Voitures autonomes : le G7 veut « identifier et supprimer » les obstacles réglementaires
Des questions, mais pas (encore) de réponses
Le 26 juin 2017 à 12h30
6 min
Sciences et espace
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Les véhicules autonomes sont à nos portes. Afin d'en faire une réalité le plus rapidement possible, les ministres des Transports du G7 proposent un état des lieux technique, juridique et éthique... Reste à trouver des solutions pour passer les obstacles, ce qui ne sera pas une mince affaire.
Alors que les véhicules autonomes sont déjà une réalité dans certaines situations (avec plus ou moins de possibilités), la législation est toujours à la traine sur certains points. Les expérimentations se multiplient sur les voitures, et certains pays comme les États-Unis et la Belgique leur ouvrent les bras afin d'« envisager un avenir où vous pouvez enlever les mains du volant ».
Dans une déclaration commune, les ministres des Transports du G7 – qui regroupe l'Allemagne, le Canada, la France, l'Italie, les États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni – vantent les moyens de transport intelligents et reconnaissent leur « extraordinaire opportunité ». Sont mis en avant la sécurité, l'écologie et les bénéfices envisagés pour « tous les segments de la population ».
Les délicates questions éthiques et juridiques
La bonne nouvelle, c'est que le G7 semble parfaitement conscient du cœur du problème actuel : « les questions juridiques et éthiques doivent encore être abordées : la première concerne la responsabilité dans le cas d'un accident » peut-on lire dans le communiqué. La mauvaise nouvelle, c'est qu'aucune piste n'est donnée pour le moment.
Il est également question des « choix éthiques » que devront faire les véhicules autonomes dans une situation d'urgence ; une problématique que nous avons déjà largement abordée dans cette actualité. Vous pouvez d'ailleurs analyser vos propres décisions via la Moral Machine du MIT, avec des résultats sur le choix des victimes qui pourraient vous surprendre.
Accident mortel : le « choix » des voitures autonomes, leur responsabilité
De son côté, le fabricant Mercedes-Benz a tranché : il préfère sauver le conducteur de la voiture... pas surprenant de la part d'un constructeur automobile, tout en allant dans le sens d'une étude publiée par Science. En effet, les clients potentiels sont bien plus enclins à acheter une voiture qui les protège, eux et leur famille, en priorité. Pour éviter des dérives, les chercheurs proposaient une solution : « que les régulateurs imposent de faire respecter le comportement conduisant au meilleur résultat global ». Pour le moment, aucune décision n'a été prise sur ce point.
Mais, selon le fabricant, « cette question éthique ne sera pas aussi pertinente qu'on le croit aujourd'hui » car « 99 % de notre travail d'ingénierie est d'empêcher que ces situations se produisent ». Mais, même dans ce cas, il reste le dernier pourcent à prendre en compte et il faudra bien être prêt le jour où la situation se présentera.
Qui sera responsable en cas d'accident mortel ? Le conducteur qui doit pour le moment rester maitre de son véhicule ? Le constructeur de la voiture ? La société qui propose le logiciel de conduite autonome le cas échéant ? Le développeur de l'algorithme ? Les possibilités sont nombreuses et la réponse n'est pas encore tranchée. Il faudra également apporter une réponse globale à cette question, pas uniquement pays par pays.
Vers une collaboration internationale... sous l'égide des Nations Unies ?
« Nous avons l'intention de travailler ensemble au niveau international et de nous informer les uns les autres sur les développements » adoptés, que ce soit au niveau national ou régional, affirment les ministres du G7. De bien belles paroles, mais on attendra de voir comment elles se conjugueront avec les importants enjeux économiques qui débouleront avec les véhicules autonomes.
Dans tous les cas, les ministres « réaffirment leur engagement à chercher, identifier et supprimer les potentiels obstacles dans les réglementations existantes », que ce soit au niveau national ou international. Il serait en effet dommage d'avoir une voiture autonome en France, mais devoir repasser en conduite 100 % manuelle une fois une frontière passée, ou vice-versa.
La réglementation devra également aller au-delà des sept pays qui comptent parmi les plus grandes puissances économiques actuelles. Et justement, le G7 en appelle au Forum mondial pour l'harmonisation des réglementations sur les véhicules de la Commission économique des Nations unies pour l'Europe à travailler sur des « principes techniques fondamentaux » et des procédures de tests afin de démontrer l'efficacité de la conduite autonome.
