Les fuites d’hydrogène participent au changement climatique
Le 04 janvier 2023 à 06h20
1 min
Sciences et espace
Sciences
Selon une étude relevée par Reporterre et publiée dans la revue scientifique Communications Earth & Environment, les fuites d'Hydrogène seraient fortement problématiques pour le climat. Le média explique qu' « 1 tonne d’hydrogène rejetée dans l’atmosphère équivaut à relâcher près de 13 tonnes de dioxyde de carbone. Soit des conséquences climatiques deux fois plus élevées que les premières estimations, qui remontent au début des années 2000 ».
Dans leur article, les chercheurs concluent que « le taux de fuite et les filières de production d'hydrogène sont des leviers essentiels pour que la transition à grande échelle vers une économie de l'hydrogène présente un avantage clair pour le climat ». Si l'hydrogène est souvent présenté comme la solution aux problèmes de pollution et d'énergie, c'est, dans les faits, plus compliqué.
Le 04 janvier 2023 à 06h20
Commentaires (48)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 04/01/2023 à 06h35
Tiens, le H² est un gaz a effet de serre ?
pourtant :
“pour les amateurs de précisions, un gaz ne peut absorber les infrarouges qu’à partir de 3 atomes par molécule, ou à partir de deux si ce sont deux atomes différents”
Le 04/01/2023 à 06h59
Dans l’article de Reporterre ;
Le 04/01/2023 à 07h10
Merci
Bon le contre-coup, c’est que ça limite les pluies acides et ça reconstitue la couche d’ozone.
Rien n’est gratuit, c’est la quantité qui devient le poison
Le 04/01/2023 à 07h54
Sachant que le dihydrogène est le gaz qui a de très loin le plus tendance a fuir du fait de le finesse de la molécule, c’est plutôt inquiétant. Il passe a travers les moindre imperfection des conteneurs métalliques.
Ça l’est d’autant plus avec la montée en force des pseudo-écologistes qui voient ça comme la solution miracle pour sortir du pétrole et stocker l’énergie.
Le 04/01/2023 à 08h38
Et en attendant d’autres pseudo-écologistes prétendent que l’électrique est la solution miracle car, eux-aussi, mettent les œillères pour ne regarder que la partie qui les intéresse du cycle de vie des matériaux/outils utilisés.
La pseudo-science et la pseudo-écologies servent souvent à cacher des choses que l’on ne souhaite pas s’avouer : nos décisions sont quasi-exclusivement économiques.
Nous ne savons plus collectivement réfléchir autrement.
Le 04/01/2023 à 17h55
Il y en a même qui croient que le CO2 est responsable du réchauffement climatique. C’est dire.
Le 04/01/2023 à 08h00
Mouais … j’ai vu passer un article sur le blogauto qui expliquait que la chute des émissions de NOx avait laissé le taux de méthane exploser (+ 50%).
Comme quoi, les infos teintées d’écologie mielleuse sont à prendre avec des pincettes géantes. L’exemple qui me revient en tête c’est l’histoire de la couche d’ozone dans les années 80 : tout le monde criait au scandale sur les gaz des sprays parce que ça flinguait la couche d’ozone aux pôles. Après études des carottes de glace du pôle sud, les scientifiques se sont aperçus que la couche d’ozone au 15ème siècle était dans un état pire que celui des années 80 … au 15ème siècle, difficile d’accuser l’activité humaine d’être à l’origine du truc.
Conclusion : pincette géante de rigueur sur toutes les infos mettant en cause l’activité humaine sur le dérèglement climatique. Et encore, c’est un dérèglement climatique vue de notre fenêtre, mais à l’échelle du système planétaire, ce n’est peut être qu’une phase de transition. Du coup, les constations faciles qui mènent à des conclusions simplistes … prudence !
Le 04/01/2023 à 08h25
Le 04/01/2023 à 08h58
Est ce vraiment du troll? Quand on regarde les projet actuels basés sur l’hydrogène, ça ressemble quand même a une fuite en avant pour ne pas envisager de vraies solutions mais qui obligent de d’aménager nos modes de vie.
