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Livre : un rapport parlementaire dresse un bilan mitigé de la loi anti-Amazon

Le livre délivré, libéré

Livre : un rapport parlementaire dresse un bilan mitigé de la loi anti-Amazon

Le 16 avril 2018 à 12h47

Dans un rapport d’évaluation, les députés Yannick Kerlogot (LREM) et Michel Larive (FI) dressent un bilan mitigé de la loi du 8 juillet 2014 relative à la vente à distance des livres. Le marché reste en retrait par rapport à nos homologues étrangers. Quant aux ebooks, le point dur reste celui de l’interopérabilité.

En 2014, afin d’aider les libraires sur un marché où la concurrence fait rage avec les plateformes, le Parlement a adopté deux mesures phares. La loi précitée met fin à la pratique visant à cumuler la réduction de 5 % sur le prix fixé par l’éditeur et la gratuité des frais de port. Ce volet dit « anti-Amazon » compte des exceptions, en particulier au profit des ventes en ligne suivies d’un retrait dans un commerce au détail ou des abonnements.

On se souvient qu’Amazon, la FNAC ou Cdiscount avaient trouvé une parade en ponctionnant un centime de frais de port. Un tarif dérisoire qui ruinait l’efficacité de la loi, sauf pour la sénatrice Bariza Khiari pour qui, « même symbolique, la facturation de la livraison aura un effet psychologique sur le consommateur ».

Trois ans plus tard, comme prévu, deux députés ont dressé un bilan d’évaluation de cette loi. Leur rapport vient d’être mis en ligne sur le site de l’Assemblée nationale. 

Les effets sur la vente à distance de livres

Premier constat, il est finalement délicat d’apprécier les effets de cette législation sur la vente à distance de livres, en raison « non seulement des réticences des grandes entreprises à fournir leurs chiffres de vente, mais aussi du grand éparpillement des points de vente de livres dans notre pays et de l’absence de collecte centralisée d’informations sur les ventes ».

Faute de mieux, les deux parlementaires se sont contentés d’une enquête Kantar Sofres réalisée à partir d’un panel de consommateurs. D’après cette étude, la part des achats de livres effectués en ligne s’établirait en 2017 à 20 %, avec un gain annuel moyen de 0,5 point depuis 2013.

Difficile de creuser plus en profondeur puisque la FNAC comme Amazon ont opposé le secret des affaires aux parlementaires. S’il y a eu des « progrès significatifs » des retraits en magasins suite à des achats réalisés sur Fnac.com, l’enseigne juge impossible « d’en attribuer la cause à la seule loi de 2014 ».

D’autant que d’autres facteurs ont pu jouer, telle la démultiplication des magasins pratiquant le retrait de livres commandés en ligne. « En revanche, [l’entreprise] déclare n’observer aucun effet quantifiable sur le chiffre d’affaires des ventes en ligne ou sur le nombre d’adhérents à la carte Fnac » ajoute encore le rapport.

Pour la FNAC, la loi n’a finalement pas atteint son objectif, qui était d’améliorer la concurrence face à l’ogre Amazon. Et pour cause, « les consommateurs n’ont pas pleinement conscience de l’existence de cette différence et continuent d’avoir le sentiment diffus que l’achat en ligne est toujours moins coûteux qu’en boutique ».

Une loi inéquitable selon Amazon France

Du côté d’Amazon France, le segment de marché du livre est plus en retrait, mais là encore difficile d’en attribuer la cause au texte du Parlement. Cette loi reste cependant « inéquitable » aux yeux de Frédéric Duval, PDG d'Amazon France, en ce qu’elle privilégie les enseignes disposant d’un magasin physique qui peuvent du coup pratiquer les 5 % de décote. 

Du côté des librairies indépendantes, même prudence. « Les libraires ont tous estimé qu’il était très difficile, voire impossible pour eux de quantifier les effets de la loi sur leurs chiffres de vente. Certains ont jugé l’effet « résiduel », d’autres ont surtout souligné l’impact symbolique de la loi et l’émergence de comportements ouvertement militants de la part de certains clients ».

Mais un bilan non négligeable selon les rapporteurs

Pour les deux parlementaires, le bilan est loin d’être négligeable. Par exemple, il est désormais plus avantageux d’acheter un livre en librairies « ne serait-ce que d’un centime dans le cas où le détaillant ne pratique pas la décote de 5 % ».

Ils voient en outre dans la loi « une nouvelle occasion de rappeler l’existence de la loi sur le prix unique du livre, même si la question de la perception de cette loi par une majorité de consommateurs reste posée ».

Alors certes, pas de révolution, mais « un jalon supplémentaire dans la prise de conscience des consommateurs du différentiel qualitatif entre achat en ligne et achat en librairie. Preuve supplémentaire : aucune des personnes entendues par les rapporteurs, à part peut-être les représentants d’Amazon France, n’a préconisé un retour en arrière… »

Le Médiateur du livre et les marketplaces

Au fil de leur rapport, Yannick Kerlogot et Michel Larive reviennent aussi sur un sujet connexe, la concertation lancée par le Médiateur du livre suite à un différend entre éditeurs et « MarketPlaces ».

Comme déjà révélé par Next INpact, si plusieurs points d’entente ont été atteints, aucun accord n’a été trouvé sur l’affichage des mentions « neuf » et « occasion » sur les sites internet de vente en ligne.