Pour le ministre italien des Transports Graziano Delrio, « parvenir à des standards partagés au niveau international est notre objectif » indiquent nos confrères de l'AFP.
Un sujet d'avenir, des enjeux importants
Le G7 met en avant « l'égalité d'accès au transport », notamment pour les personnes âgées, handicapées ou avec de faibles revenus. Le groupement explique que les transports du futur pourraient conduire à la création d'emplois, mais laisse de côté la question des suppressions, pourtant soulevée dans de nombreux rapports, dont celui de l'OPECST (lire notre analyse).
Dans tous les cas, « cela arrive très vite ici en Europe, mais aussi en Amérique du Nord, et nous devons être prêts » affirme à nos confrères de l'AFP le ministre canadien Marc Garneau. Si certains fabricants comme Tesla proposent d'ores et déjà des bribes de conduites automatiques (le conducteur doit néanmoins garder les mains sur le volant), le « boum » est attendu à partir de 2020, c'est du moins ce que laissaient entendre bon nombre de fabricants au Mondial de l'Automobile en octobre dernier.
L'Europe décidément très active sur le sujet, mais la France encore à la traine
Cette publication du G7 arrive trois mois après une lettre commune de 29 pays de l'Espace économique européen visant à « intensifier la coopération en matière de contrôle du transport routier automatisé dans les sites de tests transfrontaliers ». L'idée est la même : que la conduite autonome puisse franchir les frontières sans encombre.
Par contre, en France, le décret d'application qui permettrait des expérimentations de voiture autonomes à grande échelle se fait encore et toujours attendre, comme le regrettait d'ailleurs publiquement la Cour des comptes l'année dernière. Dans un référé, elle explique en effet que « les expérimentations françaises restent balbutiantes, que ce soit pour les véhicules autonomes, individuels ou collectifs ».
Voitures autonomes : le G7 veut « identifier et supprimer » les obstacles réglementaires
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Les délicates questions éthiques et juridiques
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Accident mortel : le « choix » des voitures autonomes, leur responsabilité
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Vers une collaboration internationale... sous l'égide des Nations Unies ?
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Un sujet d'avenir, des enjeux importants
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L'Europe décidément très active sur le sujet, mais la France encore à la traine
Commentaires (69)
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Abonnez-vousLe 27/06/2017 à 07h39
Le 27/06/2017 à 07h47
Le 27/06/2017 à 08h20
on fiche S tous ceux qui savent se servir d’un tournevis et du WiFi " />
blague à part, c’est effectivement un énorme problème, voitures autonomes ou pas. J’ai déjà passé outre la sécu d’une bagnole en enlevant les cosses de batterie 10 secondes avant de les remettre, on m’a dit que les gens qui bossent dans le secteur ne prévoient absolument pas la sécu. Et je ne te dis même pas pour les pacemakers où un hacker avait su balancer un court circuit dans un appareil posé sur la table. " />
Le 27/06/2017 à 08h27
La problématique de la découverte de faille sur des voitures déjà massivement en circulation n’est pas nouvelle.
Et pas toujours à l’honneur des constructeurs d’ailleurs: Ford Pinto, boites automatiques Ford des années 1980, Mitsubishi dans les années 2000, Ford Explorer, Chevrolet Cobalt, des morts et des réactions honteuses de la part des états-majors des sociétés.
À noter que le déni peut mener à la fin de la compagnie concernée:
Voir l’impact de l’affaire des explosions des pneus Kléber-Colombes V12 dans la disparition de la société.
À l’inverse, le PDG de Toyota est venu présenter ses excuses en personne
(pour une panne due à un blocage d’une pédale par le tapis de sol, ce qui montre qu’une voiture est vraiment quelque chose de complexe).
Évidemment de tout cela on peut déduire:
Le 27/06/2017 à 08h34
Le 27/06/2017 à 08h47
Le 27/06/2017 à 08h59
Le 27/06/2017 à 09h45
Tu veux un osprey en plus petit et en beaucoup moins cher…
Le 27/06/2017 à 10h03
Comment je verrai la chose.
Hors agglo, conduite manuelle assistée : régulateur dynamique, correction de trajectoire etc….