En ayant une vision trop localisée et dogmatique des problèmes, on en oublie l’essentiel. La plupart des solutions proposées actuellement a base d’hydrogène sont pire que l’existant et quand on met toute les contraintes ensemble, ça ne tient pas. L’efficacité du stockage électricité est catastrophique, les projet de véhicules visent juste à remplacer les véhicules actuel en mode 1 pour 1 sauf que c’est pas tenable a l’échelle, …
Je ne dis pas que la recherche n’est pas importante mais les politiques qui poussent actuellement à l’adoption de l’hydrogène en l’état actuel de la technologie ne sont pas des écologistes conscients des réels enjeux environnementaux.
Le 04/01/2023 à 08h52
Reporterre a quand même choisi les extraits de l’article qui l’intéressaient et omet la conclusion fort prudente du chercheur notamment :
“It should be kept in mind, that the H2 climate impact is indirect and is therefore subject to larger uncertainties than direct impacts from other climate pollutants. We estimate uncertainties on the H2 metrics of about 40% on the GWP100, 60% on the GTP100 and 70% on the GTP100. These typical uncertainties on the metrics directly translate into a similar uncertainty on the carbon equivalent emissions. Therefore, we stress the need for better constrained atmospheric models based on a reliable observational network in order to derive even more robust estimates of the hydrogen climate benefit.”
Bref, ça sent un peu le putaclic…
Cela dit l’article (que je trouve très bon personnellement) soulève des questions intéressantes et notamment sur les procédés liés à l’hydrogène “bleu” pour lequel les fuites vont effectivement être un point critique et qui sont des fuites combinées (CH4 et H2).
Le 05/01/2023 à 12h12
Ben c’est Reporterre quoi, un site de désinformation.
Le 04/01/2023 à 09h29
Pour les commentaires qui parlent des solutions de remplacement du pétrole (ou autre énergie) par de l’hydrogène. Il ne faut pas mélanger la fabrication d’énergie (électrique ou mécanique) grâce à de l’hydrogène et le fait de relâcher de l’hydrogène dans l’environnement.
En effet, pour le 1er cas, à la sortie il n’y a plus d’hydrogène pur, donc pas ce problème de perturbation de l’environnement.
Le vrai problème est lors du stockage et du transport. Il faut garantir une étanchéité presque parfaite. Et sur une molécule aussi petite, et stocké à une température aussi basse, ça demande des équipements bien spécifique et une précision des assemblage bien meilleur que pour d’autres stockage d’énergie.
Le 04/01/2023 à 09h47
L’électrification des usages est un consensus scientifique basé sur des ACV (a minima pour les VE et les pompes à chaleur)
Je le vois surtout comme un gros outil de greenwashing dans certaines industries, en particulier l’aéronautique (alors qu’on ne sait même pas si on pourra produire assez d’H2 vert – pas au sens allemand – pour remplacer les usages actuels de l’H2 dans l’industrie).
Oh un climato-sceptique, ça fait longtemps que je n’en avais pas vu.
Le 04/01/2023 à 09h55
Le 04/01/2023 à 10h37
C’est toi qui le dit …
Le 04/01/2023 à 11h52
En même temps, après avoir eu des températures en 2019 que les modèles climatiques nous prévoyaient la bagatelle de 4 ans plus tôt pour 2050, on se doutait un peu qu’il y avait autre chose de non ou mal pris en compte que ce CO2 dont on nous rabat les oreilles et dont on a fait un marché de dupes…
Des décisions politiques lourdes de conséquences sont prises sur des bases qui s’avèrent peu fiables depuis une quinzaine d’années. Tout cela pour pisser dans un violon tant que Chine/USA/Inde écoutent poliment avec un sourire en coin, contemplant notre suicide économique.
Le 04/01/2023 à 12h37
Il me semblait que la recherche se concentrait justement sur le stockage de l’hydrogène à l’état solide, j’avais vu passer un reportage sur une boite française qui proposait des avancées significatives à ce sujet mais je n’ai pas retenu le nom.
