#Le brief du 16 mars 2021

Google et Microsoft s’affrontent sur ce que doit être l’avenir de la presse

Google et Microsoft s’affrontent sur ce que doit être l’avenir de la presse

Le 16 mars 2021 à 08h33

La situation australienne a été le déclencheur d’une passe d’armes gagnant en intensité. Pour rappel, l’Australie a instauré une nouvelle loi en février, obligeant Google à rémunérer les éditeurs de presse pour leurs contenus. Un accord a finalement été trouvé in extremis entre Google et les entreprises concernées.

Microsoft, de son côté, n’avait pas caché son opinion pendant la crise. L’entreprise s’était alliée aux éditeurs européens, qui réclamaient de manière générale de nouveaux accords pour être payés, puisque leurs contenus alimentaient l’un des services les plus utilisés de Google.

Google, par la plume de Kevin Walker, a violemment contre-attaqué. La firme accuse son concurrent de se lancer dans de grandes déclarations « qui ne servent que lui », et d’aller jusqu’à « briser la manière dont le web ouvert fonctionne dans le seul but d’affaiblir un rival », rien que ça.

« La dernière attaque marque un retour de Microsoft à ses vieilles pratiques », ajoute Walker, qui fournit un lien Wikipédia pour la définition du FUD (Fear, uncertainty, and doubt).

Le calendrier ne serait pas non plus un hasard : « Ce n’est pas une coïncidence si le nouvel intérêt de Microsoft à nous attaquer survient dans le sillage de l’attaque SolarWinds et à un moment où elle a laissé des dizaines de milliers de clients… être activement piratés via des failles majeures de Microsoft ». 

« Microsoft avait été averti de ces failles dans son système, savait qu’elles allaient être exploitées, et fait maintenant du contrôle de dégâts pendant que ses clients peinent à recoller les morceaux de ce qui a été appelé le Great Email Robbery », insiste Walker, en référance aux failles des serveurs Exchange.

Microsoft se battrait donc depuis des semaines pour faire oublier ses déboires dans la sécurité, et Google compte bien le faire savoir, quitte à en passer par une communication qui n’est pas dans ses habitudes.

Deux grandes entreprises américaines luttant pour leurs propres intérêts ? Étonnant. Car Google, qui insiste systématiquement sur le fait qu’elle ne gagne pas d’argent de son service Actualités, oublie de préciser que ce sont particulièrement ses outils qui sont visés. Les mêmes faisant l’objet d’une class action aux États-Unis pour leur omniprésence, y compris dans le mode navigation privée de Chrome.

L’attaque de Microsoft se concentrait justement sur cet aspect : « Les organismes de presse ont un inventaire publicitaire à vendre, mais ne peuvent plus le faire directement à ceux qui voudraient les acheter. Au lieu de ça, […] ils doivent utiliser les outils de Google, fonctionner sur les échanges Google, contribuer aux données opérationnelles de Google et payer Google. Tout ceci nuit à la capacité des organismes à bénéficier économiquement des publicités sur leurs propres sites ».

Et si ces combats sont aussi vifs, c’est entre autres parce que le Congrès américain travaille actuellement sur le Journalism Competition and Preservation Act, qui permettrait notamment aux organismes de presse de négocier collectivement avec les distributeurs de contenus.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Google et Microsoft s’affrontent sur ce que doit être l’avenir de la presse

Une sénatrice veut sanctionner pénalement les retraits abusifs sur les réseaux sociaux

Une sénatrice veut sanctionner pénalement les retraits abusifs sur les réseaux sociaux

Le 16 mars 2021 à 08h33

Dans son amendement déposé dans le cadre du projet de loi « Respect des principes de la République », Valérie Boyer souhaite punir ces faits jusqu’à un an d’emprisonnement et 250 000 euros d’amende (et donc 1,25 million d’euros lorsque l’amende concerne une personne morale).

Cette sanction s’appliquerait en cas de retrait, restriction, suspension de la diffusion d’un contenu ou restrictions d’accès à la plateforme, alors que l’illicéité invoquée par Twitter, Facebook, etc. ne serait pas manifeste. 

« Nous visons ainsi le retrait du contenu, la restriction de sa diffusion (par exemple, ne plus permettre son partage) et la suspension de sa diffusion (le contenu existe, mais il n’est plus visible dans le fil d’actualité des utilisateurs qui y auraient normalement accès) ».

Même cible pour les comptes : « la restriction de son accès (certaines fonctionnalités ne sont plus possibles, comme par exemple publier certains contenus), sa suspension (provisoire) et sa suppression (définitive) ». 

