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Pass Culture : 120 euros dépensés par les jeunes, surtout pour des objets revendables

GG !

Pass Culture : 120 euros dépensés par les jeunes, surtout pour des objets revendables

Le 04 septembre 2020 à 10h25

« Sur les 500 euros alloués à chaque pass pour les jeunes de 18 ans, environ 120 euros sont consommés, ce qui interpelle », indique au Monde Roselyne Bachelot. Pire, les biens achetés concernent surtout des biens revendables par les jeunes éligibles à ce coup de pouce.

En avril 2020, Michel Larive avait suggéré au fil d’une question parlementaire de supprimer le Pass culture « au profit d'un fonds de soutien aux professionnels du secteur culturel, non concernés par les mesures d'aides gouvernementales pour lutter contre le coronavirus ».

Un dispositif qui a couté selon le député LFI « 49 millions d'euros à l'État en 2019 et a profité davantage aux grands opérateurs de l'internet qu'aux acteurs de la culture. En cette période de confinement, les libraires et salles de spectacle étant fermés, ce sont bien les plateformes de streaming qui en profitent le plus ». 

Quelques mois plus tôt, en octobre 2019, Franck Riester dépeignait au contraire une institution à la beauté éclatante. Le Pass Culture ? Un merveilleux moyen d’encourager « l’émancipation », un fantastique projet pour donner « aux jeunes la liberté et l’autonomie de tracer leur propre chemin culturel, eux qui deviennent citoyens à part entière à dix-huit ans ».

Retour à septembre 2020. Le lancement du pass « sur un certain nombre de départements-tests, montre des fragilités », admet dans le Monde, Roselyne Bachelot, la nouvelle locataire de la Rue de Valois. « Globalement, sur les 500 euros alloués à chaque pass pour les jeunes de 18 ans, environ 120 euros sont consommés ».

Un succès...pour la revente des objets culturels

Une fragilité « qui interpelle ». Et pas qu’un peu, puisqu’une autre arrive au galop : les achats se sont concentrés principalement, non sur les offres en streaming mais… sur des « objets revendables ». La ministre énumère des livres ou encore des places de spectacle, que des jeunes pourraient avoir donc vite revendus pour arrondir les fins de mois difficiles (la liste des activités éligibles).

Aucune vraie surprise. En Italie, en 2017, l'expérimentation avait donné naissance à un fructueux marché secondaire où les bénéficiaires avaient déjà revendu leurs « ‘Bonus Cultura’ » à moitié prix pour acheter cette fois des biens non culturels. 

Bientôt un référent Pass Culture dans les lycées et à la fac ?

Faut-il abandonner le pass ? La ministre préfère surtout réfléchir avec le président de la République et le Premier ministre « à son amélioration ». Elle suggère déjà une mesure destinée à participer à la lutte contre l’« effet de marchandisation de l’offre de biens culturels ».

« Comme sur beaucoup de dossiers de démocratisation de la culture, on s’aperçoit qu’il y a besoin d’un accompagnement », estime-t-elle. « À l’intérieur des établissements scolaires et universitaires, un référent Pass culture pourrait informer, motiver ».

Et donc expliquer aux jeunes que dépenser-c’est-bien, revendre-c’est-mal ? « Je travaille actuellement sur ce sujet avec Jean-Michel Blanquer ». La même prévient : « il ne s’agit pas de créer une administration du Pass Culture ! Il y a, globalement, une vraie réflexion, très importante, à mener sur le Pass avant de le généraliser ».

Un pass inscrit dans la loi de finances

Le Pass Culture fait actuellement l’objet d’une expérimentation, d’une durée de trois ans. Le décret de 2019, qui a allumé la mèche, fixe un plafond de 200 000 comptes personnels numériques. Ce dispositif fonctionne alors au « moyen d'une application numérique, qui offre aux personnes âgées de 18 ans, françaises ou résidant sur le territoire national, un crédit non renouvelable leur permettant d'acquérir des biens et services culturels recensés par cette application pour une valeur maximale de 500 euros TTC ».

