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Les entreprises technologiques font face à une nouvelle pénurie : les employés

Les entreprises technologiques font face à une nouvelle pénurie : les employés

Le 18 février 2022 à 09h12

Le taux de chômage des travailleurs de la technologie est estimé à environ 1,7 %, contre environ 4 % dans l'économie générale, souligne le New York Times ; pour ceux qui ont une expertise en cybersécurité, il serait même plutôt de 0,2 %.

Les recruteurs qui travaillent dans le domaine de la technologie peinent de plus en plus à recruter de nouveaux talents : « ils pensent que nous sommes comme des vendeurs de voitures d'occasion », explique Dyba, l'une d'entre elles.

Elle explique avoir ainsi contacté 75 personnes pour un poste d'analyste de données dans une entreprise connaissant une croissance de 400 % par an, avec la possibilité de télétravailler et pas de limites de congés. Elle se souvient n'avoir reçu que 5 réponses, dont 3 « non merci ».

Les recruteurs sont tellement demandés qu'eux aussi se font rares et chers, note le NYT, « ce qui signifie que leurs honoraires n'ont jamais été aussi élevés », et qu'ils auraient augmenté de 30 %, voire de 45 % pour les spécialistes du cloud et de la cybersécurité.

Le problème se complique à mesure que les entreprises n'hésitent pas non plus à augmenter le salaire de leurs employés qualifiés pour éviter qu'ils ne soient débauchés.

Le 18 février 2022 à 09h12

Commentaires (44)

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Quand tu sors d’un BTS et que l’on te propose une paye inférieure à ce que tu touchais en job étudiant, tu rajoutes à ça plusieurs entretiens dans certaines boites bien étalées dans le temps etc. Faut pas s’entonner.



En plus dans ce milieu c’est tout petit, tout le monde connaît tout le monde et quand une boîte à mauvaise réputation s’est mort.



Donc paye de merde + parcours du combattant + réputation de merde = tu ne trouves personne.

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Pour ma part j’suis rentré dans une boîte tech en 2021, entre le salaire à l’entrée (pourtant à un échelon bas) l’augmentation de 7-8 % en janvier, et les stock-options, je trouve que la soupe est plutôt bonne en ce moment dans le secteur, même en France.

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Mon propos c’est justement que dans un secteur avec beaucoup de demandes et peu de manœuvre, il faut justement être concurrentiel et sortir des veilles techniques de recrutement. On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre comme on dit. Certaines entreprises ne peinent pas du tout alors que d’autres oui.



Et puis quand un salarié vient te voir avec une proposition d’une autre boite et que tu rigoles, il ne faut pas pleurer quand il se barre.

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L’article parle de la situation en France ou aux States ? Parce que bon ca serait sympa de savoir….

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C’est le New York Times, donc j’imagine qu’il s’agit des US.



Après, on commence tout doucement à voir la même chose poindre en France, et ce n’est pas pour me déplaire, si mon salaire grimpe.

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Ce ne serait pas pour me déplaire non plus, c’est pour ça que je demande ^^

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Comme c’est le New York Times, c’est logiquement aux USA. Mais la réputation de merde existe aussi en Europe. Tiens dans une grande SSII un suicide de janvier 2021 n’a été pris en considération par la CPAM qu’en septembre, suite à la déclaration administrative de la famille. La CPAM a considéré qu’il s’agissait d’un accident du travail La direction a pourtant obligation de faire la déclaration (https://www.inrs.fr/risques/suicide-travail/ce-qu-il-faut-retenir.html). Le CSE ne l’a appris qu’en janvier 2021. Plusieurs syndicats ont déposé une plainte pour entrave au fonctionnement du CSE, dont cette direction est coutumière. Dommage l’enquête Great Place to Work récente passait pour donner de bons chiffres…C’est ballot.
Renseignez-vous sur ce qu’est un accident du travail, l’obligation de l’employeur, etc…avant de partir dans des discussions complètement à l’Ouest…

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Après le Big Quit, comme dirait pépé Biden “payez les plus!”



Après la néolibéralisme de ces dernières décennies faisait pencher le rapport de force vers les patrons, ça commence à doucement se rééquilibrer (pas dans tous les secteurs), du coup, ça fait drôle aux patrons.



Par ailleurs, on commence aussi à voir une uberisation des métiers IT conseil par le boom du freelance. Certains en ont marre qu’on les prenne pour des pigeons.



Je vous conseille les r/maliciouscompliance.

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ça n’a rien à voir avec du néolibéralisme, c’est juste une question de rapport offre/demande.

