Pis je vais éditer mon post aussi… Parce que ça fait moche^^
Le
30/04/2016 à
13h
54
Captain here (Tech de cytogénétique ;) !
L’ADN est une protéine qui peut être synthétisée dans un milieu approprié (tampon stringent), l’évolution aidant, cette protéine est particulièrement stable, elle l’est d’autant plus quand on la congèle dans un milieu parfaitement maîtrisée.
C’est une protéine qui a pour particularité de contenir de l’information, mais ça reste biochimiquement parlant une protéine comme une autre.
La dégradation de l’ADN suit des processus connus, et on est capable de restituer de l’information à partir d’ADN dénaturé.
Il ne faut pas confondre l’ADN et toute la machinerie cellulaire qui l’entretient, ça c’est plus compliqué, faisable mais compliqué.
Je suis TIM/Dev à l’APHP, la news m’a bien fait rire. Nous sommes à des années lumière de la techno actuelle, je trouve ce projet irréalisable.
Je suis entièrement d’accord avec le corporatisme qui a été évoqué, c’est un frein réel. Dès qu’un outil permettant le contrôle d’un médecin existe, il y a blocage ou dérive (informations partielles ou inexistantes).
Il fait prendre en compte que les médecins sont des “notables”, au sens propre, c’est logique (mais pas normal) qu’ils ne souhaitent pas leurs rares échecs disponibles facilement.
De plus, l’arrivée d’Orbis ne va pas se faire sans douleurs, le coté centralisé du logiciel a ses avantages mais quid des données nécessaires sur place ? Comment piloter l’hôpital sans les données tarifaires rapidement accessibles (requêtables)?
Comment seront gérés les protocoles de recherche locaux ?
Le siège de l’APHP dispose déjà d’un outil centralisé pour les blocs de chirurgie (IPOP), une panne de ce serveur et c’est les 32 hôpitaux de paris qui n’ont plus accès à leur logiciel de planification de chirurgie " />
Le système parfait n’existe malheureusement pas, les décideurs lancent généralement une idée pleine de bonnes intentions sur la table sans avoir fait d’études approfondies sur les besoins hospitaliers. A mon sens la priorité est d’informatiser les sites qui ne le sont pas, décider d’une norme qui soit la plus rationnelle et exploitable possible et centraliser ensuite.
Tu dis que ça pose problème avec les arts non vivant… mais c’est juste complètement faux ! Comment vit un peintre ? Il vend sa peinture… une fois, pas à chaque fois que son client la regarde et n’encaisse rien à chaque revente. Il n’a, sauf erreur, même pas son mot à dire si le propriétaire de la peinture décide de la détruire ou de la dénaturer.
Wouhou, je suis d’accord avec vous ! Je l’ai déjà dit ! Je comprends tout ce que vous dites puisque je le pense en grande partie.
Je reprends, ce que je pense être des imprécisions : une peinture n’est pas reproductible, vous pouvez en copier une image pas la peinture elle-même.
Quand quelqu’un achète une toile, il achète un “Henri Edmond-Cross” pas un poster. C’est unique.
Si je devais faire une analogie en musique, ce serait en effet une commande chez un compositeur. Cette commande est unique, et ça coûte son petit prix.
Fuinril a écrit :
Tu parles de forcer à la création, mais c’est la vie de tout le monde ça… Même Mozart que tu cites avait des commandes. Quand un peintre accepte une commande d’un portrait ce n’est pas de l’art ?
Mozart, était certes criblé de dettes, mais il était loin de se demander comment il allait payer son loyer à la fin du mois, parlons de qui est comparables. Je ne vais pas m’autoquoter d’avantage, mais il faut bien faire la distinction artistes/celebrités
Fuinril a écrit :
Pourquoi la musique devrait obéir à d’autres règles ?
Parce qu’elle est duale, non-vivante dans son écriture et sa diffusion, et vivante lors de son exécution. Ce ne sont pas les mêmes artistes qui créent.
Tout comme le théâtre qui n’a pas la même échelle d’audience, vous en conviendrez.
Drepanocytose a écrit :
Il y a BIEN PLUS important que ces conneries dans la vie, et vous pourriez vivre sans artistes, mais pas sans ingénieurs (par exemple), ou sans médecins. Pourquoi donc en toute logique ne pas favoriser plutôt ce qui est vraiment utile ?
Il y a plus vital, c’est vrai, mais soyons philosophes, pouvons-nous targuer d’êtres humains sans culture ?
Je cite wikipédia “Être Humain” :
Plus généralement, il se distingue de toute autre espèce animale par la complexité de ses réalisations techniques et artistiques, l’importance de l’apprentissage et de l’apport culturel dans le développement de l’individu, mais aussi par l’ampleur des transformations qu’il opère sur les écosystèmes4.
