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Tensions à ciel ouvert entre État et opérateurs sur le mobile, SFR ne fibrera pas toute la France

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Tensions à ciel ouvert entre État et opérateurs sur le mobile, SFR ne fibrera pas toute la France

Le 01 décembre 2017 à 13h22

Les négociations entre l'État et les opérateurs mobiles battent leur plein. S'ils s'accordent sur le principe, les débats sont vifs sur les demandes et contreparties pour accélérer la couverture du territoire. Sur le fixe, le contre-coup boursier d'Altice amène SFR à modérer son discours, excluant désormais la duplication des réseaux publics.

La fabrique du futur arrangement entre les opérateurs et l'État, pour accélérer la couverture fixe et mobile, s'est affichée au grand jour. Gouvernement, collectivités et groupes télécoms ont exprimé leurs doléances à l'occasion du dernier Trip de l'Avicca, le colloque biannuel d'une association de collectivités spécialiste du numérique.

Fin septembre, le gouvernement publiait sa nouvelle doxa : contraindre les opérateurs sur les déploiements privés, protéger les réseaux publics dans les zones rurales et couvrir la population en 4G en 2020. Charge a été donnée au régulateur (l'Arcep) de fixer des pistes concrètes négociées avec les opérateurs, que le gouvernement devrait entériner à la Conférence des territoires, à la mi-décembre.

Autant dire que les débats à cinq sont houleux. « Je ne suis pas d'un très grand optimisme sur l'issue de ces discussions. Je ne vois pas très clair sur ce que l'État est prêt à mettre sur la table. Je le vois sur ce qu'ils demandent de déraisonnable » a lancé Didier Casas, le secrétaire général de Bouygues Telecom.

L'urgence est la couverture mobile, via la pose potentielle de milliers de nouvelles antennes, que l'État compenserait par les (précieuses) fréquences mobiles, ainsi que par des efforts fiscaux et réglementaires. Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, l'a martelé : les opérateurs, l'État et les collectivités devront « se faire mal » sur le mobile, au moment même où la crise sur la fibre, déclenchée par SFR en juillet, semble se calmer.

Des engagements à préciser par le gouvernement

Sur le mobile, deux points sont en débat : l'ampleur de l'effort demandé aux opérateurs pour améliorer (vite) la couverture, et l'idée de redéfinir les « zones blanches », pour mutualiser leurs réseaux sur une plus grande part du territoire. « Il ne faut plus des engagements de bonne foi mais contraignants » a rappelé Julien Denormandie, suivi par les opérateurs eux-mêmes. 

Comme Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, Julien Denormandie et Patrick Chaize considèrent le renouvellement de certaines licences de fréquences mobiles (en préparation de la 5G) comme une « opportunité historique ». Les négociations actuelles anticipent l'arrêt des conditions en 2019, pour un octroi ou une extension de licences en 2021.

Pour référence, les enchères pour les fréquences « en or » 700 MHz avaient permis à l'État d'engranger 2,8 milliards d'euros. Le gouvernement consent désormais à oublier (au moins une partie de) ces recettes, en échange d'une meilleure couverture.

Les conditions fiscales doivent aussi être aménagées, avec au moins un plafonnement de l'Imposition forfaitaire pour les entreprises de réseaux (Ifer), qui grimpe à chaque antenne posée, au grand dam des opérateurs. Enfin, normes d'architecture et de déploiement doivent être assouplies, pour en finir avec un formalisme qui ralentirait la pose des équipements.

Bouygues Telecom s'est montré (très) critique sur le « bac à sable réglementaire » promis par l'Arcep aux jeunes pousses

La méthode concrète pour que les opérateurs accélèrent fait débat : quels investissements pourraient-ils consentir ? Dans quelle mesure exacte le gouvernement est-il prêt à rogner sur ses recettes pour compenser cet effort ? Autrement dit, que demander et qu'offrir exactement aux opérateurs ?

Au colloque de l'Avicca, la construction de 10 à 15 000 sites mobiles supplémentaires est évoquée, pour un coût évalué en milliards d'euros. De deux à cinq milliards, selon Le Monde. Pour référence, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) comptait 33 355 sites en service. Cet ajout massif serait donc la solution la plus coûteuse.

Jusqu'où mutualiser les réseaux mobiles ?

Il existe pourtant une alternative, qui ressemble presque à un tour de passe-passe. Julien Denormandie, Patrick Chaize (donc l'Avicca) et des acteurs privés ont fortement critiqué la définition restrictive des zones blanches (sans opérateur mobile), qui ne conviendrait plus à personne.