Le 04/01/2023 à 12h48
Il y a pourtant une question qu’il faut résoudre absolument d’ici 30 ans : la fin du pétrole, puis celle du gaz. Le reste n’est que discussion oiseuse, surtout venant de Reporterre, dont l’honnêteté n’est pas la principale caractéristique. Il s’agit d’une organisation militante et non scientifique…
Le 04/01/2023 à 13h13
Sauf que comme l’hydrogène étant un gaz particulièrement volatile et complexe a manier, il y aura forcément des fuites significatives d’autant plus qu’on l’utilise en masse pour les usages de tous les jour comme la voiture. Il y en a déjà beaucoup trop avec le méthane qui est pourtant bien plus facile a gérer.
Pour les pompes a chaleur, en effet c’est un gros potentiel de gain. Pour les véhicules électriques, c’est certes mieux que le pétrole, mais ça ne permettra pas de résoudre la crise climatique si on envisage de remplacer 100% des véhicules actuels par les mêmes en version électrique. Si on veut avoir un vrai impact sur les émissions, il va falloir renoncer au véhicules individuels d’une tonne pour les déplacement du quotidien.
Le 04/01/2023 à 13h32
Exactement! Posséder une voiture individuelle (dans les grandes villes) est une hérésie. Il faut développer d’avantage l’auto partage et la location. Une voiture qui ne roule pas n’a pas de sens.
Le 04/01/2023 à 14h02
Le problème, c’est que certes les voitures passent l’essentiel de leur temps à ne pas rouler, mais quand elles roulent, c’est toutes en même temps.
Si tout le monde veut louer une voiture autour de 8-9h et de 18h, c’est pareil qu’avoir une voiture individuelle.
Le 04/01/2023 à 15h12
C’est effectivement un détail qu’on oublie dans l’usage d’un véhicule (qu’il soit individuel ou collectif / partagé).
Nos vies sont rythmées par notre organisation du travail qui reste majoritairement des amplitudes horaires partagées entre de nombreuses professions. Notre dépendance aux moyens de transports (qu’ils soient individuels ou collectifs) est directement liée à ce rythme.
Comme souvent, on oublie que la source d’un problème n’est pas unique mais un ensemble de facteurs plus ou moins liés.
Le 04/01/2023 à 15h29
Un premier vivier facile d’optimisation serait de laisser les gens télé-travailler autant qu’il est possible et que les personnes le souhaitent, mais comme on est toujours gérés par des petits chefs qui se pensent encore à la cour d’école, pléthore de déplacements inutiles sont imposés.
Quand ton boulot c’est de te connecter à un Citrix pour faire de l’administratif seul toute la journée et qu’on te sort “pas plus de 2 jours de TT par semaine, faut impérativement être 3 jours sur site pour le lien social” alors que tu as plus d’interactions avec les collègues des autres sites…
Le 04/01/2023 à 15h44
Tu prêches un convaincu sur le sujet. Toutes les professions ne peuvent pas être télétravaillées, mais celles qui peuvent l’être devraient pouvoir le faire quand ils veulent si l’employé le veut.
Et pour les jours de présence, perso je remarque surtout une chose : toutes les équipes se choisissent une paire de jours “tout le monde est là”. Résultat c’est quasi toujours le même (mardi / vendredi pour le resto du vendredi), et les open space sont bondés ces jours-là.
Et même pour faire de l’entre-deux, favoriser aussi l’utilisation d’espaces de coworking.
Le 04/01/2023 à 14h30
Est-ce que tu as une source pour supporter cette affirmation ? Le Protocole de Kyoto qui a mené au bannissement des CFCs est unanimement présenté comme un succès de la diplomatie mondiale. Aucun pays n’est revenu sur leur interdiction, alors que ce sont de biens meilleurs réfrigérants que les molécules actuellement utilisées et qu’ils coûtent moins cher. Je serais donc très étonné s’il n’y avait pas de fondement scientifique à leur interdiction…
Le 04/01/2023 à 15h03
Si tout le monde a besoin de rouler au même endroit à la même heure, c’est probablement qu’il y a quelque chose a faire en matière de transport en commun.
