NSO Group aurait licencié 15 % de ses salariés, soit environ 120 employés, et augmenté le prix de son logiciel espion Pegasus de 20 %, révèle Bloomberg, citant une source interne à la société.
La survie de l'entreprise serait en jeu, alors qu'elle doit 400 millions de dollars à ses débiteurs.
La vente de NSO au marchand d'armes américain L3Harris, d'un montant estimé à 700 voire 800 millions de dollars, a finalement été bloquée par la Maison Blanche, mais également par les autorités israéliennes, précise Bloomberg. Celles-ci voudraient en effet garder le contrôle du code source du logiciel, et empêcher qu'une partie clef de ses employés soit relocalisée aux États-Unis.
Alors que l'entreprise engrangeait 250 millions de dollars de revenus en 2018, avant que le scandale Pegasus n'éclate, NSO espère en enregistrer de 150 à 170 cette année.
Commentaires (3)
#1
Elon Musk fait mieux. Il a licencié 50 % des salariés de Twitter !
#2
Que les israéliens bloquent la vente vers l’étranger, je comprends. Mais pourquoi les américains ont bloqué aussi ?
#2.1
D’après l’article cité, ça a l’air d’être pour des raisons politiques et d’image (= ne pas vouloir d’une boite qui est connue pour avoir vendu ses services à des dictatures, permettant de traquer des opposants).
Mais les services de renseignements américains étaient partant, sans surprise.