Chiffrement, services en ligne, le plan anti-terroriste de Theresa May et Emmanuel Macron
Avec May, fais ce qu'il te plaît
Le 14 juin 2017 à 08h02
7 min
Droit
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Dans une déclaration commune avec Theresa May, Emmanuel Macron a de nouveau épinglé la question du chiffrement tout en mettant en cause le rôle des opérateurs en ligne, accusés de ne pas retirer assez rapidement la propagande terroriste.
A l’occasion de la visite de Theresa May en France, le chef de l’Etat a, comme dévoilé dans nos colonnes, annoncé un plan d’action contre le terrorisme. S’il a rendu un « hommage appuyé » aux services du renseignement des deux côtés de la Manche, le nouveau locataire de l’Elysée a surtout mis directement en cause la responsabilité des intermédiaires du Net.
Sans citer YouTube, Facebook, Twitter et les autres, il considère que « les engagements et les obligations des opérateurs en ligne » sont toujours insuffisants et doivent donc être renforcés « afin de supprimer les contenus qui promeuvent, dans tout type de media, la haine et le terrorisme ».
Des engagements insuffisants ? « Theresa May rappelait très justement, il y a quelques semaines, à Taormina, que ce sont durant les deux premières heures que près de 50 % des potentiels terroristes, en tout cas des esprits qui peuvent être manipulés, sont touchés par cette propagande, quand aujourd’hui les engagements pris sont mis en œuvre seulement dans les 48 heures » regrette le chef de l’État.
Suppression automatique des contenus terroristes en ligne
La première ministre britannique a un peu plus détaillé ces reproches : elle évoque l’instauration d’outils pour « identifier et supprimer automatiquement ces contenus » de propagande terroriste afin de l’attaquer au plus tôt. Un tel mécanisme peut supposer une base commune des données qualifiées comme faisant l’apologie ou incitant au terrorisme, couplée à une surveillance en temps réel des flux transitant dans les tuyaux.
Le hic est que le droit européen interdit de faire peser sur les épaules des hébergeurs une obligation de surveillance généralisée, contraignant ces derniers à supprimer seulement les contenus manifestement illicites dans les plus brefs délais. « Promptement » dit la loi de transposition française, alors que le tempo est laissé à l’appréciation des juges et des autorités.
Autre souci, la qualification même de la propagande est un exercice parfois très périlleux. En cas de doute sur la qualification juridique d’un contenu, la logique même impose aux intermédiaires là encore de saisir le juge, qui, au regard des éléments mis contradictoirement sur la table, tranchera en toute indépendance.
Dans les textes, on est donc aux antipodes du plan d’action déroulé par May et Macron. Néanmoins, des intermédiaires peuvent toujours mettre en place volontairement des mesures proactives, mais ils connaissent les multiples risques qui les attendent au tournant.
Les risques d'une responsabilité directe des opérateurs du Net
Dans le désordre, il y a d’abord un risque d’effet tâche d'huile, puisque d’autres secteurs, au hasard celui des ayants droit, ne tarderont pas à réclamer le bénéfice de ces efforts. Il y a ensuite un risque sur la liberté d’expression. Engager un nettoyage automatisé du Net, c’est prendre le risque de porter atteinte à des contenus légitimes. Les faux positifs épinglés par les robots-copyright nous en montrent l’exemple chaque jour.
Il y a un risque enfin sur l’économie numérique, puisque rendre plus directement responsable ces intermédiaires, et donc tous les intermédiaires, c’est aussi porter atteinte à des pans entiers de leur développement. La question de la lutte contre le terrorisme ne doit surtout pas être prise à la légère, mais ne se focaliser que sur cet angle, c’est oublier le complexe étau de cet écosystème.
Ajoutons que selon un dernier bilan dressé par la Commission européenne sur les politiques menées par YouTube, Microsoft, Facebook, Twitter, la situation ne semble pas aussi catastrophique que le tableau dépeint par le chef de l’État : « le nombre de signalements examinés dans un délai de 24 heures est passé de 40 % à 51 % au cours de la même période de six mois ». Dans le lot, toutefois, Facebook est mis à l’honneur, comme étant « la seule entreprise à atteindre pleinement l'objectif d'examiner dans la journée la majorité des signalements reçus ».
On en déduit que la réaction des hébergeurs est devenue avec le temps plus vive, plus prompte, loin de la caricature faite par l’Élysée et du Royaume-Uni qui caressent aussi le souhait d’un système d’amendes à l’encontre des intermédiaires défaillants.