En octobre 2019, l’expérimentation était ouverte aux 150 000 jeunes répartis dans quatorze départements. Mais très peu se sont inscrits (25 000 selon les chiffres révélés en novembre). En juillet de la même année, la société du Pass culture poussait son cri primal. « Une société qui dépend de l’actionnariat de l’État et de la Banque des territoires, filiale de la Caisse des Dépôts, mais qui est une société de droit privé », expliquait Franck Riester, fier de la rallonge de 10 millions d’euros supplémentaires pour 2019, « soit un total de près de 40 millions ».

Si le pass fut déjà budgété à hauteur de 28 millions en 2019, seuls 16 à 18 millions furent finalement dépensés. Ils ont permis, relevait le ministre, « beaucoup d’investissements informatiques et le développement de l’application ». En mai dernier, un rapport en commission des finances donnait le détail des dépenses de fonctionnement :

  • 5 millions d’euros consacrés « au développement informatique et aux travaux d'architecture informatique »
  • 4 millions d’euros versés « à la société du pass Culture pour poursuivre à partir de décembre 2019 le développement et la gestion du projet »
  • 505 000 euros pour financer « les ressources humaines (dépenses du ministère uniquement : emplois permanents, vacataires et stagiaires) »
  • 1 million d’euros pour « les dépenses de communication, d’ingénierie administrative du projet, d'expertise juridique et les frais de mission »

Un vrai succès. Surtout sur LeBonCoin.

Commentaires (48)

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Je me souviens qu’avec la carte M’Ra la partie livre servait ‘ financer les achats de manuels scolaires mais pour la partie spectacle vivant et cinéma, les professeurs indiquaient aux élèves des oeuvres à voir en rapport avec le programme si possible afin de s’assurer qu’elle n’était pas utilisée n’importe comment.

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J’ai aussi profité de la carte M’Ra (Région Rhone-Alpes il y a 16ans) et une partie était utilisé pour acheter les livres scholaires (enfin plus une location car on les rendait à la fin de l’année) et le reste on avait une partie allouée au cinéma (1-2 films) et une partie pour des biens culturels (surtout des livres). On achetait nos livres de Français / Philo avec et le reste pour des livres personnels.
Bien pratique ce systeme !



Mais il est vrai que déjà à l’époque, peut de monde utilisé tout l’argent dessus…

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J’ai dû louper un truc…



La ministre énumère des livres ou encore des places de spectacle”, j’aurais juré que les livres c’était un peu la base de ce qu’on pouvait acheter avec le pass culture, tout comme les spectacles, concertes, expos etc sont un peu la base des évènements socio-culturels aussi… du coup en quoi est-ce un mal (en oubliant la proportion potentielle de revente, pour laquelle j’ai du mal à voir comment elle a été quantifiée d’ailleurs).



Je ne sais pas quoi penser de tout ça… outre le fait que comme constaté dans le rapport, 500€ semble excessif. Un pass pour payer les études, ils y ont pensé sinon..?

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C’est aussi ce que je me suis dis.

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Je suis vieux jeu ..mais j’aurais bien filé ce fric aux bibliothèques municipales.
Ces bibliothèques auraient pu acheter les bouquins conseillés par les enseignants de la municipalité
trop simple ?

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2 ou 3 exemplaires pour une vingtaine d’élèves par exemple, cela fait un peu court.

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(reply:1822911:Ami-Kuns)


euh 120€ par élève ?
dépensé! l’allocation est de 500€

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Je pense qu’il voulait dire que, il faudrait une grosse, grosse bibliothèque municipale si tu veux stocker tous les livres conseillés un par enseignant d’une classe d’une classe. :D

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C’est presque comme si ces jeunes avaient besoin de s’acheter à manger avant tout. Quelles étranges créatures…

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Bah le problème de ce Pass Culture c’est qu’en faites peu de personnes l’utilise. Lancé l’année dernière, il n’y avait en fin d’année que 10% utilisé sur l’enveloppe et Actualitte avait sortie pas mal d’artciles tout le long de l’année dernière. https://www.actualitte.com/article/monde-edition/pass-pass-culture-y-a-du-monde-sur-la-corde-a-linge/97756
Il y avait même eut une pétition pour arrêter la gabegie : « Après le constat d’échec, ils auraient dû arrêter les frais. Mais NON : à la place ils se sont sucrés entre copains ! »

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La culture ça nourris pas… Mais bon il faudra surement attendre une étude pour savoir exactement comment l’argent à été dépensé ? De la drogue je suppose ? Foutus jeunes !

