Atos assure la maintenance de 350 logiciels libres utilisés par les ministères français
Le 13 avril 2021 à 07h53
2 min
Logiciel
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La société a remporté ce marché public d’une durée de quatre ans. Ce contrat « s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de modernisation globale de ses systèmes d'informations et d’accélération de l’adoption des logiciels libres au sein des administrations ».
« Il s’agit du plus grand marché de support open source en France », affirme Atos. L’entreprise « travaille en partenariat avec le Conseil national du logiciel libre (CNLL) qui fédère l’écosystème des sociétés françaises spécialisées dans l’open source ».
Trois objectifs sont annoncés, dont le but est de permettre :
- aux clients de bénéficier de l’expertise open source française, disséminée dans de nombreuses structures spécialisées, à travers un guichet unique d’offres ;
- aux experts français (éditeurs et ESN) d’avoir accès aux grands marchés publics ;
- aux solutions open source de bénéficier de contributions grâce à la participation de communautés et d’éditeurs impliqués.
Le 13 avril 2021 à 07h53
Commentaires (15)
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Abonnez-vousLe 13/04/2021 à 08h17
On a une idée des logiciels concerné ?
Le 13/04/2021 à 14h58
Le CNLL a un annuaire des logiciels libres : https://annuaire.cnll.fr/solutions/
On peut partir du principe qu’une bonne partie des logiciels concernés par l’appel d’offres seront dedans.
Mais tous ? Et y aura-t-il des logiciels en dehors de cette liste ? Je l’ignore.
mise à jour : url qui pointe au bon endroit
Le 13/04/2021 à 08h51
Louvois ?
Le 13/04/2021 à 10h02
Bonne question ! Moi aussi j’aimerais savoir…
Le 13/04/2021 à 10h06
Logiciels libres, ou logiciels open source ?
Visiblement pour Atos, c’est la même chose :
Le 13/04/2021 à 11h14
Je ne connaissais pas ce logiciel.
Ahurissant.
Le 13/04/2021 à 11h36
Yep, si c’est Atos ils (s)ont mal barrés.
Le 13/04/2021 à 12h23
Et on va voir qui a écrit quelles lignes de code du coup ?
La rencontre du logiciel libre et de la mise en concurrence des ESN… ça promet, je vais commander du pop corn
Le 13/04/2021 à 12h50
Ils vont supporter les logiciels ou les utilisateurs ?
(a mon avis, les utilisateurs)
Le 13/04/2021 à 14h50
C’est à la fois du support (utilisateurs) et de la maintenance corrective d’après la page en lien dans la brève.
Le 13/04/2021 à 15h45
A mon avis il s’agit certainement d’un contrat dont Atos est porteur charge à elle de contracter avec les différents intervenants pour assurer ledit contrat car je ne pense pas Atos staffée pour.
Tout du moins en France…
Le 13/04/2021 à 13h26
Marché intéressant, mais en effet le presta retenu n’est peut être pas le plus pertinent. Mais ça va dans le bon sens, ils ne se contentent pas uniquement d’utiliser gratuitement les logiciels libre, mais y contribue. Bon reste la contribution pécuniaire qui ne doit pas être pris en compte encore.
Le 13/04/2021 à 16h46
Il me semble que ce genre de contrat de support est un des principaux modèle économique de l’open source depuis le début, donc rien d’inhabituel si ce n’est le nombre de logiciels couverts.
Typiquement, un des rôles principaux du presta est de faire le lien avec la communauté de ces projets (aller lire les forums & la documentation, ouvrir des bugs report pour le client, faire le suivi etc.), et en dernier recourt écrire un correctif si nécessaire.
Le 13/04/2021 à 15h50
il y a un “marché” des logiciels “open source”…
C’est vrai que l’un n’empêche pas l’autre. Je suppose que l’État veut ainsi s’assurer que les failles qui seraient découvertes seront plus vites comblées que si on laissait des bénévoles s’en charger.
Le 13/04/2021 à 16h13
En tout cas c’est une bonne nouvelle que l’État investisse in fine dans l’open source. Je serais moi aussi curieux de suivre comment ça se passe, quels sont les logiciels concernés, quel sera le degré d’implication.
Prochaine étape, rentrer dans les steering committees ?