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Le Great Resignation c’était surtout pour les métiers en bas de l’échelle des salaires, pourquoi bosser quand l’état te file plus de fric que ton métier. Dans l’informatique on a de la chance pour l’instant. Perso j’ai doublé mon salaire en allant faire du cloud et en trouvant une bonne boite, avec congé illimité d’ailleurs. Je ne me plaint pas. Par contre trouver une bonne boite c’est le parcours du combattant, quand tu te rends compte que l’archi et le lead tech tiennent qu’avec du “scotch”.

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par congé illimité ce sont des congés payés illimités ?

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Je crois que les congés payés illimités, il n’y a qu’Euromillions qui les propose ;)

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C’est pas nouveau, les difficultés à recruter en France dans l’IT ça fait plusieurs années déjà.



Ca m’a permis de faire jouer la concurrence entre entreprises à l’époque où j’avais changé d’employeur il y a 6 ans (et depuis, je fais partie de la concurrence). Lors des entretiens, on se demande qui recrute qui.

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« ils pensent que nous sommes comme des vendeurs de voitures d’occasion », explique Dyba, l’une d’entre elles.



Dyba est une voiture d’occasion ? ;)

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Ouais je cherchais du boulot en ce moment après que la boite précédente ou j’étais a coulé.



En général ça se passe comme ça:




  • Entretiens avec les recruteurs qui veulent juste savoir combien de tunes tu veux

  • Entretiens avec l’équipe technique qu’au bout de 15 min tu vois qu’ils sont juste pas bon. En général, ils mettent tous dans leur archi des contraintes techniques virtuelles avant leur produit

  • Test techniques ou ils espèrent que tu vas coder une app complète en 15 min

  • Refus parce que le code est pas comme ils voulaient pour des raisons nulles genre il y a pas assez de variables ou il y a pas assez de couches dans le système. Celui la c’est le pire parque qu’après pour la boite suivante ou tu fais plus de couches, ils dissent que il y a trop de couche… Les gens sont fou. Ah oui, il y a aussi les boites ou tu passes tous les tests puis c’est silence radio, il se passe plus rien…



J’ai l’impression que les gens ils veulent juste bosser avec des machines



Du coup je fais un break de ce cirque et je bosse sur mon propre projet

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j’ai pas du tout eu la même expérience.
me suis fais démarcher y a pas longtemps et




  • entretien avec un manager pour voir se renseigner sur mes compétences / souhaits pour l’avenir

  • entretien technique mais plus pour vérifier que je savais de quoi je parlais, (de toute façon je refuse systématiquement les tests techniques maintenant, c’est bon j’ai passé l’âge)

  • re-entretien avec le manager pour parler salaire



finalement je suis resté dans ma boite actuelle car elle s’est alignée sur l’offre concurrente ^^

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Par curiosité, pourquoi ne pas avoir demandé à la boite cible si elle pouvait faire mieux?



Je ne compte pas les heures perdues avec des candidats qui font exactement cela quand on ouvre un poste.

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j’aurais en effet pu le faire :p
après flemme + certaines circonstances actuelles font que j’ai préféré pas trop de changement pour le moment

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CoreFloDev a dit:




  • Entretiens avec l’équipe technique qu’au bout de 15 min tu vois qu’ils sont juste pas bon.


Tout est dit ici.
Certains sont mauvais, la plupart sont moyens et certains sont exceptionnels. Et donc tout le monde s’arrache les gens compétents, travailleurs et motivés.
Mais souvent avec un budget aligné sur la moyenne et donc pas aligné.

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MoonRa a dit:


Le Great Resignation c’était surtout pour les métiers en bas de l’échelle des salaires


C’est vrai, mais pas que. Par exemple, les gens qui comprennent que s’échiner pour des connards, ça vaut pas le coup.




pourquoi bosser quand l’état te file plus de fric que ton métier.


Euh, en France, c’est le genre de discours pas vrai qui fait les choux gras des dominants. Source une info fiable sur le système US qui permet ça. Et connaissant les US avec leur moto “chacun pour sa pomme”, j’y crois pas trop…

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MoonRa a dit:


quand tu te rends compte que l’archi et le lead tech tiennent qu’avec du “scotch”.


:pleure:



(bon, ok, j’abuse un peu :francais: )

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Dyba explique avoir ainsi contacté 75 personnes pour un poste d’analyste de données dans une entreprise connaissant une croissance de 400 % par an, avec la possibilité de télétravailler et pas de limites de congés. Elle se souvient n’avoir reçu que 5 réponses, dont 3 « non merci ».


