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Chiffrement, services en ligne, le plan anti-terroriste de Theresa May et Emmanuel Macron

Avec May, fais ce qu'il te plaît

Chiffrement, services en ligne, le plan anti-terroriste de Theresa May et Emmanuel Macron

Le 14 juin 2017 à 08h02

Dans une déclaration commune avec Theresa May, Emmanuel Macron a de nouveau épinglé la question du chiffrement tout en mettant en cause le rôle des opérateurs en ligne, accusés de ne pas retirer assez rapidement la propagande terroriste.

A l’occasion de la visite de Theresa May en France, le chef de l’Etat a, comme dévoilé dans nos colonnes, annoncé un plan d’action contre le terrorisme. S’il a rendu un « hommage appuyé » aux services du renseignement des deux côtés de la Manche, le nouveau locataire de l’Elysée a surtout mis directement en cause la responsabilité des intermédiaires du Net.

Sans citer YouTube, Facebook, Twitter et les autres, il considère que « les engagements et les obligations des opérateurs en ligne » sont toujours insuffisants et doivent donc être renforcés « afin de supprimer les contenus qui promeuvent, dans tout type de media, la haine et le terrorisme ».

Des engagements insuffisants ? « Theresa May rappelait très justement, il y a quelques semaines, à Taormina, que ce sont durant les deux premières heures que près de 50 % des potentiels terroristes, en tout cas des esprits qui peuvent être manipulés, sont touchés par cette propagande, quand aujourd’hui les engagements pris sont mis en œuvre seulement dans les 48 heures » regrette le chef de l’État.

Suppression automatique des contenus terroristes en ligne

La première ministre britannique a un peu plus détaillé ces reproches : elle évoque l’instauration d’outils pour « identifier et supprimer automatiquement ces contenus » de propagande terroriste afin de l’attaquer au plus tôt. Un tel mécanisme peut supposer une base commune des données qualifiées comme faisant l’apologie ou incitant au terrorisme, couplée à une surveillance en temps réel des flux transitant dans les tuyaux.

Le hic est que le droit européen interdit de faire peser sur les épaules des hébergeurs une obligation de surveillance généralisée, contraignant ces derniers à supprimer seulement les contenus manifestement illicites dans les plus brefs délais. « Promptement » dit la loi de transposition française, alors que le tempo est laissé à l’appréciation des juges et des autorités.

Autre souci, la qualification même de la propagande est un exercice parfois très périlleux. En cas de doute sur la qualification juridique d’un contenu, la logique même impose aux intermédiaires là encore de saisir le juge, qui, au regard des éléments mis contradictoirement sur la table, tranchera en toute indépendance.

Dans les textes, on est donc aux antipodes du plan d’action déroulé par May et Macron. Néanmoins, des intermédiaires peuvent toujours mettre en place volontairement des mesures proactives, mais ils connaissent les multiples risques qui les attendent au tournant.

Les risques d'une responsabilité directe des opérateurs du Net

Dans le désordre, il y a d’abord un risque d’effet tâche d'huile, puisque d’autres secteurs, au hasard celui des ayants droit, ne tarderont pas à réclamer le bénéfice de ces efforts. Il y a ensuite un risque sur la liberté d’expression. Engager un nettoyage automatisé du Net, c’est prendre le risque de porter atteinte à des contenus légitimes. Les faux positifs épinglés par les robots-copyright nous en montrent l’exemple chaque jour.

Il y a un risque enfin sur l’économie numérique, puisque rendre plus directement responsable ces intermédiaires, et donc tous les intermédiaires, c’est aussi porter atteinte à des pans entiers de leur développement. La question de la lutte contre le terrorisme ne doit surtout pas être prise à la légère, mais ne se focaliser que sur cet angle, c’est oublier le complexe étau de cet écosystème.  

Ajoutons que selon un dernier bilan dressé par la Commission européenne sur les politiques menées par YouTube, Microsoft, Facebook, Twitter, la situation ne semble pas aussi catastrophique que le tableau dépeint par le chef de l’État : « le nombre de signalements examinés dans un délai de 24 heures est passé de 40 % à 51 % au cours de la même période de six mois ». Dans le lot, toutefois, Facebook est mis à l’honneur, comme étant « la seule entreprise à atteindre pleinement l'objectif d'examiner dans la journée la majorité des signalements reçus ».

On en déduit que la réaction des hébergeurs est devenue avec le temps plus vive, plus prompte, loin de la caricature faite par l’Élysée et du Royaume-Uni qui caressent aussi le souhait d’un système d’amendes à l’encontre des intermédiaires défaillants.