Pour mémoire, Amazon voudrait limiter ces obligations à la version de son site accessible sur ordinateur, en excluant son application mobile. Mieux, la plateforme estime que l'obligation de mentionner « livre d’occasion », tout en distinguant le prix du neuf, est inapplicable dans les résultats des moteurs en raison de contraintes technologiques et financières.  La FNAC estime que ces distinctions ne peuvent concerner les résultats des recherches de son application mobile.

Dans ce bras de fer, actuellement arbitré par le Médiateur du livre, les deux rapporteurs font la grimace. Ils considèrent que ce genre d’attitude « risque d’accréditer la thèse d’une politique délibérée visant à brouiller la perception du prix par l’internaute en entretenant un flou entre prix du livre neuf et prix du livre d’occasion et, in fine, à fragiliser la loi sur le prix unique du livre afin de donner l’impression –fausse – qu’acheter en ligne coûte moins cher à l’internaute ».

Une France en retrait sur le marché de l’ebook

Sur le marché du livre numérique, la France est bien en retrait par rapport à ses homologues étrangers. Alors que la part des ventes d’ouvrages grand public talonne les 12 % au Royaume-Uni, et est au-dessus des 10 % aux États-Unis, elle n’est que de 3,5 % en France.

En intégrant les ouvrages scientifiques, techniques et professionnels achetés par les bibliothèques et les entreprises, « la part de chiffre d’affaires réalisée par les éditeurs dans le livre numérique au plan global (c’est-à-dire comprenant les livres scolaires et les abonnements professionnels) représentait en 2016 plus de 8 % » en France, tempère le rapport, qui nous prive néanmoins de comparaison internationale sur ce vaste segment.

Quelles sont les pistes d’explication des faiblesses françaises ? La loi du 26 mai 2011 a transposé le régime du prix unique sur le livre numérique. Dans la concurrence entre livres numériques et livres papier, son objectif était d’éviter que les premiers puissent bénéficier de prix cassés au détriment de ces biens tangibles. Un livre numérique ne coûte que quelques euros de moins qu’un livre papier à sa sortie, et même plus qu’un livre au format poche. 

De même, il y aurait un attachement des lecteurs à l’objet, bien plus qu’au fichier. Le rapport rappelle d’ailleurs que contrairement à un livre physique, on ne devient pas propriétaire d’un fichier, qui ne confère qu’un droit d’usage.

Que ce soit sur Amazon, Apple ou encore Kobo , tous « ont mis en place des systèmes dits « propriétaires » ou fermés : un livre numérique acheté sur une de ces plateformes ne peut être lu que sur les liseuses vendues par elle ». Une stratégie qui « permet d’enfermer le lecteur dans un écosystème dont il ne peut sortir, sous peine de perdre ses achats ».

La question de l'interopérabilité

Pour les deux députés, la question centrale est finalement celle de l’interopérabilité. « Sans remettre en cause les mesures techniques de protection (DRM) assurant la protection et le contrôle de l’usage des fichiers, l’interopérabilité doit permettre aux utilisateurs de changer d’environnement, de passer d’une tablette de lecture à une autre, en conservant les usages attachés à l’acquisition du fichier ».

En 2014, la députée Isabelle Attard avait justement déposé un amendement visant à ne réserver la TVA réduite qu’aux ebooks dépourvus de verrou numérique. En achetant un livre ainsi cadenassé, les clients « croient acheter des livres numériques, mais c’est faux : ils souscrivent en réalité une licence de lecture extrêmement limitée. S’ils changent de système de lecture, ils ne peuvent plus accéder aux livres qu’ils croient avoir achetés. »

Valérie Rabault, rapporteure générale du projet de loi de finances, s’était opposée à une telle discrimination considérant qu’elle viendrait fragiliser la position française dans les contentieux alors en cours devant la Cour de justice de l’Union européenne. « En effet, nous défendons l’éligibilité des textes dématérialisés au taux réduit au même titre que les livres papier en affirmant que leurs contenus sont de même nature ».

En mars 2015, patatras : la CJUE a jugé que la France ne pouvait appliquer le même taux réduit que les livres papier. Si celui-ci est considéré comme un bien physique éligible, l’ebook est analysé comme une prestation de service.

Alors que le Syndicat national de l’édition avait regretté cette décision, l’April, association de défense du libre, avait dénoncé au contraire la position du syndicat, position qui « occulte totalement le fait que les DRM (« menottes numériques ») réduisent grandement les droits des lecteurs et font que, justement, un livre électronique n'est pas équivalent à un livre imprimé ».

En décembre 2016, la Commission européenne a ouvert la voie d'une possible réforme en la matière. Bruxelles aimerait que l'UE puisse « autoriser les États membres à appliquer le même taux de TVA aux publications électroniques telles que les livres électroniques et les journaux en ligne qu'à leurs équivalents imprimés ».

Commentaires (52)

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Meptalon a écrit :



Il faut arrêter les excuses à deux balles. Rien n’excuse non plus le prix scandaleux des livres papier à part se faire des rentes pour les quelques gros éditeurs. La preuve, les édition de poche nettement moins cher bien qu’avec quasi les même contrainte que les livres classiques… hormis un peu moins de papier. 





