Ne dites plus « geoblocking » mais « géoblocage »
Le 22 janvier 2020 à 09h33
1 min
Droit
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La Commission d’enrichissement de la langue française a adopté de nouvelles traductions concernant le secteur des télécommunications, apprend-t-on au Journal officiel du 22 janvier.
« Zero rating, toll-free data » devient ainsi « trafic gratuit », « geoblocking » « géoblocage » ou « blocage géographique », « crowdsensing » « mégacollecte », etc.
Le 22 janvier 2020 à 09h33
Commentaires (39)
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Abonnez-vousLe 22/01/2020 à 10h56
Oui mais ils perdent leur temps..
parler Anglais est tellement plus hype, personne va parler avec les mots Français.
Le 22/01/2020 à 11h35
En même temps il est important que de nouveaux mots puissent avoir leur traduction en français, pour que l’on puisse les utiliser dans des textes en français.
Il n’y a pas vraiment de lien entre mode et dialectique, il est simplement possible de parler une langue correctement ou non.
Le 22/01/2020 à 12h30
Blocage géographique était déjà plus fréquemment utilisé que geoblocking qui sonne bien guignol globish de base.
Geoblocage, pourquoi pas?
Le 22/01/2020 à 12h49
Personnellement je pense que c’est contre productif, et incohérent avec la façon dont une langue évolue. Ça me semble tout à fait normal que des mots de la langue anglaise entre dans le parlé français, comme des mots arabessont entrée dans la langue française ( Azur, Azimut, Zero, …) par invasion, ou échange scientifique / culturel, comme l’art et la musique sont bourrés de mots italiens, comme dans le domaine de la cuisine et du luxe, les autres pays adoptent des mots français etc..
Prendre le domaine de la technologie ( RF, télécommunication, internet) et décréter que l’on doit utiliser des équivalent français dans ce domaine spécialement, montre plus une incompréhension de ces domaines, plus que la protection d’une langue qu’ils ont apprit au certificat d’étude comme “LE” français, et voudrait qu’on en reste là
Allez décréter la terminologie musicale, artistique, et scientifique, on verra comment ils seront accueilli…
Le 22/01/2020 à 13h36
y’a vraiement des gens qui disent “géoblocking” ?
Le 22/01/2020 à 13h49
Je croyais que pour qu’un mot soit admissible dans le dictionnaire il fallait qu’il soit un minimum utilisé " />
Le 22/01/2020 à 14h06
Tu penses vraiment sérieusement qu’il faut importer geoblocking plutôt que dire blocage géographique, ou t’es un troll ? (tu noteras ici l’usage d’un mot emprunté au suédois)
Le 22/01/2020 à 14h31
Personnellement je comprend pas pourquoi ils invente des mots non utilisé, geoblocage personne va l’utilisé vu que les gens utilise déjà blocage géographique, de ce fait encore un mots inutile, comme si le français n’avais pas déjà assé de mots non utilisé, c’est a eux a adapter comment les gens parle non l’inverse.
Le 22/01/2020 à 15h09
Le 22/01/2020 à 15h40
Le 22/01/2020 à 15h42
Le 22/01/2020 à 16h32
Tu penses vraiment sérieusement qu’il faut décréter mégacollecte au lieu de crowd Sourcing (en donnant l’impression qu’on lit juste une grosse table, et pas que la notion de ‘foule’ est le coeur du “Crowd” sourcing)? cédérom (en espérant que les linguistes se rendront pas compte qu’on a avalé un acronime qu’on aurait pus traduire DC-MLS)? ASFI(accés sans fil a internet) donnant l’impression que le wifi EST OBLIGATOIREMENT un moyen d’accéder à internet?
Ce que je dis, c’est qu’ils peuvent bien tenter de décréter des mots qui tombent du ciel, le mot blocage géographique n’aura aucun mal à s’intégrer, mais n’interdira pas l’utilisation de geobloking ou géobloc.
Une langue ça évolue, ou ça crève quand le monde la considère archaïque et plus personne ne l’emploie ( genre grec ancien, ou Latin)
Le 22/01/2020 à 16h33
Tu remarqueras que je dis pas le contraire, j’en ai jamais rien eut a foutre de l’orthographe " />
Le 22/01/2020 à 17h40
La liste des traductions est plutôt pas mal je trouve.
Le 22/01/2020 à 18h34
Le 22/01/2020 à 19h49
l’action de “troller” vient de l’anglais “to troll” (rouler, roder) d’origine obscure, qu’on peut rapprocher du français trôler (rôder), du latin “tragulare” (traire) ou du moyen haut allemand “trollen”.
dixit mon robert étymologique du français.
En tous cas, à ne pas confondre avec l’animal nordique qui ressemble à cela : " />
Le 22/01/2020 à 20h49
Le 22/01/2020 à 22h21
Ça tombe bien, le grec ancien et le latin ont évolué.
Le 22/01/2020 à 22h59
Comme ce Français “académique”, complètement déconnecté de la population “générale”
Le 22/01/2020 à 23h39
La population générale, comme tu l’appelles, elle ne comprend pas :
Zero rating, toll-free data
geoblocking
crowdsensing
Tu peux en être sûr.