Le chiffrement, la clé de voute
Toujours lors de cette conférence de presse commune, Emmanuel Macron a exprimé sa volonté d’« améliorer les moyens d’accès aux contenus cryptés (sic), dans des conditions qui préservent la confidentialité des correspondances, afin que ces messageries ne puissent pas être l’outil des terroristes ou des criminels ».
Alors candidat, Macron avait déjà mis à l’index le 10 avril dernier l’usage des « messageries instantanées fortement cryptées » par les organisations terroristes. « Une grande partie de ce trafic Internet, parce qu’il est crypté, échappe ainsi aux services de sécurité » assurait-il avant de trouver une parade contre cet « élément de faiblesse » : obliger les intermédiaires à fournir « les codes » de déchiffrement.
Le lendemain, une tribune diffusée sur le site de campagne, signée notamment par Mounir Mahjoubi, futur secrétaire d’État au numérique, a eu pour mission d’éteindre l’incendie. Et quel incendie : attaquer le chiffrement, c’est désarmer les ONG, les défenseurs des droits de l’Homme, les transactions commerciales, les journalistes. Et même les politiques qui usent et abusent de Telegram, notamment en campagne.
« S’agissant du contenu des informations échangées sur des réseaux ou via des messageries instantanées, la position de principe d’Emmanuel Macron repose tout à la fois sur l’attachement absolu au secret des correspondances et le souhait que les services de sécurité puissent accéder au contenu des informations échangées par des terroristes ou des personnes surveillées » relativisaient les coauteurs, avant de suggérer un dispositif « dans lequel les services de sécurité d’un pays démocratique puissent adresser aux entreprises opératrices de ces services de communication, des demandes d’accès à certains contenus échangés ».
Les techno-épouvantails
Une belle idée. De longue date inscrite dans notre droit positif. « La proposition ne consiste pas à obtenir la communication des clés de chiffrement utilisées par les prestataires de service numérique, mais d’accéder aux contenus préalablement déchiffrés par eux-mêmes » ajoutaient-ils. Inutile de rappeler que les outils du renseignement permettent déjà bon nombre d’action sur n’importe quel écran connecté en France ou dans le monde, via les outils de la loi Renseignement ou celle sur la surveillance des communications électroniques internationales.
L’accusation portée sur ces techno-épouvantails, le chiffrement et les intermédiaires du Net, aura en tout cas le mérite de déporter l’attention ailleurs que sur les défaillances du renseignement ou pourquoi pas de l’état d’urgence. Ce dernier est d’ailleurs tellement efficace que Macron entend intégrer la plupart de ses dispositions dans le droit commun, sous le maquillage d’une sortie formelle de cette situation prévue comme exceptionnelle.
Chiffrement, services en ligne, le plan anti-terroriste de Theresa May et Emmanuel Macron
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Suppression automatique des contenus terroristes en ligne
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Les risques d'une responsabilité directe des opérateurs du Net
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Le chiffrement, la clé de voute
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Les techno-épouvantails
Commentaires (43)
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Abonnez-vousLe 14/06/2017 à 08h16
encore et toujours du vent : le grand écart entre “oui le chiffrement c’est la liberté d’expression, la presse etc” et “bouh c’est mal parce que les vilains s’en servent” " />
et vouloir nettoyer ce qui leur va pas en moins de 2h ou carrément de façon automatique, c’est n’importe quoi " /> ou alors on embauche tous les chômeurs à scruter le net ? " />
Le 14/06/2017 à 08h25
FUD et bullshit. pour changer.
Le 14/06/2017 à 08h29
Pour le sous-titre l’expression normalement c’est “En mai…”. Mais bon, ça donne pas le même ton au jeu de mot " />.
Le 14/06/2017 à 08h38
" />" />
Le 14/06/2017 à 08h41
Surtout qu’il faudrait déjà avoir envie d’y entrer… " />
Le 14/06/2017 à 08h41
au hasard celui des ayants droit
" />
Le 14/06/2017 à 08h47
En Marche, fait(es) ce qui Lui plait.
Le 14/06/2017 à 08h48
“Cachez moi ces terroristes que je ne saurais voir”.