Vous avez des compétences en matière éditoriale ? Si vous connaissiez un peu le secteur vous ne profèreriez pas ce genre d’ânerie.

 


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Le niveau des arguments du mec <img data-src=" />









Patch a écrit :



Pourtant, mon commentaire est au niveau du tien







nananèreuuuuu bisquebisquerage <img data-src=" />



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ArchangeBlandin a écrit :



Je sais que toutes les plateformes prennent environ 30% pour la diffusion numérique, c’est le cas de steam, c’est le cas des app stores divers, c’est la pratique courante.



En cherchant un peu, je suis tombé sur un article, si les chiffres dont la source indiquée est le syndicat national des éditeurs, la marge des libraires serait 36% (ce qui parait réaliste pour la tenue d’un commerce).

https://medium.com/pour-lamour-du-lire/comparaison-entre-les-couts-de-la-chaine-…

Ne vous jetez pas sur les coûts indiqués pour le livre numérique, c’est un cas particulier qui est présenté pour le numérique. Je pense qu’amazon ne nous donnera pas sa répartition de coûts…



Je me rappelle toujours de ce que les devs de torchlight avaient balancé sur la vente de boites comparé à la vente par steam. Vendre une boite à 60\( et sur steam à 20\) leur assure le même revenu de 14$. La différence est peut-être moindre dans le livre, mais à mon avis, il n’y a pas de magie.





Une petit libraire indépendant ne touchera jamais 36% sur le dernier Musso… si amazon touche 15% dessus ce sera déjà beau ;)


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Stel a écrit :



Le niveau des arguments du mec <img data-src=" />







nananèreuuuuu bisquebisquerage <img data-src=" />



Je m’adapte à mon interlocuteur, en l’occurrence. Tu dis de la merde, je réponds de la merde. Ni plus, ni moins. Tu fais une généralité complètement crétine (le fait que tu crois que parce que toi tu es incapable de faire plus de 10m sans être obligé de prendre ta bagnole tout le monde est pareil), je la défonce. Si ca ne te plaît pas, c’est pareil <img data-src=" />


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La valeur présentée est évidemment une moyenne, et en plus les chiffres ne sont pas neufs. Mais ne généralisons pas à partir d’un unique auteur ou maison d’édition qui forceraient à écraser la marge des revendeurs.

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Ne pas oublier la TVA qui dans le lien est associée au Libraire (5,5%)

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Plus précisément, en France, les marges sont entre 32 et 42 % (la FNAC qui a cette marge pharamineuse…). Cela dépend des éditeurs et des diffuseurs et des contrats. Effectivement une librairie avec un petit débit pour un éditeur ou un diffuseur aura des conditions peu attrayantes qu’elle ne peut négocier.



Cela dit, l’avantage dans le livre neuf c’est qu’on ne paie pas les bouquins immédiatement et qu’on peut les retourner à l’éditeur. L’inconvénient c’est que les éditeurs peuvent vous envoyer des bouquins d’office sans vous demander votre avis.



Après pour Amazon, sachant qu’il s’agit souvent de libraires ou d’éditeurs qui fournissent les livres (et le service) je ne sais pas trop comment ça se passe ni à l’international d’ailleurs. Là je parle du papier. Ce que je sais en revanche c’est que, lorsque les frais de port sont gratuits, c’est le libraire ou l’éditeur qui les paie, donc ça de marge en moins. Donc perte sèche pour le libraire souvent.



Pour l’occasion, les libraires peuvent pratiquer les prix qu’ils désirent par contre.

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Des “marges” de 42 % !?!

Non, en général les librairies prennent 36% TVA incluse , les marges prennent en compte les m², le personnel, les frais de manutention parfois de réexpédition.

Les distributeurs imposent effectivement des livres non souhaités afin de favoriser la diversité de l’offre et de mettre en avant des livres qui sinon ne pourraient pas être vendus.

C’est pour ça que les distributeurs/diffuseurs prennent également 20% sur la vente d’un livre.

&nbsp;

Qui peut découvrir un livre qui se trouve au fin fond d’un magasin derrière un pilier ? De même qui peut découvrir un livre qui se trouve distribué par un site web perdu en 3e page de google.

&nbsp;

Les nouveautés mises en avant dans une librairie ne sont que très rarement le choix du libraire. Effet indésirable, surtout dans les grandes villes, les libraires&nbsp; proposent tous, plus ou moins, les mêmes livres (ventes assurées et choix des distributeurs).

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Je parlais de la FNAC hein pas des autres librairies. Ils ont réussi à obtenir ça parce qu’ils sont gros. Ce doit être les seuls. Et la marge c’est la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, ça n’est pas le bénéfice. Bref c’est un secteur que je connais plutôt bien.

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Les marges d’une librairie sont de plus de 30%, c’est normal et nécessaire vu les coûts induits.

Donc entre la production/disribution numerique et physique, l’avantage du coût va au numerique.

Si une version numerique coute plus cher qu’une physique, la raison peut être variée:




  • ne pas se mettre à dos les distributeurs physiques (surtout le cas sur les jeux vidéo console, pas trop sur les livres)

  • la version physique est en promo pour libérer un surplus de stock (qui coute cher), mais c’est pas possible avec le prix unique du livre.

  • un choix délibéré, si on considère que la cible du numérique est plus aisée.





