Le « dossier médical personnel » au programme du projet de loi sur la santé
Sans foie ni loi
Le 20 août 2014 à 14h00
4 min
Droit
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Outre la question de l’ouverture des données publiques de santé ou de la cigarette électronique, le projet de loi que présentera le mois prochain la ministre de la Santé devrait également se pencher sur le « dossier médical personnel ». Un dispositif hérité de la précédente majorité et qui avait tourné au fiasco, mais que l'exécutif souhaite relancer.
Progressivement disponible au niveau national depuis 2011, le « dossier médical personnel » est un dossier individuel et non obligatoire que les patients peuvent consulter en ligne. Créé par les professionnels de santé, il est censé contenir tout un tas de données telles que les comptes-rendus hospitaliers de la personne concernée, ses antécédents médicaux et chirurgicaux, ses traitements, résultats d’analyses, etc.
Le problème est que le dispositif est loin d’avoir rencontré le succès escompté, tant du côté des patients que des professionnels de santé. Dans un rapport publié l’année dernière, la Cour des comptes rapportait ainsi que fin 2012, il n’y avait que 260 000 DMP d’ouverts. Et ce « sans que l’on puisse à ce stade se prononcer sur l’efficience du dispositif, faute notamment d’un volume suffisant de documents saisis ». Les magistrats de la Rue Cambon retenaient surtout le coût exorbitant de développement du dossier médical personnel : « au moins 210 M€ entre la loi de 2004 l’ayant instauré et fin 2011 ». Le Parisien affirmait même au début de l’année que ce coût serait en réalité bien plus important, de l’ordre de 500 millions d’euros.
500 millions d'euros pour moins de 500 000 DMP, dont certains sont vides ?
Au 4 juillet 2014, ce sont un peu plus de 473 000 dossiers ouverts qui étaient recensés par le ministère de la Santé. De l’aveu même de Marisol Touraine, interpellée par plusieurs députés dont Jean-Luc Warsmann (UMP), il est aujourd'hui « patent que le DMP n'a pas rempli les espoirs placés en lui en 2004 ». D’ailleurs, même si un faible nombre de dossiers a été créé, « leur alimentation en informations médicales [s’avère] très limitée, une proportion importante de DMP restant vide ou ne comportant qu'un seul document » expliquait-elle la semaine dernière..
Vers un « DMP 2 » aux contours précisés par le futur projet de loi de santé
En septembre 2013, la ministre de la Santé avait toutefois affiché son ambition de relancer le dossier médical personnel, en assurant le déploiement accéléré d’un « DMP 2 ». Mais si depuis, aucune avancée concrète n’a été présentée, Marisol Touraine continue de promettre que son projet de loi sur la santé traduira les différents changements qu’elle a choisis d’engager.
Le texte, qui devrait être dévoilé en Conseil des ministres le mois prochain, devrait ainsi procéder au recentrage du DMP sur les patients atteints de maladies chroniques ainsi que sur les personnes âgées, « en particulier dans le cadre des expérimentations personnes âgées en risque de perte d'autonomie, qui justifient prioritairement d'une prise en charge pluriprofessionnelle coordonnée ». Marisol Touraine a également indiqué au député Warsmann qu’elle avait décidé de confier la gestion du DMP à la caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), « afin de rapprocher l'outil de ses utilisateurs, à savoir les professionnels de santé qui exercent en ville ». Renommé en « dossier médical partagé », le nouveau DMP sera ainsi « intégré à l'offre de services dématérialisés développés par la CNAMTS tant à l'attention des professionnels de santé que des assurés ».
Mais avant même d’attendre les discussions sur ce texte, qui pourrait ne pas être discuté avant l’année prochaine devant le Parlement, la ministre explique que « l'agence des systèmes d'information partagés de santé (ASIP) et la CNAMTS se sont engagées dans les opérations techniques permettant de préparer et de mettre en oeuvre dans les meilleurs délais les décisions des pouvoirs publics » concernant le DMP.