Le
01/12/2012 à
22h
35
aznur a écrit :
oue enfin la proposition du 10 voir 15 ans ou le mec touche les droits sur ça musique si c’est un tube il ce fait aujourd’hui des millions d’euro
surtout que la plus par des film ou chanson font le plus d’argent dans les 4 première année de leur vie.
C’est pas le coeur de mon propos, donc je m’autoquote
Toru a écrit :
Le sytème actuel est pourri, on est d’accord,
Je dis juste qu’il faut prendre en compte que l’art n’obéit à pas à la logique “travail–>résultat”, mais à “inspiration–>oeuvre”, c’est pas tout à fait pareil, j’imagine qu’on est tous d’accord.
Par ailleurs, on a beau tous être envieux de Patrick Hernandez, son tube se vend à hauteur de 800000 exemplaires par an…
Si autant de gens l’achète, faut bien qu’il touche une part du gâteau, non?
J’ai pas dit que c’était normal que ça se vende encore, mais dans le système actuel, une “oeuvre” qui se vend doit quand même rétribuer son auteur.
C’est un système entier qu’il faut repenser, mon intervention sert juste à montrer que ce n’est pas aussi simple que : “t’es un artiste, si tu veux manger, va sur scène ! Je te regarderais sur YouTube.”
Le
01/12/2012 à
11h
59
Je serais pour une refonte du domaine publique audiovisuel personnellement. A partir du moment où une oeuvre a remboursé son budget initial, 10 ans pas plus avant que la diffusion ne soit libre de droit.
NHA. Ca éviterait ces chanteurs qui vivent en rente sur un morceau de musique toute leur vie ou les studios qui viennent emmerder un gosse qui a téléchargé un torrent car le magnéto de son grand père est mort.
Et puis ça forcerait la création, les tournées etc
Aïe, je suis un peu musicien sur les bords, et ça m’est très douloureux de lire ça. Le système que tu proposes a pour vocation à “forcer la création”. Si il y a bien un truc qu’il est difficile à forcer, c’est l’art.
J’ai du mal à imaginer Mozart avec un flingue sur la tempe entrain de finir une symphonie.
Un artiste qui a faim n’est pas forcément le plus productif au niveau de l’art.
Le sytème actuel est pourri, on est d’accord, sans le net je n’aurais pas découvert les 3⁄4 de ce que j’écoute/voie actuellement.
Mais le fantasme de l’artiste créateur bohème qui se doit de vivre de son oeuvre au jour le jour, en faisant des concerts/festivals/scène est impossible.
Comment fait le compositeur de musiques de pubs ? De dessins animés pour enfants ? De jingles de radio ? etc…
On peut transposer ce même problème à tous les arts “non-vivants” comme l’écriture, la sculpture, la peinture, le cinéma. Dans ces cas là c’est l’oeuvre finie qui est une oeuvre et pas son processus.
J’ai tendance à lire beaucoup de confusion avec les arts “vivants” comme le théâtre et la musique live, ce ne sont pas les mêmes artistes, ils sont beaucoup moins nombreux, c’est la partie visible de l’iceberg.
Je propose pas de solutions même si je serais plutôt du genre à pencher vers une licence globale qui induirait d’autres problèmes.
Mais j’ai trop souvent lu de commentaires qui confondent artistes/célebrités.
8 commentaires
Microsoft s’essaye au stockage des données dans l’ADN
30/04/2016
Le 30/04/2016 à 16h 17
C’est honteux, pardon…
Je m’en vais me faire fouetter immédiatement.
Pis je vais éditer mon post aussi… Parce que ça fait moche^^
Le 30/04/2016 à 13h 54
Captain here (Tech de cytogénétique ;) !
L’ADN est une protéine qui peut être synthétisée dans un milieu approprié (tampon stringent), l’évolution aidant, cette protéine est particulièrement stable, elle l’est d’autant plus quand on la congèle dans un milieu parfaitement maîtrisée.
C’est une protéine qui a pour particularité de contenir de l’information, mais ça reste biochimiquement parlant une protéine comme une autre.
La dégradation de l’ADN suit des processus connus, et on est capable de restituer de l’information à partir d’ADN dénaturé.
Il ne faut pas confondre l’ADN et toute la machinerie cellulaire qui l’entretient, ça c’est plus compliqué, faisable mais compliqué.
Le « dossier médical personnel » au programme du projet de loi sur la santé
20/08/2014
Le 20/08/2014 à 21h 29
Il y a plein d’hospitalier sur NextInpact !