Oui ben on les connait les cabinets de recrutement qui envoient 75 messages LinkedIn à des gens où c’est marqué Data Analyst sur le profil :windu:
Ce métier est en pénurie depuis plusieurs années déjà, c’est pas lié à la crise.

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Pour ma part, m’expatrier (d’abord 2 ans en TT, puis j’ai pris l’avion) au Canada fut la meilleur décision de ma vie. Dev depuis 13 ans, mais “juste” BTS, je gagne aujourd’hui 2 fois plus que mes collègues ingés français, j’ai de belles augmentations régulières, j’ai autant de congés qu’en France, zéro stress, du très bon matos, de la reconnaissance (tu peux rester dev à 40 ans, tu es même une star, là où en France tu dois passer CP ou manager, architecte, etc), et un super management. Je ne comprends pas comment j’ai fait pour supporter 1/ le manque de reconnaissance en France 2/ le management français défaillant.
La France est en retard, tampis pour elle. Elle finira bien par se réveiller cela dit, mais le mal sera fait.

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En terme de prestation sociale, tu as le droit à quoi en cas de maladie ?
Tu auras droit à une retraite ?



No troll, ce sont de vraies questions

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Tandhruil a dit:


En terme de prestation sociale, tu as le droit à quoi en cas de maladie ? Tu auras droit à une retraite ?



No troll, ce sont de vraies questions


Pas de soucis :)
J’ai l’assurance maladie canadienne (la RAMQ, c’est comme la sécu en France), et une assurance collective (une mutuelle) payée par mon employeur.
La retraite : il y a des accords entre la France et le Canada. Le Canada me paiera une partie de ma retraite, la France le reste.

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OK Merci

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D’ailleurs, un petit conseil : évitez l’anto-entreprenariat, préférez un vrai contrat de salarié.
Etre freelance c’est cool en théorie, mais la retraite de ce régime est bien maigre. C’est peut être une des raisons (ça plus plein d’autres contraintes) qui pousse l’état français à favoriser les freelances, c’est un pari sur l’avenir ^^ car moins de retraites à payer plus tard.
Freelance c’est vraiment un statut à la c.

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De quel régime parles-tu ?
Tu peux être freelance en portage salarial : même avantages que le salariat pour la retraite.
Tu peux avoir créé une SASU et dans ce cas, la rémunération du dirigeant est traitée comme pour un salarié avec le même résultat en terme de retraite.
Tu peux être en EURL (SARL avec un seul associé) et cotiser moins pour la retraite, mais effectivement tu toucheras moins de retraite.



Et dans les 2 derniers cas, tu peux te rémunérer en partie en dividendes, mais là tu ne cotises pas pour ta retraite pour cette partie.
Donc, si tu évites une partie des cotisations retraites (avec les 2 derniers points), il vaut mieux placer une partie de tes revenus pour ton départ à la retraite et ne pas dépenser tout ce que tu gagnes.

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ne pas dépenser tout ce que tu gagnes…



on devrait y penser + souvent, à ça !
plutôt ‘que de jouer aux Cigales quand tout-va-bien’ ! :fete:

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fred42 a dit:


De quel régime parles-tu ? Tu peux être freelance en portage salarial : même avantages que le salariat pour la retraite.


Je valide, c’est mon cas et ça valide grandement la vie, permettant ainsi de se concentrer sur son métier tout en laissant l’entreprise de portage salarial gérer l’administratif.

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Exactement pareil pour moi. Je suis parti rapidement suite à un changement de DSI et en attendant de trouver un poste qui me convient je bosse en portage.
Et je n’ai pas de problème pour trouver des missions. Je n’accepte que des missions courtes pour être dispo rapidement si je trouve un poste qui me convient.
Je ne signe pas la moitié des missions car les gars changent d’avis lors de l’entretien pour m’embaucher à la place de la mission initiale et je refuse.



Maintenant j’ai complètement changer ma manière d’aborder les entretiens.
Dès le 1er contact : “Pourquoi je viendrais dans votre boite ?” C’est assez drôle à voir car ils ne s’y attendent pas et c’est eux qui se vendent.

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Pour ma part je suis plutôt sur de la mission longue généralement, mais il n’y a clairement aucune difficulté à trouver du taff avec ce statut en effet.



Raison pour laquelle j’ai tiqué au début des commentaires en disant que cette pénurie n’est pas nouvelle (peut être aux USA vu que c’est le New York Times qui en parle, en France ça fait 4 ou 5 ans qu’on le dit). Au début du COVID les SSII se sont retrouvées avec beaucoup de monde sur les bras car les clients qui ont vu leur activité freiner ont viré tous les presta (on reste une variable d’ajustement, perso j’ai pas été plus inquiété de ça car travaillant sur un programme stratégique pour la DSI où je prestais à ce moment là et que le client n’a pas vu son activité trop réduite). Quelques mois après la demande est revenue et les profils replacés, résultant d’une nouvelle pénurie de main d’oeuvre.