Le 04/01/2023 à 15h08
C’est toi qui ajoute “au même endroit”. Et dans ce cas, oui, les transports en commun sont probablement une bonne solution dans ce cas, mais pas quand il n’y a pas assez de monde à transporter d’un point à un autre.
Le 04/01/2023 à 15h45
Qui a dit “au même endroit” ?
Le 04/01/2023 à 17h51
De 2T/2.5T pour les pachydermes électriques (et pire encore pour les hybrides rechargeables) tu veux dire, surtout en configuration camionnette/bétaillère de luxe comme c’est la mode depuis bien trop longtemps maintenant.
La chose la plus urgente à faire, et qui de plus ne nécessite aucun effort de transition énergétique, est de réduire drastiquement la taille et le poids des bagnoles : plus on réduit la masse du véhicule moins il nécessite d’énergie pour se déplacer et plus au passage on réduit l’émission de micro particules liées à l’usure des freins et pneus.
Aujourd’hui la plupart des citadines ont tellement gonflées qu’elles font pratiquement la taille des berlines d’avant, et ces même berlines sont elles presque systématiquement remplacées par des fourgonnettes surélevées, on ajoute à ça le délire de la multiplication d’équipements tous plus dispensables les uns que les autres et c’est des centaines de kg qui se rajoutent au poids déjà délirant des autos modernes.
La surtaxe au poids était une des rares idées allant réellement dans le sens de l’écologie véritable que j’ai vu depuis longtemps (ça change de “l’escrologie”/greenwashing d’apparat qu’on subit habituellement) mais pour pas se fâcher avec les constructeurs automobiles on a mis un seuil tellement élevé que ça ne touche pratiquement aucun modèle commercialisé actuellement et on en a aussi exempté les l’électriques et hybrides.
D’ailleurs en parlant d’exemption ça fait plaisir de voir que certains pays arrêtent enfin de subventionner cette escroquerie écologique d’hybride rechargeable qui n’a pour seul intérêt que de gruger la norme WLTP pour échapper aux divers malus “écologiques” (comme le stop&start avait, pour les constructeurs, comme but premier de gruger la norme précédente)
Le 04/01/2023 à 18h08
C’est clair, on concentre l’activité autour de pôles hyper denses et ensuite on vient se plaindre de la congestion permanente du trafic et de la pollution rendant ces zones invivables, et on fait tout ça sur des plages horaires fixes et quasi imposées pour bien être sur de compliquer les choses au maximum.
Je préfèrerais pouvoir télétravailler plutôt que de perdre 3-5h par jour dans les bouchons mais malheureusement étant technicien itinérant (pour des cabinets dentaires et quelques hostos) parfois on est obligé de se déplacer pour changer des pièces.
Et même quand le problème pourrait être relativement facilement réglé à distance quand t’as à l’autre bout du fil une personne qui ne maitrise pas le vocabulaire technique de base relatif à son activité et au matériel qu’elle utilise, ou juste qui s’en bat les burnes et n’as pas envie de se faire chier, t’es obligé de te déplacer pour des conneries (je ne compte plus le nombre de fois où je me suis tapé 200 bornes aller/retour pour ouvrir un robinet ou appuyer sur un interrupteur et là faut savoir rester zen )
Le 04/01/2023 à 18h36
se faire chier ? tu veux dire faire faire le travail à une personne qui peut continuer à travailler ailleurs mais qu’il “perde” du temps à comprendre ce qu’il ne comprend pas ?
Et se robinet il sert à quoi ? est ce que l’employé au téléphone a le droit d’y toucher ? les assurances sont tatillonnes la dessus
Le 09/01/2023 à 15h52
Ce robinet c’est un ajustement de quantité d’eau dans les instruments qu’utilise le praticien et c’est un des réglages utilisateur de base de l’équipement, si les mecs savent pas que ça existe/comment ça se règle c’est qu’il y a un gros problème au niveau de la formation des praticiens. (ce dont je ne doutes pas quand j’en vois certains utiliser le matériel, au moins voir ça de l’intérieur ça permet de faire le tri de chez quoi il ne faut surtout pas aller se faire soigner)
C’est un peu comme si tu devais expliquer à un mécanicien dans quel sens il faut tourner pour visser/dévisser
Le 04/01/2023 à 18h43
J’ai fait 500km aller retour pour un câble d’écran débranché. Une journée perdue.