Le chiffrement, la clé de voute

Toujours lors de cette conférence de presse commune, Emmanuel Macron a exprimé sa volonté d’« améliorer les moyens d’accès aux contenus cryptés (sic), dans des conditions qui préservent la confidentialité des correspondances, afin que ces messageries ne puissent pas être l’outil des terroristes ou des criminels ».

Alors candidat, Macron avait déjà mis à l’index le 10 avril dernier l’usage des « messageries instantanées fortement cryptées » par les organisations terroristes. « Une grande partie de ce trafic Internet, parce qu’il est crypté, échappe ainsi aux services de sécurité » assurait-il avant de trouver une parade contre cet « élément de faiblesse » : obliger les intermédiaires à fournir « les codes » de déchiffrement

Le lendemain, une tribune diffusée sur le site de campagne, signée notamment par Mounir Mahjoubi, futur secrétaire d’État au numérique, a eu pour mission d’éteindre l’incendie. Et quel incendie : attaquer le chiffrement, c’est désarmer les ONG, les défenseurs des droits de l’Homme, les transactions commerciales, les journalistes. Et même les politiques qui usent et abusent de Telegram, notamment en campagne.

« S’agissant du contenu des informations échangées sur des réseaux ou via des messageries instantanées, la position de principe d’Emmanuel Macron repose tout à la fois sur l’attachement absolu au secret des correspondances et le souhait que les services de sécurité puissent accéder au contenu des informations échangées par des terroristes ou des personnes surveillées » relativisaient les coauteurs, avant de suggérer un dispositif « dans lequel les services de sécurité d’un pays démocratique puissent adresser aux entreprises opératrices de ces services de communication, des demandes d’accès à certains contenus échangés ».

Les techno-épouvantails

Une belle idée. De longue date inscrite dans notre droit positif. « La proposition ne consiste pas à obtenir la communication des clés de chiffrement utilisées par les prestataires de service numérique, mais d’accéder aux contenus préalablement déchiffrés par eux-mêmes » ajoutaient-ils. Inutile de rappeler que les outils du renseignement permettent déjà bon nombre d’action sur n’importe quel écran connecté en France ou dans le monde, via les outils de la loi Renseignement ou celle sur la surveillance des communications électroniques internationales.

L’accusation portée sur ces techno-épouvantails, le chiffrement et les intermédiaires du Net, aura en tout cas le mérite de déporter l’attention ailleurs que sur les défaillances du renseignement ou pourquoi pas de l’état d’urgence. Ce dernier est d’ailleurs tellement efficace que Macron entend intégrer la plupart de ses dispositions dans le droit commun, sous le maquillage d’une sortie formelle de cette situation prévue comme exceptionnelle.

Commentaires (43)

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encore et toujours du vent : le grand écart entre “oui le chiffrement c’est la liberté d’expression, la presse etc” et “bouh c’est mal parce que les vilains s’en servent” <img data-src=" />



et vouloir nettoyer ce qui leur va pas en moins de 2h ou carrément de façon automatique, c’est n’importe quoi <img data-src=" /> ou alors on embauche tous les chômeurs à scruter le net ? <img data-src=" />

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FUD et bullshit. pour changer.

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Pour le sous-titre l’expression normalement c’est “En mai…”. Mais bon, ça donne pas le même ton au jeu de mot <img data-src=" />.

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<img data-src=" /><img data-src=" />

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Surtout qu’il faudrait déjà avoir envie d’y entrer… <img data-src=" />

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au hasard celui des ayants droit

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En Marche, fait(es) ce qui Lui plait.

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“Cachez moi ces terroristes que je ne saurais voir”.

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Plus on y pense et plus c’est compliqué, comment limité une idéologie demandant le massacre des non-pratiquant tout en protégeant la liberté d’expression…

Ici je parle bien de idéologie radicale et pas seulement le djihad, toute les idéologies prônant le massacre.



Tout le monde, le sait que ce type de déviance est favorisé par les crises économique mais le problème c’est qu’aujourd’hui on doit faire face a une grosse concurrence (pour les travailleurs ).




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C’est tellement plus simple de charger les opérateurs plutôt que d’éduquer. Il devrait y avoir des cours de religion, avec analyse critique de la bible, de coran et la thora. Et aussi des cours sur la manipulation, le décryptage des discours sur les sites d’apologie du terrorisme, apprendre à décoder les discours et distinguer le vrai du faux, que ce soit sur Facebook, Twitter ou n’importe quel site d’info. Hélas, quelque soit le politique, c’est répression et punition au lieu d’éducation.

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l’état d’urgence :&nbsp; “[…] Macron entend intégrer la plupart de ses dispositions dans le droit commun, sous le maquillage d’une sortie formelle de cette situation prévue comme exceptionnelle.”



