Médicaments : la liste des 35 pharmacies en ligne déjà autorisées
Aller anfàng esch schwär
Le 12 juillet 2013 à 13h12
4 min
Droit
Droit
Selon la liste fournie par le ministère de la Santé, 35 pharmacies ont déjà été autorisées à vendre des médicaments en ligne à l’occasion de l’ouverture de ce marché. Si l'Alsace est en pointe, le départ est bien mou alors qu’on compte en France 21 939 officines libérales en métropole et 628 en départements d’outre-mer. La liste devrait cependant s’enrichir ces prochains jours.
Capture du site Jevaismieuxmerci.com
Le ministère de la Santé a mis en ligne les coordonnées premières pharmacies autorisées à ouvrir un site de vente de médicaments. Cette liste permet au consommateur-patient de vérifier que le site sur lequel il envisage d’acheter des médicaments sans ordonnance est bien agréé. Cependant, autant le dire, les débuts de la libéralisation du marché du médicament en ligne sont très timides puisqu'il n'y a que 35 sites en tout et pour tout.
Rappelons que ces sites doivent impérativement être le prolongement des officines physiques. En croisant ces informations avec celles fournies par l’Ordre des pharmaciens sur la localisation des pharmacies en France, il est alors simple de repérer les régions en pointe et celles en bas de tableau.
8 e-pharmacies en Alsace, 2 en Ile de France
La Basse-Normandie, la Lorraine, le Poitou-Charentes ou la Franche-Comté ne comptent par exemple qu’un seul site internet par région ouvert par autant de pharmacies « en dur ». Ces quatre régions totalisent pourtant plus de 3000 officines ! Mieux, en Ile de France, il n’y a que deux sites internet autorisés alors que cette seule région enregistre 3911 pharmacies.
Pour ce premier jour, c’est finalement l’Alsace qui concentre le plus grand nombre de sites, avec 8 boutiques en ligne pour 460 pharmacies. A l’inverse, dans d’autres régions, comme la Provence Alpes Côtés d’Azur, la région Midi-Pyrénnées ou la région Rhône-Alpes, c’est le désert total : pas un seul site déclaré pour l’instant. Ces faibles données sont liées à une mise en route rendue complexe par une cascade d'autorisations et de règles encadrant ce secteur. La mise à jour de la liste ces prochaines semaines permettra de mieux apprécier l'engouement, ou non, pour ce secteur.
Logo et sites européens
Le ministère de la Santé prévient déjà qu’un logo s'affichera sur ces sites en tant que label de confiance. « Ce logo sera clairement affiché sur toutes les pages du site web vendant des médicaments. Il renverra vers les sites internet de l’Ordre des pharmaciens et du ministère chargé de la santé afin que le patient puisse vérifier que le vendeur est dûment autorisé ».
Pour l’heure en Europe c’est un peu la jungle puisque chaque pays organise son dispositif de vente en ligne de médicaments, ce qui rend les vérifications un peu compliquées. Selon le ministère de la Santé, « chaque site européen doit se conformer à la réglementation du pays dans lequel il vend le médicament. Notamment, il doit respecter la liste des médicaments autorisés à la vente en ligne en fonction de la législation du pays. » Cependant, à terme, « un site unique européen permettra de répertorier les sites légalement autorisés dans chaque pays européen. », ce qui devrait aider le consommateur à mieux éprouver les prix des médicaments.
Je vais mieux, merci
Dans la liste des pharmacies autorisées, disponible sur le site du ministère de la Santé, on connait aussi les premiers noms de domaine. Parmi eux, outre les classiques pharma-medicaments.com, medicamentenligne.fr ou monpharmacienconseil.fr, remarquons le très optimiste jevaismieuxmerci.com, le fleuri crisalide.fr, le très commerçant pharmashopi.com et l’opportun et sobre medicament.com.
Médicaments : la liste des 35 pharmacies en ligne déjà autorisées
-
8 e-pharmacies en Alsace, 2 en Ile de France
-
Logo et sites européens
-
Je vais mieux, merci
Commentaires (46)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 12/07/2013 à 14h11
Le 12/07/2013 à 14h12
Le 12/07/2013 à 14h13
Le 12/07/2013 à 14h14
Le 12/07/2013 à 14h15
Go go go pour ma petite commande
Je prépare une petite Fiesta sur le thème Orgie romaine ce week end avec mes amis à la Fistinière
La Fistinière et moi, c’est comme le Nutella, partenaires depuis 25 ans " />
Le 12/07/2013 à 14h20
Le 12/07/2013 à 14h22
Le 12/07/2013 à 14h25
Le 12/07/2013 à 14h40
Ca commence mal, pour tous les sites cités dans l’article PCInpact, AUCUN ne vend de la Lisopaïne (et pourtant il s’agit bien d’un médicament vendu sans ordonnance et assez courant - et oui j’ai vérifié sans le tréma).
" />
Le 12/07/2013 à 14h45
Le 12/07/2013 à 14h47
Le 12/07/2013 à 14h49
Le 12/07/2013 à 14h50
Le 12/07/2013 à 14h54
Le 12/07/2013 à 14h57
Le 12/07/2013 à 15h04
Le 12/07/2013 à 13h16
maissoignezmoibordel.com n’est pas encore pris, jetez-vous dessus " />
Le 12/07/2013 à 13h16
6 e-pharmacies en Alsace
J’en vois 8 en Alsace moi.
