Directive Droit d’auteur : le 26 août, nouvelle journée de mobilisation des opposants
Le censeur pour l'échafaud
Le 21 août 2018 à 14h14
6 min
Droit
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C’est le 12 septembre que les eurodéputés s'exprimeront sur le projet de directive sur le droit d’auteur. Le texte, initié par la Commission européenne, vient dépoussiérer le précédent véhicule datant de 2001. Les opposants à une version « dure » se préparent à une nouvelle campagne organisée ce 26 août.
Il s’agit d’une occasion inespérée pour l’industrie culturelle de faire solidifier plusieurs pans du droit. Deux dispositions sortent du lot. L'article 11 crée un droit voisin pour les éditeurs de presse afin de leur permettre d’exiger des sites le paiement d’une rémunération pour l’usage d’extraits, à l’instar de ceux que l’on trouve dans Google Actualités. Autre article important, le 13 qui accentue incidemment la responsabilité des intermédiaires techniques.
Depuis des années, ces industries créatives sont vent debout contre une autre directive, celle sur la société de l’information. En substance, les hébergeurs sont responsables des contenus qu'ils stockent dès lors qu’alertés, ils ne suppriment pas ceux illicites.
En outre, les États membres ne peuvent imposer à ces mêmes acteurs une obligation de recherche active « des faits ou des circonstances révélant des activités illicites ». Selon les sociétés de gestion collective, ce régime organise une irresponsabilité de fait des principaux concernés, oubliant au passage qu’il permet aussi de garantir la liberté d’expression…
Le statut d'hébergeur, victime par ricochet
Toute l’astuce du projet de directive sur le droit d’auteur consiste en tout cas à raboter le périmètre où un intermédiaire pourra effectivement profiter d’un tel régime dérogatoire. Dans la version initiale de la Commission européenne, cet objectif a été atteint d’un trait de plume.
Conformément à une jurisprudence nourrie de la Cour de justice de l’Union européenne, le statut de l’hébergeur s’applique tant que l’intermédiaire technique joue un rôle « passif ». Or le considérant 38 de l’ébauche européenne prévient qu’un site aura un rôle cette fois actif dès l’instant où il « optimise » la présentation des contenus envoyés par les internautes, ou bien en fait une « promotion » quelconque.
Par interprétation inscrite dans le marbre, c’est finalement tout un pan du web qui risque de se retrouver privé du statut dérogatoire, entraînant dès lors une responsabilité directe sur les contenus contrefaisants.
Le texte présenté en septembre 2016 prévoit d’autres instruments comme l’usage de mesures de reconnaissance des contenus chez les plus grosses plateformes, afin de supprimer au plus tôt les fichiers estampillés comme illicites et d’éviter leur réapparition.
Le rejet du Parlement européen
Au fil de la procédure parlementaire, une nouvelle version de la directive a atterri entre les mains des eurodéputés. Remaniée, elle a néanmoins fait l’objet d’un rejet de plus de la majorité du Parlement européen par 318 contre, 276 voix pour et 31 abstentions.
L’épisode a fait l’objet d’une campagne massive des deux bords, avec d’un côté toutes les sociétés de gestion collective, de l’autre une myriade d’acteurs hétéroclites, des chercheurs, aux lobbies des géants du Net, en passant encore par Wikimédia ou l’Electronic Frontier Foundation (EFF). Le contrôleur aux données personnelles a lui-même rendu un avis pour le moins mitigé, invitant le législateur à adopter une législation précise et claire.
Un nouveau rendez-vous est fixé au 12 septembre à l’occasion d’un vote en séance plénière au Parlement européen. Des amendements pourront être déposés jusqu’au 5 septembre.
Nouvelle journée d'action le 26 aout
Pour Julia Reda, eurodéputée farouchement opposée aux tours de vis sécuritaires, « notre objectif est clair : le Parlement doit adopter des alternatives aux articles 11 et 13 qui ne contraignent pas les plateformes à installer des filtres sur l’upload ni ne menacent les liens avec une couche supplémentaire de droit d’auteur ».
La parlementaire issue du Parti Pirate critique encore et toujours les arguments assénés par les partisans d’une version dure de la directive. « Selon eux, la protestation était fausse, générée par des robots ou orchestrée par de grandes entreprises d’Internet [des ayants droit français ciblant particulièrement Google, NDLR]. Selon eux encore, les Européens ne se soucient pas réellement de leur liberté d'expression, de la législation européenne, préférant rester les bras croisés pendant que notre Internet se retrouve limité pour servir les intérêts d’entreprises ».
Elle leur oppose le presque million de signatures de la pétition ouverte sur Change et annonce surtout une campagne européenne le 26 août prochain, où plusieurs manifestations sont attendues, ou espérées, dans plusieurs États membres.
Andrus Ansip défend la version initiale de la proposition de directive
Dans une note publiée fin juillet, Andrus Ansip, commissaire européen en charge du marché unique numérique, a voulu dépassionner ces positions. « Chacun affirme que son rival va tuer la créativité, ou l’innovation, ou Internet, ou tous ces éléments en même temps. Cela doit s’arrêter. Cela ne nous mène nulle part » écrit-il.
Après avoir rappelé que le vote au Parlement sera la dernière étape avant le jeu des négociations entre le Conseil et la Commission européenne, il voit dans le débat autour de la réforme du droit d’auteur, deux pierres angulaires.
D’une part, pour les éditeurs de presse, de nouveaux moyens de négociation avec les plateformes en ligne, qui ne doivent pas remettre en cause la liberté de poser des liens hypertextes. D’autre part, l’impérieuse protection des artistes qui doit éviter un filtrage de grande envergure, menaçant la liberté d’expression ou organisant une surveillance généralisée.