Le « dossier médical personnel » au programme du projet de loi sur la santé
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500 millions d'euros pour moins de 500 000 DMP, dont certains sont vides ?
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Vers un « DMP 2 » aux contours précisés par le futur projet de loi de santé
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 20/08/2014 à 14h02
Le DMP, l’arlésienne à milliard.
La plupart des logiciels sont prêts, obligés d’être certifiés par le CNDA.
Comme d’habitude la charrue, tout ça… " />
Le 20/08/2014 à 14h05
Le DMP, c’est un peu le rôle de la sous-préfète dans la cité de la peur…
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Le 20/08/2014 à 14h24
Il faut quoi pour réaliser u n tel projet? Un réseau sur lequel les centres hospitaliers, médecins et personnel médical pourrait se connecter, et le logiciel qui va avec (connexion internet oblige), des serveurs sécurisés (ça a un prix de sécuriser tout ça en continu) et des formations pour ces personnes afin qu’elles comprennent comme ça fonctionne? Ca coûte 500M, ça?
Le 20/08/2014 à 14h26
Il faudrait déjà qu’on en connaisse l’existence s’ils veulent qu’on l’utilise. A mon avis c’est surtout ça qui cause cet échec. Personne ne m’en a jamais parlé (dans le secteur médical): loin des yeux loin du cœur.
Le 20/08/2014 à 14h29
A la base c’est une bonne idée.
Vous êtes dans le coma, famille inconnue, allergique à un médicament.
Aujourd’hui le médecin ne peut pas le savoir, avec le DMP il peut.
Les logiciels sont prêts, ils sont certifiés DMP.
C’est si dur que ça de mettre en place l’infrastructure ? Que ce soit cher oui, car ultra sécurisé. Mais 10 ans pour arriver à RIEN ! Vive l’efficacité technocratique " />
Le 20/08/2014 à 14h37
500.000.000 pour 500.000 dossier.
C’est encore bigmalion derrière tout ça?
Le 20/08/2014 à 14h49
Qui sont les boites de prestas qui ont empché le jackpot, et se frottent les mains en entendant DMP 2 ?
Le 20/08/2014 à 14h52
Quand les données seront disponibles dans la nature, on en reparlera…" />
Le 20/08/2014 à 14h57
C’est vraiment navrant de voir le gâchis de temps et d’argent pour un système qui pourrait rendre pas mal de services….
Au niveau pharmacie, le DP (dossier pharmaceutique) fonctionne pas trop mal. C’est assez pratique et c’est plutôt au niveau des patients que ça bloque.
Le 20/08/2014 à 14h59
Le 20/08/2014 à 14h59
Le 20/08/2014 à 21h29
Il y a plein d’hospitalier sur NextInpact !
Je suis TIM/Dev à l’APHP, la news m’a bien fait rire. Nous sommes à des années lumière de la techno actuelle, je trouve ce projet irréalisable.
Je suis entièrement d’accord avec le corporatisme qui a été évoqué, c’est un frein réel. Dès qu’un outil permettant le contrôle d’un médecin existe, il y a blocage ou dérive (informations partielles ou inexistantes).
Il fait prendre en compte que les médecins sont des “notables”, au sens propre, c’est logique (mais pas normal) qu’ils ne souhaitent pas leurs rares échecs disponibles facilement.
De plus, l’arrivée d’Orbis ne va pas se faire sans douleurs, le coté centralisé du logiciel a ses avantages mais quid des données nécessaires sur place ? Comment piloter l’hôpital sans les données tarifaires rapidement accessibles (requêtables)?
Comment seront gérés les protocoles de recherche locaux ?