    On se souvient qu’Amazon, la FNAC ou Cdiscount avaient trouvé une parade en ponctionnant un centime de frais de port. Un tarif dérisoire qui ruinait l’efficacité de la loi, sauf pour la sénatrice Bariza Khiari pour qui, « même symbolique, la facturation de la livraison aura un effet psychologique sur le consommateur ».



    Ca avait même été évoqué lors du vote de la loi, et accepté.





    Pour l’histoire de la tva, la solution d’appliquer le taux réduit sur les vrais achats, et le taux plein sur les licenses me semble le mieux, mais est ce que ça ne mettrai pas en cause un abonnement tel que celui proposé par NXI ?

    Pour bénéficier d’un taux réduit, celui ci devrait alors fournir à vie (même après résiliation) l’accès aux articles publiés pendant la période d’abonnement.

    Bon certes les articles deviennent gratuits après, ce qui en limite la portée, je prennais juste ce cas pour l’exemple ;)



    EDIT: wanou2, désolé pour la “réponse” qui part sur d’autres sujets, j’avais oublié que j’étais en mode réponse ^^

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Patch a écrit :



La raison est simple : sortir de chez soi, marcher quelques centaines de mètres, rentrer dans la librairie. Gratuit.





Je dois au minimum prendre le vélo pour aller dans la petite librairie, et pour une plus grosse c’est 10 ou 15 bonnes minutes parce que j’ai de bonnes jambes. Tu as de la chance d’habiter proche d’une librairie, je ne sais pas si c’est le cas de tout le monde.


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Patch a écrit :

La raison est simple : sortir de chez soi, marcher quelques centaines de mètres, rentrer dans la librairie. Gratuit.



Je suis d’accord avec toi, quand j’habitai sur Paname j’utilisais mes jambes et mon vélo.

&nbsp;

Maintenant j’suis a la campagne et je dois prendre la bagnole, le Leclerc ou je peut acheter mes livres est a 11 bornes et de plus, faut rouler sur une nationale.



Donc la marche et le vélo c’est pas possible - malheureusement -, sans compter que j’ai plus 18 ans :) .

&nbsp;

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Les librairies ont tournés à une époque avec des taux de 40% et c’est ce qui est le plus souvent constaté dans les commerces de détails (un peu plus dans l’habillement, un peu moins dans l’alimentaire) mais ces dernières années les libraires on perdu très significativement des marges. On doit être sur une marge commerciale d’environ 30% avec des marges à plus de 40% chez les gros (amazon, fnac, cultura, …) mais plutôt aux alentours de 2025% chez les petits et c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ferments les uns après les autres.

D’ailleurs pour les éditeurs c’est d’une stupidité sans nom car ils se vengent sur les petits (qui assurent tout de même 40% des ventes) de la pression que leur font subir les gros…

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ort a écrit :



&gt; “c’est juste un serveur de fichier”

&nbsp;

Le problème, c’est que c’est pas “juste un serveur de fichier”, dans le sens ou quelqu’un à poser un serveur dans un coin. C’est difficile de s’en rendre compte, mais le coût pour gérer une infrastructure informatique pour fournir des magasins d’ebook est énorme, bien plus que ce que la plupart des gens imagines : des serveurs de fichiers (pas un), qui en général coûte à l’unité plus que ce qu’une personne lambda dépensera en livre dans sa vie, mais aussi des serveurs de backup, web, base de donnée, des infrastructures réseaux, de la bande passante, du backup, de la redondance, des datacenter, des climatisations, de l’électricité, et des gens pour opérer tout ça. Ce genre d’infrastructure peut se chiffrer en millions d’euro à l’année.



Après je ne saurai pas dire exactement à quel point c’est plus ou moins cher qu’une production de livre papier, mais il ne faut pas croire que c’est juste un serveur de fichier qui a coûté une poignée de&nbsp;cacahuète et qui vivra jusqu’à la fin des temps.





Sauf que tout ce que tu décris est à la charge de la librairie numérique pas à la charge de l’éditeur et c’est bien l’éditeur qui fixe le prix de l’ebook en France et les frais pour l’éditeur sont quand même plus faible que pour le livre papier: pas d’imprimeur ni de livraison à assurer auprès des librairies avec en plus l’avantage d’avoir le livre indéfiniment disponible au format numérique alors qu’au format papier les invendus finissent au pilon.



Certains éditeurs tiennent compte de ca facteur et on&nbsp; des ebooks moins cher que les livres papier (Bragelone, l’Atalante, ActuSF, Mnemos pour ceux que j’achète).


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Ce ne serait pas sur les produits ayant une TVa à 19,6% comme les CD ou les JV ?



Quand on connait les faibles marges des autres acteurs du livre je ne vois pas comment ils peuvent prendre 10% de plus à moins qu’ils soient considérés également comme diffuseurs.

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Tout le souci de fixer un prix obligatoire, mais uniquement en fin de chaine…

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ArchangeBlandin a écrit :



J’ai du mal à supposer que la diffusion de biens numériques arrive à surpasser l’impression et le transport d’un livre papier.



Le livre, il faut bien l’imprimer, l’expédier, et le relivrer…

La version numérique, c’est le même travail de préparation, sans le papier, sans l’expédition dans les points de vente (enfin, ça peut être remplacé par un mail ou un formulaire d’upload sur les plateformes), et la livraison numérique, c’est juste un serveur de fichiers.