Le 14/06/2017 à 09h07
Plus on y pense et plus c’est compliqué, comment limité une idéologie demandant le massacre des non-pratiquant tout en protégeant la liberté d’expression…
Ici je parle bien de idéologie radicale et pas seulement le djihad, toute les idéologies prônant le massacre.
Tout le monde, le sait que ce type de déviance est favorisé par les crises économique mais le problème c’est qu’aujourd’hui on doit faire face a une grosse concurrence (pour les travailleurs ).
Le 14/06/2017 à 09h23
C’est tellement plus simple de charger les opérateurs plutôt que d’éduquer. Il devrait y avoir des cours de religion, avec analyse critique de la bible, de coran et la thora. Et aussi des cours sur la manipulation, le décryptage des discours sur les sites d’apologie du terrorisme, apprendre à décoder les discours et distinguer le vrai du faux, que ce soit sur Facebook, Twitter ou n’importe quel site d’info. Hélas, quelque soit le politique, c’est répression et punition au lieu d’éducation.
Le 14/06/2017 à 09h57
l’état d’urgence : “[…] Macron entend intégrer la plupart de ses dispositions dans le droit commun, sous le maquillage d’une sortie formelle de cette situation prévue comme exceptionnelle.”
Je m’étonne qu’une chose aussi énorme ne provoque pas un tollé généralisé ! C’est quoi une démocratie dans laquelle les dispositions de l’état d’urgence sont transposées dans le droit commun ? (On pourrait envisager la possibilité d’allonger la durée des mesures d’exception à un an par exemple). Et puis, il y a sous entendu que le terrorisme va dorénavant devenir une donnée permanente de l’existence du monde ! Je ne suis pas d’accord avec cette vision des choses qui sonne comme un prétexte…
D’ailleurs, le terrorisme à bon dos, je ne pense pas que la surveillance instantanée et la suppression automatique de contenu jugé illicite (qui va juger) soit le premier axe de la lutte contre le terrorisme qui passe déjà par la suppression des conditions internationales de son maintien (État islamique et jeu trouble de certains états dont l’Arabie Saoudite) et une meilleure exploitation des renseignement déjà à disposition concernant les milieu islamistes en France !
Je pense que ces dispositifs sont aussi motivés par la tentation du “contrôle”…
Le 14/06/2017 à 12h44
Le 14/06/2017 à 12h44
Meuh non, demain ils vont annoncer un grand plan numérique axé sur les réseaux de neurones, le deep learning et les IAs en général. Qui vont très vite apprendre à reconnaître un site de propaganda terroriste. Bien sûr il pourra y avoir quelques faux positifs sur les manifestants hostiles au pouvoir, mais ils n’y sont pour rien, c’est un effet de bord de la technologie…
IBM et Google se frottent déjà les mains.
Le 14/06/2017 à 12h48
Pour l’aspect apprendre à reconnaître le vrai du faux, c’est déjà le cas. Il y a 20 ans quand j’étais au college le prof d’éducation civique / Histoire-Géo nous apprenait à reconnaître les photos truquées. Bon c’est sûr depuis les techniques de trucage ont bien avancé, mais celles de debunking aussi.
Le 14/06/2017 à 12h53
Le 14/06/2017 à 12h53
Bref, ça va passer comme une letter à la poste, par contre les manifs vont se faire sévères en septembre, quand tout le monde aura le coup de blues de la rentrée, mais que les changements seront déjà effectués.
Le 14/06/2017 à 12h56
Le 14/06/2017 à 13h00
Le 14/06/2017 à 13h06
ok c’est plus clair, je trouvais ça bizarre aussi, puisque tu disais “la majeur partie”, je savais pas jusqu’où. " />
bref, quand je dis “c’est le moment idéal”, le moment dure effectivement depuis un “bon moment”, mais faire entrer l’état d’urgence dans le droit commun c’est à mon sens dépasser une ligne rouge.
Disons que je suis à la fois totalement blasé de l’empilement de ces lois, et en même temps désagréablement étonné de voir Macron s’y mettre aussi, et de la pire des manières. C’est, il me semble, totalement en contradiction avec ce qu’il avait dit avant et pendant la campagne.
Le 14/06/2017 à 13h15
Je suis d’accord que ça ne ressemble pas à un gouvernement (et président) qui est d’orientation modérée/centriste, et en principe un des meilleurs garants des principes de notre société concernant les libertés. C’est une déception et une surprise, mais j’espère qu’au final la loi sera plus raisonnable ; sinon ce sera ma 1ère critique majeure de ce gouvernement et président (je suis même prêt à manifester, alors que je le fais rarement), dont j’espère de bonnes choses sur d’autres sujets.