Selon Denormandie, l'Agence du numérique travaille à une redéfinition en accord avec les opérateurs, possiblement pour les étendre aux zones grises (où un seul opérateur capte), et introduire l'idée qu'une zone « couverte » doit permettre de capter en intérieur.

En étendant les zones blanches aux zones « grises » actuelles, ce serait la mutualisation des antennes qui s'étendrait avec elle. En clair, en zones rurales, il serait possible d'améliorer rapidement la couverture, sans multiplier les points hauts (pylônes notamment) en mettant tous les opérateurs sur la même antenne.

C'est ce que plaide Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad (Free), pour qui une mutualisation « active » sur 6 000 sites, avec quelques ajouts, aurait le même effet que la pose dela dizaine de milliers de points hauts supplémentaires envisagée.

Selon Régis Turrini de SFR, l'Arcep serait sur la même ligne : étendre la mutualisation active et le guichet France Mobile (qui propose de régler les problèmes de couverture les plus compliqués). Pas de quoi plaire à la marque au carré rouge, pour qui il s'agit de demandes très lourdes. Orange accepterait une mutualisation plus forte, mais insiste sur le besoin de la concurrence par les infrastructures (comprendre chacun ses antennes).

Pour résumer, Free Mobile (et dans une moindre mesure Bouygues Telecom) pousse pour mutualiser des milliers d'antennes en zones rurales. Orange et SFR sont frileux, une telle opération profitant sûrement plus à Free Mobile qu'à quiconque. Pour le sénateur Patrick Chaize, ce désaccord serait surtout une pièce de théâtre entre les quatre opérateurs.

Le président de l'Avicca pense qu'ils demanderont au gouvernement de compenser l'estimation la plus élevée pour les déploiements (où chacun pose ses antennes). Dans les faits, il s'attend à ce qu'ils acceptent de mutualiser une fois que le gouvernement acceptera la compensation la plus élevée, en mutualisant leurs équipements dans des zones rurales... et en empochant la différence.

La situation se normalise sur la fibre

Qu'en est-il de la fibre, le grand plan à 20 milliards d'euros qui mobilise les ressources du secteur ? En juillet, SFR promettait de fibrer toute la France sur fonds propres d'ici 2025, y compris face aux réseaux publics en zones rurales. Démarchant activement des départements et communautés de communes depuis quelques mois, la société a mis en panique le secteur, industriels des réseaux publics en tête, qui ont exclu sa filiale SFR Collectivités.

À l'Avicca, face aux collectivités, Régis Turrini a joué l'apaisement. Le responsable de SFR a déclaré ne pas vouloir dupliquer les réseaux d'initiative publique (RIP) déjà existants. Aujourd'hui, la société récupère quand même des communes censées être couvertes par la fibre publique, en convaincant la collectivité de lui laisser la main « à coût zéro ».

Le discours plus humble de SFR sur la fibre coïncide avec l'important revers que subit Altice en bourse, poussé à se séparer de ses activités annexes et à se concentrer sur les investissements les plus utiles. Surtout, sa promesse de « fibrer la France » perd en crédibilité, alors que l'un de ses effets était de fragiliser les investissements privés dans les réseaux publics.

Cette posture de respect (au moins apparent) de la volonté des collectivités n'est pas pour déplaire au secrétaire d'État Julien Denormandie. Il a martelé que les collectivités sont « les donneurs d'ordre » avec le dernier mot sur la pose de réseaux sur leur territoire. Un pouvoir qui pourrait concrètement leur venir avec la proposition de loi de Patrick Chaize (voir notre analyse).

Les références au texte du sénateur et président de l'Avicca ont d'ailleurs été nombreuses, qu'elles viennent de l'Arcep ou du secrétaire d'État Julien Denormandie, qui en « partage l'esprit ». Il reste qu'au fil de discussions lors du colloque, des acteurs publics et privés nous ont exprimé leurs doutes sur la portée concrète du texte, la solidité juridique toujours question.

Le sénateur espère les consolider via le débat parlementaire. Pour un opérateur, la proposition de loi « Chaize » a surtout pour but de montrer « que le gouvernement et le parlement travaillent bien ensemble », soit un front uni face aux groupes télécoms.

Free sur le RIP des Hauts-de-France en février

Pour sa part, Free a filé sa stratégie. Après avoir conclu un accord avec Orange en Mayenne, le fournisseur d'accès doit proposer ses premières offres sur le réseau public des Hauts-de-France (géré par Axione) en février 2018.

En parallèle, il regrette l'abandon du repartage de la zone de coinvestissement (12 millions de lignes en agglomérations moyennes), qui lui aurait permis de reprendre des déploiements. Il dépend donc en grande majorité d'Orange, qui aurait toujours un accès privilégié à son réseau et à ses données face aux tiers, dont ceux qui cofinancent les lignes.

