« La Russie réactive ses trolls et ses bots avant les élections de mi-mandats de mardi », titre le New York Times :
« Recorded Future et deux autres sociétés de recherche sur les réseaux sociaux, Graphika et Mandiant, ont découvert un certain nombre de campagnes russes qui se sont tournées vers Gab, Parler, Getter et d'autres plateformes plus récentes qui se targuent de créer des espaces non modérés au nom de la liberté d'expression. »
Ces alternatives à Twitter, créées et connues pour leur tolérance vis-à-vis de l'« alt-right » et des contenus complotistes, seraient exploitées pour diffuser des messages, censés émaner de citoyens américains, dénigrant le président Joe Biden et d'autres démocrates, « parfois de manière obscène » :
« Le but, comme auparavant, est d'attiser la colère des électeurs conservateurs et de saper la confiance dans le système électoral américain. Cette fois, il semble également destiné à saper la vaste assistance militaire de l'administration Biden à l'Ukraine. »
Le mois dernier, rappelle le New York Times, le FBI et la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) avaient pourtant émis un avertissement concernant la menace de désinformation propagée par « les canaux médiatiques du dark web, les journaux en ligne, les applications de messagerie, les sites Web usurpés, les e-mails, les SMS et les faux personnages en ligne ».
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