« En incriminant le surblocage, vitesse et précipitation ne seront plus confondues et avant de bloquer un contenu, les plateformes devront avoir une appréciation juridique plus précise des contenus signalés » prévient la sénatrice, qui avait un temps imaginé la fourniture d’une pièce d’identité pour accéder aux réseaux sociaux, avant de retirer son amendement suite à notre fil sur Twitter.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Une sénatrice veut sanctionner pénalement les retraits abusifs sur les réseaux sociaux

Le premier ordinateur, vieux de 2 000 ans, a été reconstitué

Le premier ordinateur, vieux de 2 000 ans, a été reconstitué

Le 16 mars 2021 à 08h33

Le mécanisme d'Anticythère, considéré comme le premier calculateur analogique antique permettant de calculer des positions astronomiques, intrigue les chercheurs depuis sa découverte en 1901 dans une épave en Grèce. 

Seul un tiers de ses 82 fragments, dont 30 pignons en bronze corrodé, a survécu à son immersion dans l'eau de mer il y a plus de 2 000 ans. Des scientifiques britanniques pense cela dit être parvenus à résoudre au moins une partie de l'énigme de ce chef-d'œuvre de l'ingénierie mécanique.

La calculatrice astronomique est un appareil en bronze qui consiste en une combinaison complexe de 30 engrenages en bronze survivants utilisés pour prédire les événements astronomiques, y compris les éclipses, les phases de la lune, les positions des planètes et même les dates des Jeux olympiques.

Des recherches antérieures avaient utilisé des données radiographiques de 2005 pour révéler des milliers de caractères de texte cachés à l'intérieur des fragments, expliquent les chercheurs dans un communiqué. Les inscriptions sur la couverture arrière comprennent une description de l'affichage du cosmos, les planètes se déplaçant sur des anneaux et indiquées par des perles de repérage. C'est cette exposition que l'équipe a travaillé à reconstruire.

La vidéo qu'ils ont consacré à cette reconstruction est assez fascinante.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Le premier ordinateur, vieux de 2 000 ans, a été reconstitué

Loi Avia : un observatoire de [dispositions censurées]

Loi Avia : un observatoire de [dispositions censurées]

Le 16 mars 2021 à 08h33

La loi Avia – du moins ce qu’il en reste après la censure à la moissonneuse-batteuse du 18 juin 2020 – a instauré un « observatoire de la haine en ligne ». C’est à l’article 16.

Son rôle ? Placé auprès du CSA, il « assure le suivi et l'analyse de l'évolution des contenus mentionnés à l'article 1er » de loi contre la haine en ligne. 

Seul hic : il n’y a plus de contenus mentionnés à l’article 1 puisque celui-ci fait partie des dispositions censurées par le Conseil constitutionnel. 

Au Sénat, une rustine a été proposée par Christophe-André Frassa, dans le cadre du projet de loi relatif au « Respect des principes de la République ». Une fois adopté, l’Observatoire pourra donc observer autre chose que des contenus censurés. Soulagement.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Loi Avia : un observatoire de [dispositions censurées]

Nouvelle salve de bêtas pour iOS 14.5, iPadOS 14.5, watchOS 7.4 et tvOS 14.5

Nouvelle salve de bêtas pour iOS 14.5, iPadOS 14.5, watchOS 7.4 et tvOS 14.5

Le 16 mars 2021 à 08h33

Hier est sortie la quatrième bêta pour chaque nouvelle version en préparation. À ce niveau d’avancée dans le cycle, il s’agit essentiellement de correctifs de stabilité et d’optimisations diverses.

Rappelons que ces nouvelles moutures seront importantes, en particulier iOS 14.5 qui activera l’ATT (App Tracking Transparency). Ce mécanisme forcera les applications à demander l’autorisation aux utilisateurs d’accéder à leur identifiant unique de publicité, l’IDFA.

Comme nous l’avions expliqué, refuser l’accès à l’IDFA ne signifiera pas la fin des publicités : elles seront toujours là, simplement moins personnalisées. Il ne s’agira pas non plus d’une panacée, les éditeurs ayant d’autres possibilités pour capter les données d’utilisation. Apple propose d’ailleurs une nouvelle méthode, aboutissant à des données agrégées et non plus nominatives.

Nous ferons le point sur les nouveautés lorsque les versions finales seront disponibles, d’ici quelques semaines. Il est toujours possible d’installer les bêtas pour le grand public, mais la mise en garde classique reste de rigueur. 