Il demande « une muraille de Chine absolue » entre Orange déployeur et Orange fournisseur d'accès dans ces zones. Cette critique perdure, d'autant que l'opérateur historique a déjà subi une amende de 350 millions d'euros sur le marché entreprises, notamment pour la porosité entre ses branches réseau et de détail.

Les suites des négociations (difficiles) entre opérateurs et État doivent venir rapidement. La remise des propositions de l'Arcep au gouvernement sur le mobile serait « imminente », apprend-on. Elle concentre l'attention du secteur, alors que la situation se débloque peu à peu sur le déploiement du très haut débit fixe.

Pour sa part, Patrick Chaize s'attend à une première lecture de sa proposition de loi au Sénat au premier trimestre, sans garantie qu'elle passe le circuit parlementaire.

Commentaires (29)

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Je sais bien qu’en France, on n’en a rien à faire des conflits d’intérêts, et personnellement, à cause de ça, j’ai mal à ma France. D’ailleurs, si ça ne tenait qu’à moi, le FAI Free serait indépendant de l’opérateur télécom Free et du diffuseur audiovisuel Free. Et chaque client pourrait choisir de brancher l’offre OTT Free sur une ligne Orange (et vice-versa) en choisissant BouyguesTel comme FAI (ou un autre FAI).

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non, moi quand j’etais a chatillon j’ai fais deux apparts et :

le premier : choix entre Orange et  SFR (vraie fibre et avant le parasitage numericable)

le tout sur un reseau Orange



le deuxieme :

Orange (toujours sur son reseau ) et Bouygues (quelle merde la miami ! )



par contre, disparition de SFR pour le deuxieme appart ….

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Gnppn a écrit :



Là on parle de lignes dans lesquelles Free investit lui-même, mais auxquelles il dit avoir des difficultés à accéder à cause du déployeur, Orange.







ben justement peut être qu’orange leur donne accès au prorata de ce que free investi


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Sur le fixe, le contre-coup boursier d’Altice amène SFR à modérer son

discours, excluant désormais la duplication des réseaux publics.





Donc la choc boursier se serait fait dans 2 semaines, Altice prendrait aujourd’hui l’engagement de fibrer tout la France, même en dupliquant ?







joma74fr a écrit :



 en faisant un test d’éligibilité à l’instant, je suis enfin! éligible à l’offre Freebox fibre (ça ne m’intéresse pas personnellement, mais c’est à souligner). 





Comment fais-tu ? Free n’est dans aucun site de test à ma connaissance, et son propre site te présente du “haut débit” sans préciser si c’est du xDSL ou de la fibre.


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Là Free parle vraiment des lignes sur lesquelles il a des droits.

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80% d’accord (ce chiffre est au pif)



Je dirais que tous les réseaux physiques doit être nationalisé! (fibre, antenne, électricité, eau, route…)



[C’est bizarre pour quelqu’un comme moi qui est plus a droit qu’à gauche. Mais bon, ça ne veut rien dire de nos jours…]

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Jarodd a écrit :



Comment fais-tu ? Free n’est dans aucun site de test à ma connaissance, et son propre site te présente du “haut débit” sans préciser si c’est du xDSL ou de la fibre.





Quand tu es éligible chez Free à la fibre ils te le disent :

Votre adresse est éligible à la fibre Optique



et te demandent la référence de ton PTO.


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Ok merci <img data-src=" /> Je n’ai jamais vu ce message, ça me confirme qu’ils me proposent juste de l’ADSL et pas de la fibre (ce n’est pas intéressant pour eux, car les trois autres qui sont là depuis des années).

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J’entends l’avis mais j’aimerai bien en connaitre l’argumentation.

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cyrano2 a écrit :



Est-ce qu’il existe des zones fibrés qui propose plusieurs opérateurs ? J’ai l’impression que l’on ne peut prendre que celui qui a fibré (orange en zone orange, free en zone free, et sfr pour ceux qui n’ont pas de bol) et que la mutualisation n’est qu’une chimère.



Dans les zones AMII, il y a généralement Orange et SFR. Dans les zones AMII Orange, Free est souvent en prime dessus.


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DUNplus a écrit :



80% d’accord (ce chiffre est au pif)



Je dirais que tous les réseaux physiques doit être nationalisé! (fibre, antenne, électricité, eau, route…)



[C’est bizarre pour quelqu’un comme moi qui est plus a droit qu’à gauche. Mais bon, ça ne veut rien dire de nos jours…]







  • 1 pour les réseaux.


