Le ministère de la Culture « bien conscient de l'intérêt des logiciels libres »

Le ministère de la Culture « bien conscient de l’intérêt des logiciels libres »

Également ministère de la communication

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

07/08/2013 4 minutes
53

Le ministère de la Culture « bien conscient de l'intérêt des logiciels libres »

Cela fait maintenant plus de deux mois que la députée (écologiste) Isabelle Attard a demandé à chacun des 37 ministres du gouvernement Ayrault de fournir le détail de ses dépenses en logiciels, libres comme propriétaires, pour la période 2008-2012. Le ministère de la Culture est le quatorzième a fournir une réponse à l’élue.

assemblée nationale députés

 

Le ministère de l’Éducation nationale n’est pas le seul ministère à avoir répondu ce matin à la députée écologiste Isabelle Attard à propos de ses dépenses logicielles et de l’utilisation du libre par ses services. Le ministère de la Culture et de la communication s’est effectivement lui aussi plié à l’exercice, tout en se faisant autant bavard que la Rue de Grenelle (voir notre article).

 

« Pour le ministère de la culture et de la communication, l'usage des logiciels libres est une politique de longue date qui remonte au début des années 2000, commence par se vanter Aurélie Filippetti. Ministère précurseur dans l'usage d'Internet (culture.gouv.fr premier site gouvernemental) il a su très tôt faire appel aux logiciels libres pour développer son système d'information de manière ouverte aux nouvelles technologies dans un cadre contraint budgétairement ». Plus que ça encore, la Rue de Valois se dit un peu plus loin bien consciente « de l'intérêt des logiciels libres et cherche à en tirer le meilleur parti tant économique que technologique ».

Le ministère de la Culture affirme poursuivre ses efforts en la matière

Surtout, l’on apprend que le schéma directeur des systèmes d'information du ministère de la Culture, défini fin 2012, « a confirmé cette orientation favorable au logiciel libre, même si elle n'est en aucun cas exclusive ». Aurélie Filippetti affirme à cet égard que les technologies jugées coûteuses ou en voie d'obsolescence au niveau serveur seront remplacées par « des technologies libres, avec par exemple un recours à PostGreSql pour le remplacement de base de données existantes, le recours à Linux pour le remplacement d'autres systèmes UNIX résiduels... »

 

ministère culture valois

La Rue de Valois ventile ses chiffres

De la même manière que d’autres membres du gouvernement avant elle, Aurélie Filippetti évoque dans sa réponse « d'importants obstacles méthodologiques et pratiques » à la valorisation des dépenses logicielles de son ministère. La locataire de la Rue de Valois explique effectivement qu’il est difficile d’isoler les coûts des logiciels, sachant que ces derniers peuvent être inclus dans d’autres dépenses (prestataires de services, matériel...). Une évaluation a néanmoins été conduite par le service des achats de l’État, laquelle permet aux différents ministres de présenter des estimations depuis quelques semaines.

 

culture log dépenses

 

Le ministère de la Culture va cependant plus loin en détaillant à l'appui de ces chiffres ses évaluations de dépenses logicielles annuelles en trois segments (tableau ci-dessus). Ces catégories doivent se lire de la façon suivante :

  • Segment 1 : « Top 10 » des éditeurs : Microsoft, Bull, Oracle France, IBM, Business Objects, SAP France SA, SAS Institute, Hewlett Packard France, SYBASE France, HR Access Solutions.
  • Segment 2 : Logiciels et support des petits et moyens éditeurs et fournisseurs (directs et indirects).
  • Segment 3 : Logiciels spécialisés (un seul ministère client).

La Rue de Valois ajoute d’autre part avoir identifié des dépenses relatives au test, au support ou à l’enrichissement de souches libres :

 

culture log dépenses

Récapitulatif

En attendant la réponse des vingt trois ministères n’ayant toujours pas répondu à Isabelle Attard, voici le récapitulatif des données divulguées jusqu’ici : 

 

logiciels dépenses tableau 2

Tableaux PC INpact - En euros.

logiciels dépenses tableau 1 culture log dépenses education

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le ministère de la Culture affirme poursuivre ses efforts en la matière

La Rue de Valois ventile ses chiffres

Récapitulatif

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Commentaires (53)


Bien entendu, dans les tableaux récapitulatifs, on parle en €.





Également ministère de la communication



Je trouve que les 2 vont bien ensemble mais je pense que tous les ministères devraient faire de la communication.


Conclusion, le marché des logiciels libres pour les boites françaises est énorme et pourrait apporter du PIB a la france et des emplois plutot qu’engraisser Microsoft ireland….<img data-src=" />


Ils ont le pare feu Open Office ?









<img data-src=" />


96 millions d’euros pour les ministères du redressement productif et de l’économie numérique ?

C’est pas un peu énorme ? <img data-src=" />


Il va falloir qu’ils installent vite des logiciels libres d’orthographe <img data-src=" />




Plus que ça encore, la Rue de Valois se dit un peu plus loin bien consciente « de l’intérêt des logiciels libres et cherche à en tirer le meilleur parti tant économique que technologique ».