En agglo, véhicule autonome mais connecté au réseau urbain.
Actuellement chaque véhicule autonome est isolé et conduit seul dans son coin.
Je n’y crois pas.
Il manque de la connectivité.
Le 26/06/2017 à 12h39
mais la France encore à la traine
Bizarre, c’est pas son style
En tout cas, pas sûr que l’autre G7 soit heureux de voir les voiture autonomes arriver " />
Le 26/06/2017 à 12h43
.
Le 26/06/2017 à 12h44
Tant que la voiture décide de tuer n’importe qui sauf moi en cas de conflit, je suis OK avec le principe " />
Le 26/06/2017 à 12h49
Franchement, pour ce que je pense des voitures autonomes, plus le décret d’application qui permettra d’expérimenter des voitures autonomes à grande échelle mettra du temps à sortir, mieux je me porterais.
Je ne reviendrais sur tout le bien que je pense des voitures autonomes. Pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de lire mes commentaires à ce sujet, je résumerais ainsi : je ferais toujours plus confiance à un être humain qu’à de l’intelligence artificielle. Celui qui arrivera à me démontrer que l’intelligence artificielle dans un véhicule est plus sécuritaire qu’un être humain n’est pas encore arrivé. Un être humain sait raisonner, sait penser, sait anticiper et sait se corriger, malgré tout les contre-arguments qui ont pu mettre amené. J’en suis même à me demander si certains ne sont pas emporter par leurs technophilies quand ils me parlent de véhicules autonomes.
La France est en retard sur le sujet des voitures automnes ? Mais je n’en ai rien à foutre ! Tant mieux même ! Le jour où je sais que je pourrais croiser des véhicules autonomes, croyez-bien que je ne serais pas rassurer. Ma réaction est celle de nombreuses autres personnes. Les Français, dans leur majorité, sont intrigués, intéressés par les véhicules autonomes. En revanche, ils ne sont pas encore prêt à vouloir en croiser lorsqu’ils roulent. Les constructeurs devront faire preuve de plus de pédagogie.
Le 26/06/2017 à 12h55
Le 26/06/2017 à 13h01
Le jour où la voiture autonome sera une réalité, le nombre de mort sur la route va drastiquement chuter. La conduite n’est plus une activité à laisser aux humains, c’est exactement le type de chose qu’il faut laisser faire aux machines.
Le 26/06/2017 à 13h07
à chaque fois je repense au film i-robot, passage où le chef de la police engueule Will Smith : mais enfin tu es malade, qu’est-ce que tu faisais à rouler en manuel (avec la voix qui insiste sur le fait que ‘manuel’ est un gros mot) " />
Le 26/06/2017 à 13h11
Je connais plusieurs personnes qui auraient bien voulu qu’un de leurs proches croise une voiture autonome plutôt que se fasse tuer par une voiture conduite par un humain. Et plus je passe du temps, plus je m’aperçoit que je peux augmenter la liste.
Faut-il rappeler: La voiture autonome ne boit pas. La voiture autonome conduira pareil même après une journée de 10h de travail (pour partir en vacances la conscience tranquille), elle même précédée d’une nuit de 4h (faut bien faire les bagages). La voiture autonome n’est pas vexée parce que «ce con ne va quand même pas me doubler».
Alors oui, il y aura des bugs mortels, mais déclarer d’avance quil y aura plus de morts que maintenant, c’est mettre les faits avérés de côté.
Le 26/06/2017 à 13h15
Pour la responsabilité, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement qu’elle soit portée vers le fournisseur de la voiture (en lui laissant la possibilité de démontre que la victime a agi de manière inconsidérée, il devrait bien y avoir assez de capteur à bord pour pouvoir conclure dans la plupart des cas).
Ce qui ferait un changement par rapport à la situation actuelle: La solvabilité du responsable.
Changement positif ou négatif, je ne sais pas.
Le 26/06/2017 à 13h18
attention à ne pas employer le mot intelligence artificielle à toutes les sauces.
Il me semble bien que ce n’est pas un réseau neuronal ou que sais-je, mais bien une machine programmée par des êtres humains pour remplir son rôle de conduire de la meilleure façon possible sur les routes.