Les systèmes non finalisés peuvent ainsi engendrer plantages et instabilités, sans parler d’incompatibilités avec des applications qui pourraient refuser de se lancer ou ne pas fonctionner correctement. Cas classique, les applications bancaires de type Société Générale, dont le Pass Sécurité peut aboutir à des erreurs.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Nouvelle salve de bêtas pour iOS 14.5, iPadOS 14.5, watchOS 7.4 et tvOS 14.5

Iliad : hausse des recrutements et du chiffre d’affaires… la dette explose à 7,7 milliards d’euros

Iliad : hausse des recrutements et du chiffre d’affaires… la dette explose à 7,7 milliards d’euros

Le 16 mars 2021 à 08h33

Le groupe vient de mettre en ligne son bilan pour l’année 2020. Il revendique 13,376 millions d’abonnés sur le mobile (+ 63 000 sur un an), dont plus de 8,5 millions (+ 386 000 sur un an) sur le forfait Free à 19,99 euros par mois.

Sur le fixe, il y a 6,722 millions (+ 262 000 en un an) clients Freebox, dont 2,803 millions (+ 1 043 000 en un an) en fibre optique. Free revendique aussi 19,9 millions de prises commercialisables en France (sur un total de 24,2 millions raccordables), soit 6 millions de plus en un an.

Le chiffre d’affaires annuel grimpe de 10,1 % pour s’établir à 5,871 milliards d’euros, pour un résultat net de 420 millions d’euros, en forte baisse de 75,6 %. Iliad rappelle que 2019 « avait bénéficié d’éléments non-récurrent très significatifs (plus-values sur la cession des 70 % d’OTF, filiale portant les infrastructures passives mobiles en France, à Cellnex) et plus importants que ceux enregistrés en 2020 ».

L’endettement du groupe explose à 7,747 milliards d’euros, soit un ratio d’endettement de 3,19x contre respectivement 3,609 milliards et 2,18x il y a un an. Iliad explique que le « groupe a vu son endettement net augmenté principalement à la suite de l’acquisition de l’opérateur polonais Play en novembre 2020, et de la consolidation de la dette de ce dernier au sein du Groupe ».

Tous les documents financiers d’Iliad pour l’année 2020 se trouvent sur cette page. En bourse, la nouvelle est bien accueillie avec une hausse de près de 5 % du titre ce matin.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Iliad : hausse des recrutements et du chiffre d’affaires… la dette explose à 7,7 milliards d’euros

Écrans bleus : Microsoft publie un correctif pour le plantage lié aux imprimantes

Écrans bleus : Microsoft publie un correctif pour le plantage lié aux imprimantes

Le 16 mars 2021 à 08h33

Le dernier Patch Tuesday a eu des conséquences inattendues chez une partie des utilisateurs : un bel écran bleu lorsqu’ils voulaient se servir de leur imprimante. Toutes les versions de Windows 10 sont concernées, de la 1803 à l’actuelle 20H2, en passant par les testeurs de la 21H1.

Dans sa fiche technique, Microsoft indique que sa mise à jour « corrige un problème qui pourrait causer un écran bleu en tentant d’imprimer avec certaines imprimantes depuis quelques applications, générant l’erreur APC_INDEX_MISMATCH ».

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le nouveau correctif ne se télécharge pas seul. Il faut se rendre dans Windows Update et y lancer une recherche. Les futures mises à jour cumulatives l’intégreront en revanche.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Écrans bleus : Microsoft publie un correctif pour le plantage lié aux imprimantes

La Chine s’inquiéterait de l’empire médiatique de Jack Ma et souhaiterait le démanteler

La Chine s’inquiéterait de l’empire médiatique de Jack Ma et souhaiterait le démanteler

Le 16 mars 2021 à 08h33

Selon The Wall Street Journal et Bloomberg, Jack Ma serait sous pression du gouvernement chinois, qui lui demanderait de vendre certains de ses actifs dans les médias. 

« Les responsables gouvernementaux sont particulièrement mécontents de l'influence de l'entreprise sur les réseaux sociaux en Chine et de son rôle dans un scandale impliquant un de ses dirigeants », explique Bloomberg.

Au cours des derniers mois, la « disparition » de l’homme d’affaires avait fait couler beaucoup d’encre, notamment car elle intervenait après un discours critique envers le système financier du pays. Il était finalement réapparu brièvement fin janvier, comme si de rien n’était (ou presque).

Le 16 mars 2021 à 08h33

La Chine s’inquiéterait de l’empire médiatique de Jack Ma et souhaiterait le démanteler

Vers une nouvelle génération de détecteurs quantiques non destructifs d’atomes froids

Vers une nouvelle génération de détecteurs quantiques non destructifs d’atomes froids

Le 16 mars 2021 à 08h33

« Les atomes froids sont omniprésents dans les expériences de métrologie du temps et des fréquences, ainsi que dans la plupart des mesures de haute précision en physique atomique », expliquait il y a quelques années Jean Dalibard du Collège de France (chaire Atomes et rayonnement).