Alors, non, le même prix, ça, je n’arrive pas à le comprendre.





&gt; “c’est juste un serveur de fichier”

&nbsp;

Le problème, c’est que c’est pas “juste un serveur de fichier”, dans le sens ou quelqu’un à poser un serveur dans un coin. C’est difficile de s’en rendre compte, mais le coût pour gérer une infrastructure informatique pour fournir des magasins d’ebook est énorme, bien plus que ce que la plupart des gens imagines : des serveurs de fichiers (pas un), qui en général coûte à l’unité plus que ce qu’une personne lambda dépensera en livre dans sa vie, mais aussi des serveurs de backup, web, base de donnée, des infrastructures réseaux, de la bande passante, du backup, de la redondance, des datacenter, des climatisations, de l’électricité, et des gens pour opérer tout ça. Ce genre d’infrastructure peut se chiffrer en millions d’euro à l’année.



Après je ne saurai pas dire exactement à quel point c’est plus ou moins cher qu’une production de livre papier, mais il ne faut pas croire que c’est juste un serveur de fichier qui a coûté une poignée de&nbsp;cacahuète et qui vivra jusqu’à la fin des temps.


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ArchangeBlandin a écrit :



J’ai du mal à supposer que la diffusion de biens numériques arrive à surpasser l’impression et le transport d’un livre papier.



Le livre, il faut bien l’imprimer, l’expédier, et le relivrer…

La version numérique, c’est le même travail de préparation, sans le papier, sans l’expédition dans les points de vente (enfin, ça peut être remplacé par un mail ou un formulaire d’upload sur les plateformes), et la livraison numérique, c’est juste un serveur de fichiers.



Alors, non, le même prix, ça, je n’arrive pas à le comprendre.





C’est assez simple, les Apple et Amazon (et autres vendeurs d’ebook) prennent une “taxe” de 30% (minimum) alors que sur un livre papier ils vont prendre entre 10% (pour le dernier titre d’un best seller) et 30% pour un auteur relativement anonyme. En fait, il y a des marges dans le livre numérique qui n’existe pas sur le livre papier.


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Patch a écrit :



Les témoignages, c’est quel genre?





Par exemple ça :https://korben.info/fnac-supprimer-drm-ebook.html


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Les villes en France sans librairie sont très rares. Il y a toujours au moins une petite librairie, dans laquelle il est est souvent facile de commander des livres s’il n’est pas en stock. D’accord, ça ne résout pas le problème pour la campagne, mais ça concerne plus de monde que juste Paris.

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Quel est l’intérêt de la librairie si le livre n’est pas dispo et qu’il faut y aller 2 fois : une pour aller commander le livre après l’avoir cherché en vain et la seconde fois pour aller le chercher alors que par Internet, le livre arrive dans ta boite à lettre postale sans que tu ne te déplaces ?

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Personnellement, quand je vais en ville, je pense devant ma librairie, dans laquelle j’aime bien traîner. Les fois où je sais que je veux un livre particulier, je le commande en passant et je le récupère la fois suivante. Ou sinon, j’envoie un mail à mon libraire, et ma commande est en magasin trois à quatre jour plus tard.

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ytterbium a écrit :



Personnellement, quand je vais en ville, je pense devant ma librairie, dans laquelle j’aime bien traîner. Les fois où je sais que je veux un livre particulier, je le commande en passant et je le récupère la fois suivante. Ou sinon, j’envoie un mail à mon libraire, et ma commande est en magasin trois à quatre jour plus tard.







Hormis les grandes villes, un libraire consiste en une maison de la presse dont les gérants sont spécifiquement choisis pour être le plus désagréable et le moins serviables possibles.



À côté de mon travail j’ai une librairie immense (dialogues à Brest) et je m’y approvisionne le plus possible, sinon je vais dans le Leclerc Culture à proximité de chez moi. Mais j’irais jamais commandé un livre à la maison de la presse.


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tpeg5stan a écrit :



Par exemple ça :https://korben.info/fnac-supprimer-drm-ebook.html



C’est plus que dépassé, ca.

J’ai mes ebooks avec DRM justement gérés par Adobe, et je peux aussi bien les lire sur mon PC que sur ma tablette, alors que mon compte a été créé bien après l’achat, encore heureux…

Et les ebooks avec DRM, c’est comme le port-salut, c’est marqué dessus. Si tu ne regardes pas la fiche et achètes direct, faut pas t’étonner d’avoir n’importe quoi. En dehors de mes 3 exceptions, tous ont pour seule protection un watermark, et c’est tout.


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C est toujours moins cher d acheter son livre online.

La raison est simple : prendre sa voiture, payer l essence, chercher 2 h une place, payer sa place, se rendre compte que le livre qu on veut n est pas en stock faut revenir la semaine suivante.





Amazon : 1 clic c est payé, livré le lendemain matin à domicile.

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Oui. Et non.

Oui : “juste un serveur de fichiers”, ça a un coût récurrent qui est loin d’être négligeable.