Le 09/01/2023 à 16h00
Outch, tu devais être content en voyant ça
Chez nous le client le plus loin dont on assure la maintenance est à Orléans, du coup dans le pire des cas c’est un Paris/Orléans A/R pour rien, mais ça pète déjà bien les burnes
C’est pour ce genre de choses que je dit toujours que la qualité première obligatoire dans la maintenance c’est de savoir rester toujours zen, autant pour sa santé mentale personnelle que pour l’intégrité physique de ses interlocuteurs
Le 09/01/2023 à 16h36
Je crois que c’était la première semaine de mon premier taff
Le N1 était censé filtrer ce genre de chose, mais vu qu’il s’agissait de bornes publiques installées dans des meubles, je dirais que la personne au tel a du dire “oui la prise est branchée” sans avoir pensé à ouvrir le meuble.
Les joies des services de proximité
Le 04/01/2023 à 20h26
Et ce taux d’utilisation est un argument assez foireux (quel est le taux d’utilisation des chiottes ? Probablement quelques dizaines de minutes par jour par foyer; pareil avec les plaques chauffantes, le lave linge, etc.)
Le 04/01/2023 à 20h35
Le 04/01/2023 à 20h27
Semble-t-il que la méthode aurait des trous, non ?
Qui a fait partie de ce consensus ?
Le 04/01/2023 à 20h41
À part qql modèles Mercedes et Audi, il y a peu de VE, en particulier dans ceux vendus en masse, qui atteignent les deux tonnes.
C’est absolument faux quand on parle des véhicules électriques, notamment sur l’énergie pour le déplacement, c’est de l’ordre de 3% pour 150kg de différence (entre deux capacités de batteries dispos sur les véhicules qui les proposent). Les pertes, ce sont les pneumatiques (en général assez durs sur VE pour améliorer la conso, et plus étroits que sur VT) et surtout l’aérodynamique (la plupart des VE y sont un minimum optimisés, hors panzers allemands). L’énergie liée à la masse, c’est uniquement l’accélération, et sur le VE on en récupère une partie substantielle (plus de 75%) en freinant, de plus sans user les freins.
Ce sont les normes de sécurité qui veulent ça (y compris les équipements dispensables, où on inclut avec un poids trop important les ADAS dans l’euro NCAP).
Un VE est nécessairement plus lourd qu’un VT du même segment, normal il lui faut une batterie, d’autant plus lourde que le véhicule a une grande autonomie (plus il en a jusqu’à un certain point, plus il peut se substituer à un VT sur une large gamme d’usages). Donc pénaliser le VE exactement pareil que le VT sur le poids serait stupide puisque ça repousserait les acheteurs à nouveau vers le VT, ce qui est l’exact inverse de ce qu’il faut faire (même si le VE nécessite ~5T d’émissions de plus à la construction, il se rattrape vite sur les dizaines de tonnes émises par la combustion d’un carburant par un VT)
Il y a quand même des utilisateurs particuliers qui en sont satisfaits (ils ont une utilisation qui correspond au PHEV), et l’abus est surtout sur les véhicules de société où rien n’incite l’utilisateur à exploiter l’électrique (les PHEV de société roulent quasi toujours batterie vide). C’est à mon sens une mauvaise solution, mais elle s’éteindra d’elle même par ses inconvénients par rapport aux VE (usure de la petite batterie, double entretien, double source de panne, tarifs souvent plus élevés que de l’électrique)
Le 04/01/2023 à 21h26
Les pertes pneumatiques VT ou VE rapportent autant aux fabricants de pneus. Est-ce à dire que le malheur des uns fait le malheur des autres ?
On attend encore les ACV relatifs au coût de la sécurité, pas seulement routière…
Le 04/01/2023 à 20h48
Il n’y a pas plus raréfaction de VE que de VT, donc je ne vois pas pourquoi soudain tout le monde se préoccupe des (pas totalement réels) problèmes d’approvisionnement de ressources pour le VE alors que tout le monde s’en bat les co… quand il s’agit du VT (ou alors, j’ai halluciné et jamais le marché ne s’est tendu sur le carburant à 2€/L, les puces pour la production, etc.)