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Le fait que ce soit dépensé sur des objets revendables est-il une preuve qu’ils ont été effectivement revendus ?
Si l’objectif est de se faire de l’argent, autant dépenser la totalité de la somme, pas juste 120 € sur les 500.

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D’autant que, quand on regarde la liste, 80% des produits culturels éligibles sont des produits physiques remboursables.

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« aux jeunes la liberté et l’autonomie de tracer leur propre chemin culturel, eux qui deviennent citoyens à part entière à dix-huit ans »
Encore 7ans “d’attente” pour le simple RSA

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J’ai eu droit à au moins deux versions de ce type de carte, la M’ra et celle qu’il y avait avant. Selon les années pas les mêmes possibilités, mais toujours contrôlé : utilisable uniquement à certains endroits (librairies, théatre, concerts, cinémas)… et ça faisait par exemple pour le ciné soit une réduction sur les places, soit un nombre de places gratuites par an; sur les livres un certain montant, etc.



J’ai l’impression qu’ils sont allés beaucoup trop permissif sur cette carte, non ? Pas trop étonnant que les gens en profitent…

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Tandhruil a dit:


D’autant que, quand on regarde la liste, 80% des produits culturels éligibles sont des produits physiques remboursables.


Dans ce cas pourquoi ne pas rembourser l’argent directement sur le compte culture ?

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Un vrai succès. Surtout sur LeBonCoin.


Je trouve que l’article est à charge alors qu’on a aucune étude, aucune données sur les éventuelles reventes.




DanLo a dit:


La ministre énumère des livres ou encore des places de spectacle”, j’aurais juré que les livres c’était un peu la base de ce qu’on pouvait acheter avec le pass culture, tout comme les spectacles, concertes, expos etc sont un peu la base des évènements socio-culturels aussi… du coup en quoi est-ce un mal (en oubliant la proportion potentielle de revente, pour laquelle j’ai du mal à voir comment elle a été quantifiée d’ailleurs).


Tout à fait d’accord.
Je suis curieux de voir comment la ministre à formuler ça, difficile de juger sur quelques citations.



Mais là, ça donne l’impression qu’on a :




  • un député LDI qui se plaint que c’est utilisé pour des plate-formes de streaming

  • une ministre qui se plaint que c’est utilisé pour des livres, places de spectacles, …



C’est quoi la bonne utilisation alors ?



Concernant la faible utilisation du Pass, il peut y avoir différents facteurs. Par exemple, un manque de communication sur le dispositif.
Ça peut aussi venir de problèmes avec l’application, d’un catalogue pauvre, d’un service pas pratique à utiliser, etc. J’ai lu par exemple qu’on ne peut pas se faire livrer de biens.



Ça serait intéressant d’avoir un article qui détaille le fonctionnement du Pass, l’application et le catalogue.
Est-ce qu’il y a des grosses boites partenaires ? La Fnac, UGC, CinéChèque ? Quel plateformes de streaming ?




DanLo a dit:


Je ne sais pas quoi penser de tout ça… outre le fait que comme constaté dans le rapport, 500€ semble excessif. Un pass pour payer les études, ils y ont pensé sinon..?


Oui, j’en ai bénéficié comme beaucoup d’autres. Ca s’appelle la bourse :D

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Mon fiston s’est acheté une enceinte et tout le kit qui va avec pour pouvoir partir en free party… Il a du réussir à tout claquer à la FNAC :D

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tpeg5stan a dit:


Le fait que ce soit dépensé sur des objets revendables est-il une preuve qu’ils ont été effectivement revendus ? Si l’objectif est de se faire de l’argent, autant dépenser la totalité de la somme, pas juste 120 € sur les 500.


c’est une moyenne

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Ah, merci de la précision :yes:
La phrase originale n’était pas super claire

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Amabaka a dit:


Je trouve que l’article est à charge alors qu’on a aucune étude, aucune données sur les éventuelles reventes.