Il se trouve que des dispositifs automatisés (ligne 14 du métro parisien, le « pilote automatique » des avions largement utilisé, le port automatique de Rotterdam) et dispositifs d’assistance à la conduite : systèmes ABS, anti-dérapage, anti-machin, boîte automatique se sont déjà montrés un appoint non négligeable dans l’aide à la conduite.
Je pense que j’aurais la même appréhension à rentrer dans une voiture autonome qu’un train, après ce qu’il faut se dire c’est que c’est normalement construit par une équipe d’ingénieurs et validé par des tests et des processus d’homologation. Contrairement à la conduite d’une personne-faillible, nous le sommes tous- le véhicule autonome est censé être plus fiable.
En l’état, on n’a que des tests, donc impossible de juger.
Mais si en 2020 (2025 ? 2030 ? après ?) on a effectivement des véhicules automatiques approuvés par les industriels et les régulateurs, et on aura les statistiques des accidents pour comparer, si ce taux est inférieure à la conduite humaine, je n’en vois pas le problème.
Le 26/06/2017 à 13h20
Le 26/06/2017 à 13h23
La responsabilité sera toujours celle du conducteur / possesseur du véhicule sauf en cas de bug avéré (par exemple la voiture qui se plante seule, sans aide extérieure).
Car si la responsabilité et toujours celle du constructeur, tu ne pourras plus acheter un véhicule et devra le louer au constructeur afin que celui-ci puisse te faire payer l’assurance supplémentaire que cela impose.
Le 26/06/2017 à 14h18
Le 26/06/2017 à 14h37
Certes il y a beaucoup trop de morts sur la route mais il serait assez logique de comparer le nombre de tués/jour que ça représente par rapport aux nombre de véhicules/jour qui circulent en France…
D’autre part je suis assez surpris que la notion de “choix du véhicule autonome” pour limiter le nombre de victimes en cas d’accident inévitable ne semble pas déranger grand monde.
Tu es seul dans ta voiture qui pourra décider de te jeter contre un mur pour épargner la vie de 3 “connards” qui traversent la route les yeux rivés sur leur smartphone… " />
Sans compter que ces voitures seront forcément connectées et que du coup ça sera une dépendance supplémentaire vis à vis de certains grands groupes et sans compter non plus le problème des hackers qui ne sont qu’une légende bien sûr… " />
J’avoue que cet énorme enthousiasme de certains qui ne voient que des avantages à cette technologie me surprend un peu. " />
Le 26/06/2017 à 14h43
Le 26/06/2017 à 14h59
Il n’y a pas que des avantages mais disons que les avantages surpassent largement les éventuels inconvénients.
En cas d’accident, un humain fera aussi un choix, le plus souvent de tenter d’éviter l’accident et de se protéger. La différence est que le véhicule pourra lui choisir la meilleure alternative en cas d’accident grâce la vitesse de traitement et le fait qu’il a une vision globale de la situation.
Ensuite il est clair que si les constructeurs ne privilégient pas les occupants du dit véhicule, ils n’en vendront pas. Donc se sera clairement une priorité du type : occupant du véhicule > humains > le reste.
Enfin concernant les hackers, oui il y en aura, mais tant que cela reste minime cela restera acceptable. Sinon c’est aux constructeurs de faire en sorte qu’il y aient des sécurités limitant ces actes.
Enfin concernant la mise en réseau, cela aboutira invariablement a un système centralisé (au moins localement) type tour de contrôle qui dispatchera à tous les véhicules de la zone le diverses problèmes (accidents, bouchons, travaux,…) indépendant des constructeurs.
Après j’idéalise sans doute un peu mais j’espère que c’est vers cela que cela tendra.
Le 26/06/2017 à 15h01
Je connais quelqu’un qui a fait un écart pour éviter une personne sur un 2 roues motorisé qui roulait à gauche.
Bilan: Voiture HS, fractures, rééducation, et tout pour sa pomme car le conducteur du 2 roues ne s’est même pas arrété.
Je suppose que faire un écart dans cette situation est de toute façon une réaction quasi-instinctive, et que si la route avait été au bord d’un précipice, il y serait passé.
Donc pas si différent du cas que tu avances.
Encore une fois, avec les voitures autonomes, il y aura des morts.
Mais avec les voitures actuelles, il y en a aussi.
Différence: Dans un cas, on ne sait pas encore combien, dans l’autre, on le sait.