Parfait, nous pouvons donc nous attendre à une intervention dans le dossier de VLC et des blu-ray. Comment ? Non ? Finalement le ministère préfère des solutions propriétaires verrouillées ? C’est bien ce que je pensais.


C’est vraiment débile comme méthode…



Je veux avoir un audit sur le coût des licences des logiciels propriétaires.

Euh…et on compare ça à quoi?



Est-ce qu’il ne serait pas judicieux de faire un audit sur le coût à l’utilisateur plutôt?



Parceque RedHat par exemple, en coût de support, c’est juste une plaisanterie…



Sinon, on peut aller loin comme ça, on prend les coûts des matières premières sans compter la main d’œuvre…



Ca donne une vague idée de comment notre gouvernement boucle son budget. Pathétique…








sepas a écrit :



Parceque RedHat par exemple, en coût de support, c’est juste une plaisanterie…





Je ne crois pas,non. <img data-src=" />









hurd a écrit :



Je ne crois pas,non. <img data-src=" />







On n’a pas les même notion des prix alors :



http://www.commeo.fr/tarif_redhat.php









sepas a écrit :



On n’a pas les même notion des prix alors :



http://www.commeo.fr/tarif_redhat.php





T’as sûrement pas la même notion de “support” non plus. <img data-src=" />









hurd a écrit :



T’as sûrement pas la même notion de “support” non plus. <img data-src=" />









j’imagine qu’il compare ça a la version boite de Windows ?









freechelmi a écrit :



j’imagine qu’il compare ça a la version boite de Windows ?







Ouais il s’imagine que Microsoft et Windows n’ont besoin d’aucun support. <img data-src=" />









hurd a écrit :



T’as sûrement pas la même notion de “support” non plus. <img data-src=" />







Déjà, tu confirmes que le prix est élevé.

Tu n’as jamais testé pour dire ça. Je connais les 2 supports et effectivement tu as raison mais pas dans le bon sens.

Par exemple, le support inclus dans le coût indiqué est un support “heures ouvrées”, tu peux ajouter quelques euros pour du 24X7

Ensuite côté suivi, j’ai l’impression que c’est de l’artisanat. Quasiment impossible de retrouver le détail d’un case arrivé quelques moi auparavant (attention je dis bien détails)

Désolé mais j’ai été hyper déçu du support Redhat. Les ingés sont bons mais c’est très mal organisé et à ce prix, ne faire que du 9h-18h, c’est vraiment limite









freechelmi a écrit :



j’imagine qu’il compare ça a la version boite de Windows ?







Non, comme Redhat, le support à l’année équivalent à la software assurance qui a le support inclus.









coolspot a écrit :



Ouais il s’imagine que Microsoft et Windows n’ont besoin d’aucun support. <img data-src=" />





Je n’imagine rien, je connais les 2 supports et bien d’autres.

Je connais les avantages/inconvénients de quasiment tous les supports.









sepas a écrit :



Non, comme Redhat, le support à l’année équivalent à la software assurance qui a le support inclus.







Ok mais c’est combien chez MS cette “Software assurance” pour un serveur 2K8 par exemple en heures ouvrées ?









freechelmi a écrit :



j’imagine qu’il compare ça a la version boite de Windows ?







Même ça … faut voir









freechelmi a écrit :



Ok mais c’est combien chez MS cette “Software assurance” pour un serveur 2K8 par exemple en heures ouvrées ?





Les heures ouvrées n’existent pas, c’est automatiquement du 24X7 car une prod n’attend pas 9h qu’un support ouvre.



Pour le tarif public en Software Assurance :



http://www.pc21.fr/fiche/p73-05760-microsoft-windows-serveur-2012-standard-softw…









hurd a écrit :



Même ça … faut voir







Tu as pris la version Datacenter, donc avec machine virtuelle illimitée.



La même chose coûte 6628€ chez RedHat










sepas a écrit :



Tu as pris la version Datacenter, donc avec machine virtuelle illimitée.



La même chose coûte 6628€ chez RedHat







N’empêche que j’ai des gros doute sur le fait que ça soit comparable.

On parle tout de même d’OS différent avec de fait des applications par dessus tournant différemment,etc…



Je m’avancerai pas à dire comme toi avec tes gros sabot «c’est n’importe quoi c’est trop cher» . Un peu comme beaucoup s’amuse à faire avec Apple <img data-src=" /> .



Si beaucoup choisissent red hat c’est pas à mon avis que parce que c’est juste des mauvais gestionnaires… <img data-src=" />



Et je ne suis d’ailleurs pas sur que l’option la moins cher sur le papier soit la meilleur au final.









hurd a écrit :



N’empêche que j’ai des gros doute sur le fait que ça soit comparable.

On parle tout de même d’OS différent avec de fait des applications par dessus tournant différemment,etc…



Je m’avancerai pas à dire comme toi avec tes gros sabot «c’est n’importe quoi c’est trop cher» . Un peu comme beaucoup s’amuse à faire avec Apple <img data-src=" /> .



Si beaucoup choisissent red hat c’est pas à mon avis que parce que c’est juste des mauvais gestionnaires… <img data-src=" />



Et je ne suis d’ailleurs pas sur que l’option la moins cher sur le papier soit la meilleur au final.