Non : “juste un serveur de fichiers”, ça économise aussi sacrément sur d’autres postes : logistique, stockage, encre, imprimantes (qui ont un coût non négligeable aussi), manutention, transport, matières premières…

Bref, dire que le livre numérique impose un coût récurrent non négligeable est parfaitement vrai. Dire que ce coût est comparable à celui du livre papier me semble exagéré. Mais ça reste du feeling <img data-src=" />

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On peut parler du transport de marchandises physiques presque de la même manière, c’est pas juste un camion.



Je pensais surtout à amazon, le système des ebooks est très lié à leur système de vente, ils ont déjà une infrastructure importante, le seul maillon en plus est la diffusion vers les kindle, qui implique certes un peu plus que juste des serveurs de fichier (c’est une question d’échelle qui fait qu’ils auront vraiment des masses de serveurs), mais le coût marginal pour eux doit être assez limité.

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Je sais que toutes les plateformes prennent environ 30% pour la diffusion numérique, c’est le cas de steam, c’est le cas des app stores divers, c’est la pratique courante.



En cherchant un peu, je suis tombé sur un article, si les chiffres dont la source indiquée est le syndicat national des éditeurs, la marge des libraires serait 36% (ce qui parait réaliste pour la tenue d’un commerce).

https://medium.com/pour-lamour-du-lire/comparaison-entre-les-couts-de-la-chaine-…

Ne vous jetez pas sur les coûts indiqués pour le livre numérique, c’est un cas particulier qui est présenté pour le numérique. Je pense qu’amazon ne nous donnera pas sa répartition de coûts…



Je me rappelle toujours de ce que les devs de torchlight avaient balancé sur la vente de boites comparé à la vente par steam. Vendre une boite à 60\( et sur steam à 20\) leur assure le même revenu de 14$. La différence est peut-être moindre dans le livre, mais à mon avis, il n’y a pas de magie.

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Stel a écrit :



C est toujours moins cher d acheter son livre online.

La raison est simple : prendre sa voiture, payer l essence, chercher 2 h une place, payer sa place, se rendre compte que le livre qu on veut n est pas en stock faut revenir la semaine suivante.



Ce n’est pas toujours moins cher d’acheter son livre online.

La raison est simple : sortir de chez soi, marcher quelques centaines de mètres, rentrer dans la librairie. Gratuit.


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Patch a écrit :



Ce n’est pas toujours moins cher d’acheter son livre online.

La raison est simple : sortir de chez soi, marcher quelques centaines de mètres, rentrer dans la librairie. Gratuit.







Je n’arrive pas à décider si ton commentaire est un troll ou juste stupide.

Dans le doute je vais même pas argumenter tellement ca n’a aucun sens.



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Stel a écrit :



Je n’arrive pas à décider si ton commentaire est un troll ou juste stupide.

Dans le doute je vais même pas argumenter tellement ca n’a aucun sens.



Pourtant, mon commentaire est au niveau du tien (affirmer qu’il faut absolument la voiture pour aller en librairie, tourner 2h pour avoir une place, et être certain que le libraire n’aura forcément pas ce que tu demandes… Faut vraiment sortir le ROFLCOPTER à ce niveau). Enfin je le qualifierais plutôt de plus intelligent. Du coup, tu considères le tien comme troll ou stupide?

Et je ne vois absolument pas ce qu’il y a comme argumentation à faire vu l’ânerie grotesque que tu as sorti juste avant.


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Tout d’abord je ne comprends pas pourquoi, lorsqu’on achète un livre matériel on ne peut pas disposer de la version numérique gratuite (utile lorsqu’on part en vacances avec une limite de poids pour les bagages).



Il est aujourd’hui tout à fait possible de créer un e-commerce de diffusion de livre quasiment gratuitement avec des extensions wordpress (wooshop entre autre). Reste quand même le référencement et la comptabilité qui ne sont pas à négliger.



Les livres gratuits dit “libres de droit” son bien souvent des recopies par des bénévoles ce qui implique bine souvent des fautes de frappe (il faut 2 ou 3 relecteurs pour ne rien laisser passer).

&nbsp;

Enfin si je commande chez amazon, c’est pour son catalogue exhaustif qu’il n’est hélas pas possible de retrouver dans une librairie.



Petite synthèse illustrée du marché du livre en 2012 (bon là c’est de la BD mais la problématique est quand même très semblable)https://fr.slideshare.net/reiprich/auteur-bd-en-2013-chapitre-1-le-systeme-du-li…

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TiTan91 a écrit :



Tout le souci de fixer un prix obligatoire, mais uniquement en fin de chaine…





Je suis bien d’accord avec toi… si le prix du livre au consommateur est fixe et obligatoire le prix aux distributeurs devraient également être impératif !


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tpeg5stan a écrit :



Je dois au minimum prendre le vélo pour aller dans la petite librairie, et pour une plus grosse c’est 10 ou 15 bonnes minutes parce que j’ai de bonnes jambes. Tu as de la chance d’habiter proche d’une librairie, je ne sais pas si c’est le cas de tout le monde.



15 min, donc maxi 4km, 5 si t’es un gros pédaleur. Largement faisable même à pieds si on ne veut/peut pas prendre le vélo. Je ne vois pas le pb…

Il y a des librairies dans toutes les grosses villes, et dans la grosse majorité des villes moyennes. Soit là où habitent la grande majorité des gens. Donc, aucun problème de voiture pour tous ceux-là.