Je suis TIM/Dev à l’APHP, la news m’a bien fait rire. Nous sommes à des années lumière de la techno actuelle, je trouve ce projet irréalisable.
Je suis entièrement d’accord avec le corporatisme qui a été évoqué, c’est un frein réel. Dès qu’un outil permettant le contrôle d’un médecin existe, il y a blocage ou dérive (informations partielles ou inexistantes).
Il fait prendre en compte que les médecins sont des “notables”, au sens propre, c’est logique (mais pas normal) qu’ils ne souhaitent pas leurs rares échecs disponibles facilement.
De plus, l’arrivée d’Orbis ne va pas se faire sans douleurs, le coté centralisé du logiciel a ses avantages mais quid des données nécessaires sur place ? Comment piloter l’hôpital sans les données tarifaires rapidement accessibles (requêtables)?
Comment seront gérés les protocoles de recherche locaux ?
Le siège de l’APHP dispose déjà d’un outil centralisé pour les blocs de chirurgie (IPOP), une panne de ce serveur et c’est les 32 hôpitaux de paris qui n’ont plus accès à leur logiciel de planification de chirurgie " />
Le système parfait n’existe malheureusement pas, les décideurs lancent généralement une idée pleine de bonnes intentions sur la table sans avoir fait d’études approfondies sur les besoins hospitaliers. A mon sens la priorité est d’informatiser les sites qui ne le sont pas, décider d’une norme qui soit la plus rationnelle et exploitable possible et centraliser ensuite.
Microsoft interdit le transfert de la licence Office 2013 vers un autre PC
18/02/2013
Le 18/02/2013 à 12h 27
Je cite Jacques André, de son excellent livre - libre - “Petites leçons de typographie” :
— on ne met plus toujours de points dans les sigles,
— il faut respecter l’usage des propriétaires de sigles (et notamment
leur emploi de capitales accentuées ou non),
— on ne met en majuscule que la première lettre d’un sigle lorsqu’il
est prononçable,
— on met,de préférence, en petites capitales un sigle que l’onépelle,
— certains sigles sont parfois des logos (comme EDF )
Ne pas oublier la différence entre petites capitales et majuscules. Malheureusement, on ne peut écrire partout des petites capitales, notamment ici.
SONY en majuscule est correct puisque la marque est également son sigle (logo).
Pour André Manoukian, Hadopi, « c’est trop tard »
16/01/2013
Le 16/01/2013 à 16h 04
Newzbin2 contraint de fermer ses portes
01/12/2012
Le 02/12/2012 à 14h 30
Le 01/12/2012 à 22h 35
Le 01/12/2012 à 11h 59
Je serais pour une refonte du domaine publique audiovisuel personnellement. A partir du moment où une oeuvre a remboursé son budget initial, 10 ans pas plus avant que la diffusion ne soit libre de droit.
NHA. Ca éviterait ces chanteurs qui vivent en rente sur un morceau de musique toute leur vie ou les studios qui viennent emmerder un gosse qui a téléchargé un torrent car le magnéto de son grand père est mort.
Et puis ça forcerait la création, les tournées etc
Aïe, je suis un peu musicien sur les bords, et ça m’est très douloureux de lire ça. Le système que tu proposes a pour vocation à “forcer la création”. Si il y a bien un truc qu’il est difficile à forcer, c’est l’art.
J’ai du mal à imaginer Mozart avec un flingue sur la tempe entrain de finir une symphonie.
Un artiste qui a faim n’est pas forcément le plus productif au niveau de l’art.
Le sytème actuel est pourri, on est d’accord, sans le net je n’aurais pas découvert les 3⁄4 de ce que j’écoute/voie actuellement.
Mais le fantasme de l’artiste créateur bohème qui se doit de vivre de son oeuvre au jour le jour, en faisant des concerts/festivals/scène est impossible.
Comment fait le compositeur de musiques de pubs ? De dessins animés pour enfants ? De jingles de radio ? etc…
On peut transposer ce même problème à tous les arts “non-vivants” comme l’écriture, la sculpture, la peinture, le cinéma. Dans ces cas là c’est l’oeuvre finie qui est une oeuvre et pas son processus.
J’ai tendance à lire beaucoup de confusion avec les arts “vivants” comme le théâtre et la musique live, ce ne sont pas les mêmes artistes, ils sont beaucoup moins nombreux, c’est la partie visible de l’iceberg.
Je propose pas de solutions même si je serais plutôt du genre à pencher vers une licence globale qui induirait d’autres problèmes.
Mais j’ai trop souvent lu de commentaires qui confondent artistes/célebrités.