Si je reprends ton arguments sur le fait que si des personnes achètent c’est que c’est bien, MS est le meilleur alors non?

Honnêtement, si les entreprises prennent du RedHat, c’est qu’ils ont besoin de Linux mais avec un support avec engagement de moyens, ce que RedHat est l’un des seuls à faire dans le monde Linux (avec Suze)



Au lieu de donner nos ronds à Microsoft ils pourraient en donner une bonne partie à un acteur du libre genre libroffice, et ça serait plié en quelques mois.



Tout ce dont ont besoin les administrations seraient dedans, ergonomiquement comme fonctionellement, et il ne resterait plus que leur mauvaise foi comme excuse.








sepas a écrit :



Si je reprends ton arguments sur le fait que si des personnes achètent c’est que c’est bien, MS est le meilleur alors non?





<img data-src=" /> J’ai pas dit ça. Mais toi tu à sous-entendu que c’était pas bien. Moi je te fait remarquer que c’est un peu plus compliqué que ça.

Les gens qui utilise windows ne le font pas tous parce que c’est des ecervelé, ça ne veut pas dire pour autant que MS est le meilleur, loin de là <img data-src=" /> .

(pour mon échelle à moi, il ne peut pas être le meilleur, tout simplement parce que le closed source le disqualifie d’office. <img data-src=" /> )







sepas a écrit :



Honnêtement, si les entreprises prennent du RedHat, c’est qu’ils ont besoin de Linux mais avec un support avec engagement de moyens, ce que RedHat est l’un des seuls à faire dans le monde Linux (avec Suze)





Donc tu conviendra que dans un système capitaliste de l’offre et la demande, Red Hat n’est pas nécessairement trop cher vu que des gens l’achètent.

Justement c’est Red Hat qui sont pour le coup des bons gestionnaires (au sens capitaliste) .









hurd a écrit :



<img data-src=" /> J’ai pas dit ça. Mais toi tu à sous-entendu que c’était pas bien. Moi je te fait remarquer que c’est un peu plus compliqué que ça.

Les gens qui utilise windows ne le font pas tous parce que c’est des ecervelé, ça ne veut pas dire pour autant que MS est le meilleur, loin de là <img data-src=" /> .

(pour mon échelle à moi, il ne peut pas être le meilleur, tout simplement parce que le closed source le disqualifie d’office. <img data-src=" /> )





Non, je ne sous entend pas que c’est pas bien.

Regarde mon post, je disais qu’au lieu de compter le coût des licences, il ferait bien de prendre en compte d’autres facteurs comme le support et même le coût d’exploitation.

RedHat a l’un des meilleurs support sur les plateformes Linux (avec Suze) mais ça, je l’ai dit un peu plus haut.

Après, que tu considère que ne pas être libre c’est le mal, c’est une autre histoire mais dans le sujet de cette news, ce n’est pas le débat. Ce qui a été demandé, ce n’est pas le bien et le mal mais le coût des licences.





hurd a écrit :



Donc tu conviendra que dans un système capitaliste de l’offre et la demande, Red Hat n’est pas nécessairement trop cher vu que des gens l’achètent.

Justement c’est Red Hat qui sont pour le coup des bons gestionnaires (au sens capitaliste) .





Je n’ai pas les compétence pour juger du prix car il y a trop de facteurs qui rentrent en compte.

Notamment, est-ce que si le coût était moins important, est-ce que les parts de marché de seraient pas meilleures?

Parceque, soyons honnêtes, les parts de marché RedHat, ce n’est pas non plus extraordinaire…




c’est que moi où leurs chiffres par segment ça veut rien dire ??


En même temps ils feraient bien de réfléchir à la ‘Culture’ libre .. <img data-src=" />








sepas a écrit :



Après, que tu considère que ne pas être libre c’est le mal, c’est une autre histoire mais dans le sujet de cette news, ce n’est pas le débat. Ce qui a été demandé, ce n’est pas le bien et le mal mais le coût des licences.







Il y a beaucoup d’autres choses pour disqualifier le “closed” source :




  • coûts de “ré-adaptation” des outils internes à chaque version

  • formation au logiciels proprio (souvent payantes / profils de recrutement plus chers)

  • sécurité ! même si probablement basée sur le “réseau”, on ne peut pas négliger les efforts faits et à faire dans ce but.

  • services externes plus difficiles à mettre en place / plus cher (services RSS over VPN sur smartphone par ex, j’aimerai bien savoir si c’est en place ça d’ailleurs, ça pourrait aider à la productivité de nos ministres :x)



    Et sinon, pour parler de la sous-traitance à une boîte privée :

  • temps de négociation des contrats infiniment long et fastidieux, c’est pas de gens très productifs qui font ça

  • les employés prestataires sont-ils aussi loyaux qu’un admin en interne ? (sécurité)



    Doit-y en avoir tellement d’autres. Les bilans papiers, c’est bien, les bilans réfléchis c’est mieux !