Je m’étonne qu’une chose aussi énorme ne provoque pas un tollé généralisé ! C’est quoi une démocratie dans laquelle les dispositions de l’état d’urgence sont transposées dans le droit commun ? (On pourrait envisager la possibilité d’allonger la durée des mesures d’exception à un an par exemple). Et puis, il y a sous entendu que le terrorisme va dorénavant devenir une donnée permanente de l’existence du monde ! Je ne suis pas d’accord avec cette vision des choses qui sonne comme un prétexte…



D’ailleurs, le terrorisme à bon dos, je ne pense pas que la surveillance instantanée et la suppression automatique de contenu jugé illicite (qui va juger) soit le premier axe de la lutte contre le terrorisme qui passe déjà par la suppression des conditions internationales de son maintien (État islamique et jeu trouble de certains états dont l’Arabie Saoudite) et une meilleure exploitation des renseignement déjà à disposition concernant les milieu islamistes en France&nbsp; !

&nbsp;

Je pense que ces dispositifs sont aussi motivés par la tentation du “contrôle”…

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OlivierJ a écrit :



Je disconviens avec la majeure partie de ta phrase, sauf les derniers mots.

Que les français aient l’air de s’en moquer d’avoir moins de libertés, je suis d’accord, le problème étant qu’ils pensent qu’on retire des libertés aux “méchants” seulement et pas à eux (j’ai encore vu ça sur ma TL, une réponse qu’on m’a faite).





tu disconviens avec le fait que le projet actuel de versement de l’état d’urgence dans le droit commun est liberticide et accorde des pouvoirs exorbitants à l’exécutif?

Pourtant les procédures qu’il va mettre en place entrent en contradiction avec les droits communs (d’où la volonté de les y ajouter) en permettant à cet exécutif d’entraver la liberté des personnes à l’écart des procédures judiciaires…

On est quand même dans des procédures d’entraves aux libertés décidée et mises en oeuvre exclusivement par le gouvernement l’Etat…


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Meuh non, demain ils vont annoncer un grand plan numérique axé sur les réseaux de neurones, le deep learning et les IAs en général. Qui vont très vite apprendre à reconnaître un site de propaganda terroriste. Bien sûr il pourra y avoir quelques faux positifs sur les manifestants hostiles au pouvoir, mais ils n’y sont pour rien, c’est un effet de bord de la technologie…

IBM et Google se frottent déjà les mains.

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Pour l’aspect apprendre à reconnaître le vrai du faux, c’est déjà le cas. Il y a 20 ans quand j’étais au college le prof d’éducation civique / Histoire-Géo nous apprenait à reconnaître les photos truquées. Bon c’est sûr depuis les techniques de trucage ont bien avancé, mais celles de debunking aussi.

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hellmut a écrit :



tu disconviens avec le fait que le projet actuel de versement de l’état d’urgence dans le droit commun est liberticide et accorde des pouvoirs exorbitants à l’exécutif?





Ah non, pas toi…

Pas faire comme si tu ne comprenais pas le sens de mon commentaire :-) .

Je précise quand même à tout hasard, je disconviens avec cette partie : “personne ici n’est dupe, mais il faut reconnaître que c’est le moment où jamais pour ”



Au fait, d’autres ont rappelé le nombre de lois anti-terrorisme votées ces dernières années (en incluant la présidence Sarkozy voire au-delà), ça en fait un paquet. Donc ça a toujours été le moment, en quelque sorte.


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  1. Nous sommes dans la période de l’état de grâce comme à chaque présidentielle. Il pourrait sodomiser un cochon en direct à la télé (oui j’ai regardé Black Mirror) ça ne choquerait personne pendant les 3 premiers mois du mandate.



    1. Il compte le faire passer par ordonnance Durant l’été. Là encore, c’est un classique, tout le monde est en congé et se fout de ce qui passe pendant ce temps.

    2. Avec les récents attentats, une bonne partie de la population voit sous l’aspect du “bon sens”, en se disant “ça ne sera jamais utilisé de façon abusive”.





      Bref, ça va passer comme une letter à la poste, par contre les manifs vont se faire sévères en septembre, quand tout le monde aura le coup de blues de la rentrée, mais que les changements seront déjà effectués.


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Poppu78 a écrit :



Pour l’aspect apprendre à reconnaître le vrai du faux, c’est déjà le cas. Il y a 20 ans quand j’étais au college le prof d’éducation civique / Histoire-Géo nous apprenait à reconnaître les photos truquées. Bon c’est sûr depuis les techniques de trucage ont bien avancé, mais celles de debunking aussi.