Je trouve pas. Ce que je comprends, c’est que l’objectif est totalement manqué : au lieu d’acheter des œuvres culturelles (expression de technocrate pour dire de la musique et des films et des bouquins), c’est parti dans… des biens de consommation courante en provenance de Chine (enceinte et écouteurs).



Bref, un succès ! L’Etat dépense de l’argent pour creuser la balance commerciale, et les artistes locaux (sauf Johnny et autres vivant au crochet de la SACEM) n’ont rien de plus.

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Je ne sais pas ce qu’il en est dans la pratique et je n’ai pas accès à l’interview de Roselin Bachelot sur le monde, mais si c’est comme tu dis, il manque des info dans l’article.
A aucun endroit il est écrit que c’est majoritairement utilisé pour “des biens de consommation courante en provenance de Chine (enceinte et écouteurs)”, source à l’appui.



Je vois juste :




des « objets revendables ». La ministre énumère des livres ou encore des places de spectacle, que des jeunes pourraient avoir donc vite revendus pour arrondir les fins de mois difficiles


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linkin623 a dit:


(…)sauf Johnny et autres vivant au crochet de la SACEM(..)
Ca va être compliqué pour Johnny :transpi:


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loicblutz a dit:


Mon fiston s’est acheté une enceinte et tout le kit qui va avec pour pouvoir partir en free party… Il a du réussir à tout claquer à la FNAC :D


on reconnais bien là les teuffeurs soit disant anarchiste vivant au crochet de la société !



toutes mes félicitations !

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Petit anarchiste, casse couille pour vieux
ton tee-shirt Anarchy eh ben il vaut 300 balles

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:)

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Et ouais, l’âge de la rébellion, mais pas trop quand même :mdr:

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ouai



<= mon avatar date de cette époque ^^ faudrait que je le change un jour :)

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Amabaka a dit:


Oui, j’en ai bénéficié comme beaucoup d’autres. Ca s’appelle la bourse :D


Le souci de la bourse, c’est que c’est quitte ou double : soit t’es dans le clous et tu paye presque plus rien (encore qu’une bourse ne prend en charge que tes frais d’inscription, ça élude totalement les problématiques de loyer, transport etc…), soit t’es pas dans les clous et t’as droit au plein pot.



Quelque chose de plus graduel ou des minimas de vie (au même titre qu’un RSA pour étudiant grosso modo !) de façon à garantir que tous les étudiants aient les moyens financiers de faire les études qu’ils souhaitent (bon, possiblement hors écoles privées…), ce serait top, quand je vois la grosse galère d’énormement d’étudiants pour se loger et payer les frais liés aux études etc (coucou le CVEC, AKA l’impot universel pour étudiants !)

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On s’écarte du sujet d’origine, mais il faut quand même que je rectifie quelques points.




DanLo a dit:


soit t’es dans le clous et tu paye presque plus rien […] soit t’es pas dans les clous et t’as droit au plein pot.


La bourse sur critère sociaux est bien graduelle, il y a 8 paliers.
service-public.fr Service Public.




(encore qu’une bourse ne prend en charge que tes frais d’inscription, ça élude totalement les problématiques de loyer, transport etc…)


En tant que boursier, quelque soit l’échelon, on est exonéré des frais d’inscription à l université publique. On est également exonéré des cotisations secu étudiante et du CVEC (qui n’existait pas à mon époque).
En université public, on dépense donc 0€ en frais d’inscription.
Et, je suis bien placé pour le savoir, on peut faire ce qu’on veut de l’argent de la bourse : alimentation, transport ou autre.



Pour le logement, on peut faire une demande (avec le Dossier Social Étudiant) pour un logement à tarif raisonnable en résidence universitaire avec le CROUS.
En plus de ça, on peut bénéficier d’aides de la CAF.



Ma femme a pu faire des études Bac +5 sans avoir reçu 1 seul centime de ses parents.
Elle a fait ses études dans des universités publiques, bénéficié de la bourse sociale, de la caf, de logement universitaire CROUS.
Et en bossant en plus pendant les vacances d été, elle a finit ses études en ayant mis de côté plus de 15 000 euros.