Azinya a écrit :



Il y a beaucoup d’autres choses pour disqualifier le “closed” source :




  • coûts de “ré-adaptation” des outils internes à chaque version

  • formation au logiciels proprio (souvent payantes / profils de recrutement plus chers)

  • sécurité ! même si probablement basée sur le “réseau”, on ne peut pas négliger les efforts faits et à faire dans ce but.

  • services externes plus difficiles à mettre en place / plus cher (services RSS over VPN sur smartphone par ex, j’aimerai bien savoir si c’est en place ça d’ailleurs, ça pourrait aider à la productivité de nos ministres :x)





    Je pense que l’informatique n’est pas ton métier pour dire ça.

    Réadaptation? Au contraire, la force du propriétaire et de faire des interface très intuitives et que les utilisateurs ont souvent chez eux

    Formation? Idem, les utilisateurs utilisent ce qu’ils ont chez eux

    Sécurité? Là, je vois pas de quoi tu parles. Quelle différence?

    Services externes? Ca fait des années que ça existe. Par exemple exchange fait du RPC/HTTP, l’accès aux filer ou aux appli par Direct Access. Plus besoin de monter un VPN pour ça







    Azinya a écrit :



    Et sinon, pour parler de la sous-traitance à une boîte privée :

  • temps de négociation des contrats infiniment long et fastidieux, c’est pas de gens très productifs qui font ça

  • les employés prestataires sont-ils aussi loyaux qu’un admin en interne ? (sécurité)



    Doit-y en avoir tellement d’autres. Les bilans papiers, c’est bien, les bilans réfléchis c’est mieux !





    Je ne comprends pas trop de quoi tu parles. De sous-traitance? Quel rapport avec la news?



Totalement mensonger ces déclarations ministérielles…

La vérité est qu’Il n’y a plus d’argent dans les caisses et plutôt que de devoir revoir leurs processus et faire de vraies économies, on essaye de trouver des méthodes façon bouts de chandelles pour continuer à maintenir le train de vie de nos tres chers ministères…








gounzor a écrit :



Au lieu de donner nos ronds à Microsoft ils pourraient en donner une bonne partie à un acteur du libre genre libroffice, et ça serait plié en quelques mois.



Tout ce dont ont besoin les administrations seraient dedans, ergonomiquement comme fonctionellement, et il ne resterait plus que leur mauvaise foi comme excuse.







Ou comment donner naissance à un monstre ingérable, une méga-usine-à-gaz-gouvernementale…

AMHA, rien ne vaut un outil adapté au besoin de chacun et le plus « keep it stupid simple » possible.



Sinon bien sûr je ne peux qu’être d’accord, du moins à priori, avec l’idée de faire bosser les PME centrées autour du logiciel libre plutôt que les géants US. Mais ça nécessite des décideurs qui ont des couilles, parce que c’est pratique de se cacher derrière un grand nom comme Oracle (au pif) pour expliquer que c’est pas notre faute si le projet ministériel à 20M€ est une grosse merde qui ne marchera jamais correctement.

<img data-src=" />









sepas a écrit :



Je ne comprends pas trop de quoi tu parles. De sous-traitance? Quel rapport avec la news?







Son commentaire tient la route si les ministères incluent les coûts humains dans les chiffres. Et c’est probablement le cas ne serait-ce que pour les prestations externes.



En fait un autre problème avec ces chiffres c’est qu’on a aucune foutue idée de ce que ça couvre vraiment… <img data-src=" />

Ça pourrait très bien n’être que l’enveloppe budgétaire des directions informatiques de chaque ministère <img data-src=" />









lateo a écrit :



Ou comment donner naissance à un monstre ingérable, une méga-usine-à-gaz-gouvernementale…

AMHA, rien ne vaut un outil adapté au besoin de chacun et le plus « keep it stupid simple » possible.







C’est pas si simple.



Pour office Microsoft ils font comment ? Ils encaissent la thune et ils font ce qu’ils veulent ? Ils se servent pas des usages de leurs utilisateurs pour améliorer leurs softs tu crois ?









gounzor a écrit :



C’est pas si simple.



Pour office Microsoft ils font comment ? Ils encaissent la thune et ils font ce qu’ils veulent ? Ils se servent pas des usages de leurs utilisateurs pour améliorer leurs softs tu crois ?







Rappel :



(…)à un acteur du libre genre libroffice(…) Tout ce dont ont besoin les administrations seraient dedans, ergonomiquement comme fonctionellement



Si ça ne flaire pas le monstre à 300 bornes une idée comme ça…









sepas a écrit :



Non, je ne sous entend pas que c’est pas bien.

Regarde mon post, je disais qu’au lieu de compter le coût des licences, il ferait bien de prendre en compte d’autres facteurs comme le support et même le coût d’exploitation





Justement rien ne dit que c’est pas aussi pris en compte.





sepas a écrit :



RedHat a l’un des meilleurs support sur les plateformes Linux (avec Suze) mais ça, je l’ai dit un peu plus haut.

Après, que tu considère que ne pas être libre c’est le mal, c’est une autre histoire mais dans le sujet de cette news, ce n’est pas le débat. Ce qui a été demandé, ce n’est pas le bien et le mal mais le coût des licences.