Le 14/06/2017 à 15h03
Favorisé par la crise économique ?
Il me semble que pour la partie jihadiste tout du moins toutes les couches sociales sont représentées…
En 2001 les kamikaze étaient pour la plupart des anciens étudiants de grandes universités anglo-saxonnes a la situation sociale plutôt confortable
Et plus récemment il y a eu plusieurs terroristes tout à fait intégrés et sans problèmes sociaux
A mon avis le problème est plutôt inverse, c’est l’argent qui finance ces écoles d’idées qui est le problème…
Le 14/06/2017 à 15h17
Le 14/06/2017 à 15h56
“et on en a tellement parlé que je ne pense pas que ceux qui s’en soucient vont s’en foutre”
C’est quoi cet argument ? Parce qu’on a beaucoup parlé de gouverner par ordonnance ça devient d’un coup démocratique ?
D’ailleurs la loi travail est au moins autant contesté que le passage du droit d’exception dans le droit commun…
De plus faire ça pendant l’été, c’est un grand classique pour éviter d’éventuelles contestations…
Le 14/06/2017 à 16h27
Le 15/06/2017 à 05h38
Juste un dernier truc :
Bien sûr que j’ai des convictions comme tout le monde je crois (enfin j’espère).
Sinon je passerais ma vie à changer d’avis à chaque discussion ou lecture et franchement ça mène pas loin la politique du “je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire”…
On appelle ça du “retournement de veste”, une pratique assez courante chez les politiciens professionnels et il se trouve que je ne suis pas politicien.
Ce qui ne veut effectivement pas dire que mes convictions sont une vérité absolue, ça va de soi, c’est juste ce que je crois et rien d’autre.
Tiens, j’y vais quand même d’une petite citation :
“Si tous ceux qui sont persuadés d’avoir raison n’avaient pas complètement tort on ne serait pas loin de la vérité.”
C’est de Pierre Dac et j’aime bien, même si ça fait moins “classe” qu’un Nietzsche ou un Deleuze, lui au moins ne se croyait pas supérieur à tout le monde… " />
Le 15/06/2017 à 08h12
J’ai parlé de dogme, pas de convictions.
Crois ce que tu veux, comme tu veux, où tu veux, quand tu veux , cela ne m’importe guère.
Mais si tu pouvais être
- un poil moins prosélyte
Je n’ai pas dit que c’était facile, il y a des branches entières lié à la communication dans plusieurs disciplines, y compros les incompréhension, les filtres inconscient , le jeu des contextes, etc…
Mais je pense que dans une vie en société, cela mérite d’être tenté ;)
(et je n’ai pas dit que j’étais parfait, je présente les mêmes travers que tout un chacun :) )
Le 15/06/2017 à 08h35
Je n’ai jamais pensé que ceux qui ne pensent pas comme moi étaient des , il peut m’arriver parfois d’utiliser des insultes mais c’est généralement en réponse à des insultes.
Pour l’histoire du dogme, c’est toi qui en a parlé le premier, pas moi, c’est toi qui considère mes convictions et/ou ma façon de penser comme étant des dogmes, pas moi…
Par exemple, quand je dis qu’on a déjà du mal à apprendre correctement à lire et à écrire aux gamins en école primaire, ça n’a rien d’un dogme, c’est un constat fait par plein de monde. Et oui, il y a beaucoup trop de mômes qui arrivent en secondaire avec une maîtrise très réduite (ou pas de maîtrise du tout) de ces deux choses pourtant essentielles il me semble.
Et ta réponse au message dans lequel je parle de ça (entre autres) :
Le 14/06/2017 à 10h12
Le 14/06/2017 à 10h13
« Theresa May rappelait très justement, il y a quelques semaines, à Taormina, que ce sont durant les deux premières heures que près de 50 % des potentiels terroristes, en tout cas des esprits qui peuvent être manipulés, sont touchés par cette propagande, quand aujourd’hui les engagements pris sont mis en œuvre seulement dans les 48 heures » regrette le chef de l’État.
[Réf. nécessaire]
Le 14/06/2017 à 10h14
+1
Mais bon, bonne chance pour le faire passer quand tu vois la réaction épidermique de certains dès qu’on aborde les sujets touchant au dogme. (d’ailleurs la religion n’est pas le seul sujet à s’aborder à partir de dogme).