Le laboratoire Systèmes de Référence Temps Espace (SYTRE) de l’Observatoire de Paris a publié un article dans le journal Nature Research « sur la mise en place d’une nouvelle technologie afin de permettre la détection non destructive, compacte et à grande largeur de bande d’atomes froids, à l’aide d’un rayonnement micro-ondes ».

Pour le moment, « l’état des atomes est déterminé en utilisant un système de détection optique », avec un inconvénient majeur : « Cette méthode de détection utilise des systèmes optiques complexes, et elle est destructive : une fois l’état des atomes détecté, le nuage ne peut plus être réutilisé ».

Selon l’Observatoire de Paris, cette nouvelle méthode « ouvre une voie prometteuse à une nouvelle technologie de détection non-destructive, locale, large bande, et intégrée sur microcircuit, d’atomes froids ».

Le 16 mars 2021 à 08h33

Vers une nouvelle génération de détecteurs quantiques non destructifs d’atomes froids

Stripe lève 500 millions d’euros, sa valorisation atteint 80 milliards d’euros

Stripe lève 500 millions d’euros, sa valorisation atteint 80 milliards d’euros

Le 16 mars 2021 à 08h33

La société explique que les principaux investisseurs sont Allianz X, Axa, Baillie Gifford, Fidelity Management & Research Company, Sequoia Capital et la National Treasury Management Agency (NTMA) d’Irlande.

L’entreprise, spécialisée dans les services de paiement pour entreprises, indique qu’elle « utilisera le capital pour investir dans ses opérations européennes, et dans son siège de Dublin en particulier ». Rien de surprenant puisque Stripe rappelle que sur 42 pays où elle est présente, 31 se trouvent en Europe.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Stripe lève 500 millions d’euros, sa valorisation atteint 80 milliards d’euros

Horizon Europe : la Commission européenne fixe les priorités de son programme de recherche

Horizon Europe : la Commission européenne fixe les priorités de son programme de recherche

Le 16 mars 2021 à 08h33

Elle explique qu’elle a adopté « le premier plan stratégique » de ce vaste programme doté d'une enveloppe de 95,5 milliards d'euros.

Quatre orientations sont dessinées pour les investissements : 

  • promouvoir une autonomie stratégique ouverte en guidant le développement de technologies, secteurs et chaînes de valeur numériques, génériques et émergents jouant un rôle clé ;
  • restaurer les écosystèmes et la biodiversité en Europe et gérer les ressources naturelles de façon durable ;
  • faire de l'Europe la première économie circulaire, neutre pour le climat et durable fondée sur les technologies numériques ;
  • créer une société européenne plus résiliente, plus inclusive et plus démocratique.

De plus amples détails sont donnés dans ce document (version courte) et dans celui-ci (version longue).

Dans le cadre de ce plan, les premiers appels à propositions seront lancés au printemps de cette année, puis présentés lors des Journées européennes de la recherche et de l'innovation les 23 et 24 juin, 2021.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Horizon Europe : la Commission européenne fixe les priorités de son programme de recherche

Synology change de tête en France

Synology change de tête en France

Le 16 mars 2021 à 08h33

Rosiel Lee, qui y occupait le poste de directrice générale depuis 2015, laisse sa place pour « prendre en charge de nouvelles missions au sein de Synology Inc. », sans plus de précisions.

Elle sera remplacée par Victor Wang, chez Synology depuis 2012. Il y a commencé comme account manager sur le marché taïwanais avant de rejoindre le département des ventes pour les régions Asie du Sud (ASEAN), Afrique du Sud et Moyen-Orient.

En 2018, il est nommé « à la tête d’une équipe dédiée au développement de la marque en Asie du Sud-Est et devient responsable du développement des canaux de distribution, des partenariats stratégiques et de la notoriété de la marque pour toute la région ».

Désormais, il est chargé du bureau français avec « pour objectif de déployer une stratégie globale de vente et de marketing, tout en développant de nouvelles opportunités sur le marché vertical, mais aussi d’accroître la notoriété de la marque dans les régions France, Benelux, Europe du Sud et Afrique ». Tout un programme. 

Ce changement arrive à un moment clé pour l'entreprise, qui opère un changement de stratégie à différents niveaux. Tout d'abord avec l'arrivée prochaine de son interface DSM 7.0, une focalisation toujours plus forte sur le marché entreprise, l'intégration des solutions de stockage avec ses HDD/SSD, mais aussi une concurrence accrue.

Le 16 mars 2021 à 08h33

Synology change de tête en France

Fermer