Le siège de l’APHP dispose déjà d’un outil centralisé pour les blocs de chirurgie (IPOP), une panne de ce serveur et c’est les 32 hôpitaux de paris qui n’ont plus accès à leur logiciel de planification de chirurgie " />
Le système parfait n’existe malheureusement pas, les décideurs lancent généralement une idée pleine de bonnes intentions sur la table sans avoir fait d’études approfondies sur les besoins hospitaliers. A mon sens la priorité est d’informatiser les sites qui ne le sont pas, décider d’une norme qui soit la plus rationnelle et exploitable possible et centraliser ensuite.
Le 20/08/2014 à 21h52
Le 20/08/2014 à 21h57
Le 21/08/2014 à 13h34
Je me disais qu’effectivement, il y a beaucoup de professionnel de la santé en journée sur nextinpact ^_^ …
En rhône alpes nous avons le DPPR, c’est un dossier partagé qui est comme une sorte d’index, un moteur de recherche, des documents disponibles pour chaque patient. Ça évite d’envoyer des péta octets d’informations déjà stockées sur les serveurs des hôpitaux …
Une des problématiques, que l’on retrouve au niveau de l’hôpital, est de bien identifier le bon patient, avec les problèmes d’homonymie, d’usurpation d’identité, etc…
Le DP est typiquement un produit développé pour les pharmaciens par des pharmaciens : quand on va chercher ses médicaments à la pharmacie, on y va avec la carte vitale, qui est utilisée pour identifier le patient et son dossier dans le DP …
Au contraire, quand on arrive aux urgences, on ne l’a pas forcément sur soit (la mienne est rangée dans un tiroir à la maison pour plusieurs raisons : ne pas la perdre/abimer, être utilisée par ma femme quand elle emmène les enfants chez le médecin, etc …) et donc si c’est la clé pour accéder au DIP/DMP, et bien on y accède pas, alors que j’ai ma carte d’identité sur moi, et mon permis de conduire aussi …
Bref, c’est complexe, mais il y a des projets pires qui ont été menés à bien, alors on peut penser que celui là, pour en être à ce point là apres dix ans, c’est qu’il est particulièrement mal géré …
…
Le 21/08/2014 à 16h46
Le Dossier Pharmaceutique je m’en sers tous les jours. Perso tu as l’impression d’avoir des pouvoirs magiques. Quand tu dis à la personne en face de toi que tu ne peux pas lui délivrer ses somnifères parce qu’elle en est à sa 4ème boite dans le mois c’est rigolo, mais le plus drôle c’est quand elle nie et que tu lui montres l’écran et qu’à demi mot elle avoue.
C’est très pratique lors des gardes surtout quand tu ne connais pas les personnes, quand tu as un touriste ou tout simplement un client de passage qui passe prendre ces médicaments, tu as des informations qui quelques fois peuvent vraiment aider l’exercice quotidien et quelques fois éviter des accidents.
Hier j’ai une patiente qui venait chercher un médicament pour sa grand mère sortie de l’hôpital le matin même. Grâce au DP je m’aperçois que la veille une autre pharmacie avait délivré le même médicament mais 2 fois plus dosé, je téléphone au médecin qui ne le savait pas, je contacte la famille, 1 heure plus tard il me ramenait le médicament et la patiente a pu repartir avec le bon médicament, au bon dosage. Un accident évité grâce au DP et des cas comme ça on en a tous les jours.
Le DMP j’en entends parler depuis des années mais en pratique je ne connais aucun professionel de santé qui aurait eu l’occasion de l’utiliser.
Le 21/08/2014 à 17h44
Le 22/08/2014 à 07h30
Ne serait ce que pour dispenser les médicaments aux malades dans les chambres d’hôpital au quotidien, les infirmières accèdent aussi au dossier …
…
Le 22/08/2014 à 11h45
Le 22/08/2014 à 11h54
Le 22/08/2014 à 17h26
Le 22/08/2014 à 19h22
Le 22/08/2014 à 20h07
Pour chaque événement médical, seul un médecin devrait y apporter une modification.