Je suis pas du tout convaincu que le gouvernement Français choisisse Red Hat ou encore Suse pour le support.

Un gouvernement n’est pas une entreprise et donc n’aura pas forcèment tendance à privilégié les chose de la même manière .

L’intérêt du logiciel libre pour le coup c’est de pouvoir choisir un support français.



M’enfin m’est d’avis qu’en période de crise, c’est une idée qui semble plutôt bonne , tu soutien à la fois l’économie française et tu à un support informatique.

Surtout qu’une solution comme ça, c’est sûrement plus rentable au final pour l’état que de payer microsoft et que l’argent partent dans des paradis fiscaux.





Plus que ça encore, la Rue de Valois se dit un peu plus loin bien consciente « de l’intérêt des logiciels libres et cherche à en tirer le meilleur parti tant économique que technologique ».





Vous avez oubliez de retranscrire la suite de la phrase:



“conscient de l’intérêt des logiciels libres”… “on s’y intéressera donc plus tard, d’ici 15 ou 20 ans, quand ce sera un autre gouvernement aux commandes. Parce que nous, actuellement, on s’en bat sévèrement les co… et on va pas se mettre à bosser alors qu’on est tranquille dans les jardins de Matignon à prendre un bain de soleil tout en sirotant notre cocktail…”



Ça parait exagéré mais je suis certain que la vérité n’est pas si éloigné de ça.<img data-src=" />








hurd a écrit :



Justement rien ne dit que c’est pas aussi pris en compte.





Je pense que ça l’est, parce que sinon je ne vois pas comment ils ont fait la séparation dans les coûts.





Je suis pas du tout convaincu que le gouvernement Français choisisse Red Hat ou encore Suse pour le support.

Un gouvernement n’est pas une entreprise et donc n’aura pas forcèment tendance à privilégié les chose de la même manière .

L’intérêt du logiciel libre pour le coup c’est de pouvoir choisir un support français.



Perdu. Support RedHat courant pour les ministères qui ont de la thune (et qui respectent les licences). Les autres tournent sous CentOS ou RedHat sans licence. Je simplifie, hein.





M’enfin m’est d’avis qu’en période de crise, c’est une idée qui semble plutôt bonne , tu soutien à la fois l’économie française et tu à un support informatique.

Surtout qu’une solution comme ça, c’est sûrement plus rentable au final pour l’état que de payer microsoft et que l’argent partent dans des paradis fiscaux.



Ils s’en foutent : ils ont une enveloppe budgétaire, ils la dépensent.









lateo a écrit :



Ils s’en foutent : ils ont une enveloppe budgétaire, ils la dépensent.







C’est dommage , parce que bon entre de l’argent aux caimans de red hat ou de microsoft, pas sur que ça change grand chose <img data-src=" /> .









hurd a écrit :



C’est dommage , parce que bon entre de l’argent aux caimans de red hat ou de microsoft, pas sur que ça change grand chose <img data-src=" /> .





Bah… toujours pareil, hein, les mecs qui décident n’ont aucune vision autre que celle du gestionnaire qui ne veut pas de tâche dans son dossier susceptible de compromettre un éventuel avenir dans les petits papiers des politiques.

« pas couille, pas d’embrouille » quoi.



Les lusers (*) du ministère de la Culture sont déjà sous LibreOffice et Thunderbird donc ils ont déjà géré les coûts de ce côté-ci.



Cela dit, pour avoir tâté rapidement du Thunderbird, c’est très bien si on ne lui demande pas des choses un peu avancées. Genre mettre un message d’absence : sous Thunderbird, il faut soit passer par les filtres, soit télécharger un plug-in-mais-on-a-pas-que-ça-à-foutre-en-hotline.



(*) Parce que leur niveau informatique est comment dire… vraiment abyssal, pour en avoir eu quelques uns au téléphone car le soir je fais(ais) de la hotline bénévolement. <img data-src=" />








hurd a écrit :



Et je ne suis d’ailleurs pas sur que l’option la moins cher sur le papier soit la meilleur au final.







Il est tout à fait possible de mixer son parc aussi.



Inutile d’avoir windows+office sur des postes bureautiques, n’importe quelle distri linux à la con fera l’affaire avec libreoffice



Après, pour les serveurs et le reste, on peut rester en windows server ou opter pour des distris bien supportées (redhat par exemple, mais pas que), ou même former du personnel (certif redhat par exemple, mais pas que)









lateo a écrit :



Rappel :



Si ça ne flaire pas le monstre à 300 bornes une idée comme ça…







Bah.



J’imagine qu’il doit manquer à libroffice des fonctions d’office avancées (ou pas), et une certaine intercompatibilité entre certains fichiers. Avec des fonds, ça pourrait être développé, vite.



C’est ce que je voulais dire.



Car ça m’énerverai que les administrations donnent des millions d’euros à ms, si la seule raison pour laquelle ils restent sur office c’est qu’ils y sont habitués…









sepas a écrit :



Je pense que l’informatique n’est pas ton métier pour dire ça.