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Patch a écrit :



15 min, donc maxi 4km, 5 si t’es un gros pédaleur. Largement faisable même à pieds si on ne veut/peut pas prendre le vélo. Je ne vois pas le pb…





trois quarts d’heure aller, idem retour pour aller chercher un bouquin ? Beaucoup de gens ne le font pas, et ne trouvent pas une heure et demie pour.

Je suis un grand fan de vélo, c’est déjà plus rapide (et ça me fait faire du sport <img data-src=" /> )

&nbsp;J’imagine (pas le permis de conduire) que c’est encore plus rapide en voiture, mais qu’il faut trouver où se parquer après…


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tpeg5stan a écrit :



trois quarts d’heure aller, idem retour pour aller chercher un bouquin ? Beaucoup de gens ne le font pas, et ne trouvent pas une heure et demie pour.

Je suis un grand fan de vélo, c’est déjà plus rapide (et ça me fait faire du sport <img data-src=" /> )

 J’imagine (pas le permis de conduire) que c’est encore plus rapide en voiture, mais qu’il faut trouver où se parquer après…



Quand je vais chez le libraire, hors truc spécifique que je dois avoir rapidement, je le fais lorsque j’ai le temps, pour prendre l’air au passage. D’ailleurs je pars souvent 2 ou 3h mini quand j’y vais, même s’il n’est qu’à 500m de chez moi <img data-src=" />

Et avant quand je n’en avais pas d’aussi proche, j’y allais aussi généralement au détour d’une balade…


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Je ne sais pas. Je sais seulement que La FNAC a réussi a négocier de “grosses” remises en raison du volume de ventes. Bon ils ne vendent pas tout non plus.



Pour les CD/DVD il n’y a pas de prix unique c’est un marché différent.

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Ah oui, le livre numérique plus cher que le papier&nbsp;<img data-src=" />. Ça ne doit pas aider les consommateurs…



J’ai une liseuse depuis quelques mois, je ne lis quasiment que du domaine public et des fanfictions, toutes ces histoires de DRM m’ont dégoûté.

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Pour lire les livres du domaine public, c’est quand même bien sympa, c’est le seul moyen d’obtenir les oeuvres réellement gratuitement.



Pour le prix, c’est assez étrange, des fois, ils font une “réédition” de l’ebook après le poche pour aligner le prix…

Mais réellement, j’ai du mal à voir comment ça peut être au même prix que le papier.



De ce point de vue, sans les contraintes légales, steam ferait une bonne plateforme de vente d’ebooks, d’ailleurs, il y en a des fois dans les produits annexes qu’ils mettent en pack dans certains jeux (j’ai acheté un ebook dans le monde de stellaris, c’était pas de la mauvaise SF, j’ai assez aimé). Mais comme j’ai l’impression qu’ils n’ont pas d’équivalent physique, ils doivent échapper à la loi.



Les ebooks, ça ne perce pas, et ça n’est pas parce que l’on aime trimbaler du papier pour lire, c’est parce qu’avec des ebooks au même prix que le papier, on a des sensations inconfortables dans les positions assises (et pas que…).

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On m’a dit la même chose pour les livres audio, qui seraient, eux aussi plus cher que dans d’autres pays. Je ne suis absolument pas le public visé par les livres audio, du coup je ne dis pas ça fermement.

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ArchangeBlandin a écrit :



&nbsp;Mais réellement, j’ai du mal à voir comment ça peut être au même prix que le papier.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;





Peut être parce que le prix du papier n’est que marginal dans le prix de vente d’un livre.





Pour les deux parlementaires, le bilan est loin d’être négligeable. Par exemple, il est désormais plus avantageux d’acheter un livre en librairies «&nbsp;ne serait-ce que d’un centime dans le cas où le détaillant ne pratique pas la décote de 5 %&nbsp;».

==&gt;&gt;&gt; Quand tu habites à paris oui, quand tu vis dans une ville dépourvue de librairie ça coûte forcément plus cher et quand bien même le service n’est pas forcément aussi bon qu’un vendeur en ligne quel qu’il soit.


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Perso, j’achète un peu de numérique chez Amazon (quand disponible, ça reste réduit au niveau de l’offre) puis, je vire les DRM (il existe des logiciels payants pour ça) et les convertis au format epub (via un site web de conversion).



Comme ça, j’ai les avantages des epub (Edge est bien plus agréable pour lire que l’application Kindle !), ça fonctionne partout (Amazon fait des BD/manga sur Kindle mais son application mobile ne sait pas les lire !) et j’ai les prix d’Amazon !



Pour moi, une loi devrait déjà obliger les éditeurs à publier tout au format numérique en sus du papier, et aussi de rééditer en numérique toutes les œuvres abandonnées (après tout, ça ne coûte rien comparé à une réédition papier qu’on n’est pas sûr de vendre).

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“Peut être parce que le prix du papier n’est que marginal dans le prix de vente d’un livre. ”



-&gt; l’ebook n’a pas non plus besoin des mêmes frais de transport, ni de stockage, pas de problème de séries (quantités imprimées), ni du coup de réédition. Aucune “manutention” non plus.



Il faut arrêter les excuses à deux balles. Rien n’excuse non plus le prix scandaleux des livres papier à part se faire des rentes pour les quelques gros éditeurs. La preuve, les édition de poche nettement moins cher bien qu’avec quasi les même contrainte que les livres classiques… hormis un peu moins de papier.

