 ministères.
#30
Pour avoir quelques cliniques et hôpitaux publics parmi les clients de ma boite c’est même parfois eux qui demandent à ce que les factures soient “all inclusive et beaucoup plus si affinité” car les budgets sont toujours très difficiles à obtenir et une fois votés il y a zéro flexibilité pour pouvoir rallonger quoi que ce soit en cas d’imprévu, et c’est pareil pour toutes les boites privées qui doivent bosser pour le public quel que soit le secteur d’activité.
" />) qui préfère se faire systématiquement surfacturer très largement que de mettre en place une possibilité de révision de budget en cas de tuile
Le problème de départ c’est pas tant la malhonnêteté des boites privées (bon parfois ça aide pas, surtout quand il y a du copinage/conflit d’intérêt/corruption dans l’histoire) que l’inflexibilité totale de l’administration en face (essayer de les faire bouger ça revient à tenter de déplacer les Alpes en soufflant sur des rochers
#31
Y a pas de petits profits en Macronie. Reste à savoir qui en croque dans la chaine de décision.
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#32
Franchement avec l’attente et les suspicions qu’il y a eues autour de cette app’, je suppose qu’il y a eu plusieurs versions réécrites les soirs et week-end, audit et autre joyeuseté pour saler la note d’un truc qui aurait pu être codé en un week-end par un dev pas trop con.
Il faut garder à l’esprit qu’il n’y avait aucun droit à l’erreur sur cette app, le moindre pet de travers, et tous les paranoïaques de France auraient ressorti leur gilet jaune, en hurlant des amalgames complotistes !
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