Affirmer d’emblée que l’un est mieux que l’autre est donc sans fondement sérieux.
Après, on peut avancer des hypothèses, tenter des extrapolations ou des analogies avec l’existant.
Je dois dire que quand je résume les arguments avancés, je vois plus souvent du passionnel non-motivé du côté anti-voiture autonome que l’inverse (mais ça ne prouve rien quant à la viabilité de celle-ci, seuls les faits le diront)
Le 26/06/2017 à 15h03
Je ne dis pas que c’est à proscrire complètement et il est d’ailleurs fort probable que ça finira par arriver.
Ce qui m’étonne surtout c’est l’enthousiasme de certains qui apparemment ne se posent aucune question sur les problèmes que ça pourra inévitablement causer . " />
Le 26/06/2017 à 15h03
Je te rejoins, il faudrait interdire tout systeme avec un minimum d’autonomie, le nombre de fois que des machines ont fabriqués des objets qui sont irréparable, pareil pour les ordis, avec tout les bugs qu’on a et notre perte de vie privée…
Le 26/06/2017 à 15h09
Le 26/06/2017 à 15h09
Le 26/06/2017 à 15h10
Oui, c’est bien ce que je constate.
Edit: Ça n’empêche pas qu’ils peuvent être faux, mais au moins ils rendent possible la discussion.
Le 26/06/2017 à 15h10
Je pense que la plupart des humains pensaient la même chose que toi à l’annonce des premiers pilotes automatiques dans les avions.
Maintenant plus personne ne flippe à cette idée et pourtant dans les conditions extrêmes, par exemple brouillard, c’est souvent un pilotage automatique qui atterrit.
Mais je comprends tout à fait la réticence que tu peux avoir. Au début ce ne sera pas tout rose ;)
Le 26/06/2017 à 15h19
Le 26/06/2017 à 15h22
Le 26/06/2017 à 15h34
Maintenant, relis soigneusement tout ce que j’ai écrit, sans le prendre pour toi nécessairement, et avec un peu de chance tu remarqueras les passages ou je dis que:
Le 26/06/2017 à 15h57
Malheureusement il peux depuis 2011, les piétons sont devenus prioritaires à proximité des passages piétons et plus seulement quand ils sont engagés.
C’est con je sais parce qu’il suffit d’avoir le passage juste à côté d’un mur et le piéton peux surgir en 1 sec et commencer à traverser directement.
La voiture autonome pourra faire son freinage d’urgence, toi après le boulot, je suis pas sûr :P
Le 26/06/2017 à 15h59
Le 26/06/2017 à 16h11
Factorise le nombre d’heure de vie libéré par la conduite automatique (30 min/p/j = 2671 ans pour l’ensemble de la population française de plus de 19 ans, et c’est pas beaucoup 30 min de transport par jour), la réduction de la pollution permise grâce à une mise en commun de ces véhicule et leur passage à l’électrique (plusieurs millions de vie épargnées par an) , et enfin le gain financier.
Je passe sur les nombre de vie sauvée par l’augmentation de la sécurité lié aux véhicules autonomes puisque tu n’y crois pas, je laisse donc les statistiques qui apparaitrons avec la démocratisation de ces véhicules te persuader.
Ce ne sont pas des éléments liés à une passion. D’ailleurs les industriels ne se basent pas sur des sentiments pour choisir quelle priorité donner à leur entreprise. Si tout les acteurs de l’automobile grand public se tournent vers la voiture autonome c’est bien pour une raison.
Le passage à la voiture autonome est juste un non-choix. Les gens peuvent avoir une réticence au changement , mais in-fine les gains financier tangible poussera naturellement la société à migrer sur ce genre de technologie.
Et mauvaise nouvelle pour toi: la seconde étape à l’utilisation des véhicules autonomes est l’interdiction des conducteurs humain, car trop dangereux. Ne t’en fait pas cela dit, tu auras largement le temps de voir les gains réel des véhicules autonomes d’ici là. La possible interdiction des conducteurs humain est une projection pour dans 20 à 40 ans.
Le 26/06/2017 à 16h21
Le 26/06/2017 à 16h32
Dans la construction d’un accident de la route, on retrouve dans 90 à 95 % des facteurs humains.