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Meptalon a écrit :



“Peut être parce que le prix du papier n’est que marginal dans le prix de vente d’un livre. ”



-&gt; l’ebook n’a pas non plus besoin des mêmes frais de transport, ni de stockage, pas de problème de séries (quantités imprimées), ni du coup de réédition. Aucune “manutention” non plus.



Il faut arrêter les excuses à deux balles. Rien n’excuse non plus le prix scandaleux des livres papier à part se faire des rentes pour les quelques gros éditeurs. La preuve, les édition de poche nettement moins cher bien qu’avec quasi les même contrainte que les livres classiques… hormis un peu moins de papier.



&nbsp;



La différence de prix entre un&nbsp;grand livre et un livre de poche&nbsp;c’est&nbsp;la rémunération de l’auteur et à la marge de&nbsp;la maison d’édition ni plus ni moins.


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Edtech a écrit :



Pour moi, une loi devrait déjà obliger les éditeurs à publier tout au format numérique en sus du papier, et aussi de rééditer en numérique toutes les œuvres abandonnées (après tout, ça ne coûte rien comparé à une réédition papier qu’on n’est pas sûr de vendre).





C’était pas le fameux registre ReLIRE qui est allé jusqu’à la CJUE ?


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Ah, peut-être, je ne sais pas.

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J’ai du mal à supposer que la diffusion de biens numériques arrive à surpasser l’impression et le transport d’un livre papier.



Le livre, il faut bien l’imprimer, l’expédier, et le relivrer…

La version numérique, c’est le même travail de préparation, sans le papier, sans l’expédition dans les points de vente (enfin, ça peut être remplacé par un mail ou un formulaire d’upload sur les plateformes), et la livraison numérique, c’est juste un serveur de fichiers.



Alors, non, le même prix, ça, je n’arrive pas à le comprendre.

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tpeg5stan a écrit :



Ah oui, le livre numérique plus cher que le papier <img data-src=" />. Ça ne doit pas aider les consommateurs…



J’ai une liseuse depuis quelques mois, je ne lis quasiment que du domaine public et des fanfictions, toutes ces histoires de DRM m’ont dégoûté.



Les DRM ne me dérangent pas plus que ca. J’ai une 100taine d’ebooks (tous légaux), sur tous j’en ai 3 qui ont des DRM et 0 dans le domaine public. Les 3 me servent à des préparations de concours, je les effacerai une fois que les concours seront passés et les résultats connus (je les ai achetés en numériques parce qu’ils étaient moins chers que leur version physique, et surtout ma liseuse est plus légère et pratique à transporter que ces pavés. Et comme ils seront invendables pour les prochaines sessions, ils n’ont même pas ca pour eux)…

Se limiter à du domaine public et équivalent juste pour une histoire de DRM, c’est un peu idiot. Surtout que sur la 100taine d’ebooks que je possède, à part qques exceptions, je les ai tous eus à 1€ (merci les promos).


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ici ou là par exemple :&nbspnextinpact.com Next INpact :&nbspnextinpact.com Next INpact



J’avais suivi cette affaire d’assez loin, pour être franc.

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disons que j’ai lu des témoignages qui ne donnent pas envie sur internet…

&nbsp; Je me sers de la liseuse quasi toujours dans les transports en commun, je lis beaucoup en papier, aidé par une médiathèque/bibliothèque (jamais su la différence <img data-src=" /> ) assez bien fournie

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tpeg5stan a écrit :



disons que j’ai lu des témoignages qui ne donnent pas envie sur internet…

  Je me sers de la liseuse quasi toujours dans les transports en commun, je lis beaucoup en papier, aidé par une médiathèque/bibliothèque (jamais su la différence <img data-src=" /> ) assez bien fournie



La médiathèque est une bibliothèque qui a d’autres supports que des livres <img data-src=" />

Les témoignages, c’est quel genre? Perso je suis passé par 7Switch, Izneo et Bookeen Store (quand on a une Kobo c’est original <img data-src=" />), je n’ai eu de pb avec aucun. Et 7Switch refait régulièrement sa promo sur les ebooks à 1€ (qui m’a fait découvrir qques grosses merdes comme Hamburger Games où 99,9% des vannes tombent à plat et que je conseille d’éviter même en gratuit, pour ne pas perdre inutilement son temps à le lire, ou des livres que j’ai dévoré comme Vous n’êtes jamais bizarre sur Internet (ou presque) de Felicia Day), tu devrais tester <img data-src=" />


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Que ce soit sur Amazon, Apple ou encore Kobo , tous « ont mis en place des systèmes dits « propriétaires » ou fermés : un livre numérique acheté sur une de ces plateformes ne peut être lu que sur les liseuses vendues par elle ».





C’est pas tout à fait vrai pour Kobo : un livre acheté sur leur plateforme peut être téléchargé au format epub ‘normal’ (en opposition au kepub qui est le format plus ou moins propriétaire de Kobo) avec DRM qui est transférable sur à peu près n’importe quelle liseuse qui supporte Adobe Digital Editions (dont le GreenBook taïwanais de ma femme). Les liseuses Kobo supportent aussi les epubs avec ou sans DRM achetés sur d’autres sites (comme Numilog).

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