Alors oui, le système n’est pas parfait. Il y a des familles qui ne peuvent pas financer les études de leurs enfants, mais ne rentrent pas dans les cases prévues pour la bourse.
Mais je pense que la France est un des rares pays qui donne une chance à une majorité de jeunes, même issu des milieux les plus modestes, de suivre des études supérieures et d’arriver sur le marché du travail sur un pied d’égalité.

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Vous confirmer ce que je dis en fait, on ne voit juste pas les choses au même niveau :
Soit t’es boursier (quelque soit le palier parmi les 8) et c’est le jackpot (dès le palier zéro aucun frais d’inscription), soit tu ne l’es pas et dans ce cas c’est plein pot à toutes les sauces.
Merci pour la correction sur la CVEC ceci dit : je n’étais pas sûr de l’influence du statut de boursier sur ces frais.



Mon propos est juste qu’il manque une certaine gradualité entre les non éligibles qui se font avoir à 100% quel que soit leur situation, et ceux qui sont éligibles dès le premier échelon et qui ont presque tout d’exonéré. Il était si difficile que ça de proposer des pourcentages de remboursement répartis sur 5 tranches par exemples, et donc d’étaler un peu plus ces exonérations à tous les étudiants dans le besoin ? :ouioui:
En plus, pas besoin d’empiéter sur les échelons des boursiers hein (qui influent uniquement sur un montant de bourse donné, et pas sur les exonérations, pour rappel)… juste de fixer par exemple un échelon à partir duquel les remboursements sont de 100% (actuellement ce serait l’échelon 0, potentiellement on pourrait le monter à échelon 1 ou 2 par exemple… je sais pas.), et sous cet échelon, avoir un remboursement dégressif : échelon 2+ = 100%, échelon 1= 80%, échelon 0 = 60%, échelon -1 (pas boursier) = 40 %, échelon -2 = 20%, et échelon -3+ = plein pot.
Et hop. Calcul simple, clair, rapide, et permet de lisser les inégalités et réduire les sentiments d’inégalité entre le boursier que certains pourraient voir comme un “profiteur” et l’autre qui paye plein pot.
C’est la même chose avec les tranches d’impôt d’ailleurs…. mais là je met le doigt dans un engrenage bcp trop gros, ce n’est pas le sujet !

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linkin623 a dit:


au lieu d’acheter des œuvres culturelles (expression de technocrate pour dire de la musique et des films et des bouquins),


Pourtant les livres sont bel et bien mentionnés, à côté des places de spectacle, au contraire des enceintes audio.

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La “politique de l’offre” :mdr2:



Donnez cet argent directement aux millions de jeunes qui en ont besoin plutôt que de monter des usines à gaz hypocrites pour enrichir vos copains assistés déjà riches de la culture du divertissement :fumer:

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refuznik a dit:


Bah le problème de ce Pass Culture c’est qu’en faites peu de personnes l’utilise. Lancé l’année dernière, il n’y avait en fin d’année que 10% utilisé sur l’enveloppe et Actualitte avait sortie pas mal d’artciles tout le long de l’année dernière. https://www.actualitte.com/article/monde-edition/pass-pass-culture-y-a-du-monde-sur-la-corde-a-linge/97756 Il y avait même eut une pétition pour arrêter la gabegie : « Après le constat d’échec, ils auraient dû arrêter les frais. Mais NON : à la place ils se sont sucrés entre copains ! »


My god :
“Les députés, préoccupés, ont ainsi décidé d’auditionner les deux dirigeants de la société Pass Culture, Damien Cuier et Isabelle Giordano, ce 20 novembre. Si la seconde travaille à titre bénévole, le premier se verrait attribuer un salaire de 170.000 €.



La société, sous la forme d’une SAS, appartient à 70 % à l’État, et 30 % à la Caisse des Dépôts et Consignations. En outre, comme l’indique Médiapart, une société est chargée de dégotter les financements pour le Pass, Garandeau Consulting.



Or cette dernière aurait perçu 651.600 € pour ce faire (de septembre 2018 à mai 2019), en plus des 6000 € qui seraient versés à son président… Éric Garandeau, qui ne serait employé que pour un tiers temps. Lequel est aussi conseiller de Damnier Cuier.”