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J’ai Free en zone fibrée par Orange.

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DUNplus a écrit :



Je dirais que tous les réseaux physiques doit être nationalisé! (fibre, antenne, électricité, eau, route…)







C’est vrai que l’état est un très bon gestionnaire d’infrastructures: une haute qualité pour un prix modique.

<img data-src=" />


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DUNplus a écrit :



Je dirais que tous les réseaux physiques doit être nationalisé! (fibre, antenne, électricité, eau, route…)





antenne: content de ta taxe audiovisuelle?

route: content de l’augmentation de ta taxe foncière?

tu veux payer une nouvelle taxe pour moins bien?

A Paris, il existe un endroit ou c’est indirectement l’état qui gère le déploiement mobile: le réseau RATP… et vive la 2G (seuls voix et sms passent a peu près!


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En plus de mon commentaire précédent #9, je citerais les exemples de EDF/Enedis sur les marchés de l’électricité et de BT/Openreach* en Grande-Bretagne, par opposition à Orange qui change de casquette suivant le rôle que la multinationale doit remplir vis-à-vis de l’État/Arcep.

&nbsp;

Quand on veut ouvrir un marché à la concurrence commerciale et favoriser la pluralité des offres alors qu’il y a une multinationale (telle que Orange dans les télécoms, ou EDF dans les infrastructures d’électricité) en situation de quasi-monopole sur un ou plusieurs marchés de ce secteur d’activité, et si on veut vraiment que l’infrastructure (le réseau) soit ouverte à tous les acteurs du marché (suivant le contexte: fournisseurs, producteurs, diffuseurs, etc), donc on dédie une structure juridique – une filiale du grand groupe international en question, ou mieux une entité totalement indépendante financièrement qu’elle soit publique ou d’économie mixte ou sous forme d’organisme privé (comme les CPAM dans l’assurance santé ou comme le GIE Cartes Bancaires par exemples) – à la relation entre le gestionnaire de ce réseau et l’ensemble de ses clients (les acteurs du marché qui utilise cette infrastructure commune dont ils ont besoin).



Or ce n’est pas le cas actuellement avec Orange qui ne remplit ses obligations d’activités sur le marché de gros régulé (négociées avec l’État/gouvernement+Arcep) qu’en faisant des rapports d’activités sans transparence publique basée sur la bonne foi supposée de ses propres services (qui analysent et auditent par contrôle de gestion afin d’être en mesure d’isoler les activités régulées des activités commerciales soumises à concurrence).

&nbsp;

En espérant avoir répondu clairement à la question.

&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;* articles de Next Inpact INtéressants au sujet de BT et Openreach :





  • Au Royaume-Uni, le géant BT accepte de séparer ses activités réseau et FAI- 10/03/2017 - « La scie est de sortie : l’Ofcom annonce que BT transforme son activité réseau en entreprise à part entière. Elle restera une filiale du groupe, avec un budget et un organigramme propres. De quoi donner un coup de pouce à la concurrence du marché britannique, que l’opérateur historique entravait, selon le régulateur. »

  • Télécoms : l’électrochoc du régulateur britannique sur la concurrence- 25/02/2016 - « Le régulateur britannique des télécoms, l’Ofcom, propose une séparation de l’opérateur historique : d’un côté la partie réseau, de l’autre le fournisseur d’accès. Le but, accélérer le déploiement du très haut débit et intensifier&nbsp;la concurrence. Un observatoire de la qualité de service et une nouvelle carte de couverture sont aussi prévus. »



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….SFR ne fibrera pas toute la France



oh…“quelle surprise” !!! <img data-src=" />



hé franchement…..il était LE SEUL à y-croire “à la couvert. de tt.-la-France” ! ! <img data-src=" />

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Concernant les réseaux de distribution dans les secteurs de l’eau (eau potable et assainissement des eaux usées), de l’électricité et des routes, ceux-ci appartiennent aux collectivités locales (départements, agglomérations, communes souvent organisées en syndicats).



Concernant lesréseaux de transport, ceux-ci appartiennent généralement soit à l’État français, soit à des filiales de grands groupes du CAC40.

&nbsp;

Dans le secteur des télécoms, on considère (malheureusement de mon point de vue) que les réseaux (l’infrastructure) au sens large, et les réseaux de distribution (fibre FttH entre le NRO et l’habitation) en particulier, correspondent à un élément de différentiation de l’offre commerciale indissociable de la fourniture du service de communication électronique en lui-même. Donc, dans ce contexte, si on souhaite une offre commerciale plurielle et nombreuse, la concurrence par les infrastructures est la seule solution envisageable (si on admet que 4 propriétaires de réseaux qui se battent en duel, correspondent à un marché vraiment concurrentiel). Et les MVNO et autres fournisseurs de services télécom indépendants du réseau n’ont aucune marge de manoeuvre, mais peut-être ont-ils un impact sur quelques marchés de niche.