Clairement, en ce moment on a vraiment beaucoup de chance dans l’IT : la demande est très forte et on peut faire jouer la concurrence sans difficultés. Il faut le faire intelligemment, évidemment, mais tous les secteurs ne peuvent pas en dire autant.



Perso à chaque fois que j’entends des besoins et que je les remonte à mon porteur d’affaires (j’ai plus d’affinité à faire placer du freelance que par les bétaillères, tout le monde y gagne) la réponse est toujours la même : “on a pas de profil de dispo”.

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Un point de vue intéressant à lire:
https://www.zdnet.fr/blogs/zapping-decrypte/salaries-de-la-tech-continuez-de-demander-des-salaires-stratospheriques-39934201.htm
“Négocier les salaires, les conditions de travail, mettre en concurrence les offres est une attitude plutôt saine. Bizarrement, quand ce sont les salariés qui appliquent les méthodes des entreprises pour leur choix professionnel, c’est tout de suite vu comme quelque chose de négatif. On passera également sous silence toutes ces entreprises qui demandent des moutons à cinq pattes, complètement formés, maîtrisant depuis 10 ans des technologies qui n’en ont que 5, le tout pour un SMIC. Ce serait tellement vulgaire d’en parler pour notre chasseur de têtes. “

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thecis a dit:



Après la néolibéralisme de ces dernières décennies faisait pencher le rapport de force vers les patrons


N’importe quoi… Le libéralisme (ou le capitalisme en fait) c’est justement la liberté d’aller travailler pour qui on veut. Le rapport de force n’a guère changé depuis que je travaille, surtout dans un secteur où il n’est pas difficile d’avoir un travail.




Par ailleurs, on commence aussi à voir une uberisation des métiers IT conseil par le boom du freelance. Certains en ont marre qu’on les prenne pour des pigeons.


L’uberisation pour le coup c’est du libéralisme.




loser a dit:


ça n’a rien à voir avec du néolibéralisme, c’est juste une question de rapport offre/demande.


Tout à fait.

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À mon sens, nous vivons dans une société néo-féodale où le libéralisme n’est qu’un écran de fumée du servage avancé des salariés. Le progrès améliore les conditions de confort mais ne réduit en rien la violence des relations humaines.



Ce sont surtout des gens mal informés, défendant corps et âmes leurs petits conforts, clivant davantage les gens au profit de la caste dominante (au sens de Bourdieu, évoqué également par Warren Buffet). Sérieusement, qui veut une vie d’ennui? Les gens qui ont du temps libre ne savent pas quoi en faire, d’autant qu’on est dans une société où il faut des moyens (de l’argent) pour faire des choses. On le dira qu’il existe plein de choses gratuites, toutefois les gens sont aveuglés par leur désir de posséder, idéologie bien martelée par la publicité omniprésente.



Après c’est mon opinion. Je précise que je ne dit pas ça par aigreur car je suis dans le camp favorisant l’enrichissement personnel suite aux décisions politiques des dernières décennies, prisent en faveur du capital, i.e. les dominants.

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thecis a dit:


Euh, en France, c’est le genre de discours pas vrai qui fait les choux gras des dominants.


Des “dominants” ?? C’est quoi ce langage ?



Si on parle des gens supposés préférer toucher des allocations que travailler, c’est plutôt un discours des gens qui sont un peu au-dessus, qui bossent pas mal pour pas tellement plus et qui voient certains faire ça. Perso ce n’est pas mon discours, même si ça existe (à petite échelle).




bad10 a dit:




  • entretien technique mais plus pour vérifier que je savais de quoi je parlais, (de toute façon je refuse systématiquement les tests techniques maintenant, c’est bon j’ai passé l’âge)


Bonne remarque dans ta parenthèse, moi on m’a fait passer un test technique il y a quelques années (j’avais déjà pas loin de 20 ans d’expérience), j’ai trouvé ça saugrenu vu mon expérience (et le poste visé) mais j’ai accepté (surtout que j’ai pas peur du résultat :-) ).
La prochaine fois je refuse aussi.

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C’est peux être justement le problème, vouloir recruter a tout prix le “talent”, la pénurie ils se la créent eux meme en étant exigent envers les candidats.