ça c’est la théorie. Qui va saisir tout ça ?
idéalement ça devrait être injecté plus ou moins automatiquement à partir du dossier médical informatisé, mais bon, c’est pas aussi évident que ça, surtout quand on bosse encore avec du dossier papier " />
Le 22/08/2014 à 21h17
Le 23/08/2014 à 08h02
Le 23/08/2014 à 15h43
Le 23/08/2014 à 19h40
Le 23/08/2014 à 21h53
Le 24/08/2014 à 12h22
Le 24/08/2014 à 16h29
Le 25/08/2014 à 16h10
Pour continuer sur le débat de ce qu’est un échange formalisé, ce que dit un externe n’a pas de valeur légale et lorsque le patient exige le dossier papier complet (c’est a dire pas uniquement les compte rendus) il me semble que l’on doit enlever les notes d’externes. Autrement dit, il ne reste plus grand chose …
Sinon il semble bénéfique de donner au patient les compte rendus dès que possible (plutôt que l’envoyer par la poste un mois après au médecin traitant …)
http://www.slate.fr/story/91083/les-patients-devraient-ils-lire-leur-dossier-med…
Le 20/08/2014 à 15h20
Le 20/08/2014 à 15h25
Le 20/08/2014 à 15h26
Ce projet a été lancé sur un coup de tête suite à la visite de Douste Blasy dans une clinique Toulousaine en 2004 qui avait en parti informatisé leur dossier patient. Le projet devait être opérationnel en 6 mois !
Dès le début, la clé d’identification du patient à poser problème. Impossible d’utiliser le n° de la carte d’identité, impossible d’utiliser le n° de sécu. Après, plusieurs années, l’INS-C est sorti. Ce n° est censé est être provisoire mais permet aujourd’hui d’identifier un patient de façon unique.
Puis sont venus les temps des normes d’échanges de données, d’intégration par les éditeurs de logiciel et la volonté des hôpitaux, cliniques, laboratoires, médecins de villes, etc d’attribuer des ressources au DMP.
Les normes d’échanges pas réellement un soucis. Complexes à mettre en oeuvre mais documentés (HL7 v3). C’est une norme internationale mais tous les éditeurs font du v2 mais limité pour l’usage du DMP d’où le choix de la v3.
Les éditeurs ne développent que sur commande.
La volonté des usagés (hôpitaux, etc.), ici ça coince. Comment envoyer des données informatisées sur un serveur central alors que leur système en interne n’est pas centralisé (un bout de logiciel par ci, un autre par là) ?
Mais en parallèle de tout ça, l’aspect réglementaire du Contrat du Bon Usage du Médicament a mobilisé beaucoup de ressource en interne. Celui-ci impose quasiment un outil informatique pour toute la partie prescription/validation pharmaceutique/dispensation/administration. En gros le dossier de soins des médecins et infirmières dans les hôpitaux.
Tous les hôpitaux et cliniques ont achetés un logiciel de ce type (Siemens, Agfa, Cerner, McKesson, Hôpital Manager, etc. pour les plus gros). Un outil complexe à mettre en oeuvre qui peut se faire dans la douleur (cf sur rue89, Medasys à l’hôpital de Montpellier). Par les données contenues dans ces logiciels, la connexion vers le DMP semble logique mais pour y arriver il faut déjà déployer ces outils.
Les médecins en ville de façon général ne sont pas fan des outils centralisés, considérant pour nombreux d’entre eux la clé USB dans leur poche bien plus fiable. Le débat peut se poser. Pour la médecine de ville, c’est une difficulté supplémentaire.
Finalement, une des raisons d’échec du DMP, c’est d’avoir voulu être trop gourmand. Un dossier avec les passages chez les médecins en consultation (sans avoir le détail mais en connaissant le nom du médecin, sa spécialité et la date), les codes de facturation CCAM, CIM 10, NGAP (donne des informations certes vague mais intéressante), les motifs d’hospitalisation et les résultats de labo et vous avez déjà un DMP bien bien rempli.