<img data-src=" />

Ca dépend des professeurs qu’on a (et puis du programme qu’ils ont à parcourir dans l’année), mais je me souviens d’avoir eu un prof de français et un prof d’histoire qui nous ont sensibilisé d’une part à l’argumentation et l’analyse, et d’autre part à l’aspect propagande et esprit critique. Évidemment ce sont des facultés à cultiver et améliorer toute sa vie, et les parents ont aussi cette responsabilité tant qu’on est jeune.


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Poppu78 a écrit :





  1. Nous sommes dans la période de l’état de grâce comme à chaque présidentielle. Il pourrait sodomiser un cochon en direct à la télé (oui j’ai regardé Black Mirror) ça ne choquerait personne pendant les 3 premiers mois du mandate.





    J’ai vu aussi Black Mirror, mais je crois qu’on attend un peu plus du nouveau président et gouvernement, je n’en suis pas sûr du tout, tellement on aime critiquer ici.







    Poppu78 a écrit :



  2. Il compte le faire passer par ordonnance Durant l’été. Là encore, c’est un classique, tout le monde est en congé et se fout de ce qui passe pendant ce temps.





    Les ordonnances à priori ça sera pour la loi travail, et ça passe par le parlement ; et on en a tellement parlé que je ne pense pas que ceux qui s’en soucient vont s’en foutre. Pour mettre l’état d’urgence dans la loi normale, ça devrait se faire par vote classique, comme les autres lois contestées du genre.







    Poppu78 a écrit :



    Bref, ça va passer comme une letter à la poste, par contre les manifs vont se faire sévères en septembre, quand tout le monde aura le coup de blues de la rentrée, mais que les changements seront déjà effectués.





    Je suppose qu’il y aura des manifestations, mais pour la loi travail, donc sans rapport avec la question ici. Cela dit je ne suis pas sûr qu’elles soient sévères, car le gouvernement va essayer de gérer ça au mieux avec les syndicats.


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ok c’est plus clair, je trouvais ça bizarre aussi, puisque tu disais “la majeur partie”, je savais pas jusqu’où. <img data-src=" />

bref, quand je dis “c’est le moment idéal”, le moment dure effectivement depuis un “bon moment”, mais faire entrer l’état d’urgence dans le droit commun c’est à mon sens dépasser une ligne rouge.

Disons que je suis à la fois totalement blasé de l’empilement de ces lois, et en même temps désagréablement étonné de voir Macron s’y mettre aussi, et de la pire des manières. C’est, il me semble, totalement en contradiction avec ce qu’il avait dit avant et pendant la campagne.

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Je suis d’accord que ça ne ressemble pas à un gouvernement (et président) qui est d’orientation modérée/centriste, et en principe un des meilleurs garants des principes de notre société concernant les libertés. C’est une déception et une surprise, mais j’espère qu’au final la loi sera plus raisonnable ; sinon ce sera ma 1ère critique majeure de ce gouvernement et président (je suis même prêt à manifester, alors que je le fais rarement), dont j’espère de bonnes choses sur d’autres sujets.

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Favorisé par la crise économique ?

Il me semble que pour la partie jihadiste tout du moins toutes les couches sociales sont représentées…

En 2001 les kamikaze étaient pour la plupart des anciens étudiants de grandes universités anglo-saxonnes a la situation sociale plutôt confortable

Et plus récemment il y a eu plusieurs terroristes tout à fait intégrés et sans problèmes sociaux



A mon avis le problème est plutôt inverse, c’est l’argent qui finance ces écoles d’idées qui est le problème…

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OlivierJ a écrit :



Je ne crois pas qu’on ait dit que c’était le premier axe, et pour la suppression des conditions d’une part, et la meilleure exploitation, c’est déjà en cours depuis longtemps, entre les actions intérieures et extérieures, et la DGSI et la DGSE recrutent massivement depuis quelques années.

&nbsp;





&nbsp;“Le premier axe”, c’est n’est qu’une formule de style…

&nbsp;ce qui me semblait clair dans mon texte c’est que je conteste à ce dispositif (de surveillance généralisé et de suppression express de contenu) le caractère d’élément décisif dans la lutte contre le terrorisme. Et que d’autre part le cout en risque de perte de liberté d’expression et surtout de contestation est trop important pour ne pas dénoter une volonté de contrôler par la même occasion ce trublion d’internet…


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“et on en a tellement parlé que je ne pense pas que ceux qui s’en soucient vont s’en foutre”



C’est quoi cet argument ? Parce qu’on a beaucoup parlé de gouverner par ordonnance ça devient d’un coup démocratique ?



D’ailleurs la loi travail est au moins autant contesté que le passage du droit d’exception dans le droit commun…



De plus faire ça pendant l’été, c’est un grand classique pour éviter d’éventuelles contestations…

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Sigma42 a écrit :



“et on en a tellement parlé que je ne pense pas que ceux qui s’en soucient vont s’en foutre”

C’est quoi cet argument ? Parce qu’on a beaucoup parlé de gouverner par ordonnance ça devient d’un coup démocratique ?





