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L’administration Biden prévoit de soutenir le controversé traité sur la cybercriminalité promu par la Russie

L’administration Biden prévoit de soutenir le controversé traité sur la cybercriminalité promu par la Russie

Le 13 novembre à 11h14

L'administration Biden prévoit de soutenir le très controversé projet de traité sur la cybercriminalité aux Nations unies cette semaine, « malgré les craintes qu'il puisse être utilisé à mauvais escient par des régimes autoritaires », révèle Bloomberg.

Cet accord serait « le premier accord juridiquement contraignant » des Nations unies sur la cybersécurité, et pourrait même « devenir un cadre juridique mondial » permettant aux pays de coopérer en matière de prévention et d'enquête sur les cybercriminels.

Accusé par plus de 80 ONG d'attenter gravement à la liberté d'expression, la vie privée et les activités légitimes des journalistes, lanceurs d'alerte, et militants, le traité, promu par la Russie, la Chine, la Syrie et la Corée du Nord et une quinzaine d'autres régimes autoritaires, avait été adopté par l'ONU en août dernier.

Ses détracteurs craignent qu'il ne soit utilisé par des États autoritaires pour poursuivre des dissidents à l'étranger ou forcer des démocraties à collecter à leurs profits des données sur des opposants politiques.

Les sources diplomatiques de Bloomberg estiment cela dit qu'il existait des « raisons convaincantes de soutenir le traité ». Il permettrait « par exemple » d'améliorer la criminalisation de la pédocriminalité en ligne et de la diffusion non consensuelle d'images intimes.

Si tous les membres signent l'accord, celui-ci actualisera les traités d'extradition et offrira davantage de possibilités d'appréhender les cybercriminels et de les extrader, explique un fonctionnaire.

Il précise que les États-Unis prévoient d'appliquer strictement les droits de l'homme, que le ministère de la Justice examinerait attentivement les demandes d'extraditions et refuserait de fournir toute assistance qui ne serait pas conforme à l'accord.

Le mois dernier, six sénateurs démocrates avaient écrit que le traité pourrait « légitimer les efforts de pays autoritaires comme la Russie et la Chine pour censurer et surveiller les utilisateurs d'Internet, renforçant ainsi la répression et les violations des droits de l'homme dans le monde entier ».

Si le traité devrait passer le cap du vote à l'ONU, il est « très peu probable qu'il soit ratifié par le gouvernement américain, à moins que des contrôles des droits de l'homme ne soient mis en œuvre », a déclaré le fonctionnaire.

Le 13 novembre à 11h14

Commentaires (12)

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ce n'est pas plutôt "malgré la certitude qu'il sera utilisé à mauvais escient par tous les états" ?
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Quelque chose me dit que les USA ont également quelque chose à y gagner, sous couvert de combattre (une fois de plus) la pédocriminalité.
Ne serait-ce que pour les lanceurs d'alertes.
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L'administration Biden
Ceux qui suivent l'idéologie MAGA plutôt
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En dehors du doigt mouillé, qu'est-ce qui te permet d'affirmer ça ?
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Jusqu'au 20 janvier 2025 l'administration en charge est celle de Biden, si Trump a déjà prévu son gouvernement il ne gouvernera effectivement qu'après cette date.
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L'actualité politique US est écrite par les scénaristes de SouthPark.
Nous ne voyons pas d'autre explication.
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Décidément, tout est en train de partir de travers aux USA: entre une administration en bout de course qui soutient un traité porté par des dictatures et le mégalo de service qui est nommé ministre dans le gouvernement Trump, l'avenir semble bien sombre...
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Sans oublier l'antivax et complotiste Robert F. Kennedy à qui Trump confiera les questions de santé. Il a clairement laissé entendre qu'il se battra contre la FDA (Food and Drug Administration)... La fin des USA ?
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Tout ceci ne peut qu'avantager les régimes du Kremlin et de Pékin.
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"Il précise que les États-Unis prévoient d'appliquer strictement les droits de l'homme"

Merci, ça tombe bien, j'avais besoin de bien rigoler aujourd'hui 😂😂😂
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Ils n'ont même pas validé la convention du même nom ...
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Il précise que les États-Unis prévoient d'appliquer strictement les droits de l'homme, que le ministère de la Justice examinerait attentivement les demandes d'extraditions et refuserait de fournir toute assistance qui ne serait pas conforme à l'accord.
Scénario possible: les États-Unis n'extraderont des ressortissants que vers les pays amis et uniquement des gens sans rapport avec l'état; la Chine et la Russie en feront de même (ex: Viktor Bout le trafiquant d'arme dont le retour en Russie a été échangé), et continueront leurs cyber-attaques (ransomwares, intrusions, déstabilisation…). Bref ça s'appliquera plus aux pays moins influents et aux cas sans enjeux géostratégiques.

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