Le pire c’est que ce mini DMP existe déjà (sauf pour le labo) sinon vous n’auriez pas de remboursement possible…
Le 20/08/2014 à 15h33
Le 20/08/2014 à 15h37
Le 20/08/2014 à 15h49
Le 20/08/2014 à 15h54
Le 20/08/2014 à 15h58
Le 20/08/2014 à 16h36
Outre les médicaments, il y a tout l’historique du patient, sachant que celui ci décide ce que le médecin a le droit de mettre dans le DMP (ou pas). Donc, même si on imagine que ça fonctionne (et je suis prêt à parier un paquet de brouzoufs que non), le professionnel de santé n’y trouvera que ce la patient a bien voulu que l’on y mette.
De plus on ne sait pas très bien ce que l’on mettra dedans. Il est facile d’y verser des To de trucs débiles qui ne serviront à rien x mois plus tard, et pas les informations réellement importantes. Ce qui a été négligé, (entre autres) c’est: qui fait le tri des informations pertinentes à verser au DMP, et qui l’alimente; les médecins (on a autre chose à faire) les secrétaires (déjà débordées) ou un système automatisé putatif. bref: ça ne marchera jamais. C’est une usine à gaz sans nom et un merdier du même acabit.
Le 20/08/2014 à 17h16
Le 20/08/2014 à 18h40
Pour le dossier médical informatisé, il n’y a pas un million de personnes à former, mais 250 000 (le nombre de médecins, quoi).
Ensuite, qui pour l’alimenter ? Et bien, le médecin. Sincèrement, taper nos observations, CR, etc va beaucoup plus vite que de l’écrire à la main…
Le tri devrait se faire de la manière suivante :
examens biologiques/
Consultations selon les spécialités/
Hospitalisation
etc.
Il ne faut surtout pas décider de choisir quelle information envoyer, mais toutes les envoyer. Automatiquement. C’est ça l’intérêt.
Si ça permettait d’avoir le même système pour tout : examens biologiques, prescription, imageries, etc. On n’aurait pas à réapprendre 15 logiciels différents ! (C’est pas compliqué, mais les subtilités varient d’un programme à un autre et on peut mettre un certain moment à chercher tel ou tel produit parce qu’un nom différent a été choisi).
Le patient, son mot à dire ? Non.
Il n’a pas son mot à dire sur ce que j’écris dans son dossier médical, au quotidien, il n’aura pas son mot à dire là-dessus, non plus.
Il pourra y avoir accès comme on fait aujourd’hui.
Et franchement, l’argument du : « je ne veux pas que mes confrères sachent ce que je prescris… » est un peu foireux. Les patients nous ramènent leurs précédentes ordonnances. S’ils ne les ont pas, appel au médecin traitant (voire pharmacie, si nécessaire).
Ça m’a l’air plutôt simple, au final.
Reste à comprendre pourquoi ce sont des bras cassés qui s’en occupent. Parce qu’un bon Dossier Médical Informatisé, imposé à tous les médecins de France, hospitaliers compris, ça sera réellement efficace.
Et sincèrement, les patients seraient BEAUCOUP mieux pris en charge…
Le 20/08/2014 à 19h39
Le 20/08/2014 à 20h08
il n’aura pas son mot à dire là-dessus, non plus.
et ben nan:
“ il (le patient) peut ajouter à son DMP une information (allergies, précision sur son niveau d’information sur la législation en matière de don d’organes …), demander qu’un document ne soit pas ajouté à son DMP, masquer un document, demander la suppression d’un document de son DMP”
Source: République Française
donc c’est vraiment plus compliqué que ça.
Pour ce qui est de la compatibilité des systèmes d’information médicale, c’est aussi un bordel fini: exemple le logiciel de mon CHU n’est pas compatible avec celui du CLCC etc etc
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Le 20/08/2014 à 20h20
Le 20/08/2014 à 20h23
Le 20/08/2014 à 21h23