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“Vous avez l’air parfaitement adapté et conscient des enjeux, pourquoi vous ne viendriez pas travailler chez nous ?”



“Bien d’abord vous allez me flatter avec des mots creux de manager, puis vous allez virer des gens grâce a mon travail ce qui rendra difficile les relations avec mes collègues, ensuite je serais rendu tellement indispensable que vous me refuserez mes vacances, et enfin vous me remplacerez par des stagiaires et des gardiens lorsque cette magnifique entreprise sera transformé en datacenter et que j’aurais mis fin a mes jours avec ce câble RJ45.”



“Mais errr, la vous ne faites rien, du moins rien d’important, des petits boulots, des jeux vidéo…”



“Tout a fait, ce qui rend l’utilisation des câbles beaucoup plus sympathique. :D

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Pour ceux qui avaient la tête dans le guidon, la pandémie a été l’occasion de prendre un peu de recul sur leur vie professionnelle: conditions de travail, salaires, motivations, objectifs…



Les entreprises payent les conséquences des modèles “presse-citron” qu’elles ont intentionnellement mis au point et dont elles ont tiré profit pendant de années.

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« ils pensent que nous sommes comme des vendeurs de voitures d’occasion », explique Dyba.



C’est trop ça, l’image des recruteurs non-techniques dans nos métiers ultra-techniques.

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SebGF a dit:


Perso à chaque fois que j’entends des besoins et que je les remonte à mon porteur d’affaires (j’ai plus d’affinité à faire placer du freelance que par les bétaillères, tout le monde y gagne) la réponse est toujours la même : “on a pas de profil de dispo”.


J’ai l’impression en tout cas que les profils les plus recherchés (experts, Archis…) sortent du freelance et partent dans des bétaillères pour des salaires élevés. En tout cas, autour de moi, soit les gens partent du freelance pour embaucher et font des petites entreprises soit ils partent chez des gros vendeurs de bétail avec des gros salaires

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Sur le plan purement salarial, il n’y a plus vraiment de différence entre freelance et salarié en SSII sur les postes comme directeur de projet ou architecte avec une forte expérience car le TJM restera le même, et donc le gap est moins grand. Sans oublier qu’une SSII peut marger sur des profils sous-payés et vendus avec un bon TJM permettant de vendre un “gros” profil à “pertes” (il m’a déjà été pour ainsi dire reproché d’avoir une marge “trop faible” dans mon ancienne SSII, ce à quoi je répondais au commercial que c’était son boulot justement).



Tout dépend du profil et de la personne, comme toujours. Ainsi que du type de mission qu’on recherche. Une mission courte en expertise sur un sujet précis facture très cher, mais sur une courte durée et avec un risque d’inactivités entre deux, tandis qu’une mission plus longue avec un TJM plus bas apporte de la stabilité.



La principale différence réside avant tout dans la liberté au travail. La possibilité de traiter directement avec son client est pour moi l’atout numéro un (parce que j’ai connu des commerciaux qui soufflaient le chaud et le froid pour faire plaisir, mais derrière c’est toi qui est en frontal…) ça permet d’établir une relation de confiance indispensable.



Pour ma part, j’ai assez peu connu de freelances qui sont retournés en SSII. Par contre, j’en ai vu plus d’un qui se sont fait embaucher par un client en fin de carrière histoire de se stabiliser.

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SebGF a dit:


Pour ma part, j’ai assez peu connu de freelances qui sont retournés en SSII. Par contre, j’en ai vu plus d’un qui se sont fait embaucher par un client en fin de carrière histoire de se stabiliser.


Personne n’aspire à passer sa vie dans une SSII, à devoir déménager à chaque mission à l’autre bout de la France, quitter ses collègues, etc. L’humain est fait pour se fixer à un moment. Sauf qu’en France le télétravail est encore au raz des paquerettes, la plupart des clients en France le refuse, sauf quand il s’agit de sous-traiter aux Indiens.
Etre dans une SSII, c’est comme être dans une boîte d’intérim, c’est précaire, instable, pas du tout valorisant, d’autant qu’on est considéré bien sûr comme des voitures d’occasion à refourguer de client en client.

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Certaines ESN se plaignent mais ne ne donne jamais de nouvelles malgré la relance suite à un entretien ou veulent que leur candidats soit une équipe entière à aux-même. Concrètement les entreprises qui ne répondent pas aux relances je vais voir ailleurs et je les Blacklist (il y assez d’offres ailleurs) et je n’ai pas changé de secteur pour me refaire mener par le bout du nez.

Les entreprises technologiques font face à une nouvelle pénurie : les employés

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