Donc, désolé, mais si je supprime ce facteur humain, le taux d’accident va diminuer de manière très importante. Il ne sera pas nul, mais sans commune mesure avec les 10 tués et 50 blessés graves par jour en France.
Le 26/06/2017 à 16h35
Et certains de bons buveurs d’alcools." />
Le 26/06/2017 à 16h44
Le 26/06/2017 à 18h13
Next INpactVoila le genre d’accident ou la voiture est en cause… Et qui est en train d’être résolu au cas par cas.
Le 26/06/2017 à 18h48
Le 26/06/2017 à 19h16
Marrant de lire cet article peu de temps après celui-ci : Pourquoi la voiture 100 % autonome n’est pas prête de rouler
Et c’est un spécialiste de l’INRIA, M. de Charette qui le dit " />
Le 26/06/2017 à 19h29
Monsieur Charette, tout un programme " />
@Gavroche
Quand on dit facteur humain cela représente de manière non exhaustive : alcool, fatigue au volant, téléphone au volant, défaut de ceinture, vitesse excessive, en gros tout ce qu’un véhicule autonome et bien foutu permettrait d’éviter.
De la même manière les histoires de choix Cornélien entre tuer les passagers ou les piétons est risible car ce sont des cas minoritaires. Bla bla plus de freins. J’ai 17 ans de conduite et plus de 300 000 km de fait et je n’ai jamais eu de panne de frein. Encore un cas ultra rare ou de toute façon l’humain ne ferait pas mieux qu’un véhicule autonome qui réagirait bien plus rapidement donc avec sans doute une issue moins fatale.
Je ne suis pas un ardent défenseur du véhicule autonome mais même moi qui n’ait jamais eu d’accident, j’ai eu quelques frayeurs parce qu’on est jamais à l’abri d’une erreur “humaine”.
Le 26/06/2017 à 20h48
YouTubeoups
Le 27/06/2017 à 03h38
Quand on voit le nombre de connards qui conduisent sur nos routes, je suis infiniment plus rassuré de savoir la voiture conduite par un automatisme qui n’a pas d’égo pour doubler dans n’importe quelle condition, qui ne boit pas avant de prendre le volant, qui ne s’endort pas au volant, qui respecte TOUTES les limitations de vitesse, qui respecte les distances de sécurité en toutes circonstances et j’en oublie …
Le 27/06/2017 à 05h16
Je ne suis pas un farouche opposant à la voiture autonome, je dis simplement que les problèmes soulevés sont loin d’être aussi simples que le pensent certains.
D’ailleurs je trouve que l’article mis en lien (celui de Charette) met bien ces problèmes en évidence et est loin d’être idiot, en tous cas il semble poser les bonnes questions.
Faire des test de V.A en milieu connu c’est une chose, mais qu’en sera t-il d’un VA circulant au milieu de centaines de milliers voire de millions d’autres V.A dans les grandes agglomérations ?
Le problème de la pluie et/ou du brouillard me semble aussi être un point important.
Et comme il y en a qui disent qu’il n’y a pas besoin d’I.A et que tout sera basé sur des capteurs il y a de grands risques que tout se bloque en cas de situations imprévues…
Mais c’est vrai qu’il y aura moins d’accidents si tous les véhicules sont à l’arrêt ou se traînent à 20 Km/h… " />
Les V.A au niveau des transports en commun où le parcours serait bien défini et où il y aurait donc beaucoup moins de véhicules me semble plus réaliste que les V.A pour particuliers avec le même nombre de véhicules qu’actuellement.
A mon avis, l’adoption des V.A comme moyen de transport imposé passe par l’abandon pur et simple du véhicule particulier et là je doute que beaucoup soient prêts à accepter ça…
Le 27/06/2017 à 05h36
Cet enthousiasme me fait un peu penser aux voitures volantes…
Dans les années 50⁄70 une majorité de gens pensait qu’elles seraient devenues banales dans les années 2000, on est en 2017 et je n’en vois toujours pas dans le ciel (à part au cinéma) et même on en parle quasiment plus…
Je ne dis pas que ça sera le cas des V.A. mais entre les envies et la réalité et les contraintes du quotidien il y a souvent de gros écarts… " />
Le 27/06/2017 à 06h18
Le 27/06/2017 à 06h53
Pour la va c’est plus concret et google y bosse depuis 8 ans et aujourd’hui le système est assez impressionnant, on a tesla qui travaille avec des stats et google qui développe un vrai système et franchement c’est assez impressionnant quand on sait qu’il marche sous la pluie…
tesla ressemble plus de la va bas de gamme …
Le 27/06/2017 à 07h37
Ce qui est assez marrant dans ce fil de commentaire et dans les questions autour des voitures autonomes est que la problématique “hacker” de ces voitures “autonomes” est relativement peu évoquée.