Réadaptation? Au contraire, la force du propriétaire et de faire des interface très intuitives et que les utilisateurs ont souvent chez eux

Formation? Idem, les utilisateurs utilisent ce qu’ils ont chez eux







Je parle plus côté serveur (mon métier c’est pas le poste client) ! Réfléchi un peu au passage XP/Seven ou 20032008 pour les services et outils personnalisés et tu comprendra de quoi je parle. Pareil pour les coûts de formation d’un expert Exchange/Active Directory : Certif toussa toussa.



Côté poste client, c’est moins évident, même si ça resterait au ministère de montrer l’exemple.







sepas a écrit :



Sécurité? Là, je vois pas de quoi tu parles. Quelle différence?

Services externes? Ca fait des années que ça existe. Par exemple exchange fait du RPC/HTTP, l’accès aux filer ou aux appli par Direct Access. Plus besoin de monter un VPN pour ça







Closed source = pas de sécurité car pas d’analyse de code.

En milieu militaire, la seule vraie sécurité consiste à lire le code. Loin du troll, Windows est une passoire, pour des gens qui ont les moyens et le temps de lire le code (état), il sera toujours préférable de le faire pour la sécurité ou au moins d’en avoir la possibilité.

Pour les services externes, l’intérêt du libre, c’est justement de pouvoir faire des choses non prévus par “Exchange” comme tu dit. Et de les maîtriser à fond, car la compétence est localisée et non pas à “Redmond” via le support.







sepas a écrit :



Je ne comprends pas trop de quoi tu parles. De sous-traitance? Quel rapport avec la news?







Tout et rien.

Closed source = appel à du support de l’éditeur, voire contrat de prestation externe pour les serveurs.

Les coûts de main d’oeuvre sont donc bien souvent délocalisés, et/ou en plus l’expertise française est explosée dans plusieurs sociétés (full-SSII like).

Ce serait peut-être plus intéressant de mutualiser les coûts et compétences dans tous les ministères, d’avoir un vrai service informatique de l’état, plutôt que des commerciaux pour négociation des prestations. De la même façon que l’état est sa propre compagnie d’assurance, il pourrait devenir son propre support/admin sys.





C’est toi qui doit pas travailler dans l’informatique pour ne pas avoir conscience des énormes coûts induits par une prestation, délégation de support. Même si c’est en vogue dans toutes les entreprises, c’est mieux, mais que sur le papier !



J’arrive après la bataille (comme d’habitude), ça fait un peu cheveu dans la soupe mais tant pis.

Toutes mes excuses par avance.







sepas a écrit :



Ce qui a été demandé, ce n’est pas le bien et le mal mais le coût des licences.





Je pense que ceci étant déjà compliqué (certains ministères ont pas donné tous les chiffres (voire n’en ont pas donné)) il serait sympa de s’y limiter car les actus permettant de débattre de “libre meilleur que propriétaire” (et l’inverse) manquent pas.





sepas a écrit :



Au contraire, la force du propriétaire et de faire des interface très intuitives et que les utilisateurs ont souvent chez eux.





J’ai envie de dire + 1 pour ça aussi, mais pour Apple seulement.

Devoir passer par un menu “démarrer” pour arrêter une machine n’a jamais été intuitif pour qui que ce soit à ma connaissance.

Bon après j’ai peut être jamais rencontré les personnes pour qui c’est intuitif, la faute à pas de chance.



Je déteste les avis de sepas en général mais là, ce qu’il dit semble relativement neutre. <img data-src=" />









sepas a écrit :



Les heures ouvrées n’existent pas, c’est automatiquement du 24X7 car une prod n’attend pas 9h qu’un support ouvre.

Pour le tarif public en Software Assurance :

http://www.pc21.fr/fiche/p73-05760-microsoft-windows-serveur-2012-standard-softw…







C’est clair que Microsoft te dépanne en moins de 9H ….. je vois ça souvent au boulot sur la dispo du serveur exchange <img data-src=" />














240-185 a écrit :



Les lusers (*) du ministère de la Culture sont déjà sous LibreOffice et Thunderbird donc ils ont déjà géré les coûts de ce côté-ci.



Cela dit, pour avoir tâté rapidement du Thunderbird, c’est très bien si on ne lui demande pas des choses un peu avancées. Genre mettre un message d’absence : sous Thunderbird, il faut soit passer par les filtres, soit télécharger un plug-in-mais-on-a-pas-que-ça-à-foutre-en-hotline.



(*) Parce que leur niveau informatique est comment dire… vraiment abyssal, pour en avoir eu quelques uns au téléphone car le soir je fais(ais) de la hotline bénévolement. <img data-src=" />







Expérience perso, expérience perso…



De mon côté, depuis que le seul protocole autorisé sur le serveur exchange est le bidule proprio de microsoft, et que donc je ne peux plus utiliser thunderbird, bah je suis condamné à utiliser OWA, puisque outlook n’encaisse pas les dizaines de milliers de mails que je reçois chaque jour.

Par ailleurs, les filtres d’outlook sont vraiment tout moisis, pas moyen de faire arriver les mails que je veux dans le dossier souhaité : c’est juste du grand n’imp, seuls quelques filtres fonctionnent à peu près correctement. Les filtres d’OWA ne sont pas franchement plus efficaces d’ailleurs, je perds facilement 30 à 45 minutes par jour à faire du tri alors qu’avec thunderbird c’était nickel.



