Vivendi veut sa place au conseil d’administration d’Ubisoft
BWAAAAAAAAH !
Le 30 avril 2016 à 11h37
2 min
Économie
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Vivendi et Ubisoft ne sont visiblement pas prêts à signer l'armistice. Le groupe de Vincent Bolloré vient de relancer un nouvel assaut sur l'éditeur français et envisage de demander une recomposition de son conseil d'administration.
On prend les mêmes et on recommence. Alors que l'OPA de Vivendi sur Gameloft suit son cours, Vivendi poursuit son raid contre Ubisoft, l'autre éditeur de jeux vidéo détenu par la famille Guillemot. Le géant français des médias a franchi le 27 avril le seuil de 15% des droits de vote d'Ubisoft (à 15,66 %) et détient désormais 17,73 % du capital de l'entreprise.
Comme l'exige la loi, Vivendi a accompagné sa déclaration de franchissement de seuil à l'AMF, d'une déclaration d'intentions. Dans ce courrier adressé à l'autorité des marchés financiers, le groupe de Vincent Bolloré affirme « envisager de demander une recomposition du conseil d'administration d'Ubisoft en vue, notamment, d'y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnarial ». En d'autres termes, Vivendi veut siéger au conseil d'administration d'Ubisoft.
La tâche ne sera néanmoins pas aisée. L'éditeur a déjà manifesté à plusieurs reprises qu'il ne souhaitait pas collaborer avec Vivendi, jugeant trop limitées les synergies possibles entre les deux groupes. Toutefois, Ubisoft a confirmé lors de la présentation de sa stratégie pour l'horizon 2019 qu'un à deux sièges seront créés en 2016 au conseil d'administration pour des « administrateurs indépendants ». Vivendi pourrait vouloir retourner la situation à son avantage en demandant plutôt la création d'un siège lui étant destiné.
Il est enfin à noter que dans sa déclaration aux autorités, Vivendi assure ne pas envisager de déposer une offre d'achat sur Ubisoft, ni d'en prendre le contrôle. Le discours de l'entreprise a donc évolué depuis la fin du mois de février, où elle assurait à l'AMF qu'« aucune décision n'a été prise en l'état concernant un éventuel dépôt d'offre publique d'acquisition sur les titres ». Les Guillemot peuvent donc souffler encore un peu.
Commentaires (21)
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Abonnez-vousLe 30/04/2016 à 11h52
Ça me manquait cette histoire, je commençais a l’oublier. Bientôt Bollosoft ?
Le 30/04/2016 à 11h56
un à deux sièges seront créés en 2016 au conseil d’administration pour des « administrateurs indépendants », et Vincent Bolloré lorgne très certainement dessus.
Comment Bolloré/Vivendi pourrait obtenir un poste d’administrateur indépendant en étant actionnaire ?
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Le “très certainement” me semble pour le moins osé !
Edit : viser le 13h37 ne devrait pas empêcher de se relire " />
Le 30/04/2016 à 12h03
Effectivement, c’est une erreur plutôt grossière. Par définition même, un actionnaire ne peut être un administrateur indépendant.
Le 30/04/2016 à 12h03
Si Vivendi prend la place dans le conseil d’administration d’Ubisoft, on peut déjà dire que c’est la mort d’une grande boîte française indépendante. Bref tous ce que Bolloré touche il le détruit à petit feu une fois à l’intérieur (exemple Canal+ et autres “merdias”).
Le 30/04/2016 à 12h31
Bof, je vois pas en quoi ubi est indépendant de ces actionnaires? donc si Ubisoft est indépendant, on peu en conclure que toutes les boites au monde dont elles ne sont pas filiales d’une autre boite sont indépendantes.
Ubisoft a fait des bons jeux mais a fait pas mal de merde et des jeux mal finis.
Pour rappel Vivendi est français.
Le 30/04/2016 à 12h54
Le 30/04/2016 à 13h18
Et tu as peur de quoi ? Que Vivendi oblige Ubisoft à sortir des jeux non terminés et à user des licences jusqu’à la moelle ?
grillé " /> (bizarre je ne l’ai pas eu tout de suite le com)
Le 30/04/2016 à 13h42
Ce n’est pas ce que je voulais dire, mais effectivement la phrase était très mal tournée. J’ai reformulé ça correctement, ça devrait être plus clair :)
Le 30/04/2016 à 13h49
Il est enfin à noter que dans sa déclaration aux autorités, Vivendi assure ne pas envisager de déposer une offre d’achat sur Ubisoft, ni d’en prendre le contrôle.
On peut donc s’attendre à tout le contraire, c’est juste le blabla officiel de Monsieur Bolloré…
Et le jour d’après il à gagner 5 points …
Le 30/04/2016 à 15h05
Le 30/04/2016 à 15h10
L’utilisation des dits jeux comme moyen de publicité pour les autres produits du groupe est possible.
Après, je sais pas très bien comment bolloré peut pourrir la vie d’Ubisoft sous l’hôtel du profit, mais
une chose est sûr entre son utilisation très dirigiste des médias et le quasi-esclavage des africains dans d’autres de ces groupes, il y à clairement de quoi craindre.
Le 30/04/2016 à 18h50
Bolloré…. C’est pas le looser qui casse ce qu’il touche ?
Le 30/04/2016 à 22h51
Le 01/05/2016 à 06h31
Est-ce qu’il casse ce qu’il touche ou bien il rachète des boîtes qui sont déjà sur le point de se casser la gueule et il n’arrive juste pas à les redresser ?
Le 01/05/2016 à 06h35
Il a pas tord en disant que c’est leur fond de commerce, et finalement c’est ce que tu dis aussi. Ce qui fait vivre Ubi, c’est des licences surexploitées, des jeux sans innovation et sans trop d’inspiration.
Ce qui ne les empêche pas d’avoir de super projets par ailleurs.
Le 01/05/2016 à 11h10
Le 01/05/2016 à 13h15
Bon déjà Anno à la base c’était allemand et autrichien absolument pas Ubisoft donc de là licence ( la série date de 1998 et ça a été repris par Ubisoft en 2009 ) ; quand c’pas ubisoft qui gère forcément ça va mieux ; puis pour l’avant dernier Anno ; j’ai pourtant eu énormément de problème à jouer et activer certaines fonctionnalité ; que même certains forums disaient que l’avoir en pirate réglé les problèmes liés aux DRM
Le 01/05/2016 à 15h05
Le 01/05/2016 à 15h37
Le 02/05/2016 à 08h52
c’est vrai que si je me souvient bien, le 2070 avait des limites d’activation en fonction du hardware. Mais bon ce genre de pratiques c’était aussi dans l’ère du temps.
Par contre j’ai pas mal apprécié le saut vers le futur qui était quand même un risque et je n’ai personnellement eu aucun problème pour y jouer
Le 02/05/2016 à 13h21
Ouarf, la tête de Kevin en gros dans le flux RSS :P