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24 % des influenceurs sont victimes de cyberharcèlement, dont 34 % des moins de 30 ans

24 % des influenceurs sont victimes de cyberharcèlement, dont 34 % des moins de 30 ans

Flock

Le 06 mars à 07h10

La 8ème édition de l'étude annuelle de l'entreprise Reech sur le marketing d'influence indique que 24 % des « influenceurs » déclarent avoir été victime de cyberharcèlement, rapporte BFMTech, mais également que ce chiffre monte à 34% chez les 30 ans et moins, mais baisse à 18 % chez les plus de 30 ans.

« Contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, les hommes se déclarent plus harcelés que les femmes (30 % contre 22 %) », note en outre Reech, qui a posé « plus de 40 questions » à 1 268 influenceurs.

BFMTech relève cela dit que d'après une étude de 2021 du Pew Research Center, les hommes (aux États-Unis) « sont un peu plus susceptibles que les femmes de déclarer avoir subi une forme quelconque de harcèlement en ligne (43 % contre 38 %) », mais également que « des proportions similaires d'hommes et de femmes ont été confrontées à des formes plus graves de ce type d'abus ».

L'étude indique aussi que les femmes sont en outre « plus nombreuses que les hommes à déclarer avoir été harcelées sexuellement en ligne (16 % contre 5 %) », particulièrement chez les plus jeunes : « 33 % des femmes de moins de 35 ans déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel en ligne, contre 11 % des hommes de moins de 35 ans ».

Reech, qui « accompagne les marques de A à Z dans leur stratégie d’influence », propose aussi aux influenceurs de se créer un profil « en 2 minutes » afin de les aider à trouver les entreprises qui les aideront à travailler « avec des marques que vous aimez ».

Son étude indique que le placement de produits est le partenariat privilégié des « créateurs de contenus » interrogés, que 75 % ont connaissance de la loi influence, promulguée le 9 juin, que pour 72 % des personnes interrogées, la création de contenu est la source principale de revenus, qu'Instagram est « toujours leader », que TikTok « détrône largement Snapchat » et que X/Twitter « s’effondre ».

Le 06 mars à 07h10

Commentaires (16)

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C'est ce qui arrive malheureusement à toute forme de célébrité.
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C'est assez logique qu'une activité basée sur l'exploitation de la bêtise humaine soit victime de cette bêtise qu'elle entretient... :windu:
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sauf que influenceur, c'est vaste. Il y a de bons influenceurs, j'en connais, qui donnent par exemple de bons plans voyage, etc...
et ca touche tout le monde, y compris des acteurs, comiques, chanteurs, etc....
c'est un monde de fou.
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Ah oui, les bons influenceurs et les mauvais influenceurs.. :-D
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Je ne cautionne aucunement le harcèlement.

Cependant, quand ton gagne pain, c'est de vendre des produits, souvent médiocre il ne faut pas s'étonner de la colère des gens.
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Et pour certains influenceurs, leur métier c'est de vendre des arnaques
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C'est juste, mais il faut appuyer le "souvent" car ce n'est pas un généralité.
Et il faudrait même vérifier cette étude, car sur reech.com ils parlent de "créateurs de contenu" et non d'influenceurs, il ne faut pas tout mélanger non plus...
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Quand t'essayes de vendre de la merde au gens, tu es un influenceur. Et c'est bien.
Quand les gens disent que tu vends de la merde, ils sont des cyberharceleurs. Et c'est mal.

C'est pourtant pas compliqué à comprendre !
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D'ailleurs c'aurait été bien de définir ce qu'ils appellent cyberharcelement. Est-ce que ça commence à un commentaire négatif sous la video? C'est peut être dans l'étude mais je n'ai pas envie de leur filer mon numéro de tel (:cartonrouge:) et mon mail pour la télécharger.
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un n° du genre 0600000000 fonctionne, et pour le mail, suffit d'utiliser un email poubelle temporaire
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Pour la définition, c'est simple : sur déclaration.
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d'ailleurs je vais ici même balancer un gang de harceleur, qui sévisse depuis de trop nombreuses années : 60 millions de consommateurs. Ils disent que du mal des gentils influenceur et en ligne en plus sur un site web dédié.
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Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les posts mensongers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon doigt, qu’avec respect tout l'internet admire,
Mes posts qui tant de fois ont influencé cet empire
Tant de fois affermi mon trone et mon moi ,
Trahissent donc ma chapelle, et ne font rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvre de tant de jours en un jour effacée !

Je me suis fait aider par Corneille
:mdr2:
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J'ai envie de dire que ça a toujours fait partie du job. De la même façon que les chaînes de TV recevaient des déferlements de critiques, par courrier à l'époque, envers leurs animateurs, c'est juste qu'ici ce n'est pas filtré par un service dédié mais transmis en direct, et que c'est plus simple à envoyer.

Puis faut aussi voir ce qu'on appelle cyberharcèlement.
* Si un jeune dit à son camarade que c'est qu'un loser, c'est du cyberharcèlement.
* Si je dis à une influenceuse qu'elle a une chaîne nulle, pas sûr que ça rentre dans la même catégorie.

C'est toute la problématique quand on fait de soi-même un produit : est-ce qu'on juge la personne ou le produit qu'elle a construit autour d'elle ?
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Le cyberharcelement sexuel ne fait pas parti du job, même si ce sont des "influenceurs".
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Une seule solution :

youtube.com YouTube

24 % des influenceurs sont victimes de cyberharcèlement, dont 34 % des moins de 30 ans

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