Le 14/06/2017 à 10h30
Le 14/06/2017 à 10h35
Le 14/06/2017 à 10h41
Vœu pieux (c’est le cas de le dire)…
On arrive déjà pas à apprendre aux gosses à lire et écrire correctement en fin de primaire et on va en plus leur foutre les religions au programme… " />
En plus les cathos trouveront scandaleux qu’on ose parler de l’islam à leurs gosses et inversement et ça sera vrai pour toutes les religions bien sûr.
Sans compter que je suis convaincu qu’il y a pas mal de tarés qui agissent pour d’autres raisons (envie de tuer, de finir en “beauté”, de faire parler d’eux, d’avoir enfin l’impression d’exister, etc) la religion ne leur servant que de prétexte.
Pas mal de ces terroristes étaient bien loin d’être des incultes issus de milieux défavorisés, le problème est bien plus complexe que ça je crois…
Le problème est aussi que de telles dispositions peuvent vite déborder dans l’excès et ça c’est effectivement très inquiétant mais franchement si on pouvait cibler et fermer à coup sûr les sites faisant l’apologie de la haine et de la violence (peut importe les raisons invoquées) ça serait une excellente chose.
Personne de bonne foi ne peut nier que pas mal de gens se sont radicalisés (pas forcément au niveau de l’Islam) sur internet, nier certaines évidences ne les fera pas disparaître pour autant…
Bref, rien n’est jamais aussi simple que le “y’a qu’à, faut qu’on”…
Le 14/06/2017 à 10h46
Le 14/06/2017 à 10h53
On est presque dans le film “V pour Vendetta”, encore un ou deux attentats bien sanglants et c’est bon " />
Le 14/06/2017 à 11h10
Le 14/06/2017 à 11h40
encore des dogmes…
Le 14/06/2017 à 12h02
Le 14/06/2017 à 12h12
Le 14/06/2017 à 12h16
Le 14/06/2017 à 12h22
Ouais ben je ne vais pas commencer toutes mes phrases par “je pense que” et les finir par “je ne dis pas que j’ai raison”, faut arrêter un peu avec “les dogmes”.
Parce que du coup dire que ce sont des dogmes c’est aussi un dogme, ben oui, faut être logique jusqu’au bout. " />
Je dis ce que je pense sans citer des tas de trucs allant dans mon sens comme c’est l’habitude de certains, on est d’accord ou pas avec mes propos, peu importe, ça s’appelle une discussion. " />
Le 14/06/2017 à 12h32
Je ne t’ai pas demandé de commencer ou de finir tes phrases avec un préfixe/….
A vrai dire je ne t’ai même rien demandé \o/
J’ai juste indiqué que (je trouvais que*) ta position était dogmatique, se basant sur tes croyances. Et que tu fait un grand prosélytisme dessus.
De ce que tu dis, tu expliques qu’un bouquin qui explique régulièrement que ceux qui ne pensent pas comme X doivent être passé au fil de l’épée , que si Y ne croit pas comme toi, tu as le droit de lui imposer des taxes et autre, que seuls ceux qui pensent comme toi ont des droits , etc… n’a strictement aucune incidence sur les actes que commettent les gens.
Quand bien même que ces gens disent qu’ils croient dur comme fer à ce bouquin.
Enfin bref, on pourrait discuter ad nauseam sur ce sujet, et on l’a déjà fait d’ailleurs, donc inutile de le refaire.
C’est ton opinion personnel, et heureusement tu as le droit de l’avoir.
Mais J’ai aussi le droit d’avoir l’opinion que ton opinion est dogmatique : elle refuse de prendre en considération certains faits car ne conviennent pas à ta vision.
Et si on ose t’en faire la remarque, tu es toujours assez “rapide et incisif” pour expliquer _ton_ point de vue, ce qui est assez proche d’une position dogmatique (ca fait furiseuemnt penser à “propager la bonne parole”).
Sur ce inutile de refaire un énième remake d’une discussion qu’on a déjà eu. J’ai ma position, tu as la tienne. Aucune n’est meilleur que l’autre.
* : tout comme toi, je considère évident que mes propos ne reflètent que mon opinion, donc je ne t’en tiens vraiment pas grief ;)
Le 14/06/2017 à 12h37
sed ’s/Macron/Hollande/g’ article
On prend les mêmes et…
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