Avant je trouvais outlook un peu trop lourd, et j’étais plutôt neutre vis à vis d’Exchange. Maintenant je hais l’outil de messagerie µsoft dans son ensemble.



Expérience des uns, expérience des autres :)









lateo a écrit :



De mon côté, depuis que le seul protocole autorisé sur le serveur exchange est le bidule proprio de microsoft, et que donc je ne peux plus utiliser thunderbird, bah je suis condamné à utiliser OWA, puisque outlook n’encaisse pas les dizaines de milliers de mails que je reçois chaque jour.

Avant je trouvais outlook un peu trop lourd, et j’étais plutôt neutre vis à vis d’Exchange. Maintenant je hais l’outil de messagerie µsoft dans son ensemble.







Il y a le travail du projet openChange qui peut t’aider, les plugin clients pour evolution sont dispo mais je ne penses pas que ça t’aidera beaucoup niveau perfs.



j’utilise aussi pour le calendrier, le plugin thunderbird qui utilises les Webservices Exchange, je ne sais pas si on peut l’utiliser pour les mails aussi, mon admin exchange nous a laissé IMAP.









freechelmi a écrit :



C’est clair que Microsoft te dépanne en moins de 9H ….. je vois ça souvent au boulot sur la dispo du serveur exchange <img data-src=" />





Déjà, on ne parle pas d’un délai de résolution.

Ensuite, si vous mettez plus de 9h pour dépanner un serveur Exchange avec le support, désolé, mais faut faire des formations.









lateo a écrit :



Expérience perso, expérience perso…



De mon côté, depuis que le seul protocole autorisé sur le serveur exchange est le bidule proprio de microsoft, et que donc je ne peux plus utiliser thunderbird, bah je suis condamné à utiliser OWA, puisque outlook n’encaisse pas les dizaines de milliers de mails que je reçois chaque jour.

Par ailleurs, les filtres d’outlook sont vraiment tout moisis, pas moyen de faire arriver les mails que je veux dans le dossier souhaité : c’est juste du grand n’imp, seuls quelques filtres fonctionnent à peu près correctement. Les filtres d’OWA ne sont pas franchement plus efficaces d’ailleurs, je perds facilement 30 à 45 minutes par jour à faire du tri alors qu’avec thunderbird c’était nickel.



Avant je trouvais outlook un peu trop lourd, et j’étais plutôt neutre vis à vis d’Exchange. Maintenant je hais l’outil de messagerie µsoft dans son ensemble.



Expérience des uns, expérience des autres :)







Honnêtement, je n’ai jamais eu d’expérience avec un Outlook qui reçoit des dizaines de milliers de mails par jours.

Peut-être que l’application n’est pas adapté pour ça?

Outlook est un client de messagerie pour un utilisateur.

Je reçois 200 mails par jour en moyenne et je n’arrive déjà pas à épurer. Tu fais comment?

J’espère que tu ne fais pas comme certains de mes clients qui font de la supervision par mail? Parceque là, désolé mais tu t’es planté d’outil









lateo a écrit :



Expérience perso, expérience perso…



De mon côté, depuis que le seul protocole autorisé sur le serveur exchange est le bidule proprio de microsoft, et que donc je ne peux plus utiliser thunderbird, bah je suis condamné à utiliser OWA, puisque outlook n’encaisse pas les dizaines de milliers de mails que je reçois chaque jour.

Par ailleurs, les filtres d’outlook sont vraiment tout moisis, pas moyen de faire arriver les mails que je veux dans le dossier souhaité : c’est juste du grand n’imp, seuls quelques filtres fonctionnent à peu près correctement. Les filtres d’OWA ne sont pas franchement plus efficaces d’ailleurs, je perds facilement 30 à 45 minutes par jour à faire du tri alors qu’avec thunderbird c’était nickel.



Avant je trouvais outlook un peu trop lourd, et j’étais plutôt neutre vis à vis d’Exchange. Maintenant je hais l’outil de messagerie µsoft dans son ensemble.



Expérience des uns, expérience des autres :)







Et pour les règles, tu pourrais donner un exemple de ce que tu ne sais pas faire et que tu faisais dans Thunderbird?









Azinya a écrit :



Je parle plus côté serveur (mon métier c’est pas le poste client) ! Réfléchi un peu au passage XP/Seven ou 20032008 pour les services et outils personnalisés et tu comprendra de quoi je parle. Pareil pour les coûts de formation d’un expert Exchange/Active Directory : Certif toussa toussa.



Côté poste client, c’est moins évident, même si ça resterait au ministère de montrer l’exemple.





Ok, donc côté serveur.

Tu parles de différence 20032008

Côté Active Directory, un Admin 2003 n’a pas besoin de formation complémentaire pour 2008. L’interface est la même.

Il y a de nouvelles fonctionnalités mais qui s’apprennent sans problème sur le tas.

Côté Exchange, c’est différent, entre 2003 et 2007, il y a un gap.