Non, faut (re)lire ce que j’ai écrit, qui est différent.







Sigma42 a écrit :



D’ailleurs la loi travail est au moins autant contesté que le passage du droit d’exception dans le droit commun…





Ça m’étonnerait, la loi travail précédente a causé des Nuits Debout interminables et des manifestations diverses, alors qu’aucune loi anti-terroriste ni prolongation d’état d’urgence n’a causé de manifestation (ou alors légère).







Sigma42 a écrit :



De plus faire ça pendant l’été, c’est un grand classique pour éviter d’éventuelles contestations…





Sauf que là c’est annoncé depuis des mois, les militants seront toujours là pour faire des Nuits Debouts et des manifs.

Et sauf que le timing est cet été puisque Macron a toujours dit qu’il voulait mettre ça en place rapidement (et il n’a pas tort).

En été perso je prends 2 ou 3 semaines de congés et le reste du temps je suis l’actualité comme le reste de l’année, et la majorité des gens fait pareil (sauf à être prof par exemple).


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Juste un dernier truc :



Bien sûr que j’ai des convictions comme tout le monde je crois (enfin j’espère).



Sinon je passerais ma vie à changer d’avis à chaque discussion ou lecture et franchement ça mène pas loin la politique du “je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire”…

On appelle ça du “retournement de veste”, une pratique assez courante chez les politiciens professionnels et il se trouve que je ne suis pas politicien.



Ce qui ne veut effectivement pas dire que mes convictions sont une vérité absolue, ça va de soi, c’est juste ce que je crois et rien d’autre.



Tiens, j’y vais quand même d’une petite citation :



“Si tous ceux qui sont persuadés d’avoir raison n’avaient pas complètement tort on ne serait pas loin de la vérité.”



C’est de Pierre Dac et j’aime bien, même si ça fait moins “classe” qu’un Nietzsche ou un Deleuze, lui au moins ne se croyait pas supérieur à tout le monde… <img data-src=" />

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J’ai parlé de dogme, pas de convictions.



Crois ce que tu veux, comme tu veux, où tu veux, quand tu veux , cela ne m’importe guère.

Mais si tu pouvais être

-&nbsp; un poil moins prosélyte




  • considérer que c’est pas parce que les gens ne sont pas&nbsp; de ton avis que ce sont des * qui doivent être convertis , cela amha, serait plus agréable. (quand par exemple tu dis “ça m’énerve que &lt;mettre ici une idée&gt;” , c’est un début agressif).

  • écouter quand les gens&nbsp; disent des trucs sans déformer leurs propos (comme par exemple ici : j’ai parlé de dogme, tu me parles de convictions. Les idées sous jacentes ne sont pas les mêmes).



    Je n’ai pas dit que&nbsp; c’était facile, il y a des branches entières lié à la communication dans plusieurs disciplines, y compros les incompréhension, les filtres inconscient , le jeu des contextes, etc…

    &nbsp;

    Mais je pense que dans une vie en société, cela mérite d’être tenté ;)



    (et je n’ai pas dit que j’étais parfait, je présente les mêmes travers que tout un chacun :) )

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Je n’ai jamais pensé que ceux qui ne pensent pas comme moi étaient des , il peut m’arriver parfois d’utiliser des insultes mais c’est généralement en réponse à des insultes.



Pour l’histoire du dogme, c’est toi qui en a parlé le premier, pas moi, c’est toi qui considère mes convictions et/ou ma façon de penser comme étant des dogmes, pas moi…



Par exemple, quand je dis qu’on a déjà du mal à apprendre correctement à lire et à écrire aux gamins en école primaire, ça n’a rien d’un dogme, c’est un constat fait par plein de monde. Et oui, il y a beaucoup trop de mômes qui arrivent en secondaire avec une maîtrise très réduite (ou pas de maîtrise du tout) de ces deux choses pourtant essentielles il me semble.



Et ta réponse au message dans lequel je parle de ça (entre autres) :









briaeros007 a écrit :



encore des dogmes…



<img data-src=" />



Dire que tel ou tel truc m’agace ou m’énerve ce n’est pas de l’agressivité, c’est juste du ressenti.

