Vers une nouvelle génération de détecteurs quantiques non destructifs d’atomes froids

Vers une nouvelle génération de détecteurs quantiques non destructifs d’atomes froids

Vers une nouvelle génération de détecteurs quantiques non destructifs d’atomes froids

« Les atomes froids sont omniprésents dans les expériences de métrologie du temps et des fréquences, ainsi que dans la plupart des mesures de haute précision en physique atomique », expliquait il y a quelques années Jean Dalibard du Collège de France (chaire Atomes et rayonnement).

Le laboratoire Systèmes de Référence Temps Espace (SYTRE) de l’Observatoire de Paris a publié un article dans le journal Nature Research « sur la mise en place d’une nouvelle technologie afin de permettre la détection non destructive, compacte et à grande largeur de bande d’atomes froids, à l’aide d’un rayonnement micro-ondes ».

Pour le moment, « l’état des atomes est déterminé en utilisant un système de détection optique », avec un inconvénient majeur : « Cette méthode de détection utilise des systèmes optiques complexes, et elle est destructive : une fois l’état des atomes détecté, le nuage ne peut plus être réutilisé ».

Selon l’Observatoire de Paris, cette nouvelle méthode « ouvre une voie prometteuse à une nouvelle technologie de détection non-destructive, locale, large bande, et intégrée sur microcircuit, d’atomes froids ».

Commentaires (5)


Une observation qui n’interagit pas avec les atomes observés ? Soit Schrödinger se retourne dans sa tombe, soit une subtilité m’échappe.


Je pense que ça interagit, mais le but, c’est que l’effet soit assez marginal pour que l’atome (ou le nuage d’atomes) reste dans un état (re-)utilisable.


J’imagine que « nuage » a une signification particulière dans ce contexte ?


Je suis quasi sûr que si on passe le chat de Schrödinger au micro onde, on a de grande chance de le retrouver mort… ou sacrément en colère :transpi:


Cette nouvelle a l’air de laisser froids l’essentiel des commentateurs :francais:


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