170k€ de salaire pour être président d’un pass culture entièrement dématérialisé (sérieusement, il y a combien d’employé dans cette boite, 10 ?), et 650k pour trouver des fond dans une autre société où le président est le conseiller du premier. Heureusement que Macron devait changer tout ça et que Roselyne est à fond pour la culture !

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Un bouzin créé pour caser des copains, cher, inutile et… qui loupe son objectif. Encore une victoire de canard!

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On ne force pas à boire un âne qui n’a pas soif…

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STOP A LA GABEGIE d’ARGENT PUBLIC




  1. C’EST MON POGNON

  2. CA SERT AUX MARGE DE VOLEURS EN COL BLANC

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NI a dit:


STOP A LA GABEGIE d’ARGENT PUBLIC


Ici, pour l’instant, on a des frais de salaires+structures qui sont de l’ordre de grandeur des montants distribués vu le peu de succès du machin!



Encore une belle idée (et réussite) de Macron…

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loicblutz a dit:


Mon fiston s’est acheté une enceinte et tout le kit qui va avec pour pouvoir partir en free party… Il a du réussir à tout claquer à la FNAC :D


Ils vendent des ecstasy à la Fnac ? :yes:
On me dit jamais rien à moi…

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pop pop pop… verboten !

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Je suis épaté. On dit qu’il y a plus de jeunesse, mais c’est hyper malin d’acheter des trucs faciles à revendre.
Je suis fier de vous, les jeunes. J’aurais fait exactement pareil.

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En parlant de culture, concernant le 9ème art, il n’y a plus de chronique de Flock sur le site ?

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Oui, je suis aussi en manque la…

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C’est un peu le principe de circulation des livres … non ?
La moitié des bouquins que j’achète et je lis est revendue ensuite pour en acheter de nouveaux.
Economie circulaire, je crois qu’on appelle ça.
En plus, les Zola/Racine/… imposés en cours ne sont pas forcement le type de littérature que t’as envie de relire tout de suite. Autant récupérer les pépettes pour autre chose.

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sinon on arrete de prendre l’argent des Francais pour creer des tickets de rationements ?

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Quoi ? une société où la base de la pyramide de maslow n’est pas satisfaite , les gens n’utilisent pas ce qu’on leur donne pour remplir les étage supérieurs ? c’est fou !

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Les livres faut arriver à les revendre c’est loin d’être évident surtout avec les frais de port.



Quand aux spectacles j’espère qu’ils ont modifié par rapport aux anciennes offres, car c’était des spectacles où les jeunes ne voulaient pas aller même gratuitement, il n’y avait pas les grandes stars.

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[La ministre] suggère déjà une mesure destinée à participer à la lutte contre l’« effet de marchandisation de l’offre de biens culturels ».


Cette marchandisation est surprenante, dites-donc ! Quel pourrait-on donc bien en être l’instigateur ?



Petite chronologie :




  1. On considère les biens culturels comme étant une marchandise

  2. On considère que toute création culturelle doit être rattachée à des Zayandroa

  3. On patche l’étape n°1 en créant un mécanisme allouant des fonds (publics) afin d’être dépensés (de manière privée) pour les biens culturels (subvention grossièrement déguisée à la faveur des Zayandroa)

  4. On fait mine de s’étonner/de découvrir qu’on ne parle pas d’un accès universel à de la Culture, mais d’un échange de biens mercantile



Petit scénario hypothétique, issue d’une imagination folle :




  1. On détruit la relation d’équivalence Culture = produit mercantile; postulat de départ

  2. Du fait de l’étape n°1, on arrête de rattacher la notion de Culture à l’immonde invention des Zayandroa (et leur emprise systématique, y compris sur ce qu’ils ne représentent pas)

  3. Plus besoin de financer de la consommation privée de biens mercantiles sur la base de deniers publics… puisque la Culture n’est plus un bien mercantile, mais un ensemble d’œuvres d’art accessibles universellement, au même titre que la connaissance ou l’information

  4. La question de la rémunération des artistes peut se poser sereinement, et les mécanismes étudiés à la lumière du postulat de l’étape n°1

Pass Culture : 120 euros dépensés par les jeunes, surtout pour des objets revendables

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