Quoique
Il y a les deux concepts qui cohabitent aussi pour les véhicules, so what?
Pour un VE, il faut le temps de recharge (bien que, sur un usage journalier, la nuit doive suffire)
Et ce que j’ai dit reste valable pour les autres appareils qui, eux, s’usent.
Le 04/01/2023 à 21h19
Véhicule électrique = batterie = consommation d’anode = extraction = émission de chaleur non compressible (industrie minière) = pompe à chaleur dont 2-3 degrés primaires sont déjà 100% fossiles = empreinte non nulle sans questionnement sur le rendement systémique de l’inter-génération.
La définition même des cycles de vie pose problème. Mais je peux cerner qu’avec un débat médiocre sur les interactions entre énergies la plèbe confie sa vie pour une autre en pensant bien faire.
Car sans doute aussi, la philosphie allemande infuse les ACV : « le mal qu’on m’a fait je peux le pardonner, mais je ne leur pardonnerai jamais le mal qu’ils se sont faits à eux-mêmes. »
Délicat d’en [attribuer mieux] aux promoteurs dont on ignore souvent la motivation de cette « méthode ». Mais je dois certainement planner sans électricité…
Le 04/01/2023 à 21h46
Ergh : en France, la loi mutualise ce genre de pertes. C’est même rendu obligatoire par loi lorsque pré-équipé.
Par exemple : En Marche (pour la pédo-épuration ) est devenu Renaissance, résultat identique : toujours pas de concurrence entre fournisseur d’égoût. Z’ont belles les z’années 30 m’sieur.
(Ceci est une presque Fake News au cas où d’horribles séchoirs nous sermonnent de soulever ce genre d’enmerdements).
Le 04/01/2023 à 22h08
Un peu, quand même. Le jour où les gens ont des chiottes à la maison, ils utilisent quand même d’un coup beaucoup moins les collectifs.
Le 04/01/2023 à 22h20
Moi j’ai 2 gogs chez moi, mais comme dirait un certain nul, ben je n’hésite pas à poser aussi des pèches au boulot, à la piscine, sur une aire d’autoroute…
Ce n’est pas un équipement qui nécessite une révision tous les XX, qui a de l’usure, en consommable c’est pas un budget de fou non plus.
Mais on s’égare de l’hydrogène là.
Le 05/01/2023 à 11h07
quoique (chiotte => méthane => hydrogène) ;-)
Le 05/01/2023 à 21h31
Le char à pets est dans les cartons depuis des décennies mais on remarquera qu’assumer l’odeur se prévaut en TURPE.
Leur tort semble surtout être de ne pas saisir que l’hydrogène s’insère avant tout dans une logique de réseau dont la finalité est faussement conventionnelle. Ce n’est donc pas l’hydrogène qui pose problème, mais le contexte incertain à partir duquel l’industrie manufacturière raisonne et transmet cette incertitude au consommateur qui n’a plus que le loisir de se payer sa prope ignorance plutôt que d’être accompagné par des pros dans une organisation à taille humaine de ses besoins primaires, besoins entendus comme truchement numéro 1 par lequel il choisira ensuite librement de la devise avec laquelle il financera l’accessoire passant par la décharge d’un stock physique qui n’a pas à être surcodifié par excès d’instinc de survie au profit exclusif de « fournisseurs » dont l’existence même incombe, comme souvent et pour à peu près tout ordinaire, à notre « singulière » Europe.
Du reste, que la comptabilité en parallèle du CO2 existe est nécessaire, mais qu’on ose alors m’expliquer pourquoi je ne peux donc me payer un kWh à 0,04€…
Cohérence c’est double-plus-bon ? Bug Mother, une réaction ?
Le 09/01/2023 à 16h25
Ouais, dans ce secteur là c’est plutôt de méthane dont il est question, qui pour le coup lui est un vrai gaz à effet de serre, à quand les chiottes vert à recyclage de gazs ?