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Jarodd a écrit :



Comment fais-tu ? Free n’est dans aucun site de test à ma connaissance, et son propre site te présente du “haut débit” sans préciser si c’est du xDSL ou de la fibre.





Le site free.fr présente un résultat d’éligibilité générique sans aucune précision de la technologie de raccordement réseau lorsqu’il s’agit du réseau cuivre et ne précise le type de raccordement que lorsqu’il s’agit d’un raccordement Très Haut Débit (FttH). Comme d’habitude, le marketing de Free est intelligemment opportuniste :





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Pour être précis : ne pas confondre les transports publics d’État de la région parisienne (où l’infrastructure est vieillissante) avec les Société Publiques Locales de transport urbain (SPL) qui sont aussi efficaces, sinon plus, que des acteurs privés comme Transdev ou RATP Dev ou Vectalia qui sévissent ailleurs dans l’Hexagone.

&nbsp;<img data-src=" />

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oula, tu demandes “l’impossible” (sic) ! <img data-src=" />

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127.0.0.1 a écrit :



C’est vrai que l’état est un très bon gestionnaire d’infrastructures: une haute qualité pour un prix modique.

<img data-src=" />









jaguar_fr a écrit :



antenne: content de ta taxe audiovisuelle?

route: content de l’augmentation de ta taxe foncière?

tu veux payer une nouvelle taxe pour moins bien?

A Paris, il existe un endroit ou c’est indirectement l’état qui gère le déploiement mobile: le réseau RATP… et vive la 2G (seuls voix et sms passent a peu près!





Vu les privés des voisins, pas sur que c’est mieux.

Et puis la privatisation des autoroutes ce n’est pas non plus un cadeau.


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Est-ce qu’il existe des zones fibrés qui propose plusieurs opérateurs ? J’ai l’impression que l’on ne peut prendre que celui qui a fibré (orange en zone orange, free en zone free, et sfr pour ceux qui n’ont pas de bol) et que la mutualisation n’est qu’une chimère.

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J’ai la fibre dans mon immeuble à Lyon. SFR a posé la fibre, mais je l’utilise avec un abonnement Bouygues.

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Finalement, je suis d’accord avec l’avis de Free et sa “« Muraille de Chine absolue » entre Orange déployeur et Orange fournisseur d’accès”.

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J’habite dans une agglomération de 200 000 habitants et dans un quartier fibré en co-financement Orange/SFR et j’ai souscrit début 2017 un abonnement Bbox Miami fibre (BouyguesTel).



(Freebox fibre n’est, à ce jour, pas encore proposé dans mon logement)

&nbsp;en faisant un test d’éligibilité à l’instant, je suis enfin! éligible à l’offre Freebox fibre (ça ne m’intéresse pas personnellement, mais c’est à souligner).&nbsp;

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joma74fr a écrit :



Finalement, je suis d’accord avec l’avis de Free et sa “« Muraille de Chine absolue » entre Orange déployeur et Orange fournisseur d’accès”.







pas moi s’il ne veut pas payer qu’il se démerde, c’est ça de proposer des forfaits à 1 euros, il faut avoir les reins derrière


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Justement, que Free ait l’accès plein et entier des fourreaux et génie civil d’Orange (ou même de Enedis ou autre - en partenariat commercial ou en accès obligatoire réglementaire). Ça évitera à Orange d’avoir l’obligation de proposer une offre de gros à Free, BouyguesTel et autres FAI.&nbsp;&nbsp;Mais, ni l’État, ni Orange ne demandera ça – pas folle la guêpe, elle gardera la main-mise sur l’infrastructure si on lui laisse le choix (ça ne veut pas dire pour autant que Free ou BouyguesTel sont prêts à faire les investissements nécessaires).

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Là on parle de lignes dans lesquelles Free investit lui-même, mais auxquelles il dit avoir des difficultés à accéder à cause du déployeur, Orange.

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Aux dernières nouvelles, Kosc était censé avoir signé un contrat de collecte sur la FTTH Orange, mais les offres tardent à venir.

&nbsp;

Tensions à ciel ouvert entre État et opérateurs sur le mobile, SFR ne fibrera pas toute la France

  • Des engagements à préciser par le gouvernement

  • Jusqu'où mutualiser les réseaux mobiles ?

  • La situation se normalise sur la fibre

  • Free sur le RIP des Hauts-de-France en février

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