Et oui ça m’agace voire ça m’énerve quand des gens pas d’accord avec les propos des autres leur reprochent systématiquement d’être “abrutis” par les médias ou de penser comme leur “maître” et des comme ça il y en a de plus en plus, comme si on ne pouvait pas “s’abrutir” aussi sur internet. <img data-src=" />



Bon, tout ça n’est pas très grave mais parfois quelques mises au point s’imposent… <img data-src=" />


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tomcat a écrit :



Je pense que ces dispositifs sont aussi motivés par la tentation du “contrôle”…





personne ici n’est dupe, mais il faut reconnaître que c’est le moment où jamais pour pousser des législation liberticides et accroître les pouvoirs de l’exécutif de façon exorbitante: les français en redemandent.


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« Theresa May rappelait très justement, il y a quelques semaines, à Taormina, que ce sont durant les deux premières heures que près de 50 % des potentiels terroristes, en tout cas des esprits qui peuvent être manipulés, sont touchés par cette propagande, quand aujourd’hui les engagements pris sont mis en œuvre seulement dans les 48 heures » regrette le chef de l’État.



[Réf. nécessaire]









spidermoon a écrit :



C’est tellement plus simple de charger les opérateurs plutôt que d’éduquer. Il devrait y avoir des cours de religion, avec analyse critique de la bible, de coran et la thora. Et aussi des cours sur la manipulation, le décryptage des discours sur les sites d’apologie du terrorisme, apprendre à décoder les discours et distinguer le vrai du faux, que ce soit sur Facebook, Twitter ou n’importe quel site d’info. Hélas, quelque soit le politique, c’est répression et punition au lieu d’éducation.





Le problème c’est qu’éduquer les gens à savoir analyser les discours séduisants, dangereux et illogiques c’est à coup sûr signer une prise de conscience politique et économique du monde actuel

Ce qu’à mon avis peu de politiques “classiques” souhaitent


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+1

Mais bon, bonne chance pour le faire passer quand tu vois la réaction épidermique de certains dès qu’on aborde les sujets touchant au dogme. (d’ailleurs la religion n’est pas le seul sujet à s’aborder à partir de dogme).

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jackjack2 a écrit :



Le problème c’est qu’éduquer les gens à savoir analyser les discours séduisants, dangereux et illogiques c’est à coup sûr signer une prise de conscience politique et économique du monde actuel

Ce qu’à mon avis peu de politiques “classiques” souhaitent





+1, c’est bien beau de cibler l’islam et de demander une lecture critique du Coran (sans compter que ce genre de cours va déclencher une guerre scolaire, voire finir à la CEDH), mais une lecture critique de beaucoup d’autres choses, en politique, économie… (j’ai fait l’expérience avec des amis français, il est inconcevable pour eux de critiquer la République, alors qu’en Belgique, la monarchie est critiquée)


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LaNews a écrit :



L’accusation portée sur ces techno-épouvantails, le chiffrement et les intermédiaires du Net, aura en tout cas le mérite de déporter l’attention ailleurs que sur les défaillances du renseignement





Ce qui serait bien, c’est qu’un site numérique à la pointe du progrès puisse mettre un hyperlien traçant les défaillances du renseignement, car je ne saurai croire que la probité du rédacteur et un quelconque parti pris lui permettent d’écrire ce genre d’accusation juste pour étayer le raisonnement de l’article.


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Vœu pieux (c’est le cas de le dire)…

On arrive déjà pas à apprendre aux gosses à lire et écrire correctement en fin de primaire et on va en plus leur foutre les religions au programme… <img data-src=" />



En plus les cathos trouveront scandaleux qu’on ose parler de l’islam à leurs gosses et inversement et ça sera vrai pour toutes les religions bien sûr.



Sans compter que je suis convaincu qu’il y a pas mal de tarés qui agissent pour d’autres raisons (envie de tuer, de finir en “beauté”, de faire parler d’eux, d’avoir enfin l’impression d’exister, etc) la religion ne leur servant que de prétexte.



Pas mal de ces terroristes étaient bien loin d’être des incultes issus de milieux défavorisés, le problème est bien plus complexe que ça je crois…



Le problème est aussi que de telles dispositions peuvent vite déborder dans l’excès et ça c’est effectivement très inquiétant mais franchement si on pouvait cibler et fermer à coup sûr les sites faisant l’apologie de la haine et de la violence (peut importe les raisons invoquées) ça serait une excellente chose.



