Australie : les entreprises du numérique ont six mois pour proposer un texte de protection des mineurs
Le 02 juillet à 09h50
2 min
Droit
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L’Australie donne six mois aux acteurs du numérique pour produire un code applicable expliquant comment ces entreprises prévoient d’empêcher les mineurs de voir du contenu pornographique ou inapproprié.
À défaut, le régulateur prévoit de leur imposer sa propre loi.
Alors que le pays a suspendu le projet d'imposer aux sites pornographiques de vérifier l’âge de leurs visiteurs en septembre dernier, la commissaire eSafety Julia Inman Grant a invité ses interlocuteurs à lui fournir un texte adapté d’ici au 3 octobre 2024.
Ce texte doit créer des standards pour une variété d’applications, des magasins d’applications eux-mêmes aux sites pornographiques, en passant par les applications de dating, les moteurs de recherche, les réseaux sociaux et applications de messagerie, ou encore les plateformes de jeu en réseau.
Les thèmes liés au suicide et aux troubles alimentaires sont aussi cités parmi les contenus dont elle souhaite voir l’accès régulé.
Auprès de Reuters, des porte-parole d’Alphabet et Meta ont déclaré travailler « de manière constructive » avec la commissaire eSafety.
Le 02 juillet à 09h50
Commentaires (19)
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Abonnez-vousLe 02/07/2024 à 10h01
Ça répond à la demande, non ? 😅
Le 02/07/2024 à 10h45
On commence par les mineurs. Après on passera aux opposants politiques, aux fauteurs de troubles, aux immigrés clandestins, aux drogués, aux amateurs de Rap et Metal, aux roux ...
L'important c'est de commencer quelque-part.
Le 02/07/2024 à 11h14
Le 02/07/2024 à 11h19
Le 02/07/2024 à 12h37
La société qui se dessine est merdique à en crever en ce qui me concerne.
(bon, plus qu'à attendre de me faire qualifier de geek qui veut son porno quotidien gratuit)
Le 02/07/2024 à 11h30
On se demande pourquoi personne n'y a pensé avant...
Le 02/07/2024 à 12h24
Si y'a pas de poils, tu rentres pas.
Le concept est à vendre.
Le 02/07/2024 à 13h28
Le 02/07/2024 à 14h09
Le 02/07/2024 à 15h11
Le 02/07/2024 à 16h42
Le 02/07/2024 à 15h10
Et concernant la reconnaissance faciale, ça reste un ignoble bullshit de mon point de vue.
D'un, c'est intrusif.
De deux, ça marche pas. Les services le proposant disent même dans leurs CGU d'essayer plusieurs fois.
De trois, je doute qu'il y ait des critères significatifs entre un mineur de 17 ans et 11 mois et un majeur de 18 ans.
Modifié le 02/07/2024 à 16h45
Pis moi, faut pas me parler de faciale, çà me rappelle le boulot.
Le 02/07/2024 à 18h31
Le 03/07/2024 à 06h16
Le 03/07/2024 à 12h23
Le 03/07/2024 à 14h24
(tant mieux, je préfère le naturel à l'artificiel)
Le 04/07/2024 à 11h08
Le 02/07/2024 à 12h52