A moins que Mulhouse ne soit pas en Alsace, ce qui peut se concevoir…
Edit : GG le sous-titre
Le 12/07/2013 à 13h23
Aller anfàng esch schwär
S’het àles a anfàng " />
Le 12/07/2013 à 15h07
Le 12/07/2013 à 15h13
Le 12/07/2013 à 15h59
Assurément mais je serais moins strict sur la rupture site/pharmacie. Un, parce que les sites sont ceux des pharmacies et deux parce que tu trouves sur ces sites comme dans les pharmacies, sous définition “médicaments” un truc tel que : DORIANCE Capillaire 2x45 gélules pour seulement 24,95 euros : un fortifiant pour les cheveux !!! ben oui, et je te passe sur les médicaments de soins solaire d’eau thermale en aérosols ….
Faut vraiment voir la liste des médicaments, les sites de spam vont se faire des cheveux, et transpirer jusqu’à puer des pieds ! A se demander comment les spams avaient pu se faire une place parmi nos professionnels !
Le 12/07/2013 à 17h08
Le 12/07/2013 à 17h18
On constate dans cette mesure l’acte de décès l’ampleur de la maladie incurable de la France.
Tout ce qu’on touche se transforme en merde usine à gaz, en enfer réglementaire, en parcours du combattant dans un système administratif kafkayen.
Et vas-y qu’on te saupoudre du principe de précaution par ci, des montagnes de paperasse par la et des conditions draconiennes pour faire quoi que ce soit.
On dirait vraiment un pays de vieux qui ont peur de tout.
Et après, il y a des gens qui s’étonnent que les caisses sont vides, que le chômage explose et que l’économie plonge.
Et le pire dans tout ça, c’est que cette paranoïa française n’empêche pas les grands scandales de santé publique, ce qui montre bien que toute cette paperasse ne sers absolument à rien.
Parfois, les français devraient aller voir ailleurs pour comprendre à quel point de nombreuses choses y sont beaucoup plus simple et que pour autant, personne ne s’en porte plus mal.
Le 12/07/2013 à 19h06
Le 12/07/2013 à 23h19
Le 13/07/2013 à 06h08
Le 13/07/2013 à 17h23
Ah donc la vente d’aliments par la poste n’est plus interdit ?
Comment ? Les suppos aussi ?! " />
Le 15/07/2013 à 08h46
Le 15/07/2013 à 14h31
Par contre certains n’ont pas traînés et des comparateurs sont déjà en ligne : www.eco-pharmacie.com par exemple.
Le 12/07/2013 à 13h29
Le 12/07/2013 à 13h30
" /> désolé Google Traduction ne propose pas alsacien :(
Le 12/07/2013 à 13h32
Le 12/07/2013 à 13h32
Bon pour être sérieux, ces 8 pharmacies en Alsace ne m’étonnent pas.
il y a déjà pas mal d’alsaciens qui vont au schpountzland pour leurs médocs, là où c’est moins strict.
Pas surprenant que des alsacos s’intéressent à la vente directe, même si je ne cautionne pas.
Le 12/07/2013 à 13h32
C’est quoi ces noms de domaines ?!
C’est un système où chacun se démerde ?
Pourquoi le ministère de la santé n’a pas pris un domaine avec un nom officiel et créé des sous-domaines pour les officines retenues ?
Là, c’est un appel aux phishing : “prenez un nom de domaine vaguement médical, les ptits vieux viendront chez vous”.
Le 12/07/2013 à 13h34
Le 12/07/2013 à 13h34
Le 12/07/2013 à 13h41
Le 12/07/2013 à 13h43
Le 12/07/2013 à 13h49
Le 12/07/2013 à 13h57
bon a quand les comparateurs de prix pour son médoc ? " />
Le 12/07/2013 à 13h58
Le 12/07/2013 à 14h02
Quand on voit les prix par rapport a ce qu’on peut avoir en officine, ca va piquer pour ceux qui s’alignent pas…
C’est moitié moins cher sur la plupart des produits sans ordonnance…
Le 12/07/2013 à 14h07
Du coup je reviens sur ce que je disais dans l’autre news : ce système est à chier. Rien que la capture d’écran montre à quel point.
A la base l’idée c’était de maitriser au max ce qui serait fait, et c’est normal vu le sujet. La logique voudrait une mise en place sous le sceau du ministère adequat et une surveillance constante des prix/origines/délai/etc. Tout ceci est faisable facilement avec un système d’info centralisé et quelques règles de gestion pour tracer et alerter en cas d’anomalie. Ils peuvent pas consacrer 1⁄7 du budget de la hadopi pour monter un truc utile dans ce genre-là ?
Non, ce qui va être mis en place, c’est un open bar pour pigeonner tous ceux qui voudraient acheter en ligne. Lamentable. Je me dit juste que le gars qui propose ca a un petit neveu qui monte un business en parallèle, sinon je ne comprend vraiment pas comment on peut être à coté de la plaque avec une telle violence.
Laisser la vente de medocs en ligne ouverte aux 4 vents de l’internet …
C’est pas comme s’il existait des gens qui vivent de l’arnaque en ligne, on n’en a jamais eu l’exemple …
Le 12/07/2013 à 14h07
Le 12/07/2013 à 14h07
Tiens Marc une question.
En fait, certains de ces médocs sans ordonnance peuvent quand même être ordonnées, et du coup pour certains, remboursés.
Ca se passe comment le lien de ces boutiques avec la sécu ?
Et dans ce cas là question subsidiare : pour se faire rembourser, il faut bien leur passer notre numéro de SS et/ou la carte de mutuelle : quid des obligations de confidentialité, de sécurité des échanges, etc. ?