Personne de bonne foi ne peut nier que pas mal de gens se sont radicalisés (pas forcément au niveau de l’Islam) sur internet, nier certaines évidences ne les fera pas disparaître pour autant…



Bref, rien n’est jamais aussi simple que le “y’a qu’à, faut qu’on”…

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gavroche69 a écrit :



En plus les cathos trouveront scandaleux qu’on ose parler de l’islam à leurs gosses et inversement et ça sera vrai pour toutes les religions bien sûr.&nbsp;



dans les écoles “cathos” tu as des cours de religion avec aussi études des autres religions.&nbsp;<img data-src=" />

Par contre, c’est les identitaires toussa toussa qui vont gueuler



gavroche69 a écrit :



Pas mal de ces terroristes étaient bien loin d’être des incultes issus de milieux défavorisés, le problème est bien plus complexe que ça je crois…&nbsp;&nbsp;



+1


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On est presque dans le film “V pour Vendetta”, encore un ou deux attentats bien sanglants et c’est bon <img data-src=" />

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tpeg5stan a écrit :



dans les écoles “cathos” tu as des cours de religion avec aussi études des autres religions. <img data-src=" />

Par contre, c’est les identitaires toussa toussa qui vont gueuler…



Je suppose qu’il faisait allusion à l’école publique et donc censée être laïque. <img data-src=" />



Après libre aux gens de mettre leurs enfants dans des écoles religieuses mais je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure façon de leur ouvrir l’esprit… <img data-src=" />


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encore des dogmes…

&nbsp;

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tomcat a écrit :



Je m’étonne qu’une chose aussi énorme ne provoque pas un tollé généralisé !





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Le tollé est déjà un cri et une indignation général(e) :-)







tomcat a écrit :



D’ailleurs, le terrorisme à bon dos, je ne pense pas que la surveillance instantanée et la suppression automatique de contenu jugé illicite (qui va juger) soit le premier axe de la lutte contre le terrorisme qui passe déjà par la suppression des conditions internationales de son maintien (État islamique et jeu trouble de certains états dont l’Arabie Saoudite) et une meilleure exploitation des renseignement déjà à disposition concernant les milieu islamistes en France  !





Je ne crois pas qu’on ait dit que c’était le premier axe, et pour la suppression des conditions d’une part, et la meilleure exploitation, c’est déjà en cours depuis longtemps, entre les actions intérieures et extérieures, et la DGSI et la DGSE recrutent massivement depuis quelques années.

 





tomcat a écrit :



Je pense que ces dispositifs sont aussi motivés par la tentation du “contrôle”…





Je ne pense pas que ça joue, honnêtement.







hellmut a écrit :



personne ici n’est dupe, mais il faut reconnaître que c’est le moment où jamais pour pousser des législation liberticides et accroître les pouvoirs de l’exécutif de façon exorbitante: les français en redemandent.





Je disconviens avec la majeure partie de ta phrase, sauf les derniers mots.

Que les français aient l’air de s’en moquer d’avoir moins de libertés, je suis d’accord, le problème étant qu’ils pensent qu’on retire des libertés aux “méchants” seulement et pas à eux (j’ai encore vu ça sur ma TL, une réponse qu’on m’a faite).


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spidermoon a écrit :



C’est tellement plus simple de charger les opérateurs plutôt que d’éduquer. Il devrait y avoir des cours de religion, avec analyse critique de la bible, de coran et la thora.





Pas sûr que ça serve.







spidermoon a écrit :



Et aussi des cours sur la manipulation, le décryptage des discours sur les sites d’apologie du terrorisme, apprendre à décoder les discours et distinguer le vrai du faux, que ce soit sur Facebook, Twitter ou n’importe quel site d’info.





Ça c’est plus utile et c’est un des buts de l’éducation et de l’école, former à l’esprit critique, il y a des profs qui le font, mais ça ne suffit pas pour tous.







spidermoon a écrit :



Hélas, quelque soit le politique, c’est répression et punition au lieu d’éducation.





Ah bon. En fait, non.







jackjack2 a écrit :



[Réf. nécessaire]





:-)







jackjack2 a écrit :



Le problème c’est qu’éduquer les gens à savoir analyser les discours séduisants, dangereux et illogiques c’est à coup sûr signer une prise de conscience politique et économique du monde actuel

Ce qu’à mon avis peu de politiques “classiques” souhaitent





Ben voyons…







briaeros007 a écrit :



+1

Mais bon, bonne chance pour le faire passer quand tu vois la réaction épidermique de certains dès qu’on aborde les sujets touchant au dogme. (d’ailleurs la religion n’est pas le seul sujet à s’aborder à partir de dogme).





Ah mon avis idée inutile.







tpeg5stan a écrit :



+1, c’est bien beau de cibler l’islam et de demander une lecture critique du Coran (sans compter que ce genre de cours va déclencher une guerre scolaire, voire finir à la CEDH), mais une lecture critique de beaucoup d’autres choses, en politique, économie… (j’ai fait l’expérience avec des amis français, il est inconcevable pour eux de critiquer la République, alors qu’en Belgique, la monarchie est critiquée)





Pourtant beaucoup de français critiquent la République, on en voit même ici.