Le 23/01/2020 à 08h16
Le 23/01/2020 à 08h57
Je te l’accord, c’est d’autant plus con d’essayer de décréter des mots qu’on retrouvera pas dans le grand publique
Aussi bien crowdsensing que megacollecte
ultra narrow band comme bande ultraétroite
Le 23/01/2020 à 09h16
On retrouve le même genre de filiation dans le domaine biologique : le français et le latin ont une origine commune (comme les humains et les chimpanzés), mais le latin qu’on parle aujourd’hui reste une langue morte ( comme l’australopithèqueest un genre d’hominini éteint par rapport aux humains moderne ).
Après le français académique et le français parlés évoluent ensemble, dans le sens que des mots du parlé entre dans l’académique et inversement, donc on est sur du transfert horizontal de gènes (de la reproduction classique mélangerait les mots probablement plus que ça? )
J’ai du mal a étendre cette analogie au sujet de la brève, mais il y a un truc à réfléchir sur les races de chien pure et les croisements, mais fious, je passe pas loin du point Godwin " />
Le 23/01/2020 à 15h04
Le 23/01/2020 à 16h23
Le 23/01/2020 à 17h09
Les services publics et administrations ont pour obligation d’utiliser les termes issus de cette commission.
On les entend par exemple dans les émissions de Radio France ou France TV.
Le 23/01/2020 à 18h37
Le 23/01/2020 à 19h58
Malheureusement il faut parfois aller dans l’excès du bon sens pour éviter les excès contraires.
Si l’on permet quelques mots anglais d’entrer à nouveaux au sein de notre langage, ce ne sont pas les seuls mots qui rentreront mais progressivement un remplacement de nos mots déjà existants.
Donc il faut excessivement protéger notre langue en effet, surtout que les jeunes ont tendance à faire déjà n’importe quoi avec ce qui est interdit, donc autant ne pas l’autoriser.
Le 24/01/2020 à 06h58
Le 24/01/2020 à 07h36
Le 24/01/2020 à 12h10
Le 24/01/2020 à 14h17
Le 24/01/2020 à 19h09
Est ce que c’était vraiment différent quand on a adopté le mot “Baguette” ? “Alcool” ? “Parade”? “sable”
Des mots issues du russe, de l’espagnol, de l’italien etc…
“LE Français” à survécu a ces bombardements de mots barbares, mais si on avait adopté “jupe” au lieu de “robe” on passerait nos journée à parler italien ?
C’est surprenant qu’on ai jamais eut à protéger la langue françaises quand elle s’est enrichie de nouveaux mots étranger dans ses 2000 ans d’histoire …. c’est parceque ces mots n’étaient pas au programmes quand on a passé notre BEPC (resp. certificats d’études pour les personnes qui composent la commission d’enrichissement de la langue française ) qu’ils nous font peur comme çà ?
Le 27/01/2020 à 10h13
Personnellement je parle de place de stationnement, mais le quidam moyen dira probablement parking en effet, je n’ai jamais entendu mes grands parents parler de parking.
Le problème de l’invention des mots c’est qu’il faut inventer ce qui est nommé, si un anglais mélange du papier avec de la glace et appelle ça paperice, il nous faudra un moment pour “découvrir” l’existence de cet objet et donc de lui donner un nom.
Pour les nouvelles technologies malheureusement elles proviennent quasiment toujours de l’extérieur, donc avec des nom étrangers, et quand bien même un français en invente une … cet idiot va trouver intelligent de lui donner un nom anglais pour vendre … tant que les gens seront cupide avant d’être patriote (et même sur le fait de parler anglais pour que se soit drôle ou dans la place, récupérer des j’aime ou des amis grâce à ça), on gardera une tendance désastreuse pour l’orientation de notre langue.
Avant c’était différent, il y a eu beaucoup de découvertes de choses existantes et celui qui découvrait pouvait lui donner un nom internationalement reconnu, c’est différent des découvertes actuelles qui sont généralement des fusions d’éléments connus et donc déjà nommé.
Le 27/01/2020 à 10h16
Les informaticiens en France utilisent le français ;).
Après il reste quelques fainéants qui préfèrent ne pas chercher à trouver des sources de qualité mais l’anglais c’est proscrit, on est en France quoi !! ça passe avant le reste.
Le 27/01/2020 à 11h30
Le 27/01/2020 à 13h14
Personnellement je travaille dans une énorme société informatique (des centaines de milliers d’utilisateurs, 10% d’administrateurs haut niveau) et je n’ai jamais croisé aucun anglophile.
Nos développement sont heureusement commenté en français pour être compris en cas de travail commun, pareil pour nos industriels, on est une société française donc personne ne parle anglais.
C’est une culture et une éducation, les gamins actuellement “attirés” par l’anglais par mode sont simplement mal éduqués.
Que la langue française soit complexe est un grand avantage, cela montre une certaine intelligence du peuple qui la maîtrise, maintenant il est possible qu’avec les analphabètes que l’on se récupère l’évolution de notre langue en prenne un coup.
Le 27/01/2020 à 14h46
Le 09/02/2020 à 11h41
“J’en reviens au point de départ ou l’on disait que c’était bếte d’inventé geoblocage alors que la société utilise blocage géographique, si ce n’est multiplier le nomre de therme et rendre le français encore moins attreillant, car avoir plusieurs termes désignant la meme chose rend juste la langue moins précise. ”
Tu te baignes dans la culture " />