Mais ça, quelquesoit le type de logiciel, c’est la même chose.

Pour les certifs, seules les SSII en demandent en général et c’est uniquement pour vendre.







Azinya a écrit :



Closed source = pas de sécurité car pas d’analyse de code.

En milieu militaire, la seule vraie sécurité consiste à lire le code. Loin du troll, Windows est une passoire, pour des gens qui ont les moyens et le temps de lire le code (état), il sera toujours préférable de le faire pour la sécurité ou au moins d’en avoir la possibilité.

Pour les services externes, l’intérêt du libre, c’est justement de pouvoir faire des choses non prévus par “Exchange” comme tu dit. Et de les maîtriser à fond, car la compétence est localisée et non pas à “Redmond” via le support.





Non désolé, tu fais l’erreur que 80% des gens font. La lecture du code n’est jamais un moyen pour un hacker.

Aujourd’hui les OS font plusieurs millions de lignes.

Aucune organisation, et donc encore moins une personne ne serait capable de lire l’intégralité du code d’un OS pour y trouver une faille.

D’ailleurs, on le voit avec les failles récemment trouvées dans Android, elles y sont restées des années sans que personne ne le voit.

Une faille est trouvée par des type d’attaques avec un type de réponse donnée.

Sinon, si on suit ton raisonnement, on ne pourrait jamais trouver de failles dans un logiciel propriétaire







Azinya a écrit :



Tout et rien.

Closed source = appel à du support de l’éditeur, voire contrat de prestation externe pour les serveurs.

Les coûts de main d’oeuvre sont donc bien souvent délocalisés, et/ou en plus l’expertise française est explosée dans plusieurs sociétés (full-SSII like).

Ce serait peut-être plus intéressant de mutualiser les coûts et compétences dans tous les ministères, d’avoir un vrai service informatique de l’état, plutôt que des commerciaux pour négociation des prestations. De la même façon que l’état est sa propre compagnie d’assurance, il pourrait devenir son propre support/admin sys.





C’est toi qui doit pas travailler dans l’informatique pour ne pas avoir conscience des énormes coûts induits par une prestation, délégation de support. Même si c’est en vogue dans toutes les entreprises, c’est mieux, mais que sur le papier !







Un peu plus haut, j’ai mis les tarifs pour du support RedHat, il est plus cher que le propriétaire.



Pour la sous-traitance, à part les SSII, personne n’a jamais dit que ça coûtait moins cher…

Et le but n’a jamais été de baisser le prix, loin de là. On augmente le budget de 20% en moyenne lorsque l’on infogère.

Mais il y a d’autres raisons qui font que les entreprises infogèrent et en général, ce sont des raisons politiques ou comptables.










sepas a écrit :



Déjà, on ne parle pas d’un délai de résolution.

Ensuite, si vous mettez plus de 9h pour dépanner un serveur Exchange avec le support, désolé, mais faut faire des formations.







Oui on peut emettre des hypothèses sur la compétence des gens mais ce que les utilisateurs voit c’est que la disponibilité sur une année de la solution exchange n’est pas terrible ( surement inférieur a 98%).



je ne sais pas si c’est la qualité du support ou juste la complexité des composants necessaires a exchange qui font que la résolution de problème prends souvent plus de 9H.





En tous cas la dernière fois que j’ai essayer d’installer Exchange 2010 et de le configurer, j’ai vraiment compris a quel point les solution emails sur un serveur linux sont simples à coté.









sepas a écrit :



Honnêtement, je n’ai jamais eu d’expérience avec un Outlook qui reçoit des dizaines de milliers de mails par jours.

Peut-être que l’application n’est pas adapté pour ça?

Outlook est un client de messagerie pour un utilisateur.

Je reçois 200 mails par jour en moyenne et je n’arrive déjà pas à épurer. Tu fais comment?

J’espère que tu ne fais pas comme certains de mes clients qui font de la supervision par mail? Parceque là, désolé mais tu t’es planté d’outil







Un des systèmes critiques que j’ai à superviser a été la recetté par des gros malins de grands pontes alors que c’étaient au mieux une early beta (coût: 6 zéros avant la virgule, souris c’est tes impôts), et qui crache des messages d’alarme/debug à tout va. Donc là oui c’est du grand n’imp, mais ya pas le choix : on a pas les sources et donc on ne peut pas modifier le comportement du merdier.

Un exemple parmi d’autres…









sepas a écrit :



Et pour les règles, tu pourrais donner un exemple de ce que tu ne sais pas faire et que tu faisais dans Thunderbird?







J’ai mis à la louche une quinzaine de filtres. Bidons AMHA (“si ya ça dans le titre et ça dans le corps et que ça vient de tel domaine/adresse, hop tu mets dans tel sous-dossier“).

Ça marche assez mal avec OWA, ça semble même aléatoire parfois, ce qui a le don de me faire péter les plombs. Avec Outlook je ne pouvais simplement pas bosser (jusque 2 à 3 heures nécessaires pour ouvrir outlook, quand il ne se vautre pas lamentablement… et les règles marchaient bizarrement).

La BAL fonctionnelle est partagée avec 2 autres lascars.