La lecture critique doit être encouragée. L’initiative du gouvernement précédent pour lutter contre le conspirationnisme est intéressante, mais sans doute pas assez poussée. A mon sens c’est préoccupant dans la jeunesse, et pas que la jeunesse.







gavroche69 a écrit :



Vœu pieux (c’est le cas de le dire)…

On arrive déjà pas à apprendre aux gosses à lire et écrire correctement en fin de primaire et on va en plus leur foutre les religions au programme… <img data-src=" /> […]

Sans compter que je suis convaincu qu’il y a pas mal de tarés qui agissent pour d’autres raisons (envie de tuer, de finir en “beauté”, de faire parler d’eux, d’avoir enfin l’impression d’exister, etc) la religion ne leur servant que de prétexte.





Je suis d’accord, il est plus intéressant de développer l’esprit critique et la capacité d’analyse, plutôt que la critique des religions qui à mon avis se situe sur un autre plan. J’ai un pote de 40 ans passés qui aurait bien besoin de comprendre vraiment ce qu’il lit, il est complotiste et c’est consternant de voir comme il est mauvais sur la compréhension.







gavroche69 a écrit :



Pas mal de ces terroristes étaient bien loin d’être des incultes issus de milieux défavorisés, le problème est bien plus complexe que ça je crois…

[…] Bref, rien n’est jamais aussi simple que le “y’a qu’à, faut qu’on”…





Je suis d’accord, et loin de l’agitation des politiques (certains étant plus ou moins pertinents) et des “experts” dans les médias, tous les analystes qui bossent depuis longtemps dans les services savent qui cibler et comment détecter et arrêter ceux qui se radicalisent.

(évidemment ce n’est pas une science exacte et malheureusement certains passent au travers)


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gavroche69 a écrit :



Je suppose qu’il faisait allusion à l’école publique et donc censée être laïque. <img data-src=" />&nbsp;



je voulais dire : les cathos ne risquent pas de trop gueuler, puisque c’est déjà le cas dans les écoles cathos.<img data-src=" />



et en Belgique, même dans les écoles publiques tu as une (deux ?) heure par semaine d’étude des religions.&nbsp;

Certes, c’est un des cours les plus inutiles de la scolarité, mais quand je vois qu’en france tu as facile 4 ou 5 heures par semaine de vie de classe, arts plastiques et autres “informatique”, c’est casable&nbsp;


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Ouais ben je ne vais pas commencer toutes mes phrases par “je pense que” et les finir par “je ne dis pas que j’ai raison”, faut arrêter un peu avec “les dogmes”.



Parce que du coup dire que ce sont des dogmes c’est aussi un dogme, ben oui, faut être logique jusqu’au bout. <img data-src=" />



Je dis ce que je pense sans citer des tas de trucs allant dans mon sens comme c’est l’habitude de certains, on est d’accord ou pas avec mes propos, peu importe, ça s’appelle une discussion. <img data-src=" />

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Je ne t’ai pas demandé de commencer ou de finir tes phrases avec un préfixe/….



A vrai dire je ne t’ai même rien demandé \o/



J’ai juste indiqué que (je trouvais que*) ta position était dogmatique, se basant sur tes croyances. Et que tu fait un grand prosélytisme dessus.



De ce que tu dis, tu expliques&nbsp; qu’un bouquin qui explique régulièrement que ceux qui ne pensent pas comme X doivent être passé au fil de l’épée , que si Y ne croit pas comme toi, tu as le droit de lui imposer des taxes et autre, que seuls ceux qui pensent comme toi ont des droits , etc…&nbsp; n’a strictement aucune incidence sur les actes que commettent les gens.

Quand bien même que ces gens disent qu’ils croient dur comme fer à ce bouquin.



Enfin bref, on pourrait discuter ad nauseam sur ce sujet, et on l’a déjà fait d’ailleurs, donc inutile de le refaire.



&nbsp;

C’est ton opinion personnel, et heureusement tu as le droit de l’avoir.

&nbsp;Mais J’ai aussi le droit d’avoir l’opinion que ton opinion est dogmatique : elle refuse de prendre en considération certains faits car ne conviennent pas à ta vision.



Et si on ose t’en faire la remarque, tu es toujours assez “rapide et incisif” pour expliquer _ton_ point de vue, ce qui est assez proche d’une position dogmatique (ca fait furiseuemnt penser à “propager la bonne parole”).



Sur ce inutile de refaire un énième remake d’une discussion qu’on a déjà eu. J’ai ma position, tu as la tienne. Aucune n’est meilleur que l’autre.

&nbsp;



&nbsp;

&nbsp;* : tout comme toi, je considère évident que mes propos ne reflètent que mon opinion, donc je ne t’en tiens vraiment pas grief ;)

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sed ’s/Macron/Hollande/g’ article



On prend les mêmes et…

&nbsp;

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