Pour rappel, Tesla fait des mises à jour OTA de ses véhicules: rouler dans un engin de 2t dans lequel je ne serai pas maitre des mises à jour du système me parait rédhibitoire. Imaginons que dans 20 ans, 50% du parc soit constitué de véhicules autonomes. Imaginons qu’une faille soit trouvée dans l’OS d’une majorité de ce parc: qu’est ce qu’on fait ? On immobilise tout le monde en attendant qu’une mise à jour soit faite ou on autorise tout le monde à rouler en faisant une prière ?
Le 26/06/2017 à 13h26
>Celui qui arrivera à me démontrer que l’intelligence artificielle dans
un véhicule est plus sécuritaire qu’un être humain n’est pas encore
arrivé. Un être humain sait raisonner, sait penser, sait anticiper et
sait se corriger, malgré tout les contre-arguments qui ont pu mettre
amené.
Un être humain est relativement fiable quand :
Bref, en fait, l’être humain n’est pas fiable. D’ailleurs c’est pour ça qu’il y a toujours autant de morts sur les routes.
Ton argumentaire sur la supériorité de l’être humain sur la machine n’est pas vraiment valable en fait… Et ça reste donc à prouver. Les machines doivent encore beaucoup apprendre, mais en attendant, elles ne sont pas moins fiables que l’être humain.
Peu d’êtres humains auraient pu anticiper cet accident comme l’a fait une Tesla il y a quelques mois YouTube
Le 26/06/2017 à 13h27
Qui sera responsable en cas d’accident mortel ? Le conducteur qui doit pour le moment rester maitre de son véhicule ? Le constructeur de la voiture ? La société qui propose le logiciel de conduite autonome le cas échéant ? Le développeur de l’algorithme ?
Manque “Le putain de piéton qui traverse sans regarder les voitures car il a les yeux fixés sur son smartphone”.
" />
Le 26/06/2017 à 13h29
Le point n’est pas clair.
A terme on aura ss doute des voitures autonomes sans volants ni pédales. Du coup pas de conducteurs dedans, uniquement des passagers.
Ca sera probablement le constructeur qui sera responsable en cas d’accident.
Le 26/06/2017 à 13h40
Le 26/06/2017 à 13h42
Le 26/06/2017 à 13h45
Le 26/06/2017 à 13h47
Le 26/06/2017 à 13h49
>Vous pouvez d’ailleurs analyser vos propres décisions via la Moral Machine du MIT
excellent, maintenant je vais avoir peur de traverser devant une voiture autonome!
Tant qu’on n’est pas aux stades 3 & 4 de la conduite autonome (càd qu’on puisse céder le contrôle complet) il va y avoir des problèmes venant des clients qui voudront se faire conduire alors que ce seront eux les responsables et qu’ils devaient surveiller la route
Le 26/06/2017 à 13h53
Le 26/06/2017 à 13h56
Je crois que le taux d’accident par km en voiture autonome éclate littéralement celui de n’importe quel humain. On commence peu a peu à avoir des données statistiquement pertinentes
Le 26/06/2017 à 14h00
Il ne s’agit pas d’avoir une AI d’une fiabilité absolue, mais “au moins aussi fiable qu’un humain dans le même contexte”.
Le 26/06/2017 à 14h02
Le 26/06/2017 à 14h02
Le 26/06/2017 à 14h10
Le 26/06/2017 à 14h13
Le 26/06/2017 à 14h17
J’en connais qui conduisent pas en région parisienne! Franchement Paris et sa banlieue c’est vraiment la mort pour conduire, avec des comportements dingues de conducteurs dans tous les sens… (J’ai pas le permis pas la peine de me dire “gnagna toi aussi ça doit t’arriver de conduire comme une chèvre”)…
Edit : C’est donc aussi dans des zones hyper urbanisées que la conduite en semi ou totale autonomie serait le plus intéressant!