Selon le représentant de la Commission, les eurodéputés seraient ainsi bien inspirés de se rapprocher de sa proposition initiale, qu’il juge être la bonne version pour répondre à ces diverses contraintes. Il assure au passage ne pas avoir touché aux « règles de base régissant la responsabilité des plateformes sur Internet », ce qui est cependant contredit par le considérant 38 précité.
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Commentaires (29)
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Abonnez-vousLe 21/08/2018 à 14h51
A voté
Le 21/08/2018 à 15h04
Pétition check.
La situation de lobbying des ayants droits d’un coté et des GAFAS de l’autre, fait que finalement l’intérêt du citoyen européen est totalement ignoré.
Les positions énoncées ne visent qu’à sanctuariser les intérêts économiques des uns ou des autres en sabrant la liberté d’expression pour les premiers, en se foutant allégrement de la rémunération des auteurs pour les autres (alors qu’ils ne produisent pas le contenu qui attire les gens sur leurs plateformes).
Au final, le débat vise moins à définir des rapports économiques bénéfiques pour les européens qu’à savoir qui des deux groupes de lobbyistes va se partager le grisbi.
C’est désolant et très démobilisateur pour ceux qui croient en la construction européenne (dont je suis).
Le 21/08/2018 à 15h07
Le 21/08/2018 à 15h08
Le 21/08/2018 à 15h18
Le 21/08/2018 à 15h18
Très bien résumé. Tout pareil (+1) pour moi, bien que j’aie de plus en plus de mal à continuer à croire à une véritable construction européenne (citoyenne).
Le 21/08/2018 à 17h51
J’ai pétitionné à la précédente occasion. Je vous livre les deux réponses que j’ai reçu plus bas.
On note deux style :
Je vous laisse voir par vous-même qui est qui :
Chère Madame, Cher Monsieur,
Merci pour votre email.
Tout comme vous, je suis très attaché aux libertés et à internet. Je travaille sur le droit d’auteur depuis le début de mon mandat et j’ai participé aux négociations sur la Directive réformant le droit d’auteur. J’ai toujours défendu que consommateurs et auteurs ne sont pas ennemis, chacun a besoin de l’autre. C’est pourquoi j’ai œuvré pour que ce texte soit équilibré, pour répondre aux défis du numérique sans menacer les droits des citoyens.
La réforme du droit d’auteur votée en commission des affaires juridiques a mon soutien plein et entier. Je renouvellerai avec conviction ce soutien lors de la prochaine session plénière. Internet doit rester libre, mais cela ne veut pas dire que les règles ne s’y appliquent pas. Les choses peuvent paraitres plus simples quand il n’y a pas de règles, mais elles ne sont jamais justes.
De la taxation au droit d’auteur, les abus des plateformes sont généralisés. Elles ne rendent de comptes à personne et fonctionnent selon la loi du plus fort.
Aujourd’hui ces plateformes manipulent une incertitude juridique pour se dire complètement irresponsables de ce qui se passe sur leurs services, tout en se servant activement du contenu comme d’un appât pour collecter des données personnelles et des revenus publicitaires. Elles refusent de négocier avec les auteurs dont elles exploitent le contenu ou leur imposent des rémunérations de l’ordre du pourboire.
Il suffit de comparer la différence entre Spotify, qui passe des accords avec les auteurs, et Youtube, qui impose sa loi. Spotify, avec ses 70 millions d’abonnés, rémunère 20 fois plus les auteurs que Youtube, qui compte 1,5 milliards d’utilisateurs mensuels !
C’est pourquoi l’Union européenne veut définir un cadre pour les relations entre les acteurs économiques que sont les plateformes et les auteurs, pour s’assurer que tous se retrouvent à la table des négociations et discutent d’égal à égal.
Les plateformes conçues pour permettre à leurs utilisateurs de mettre en ligne du contenu protégé et qui optimisent ce contenu, notamment pour en tirer profit, devront accepter de passer des accords justes avec les auteurs. La Directive exclue spécifiquement les autres types de services, qui soit ont un rôle passif, soit sont de nature non-commerciale.
L’immense majorité des services sur internet ne sera donc pas affecté par cette Directive, qui est parfaitement compatible avec la législation européenne et internationale, comme l’ont confirmé tous les services juridiques des institutions européennes ainsi que de nombreux experts et juristes reconnus.
Les mesures demandées par la Directive n’obligent nullement les plateformes sur internet à se doter d’infrastructures de censure. Elle rend obligatoire pour les plateformes qui exploitent du contenu protégé de prendre des « mesures proportionnées » en coopération avec les ayant-droits. En pratique, ces mesures pourront prendre des formes très différentes, suivant les caractéristiques du service, les types de contenus concernés, etc.
Ces mesures sont nécessaires en raison de la masse d’information (400h de nouvelles vidéos chaque minute sur Youtube), qu’il est impossible pour un humain de traiter sans assistance. Cette approche est la norme dans de nombreux domaines (protection des mineurs, lutte contre le spam, lutte contre la pornographie, etc.) et a largement prouvé son efficacité.
La Directive indique clairement que les mesures devront respecter les droits de la Charte des Droits Fondamentaux (qui intègre aussi la protection du droit d’auteur) ainsi que les exceptions au droit d’auteur (citation, parodie, information, etc.) et interdit que ces mesures mènent à une surveillance généralisée.
En effet, ces mesures ne pourront être appliquées uniquement pour des œuvres spécifiquement identifiées, et pour lesquelles les ayants-droit auront transmis les données détaillées aux plateformes. Une mesure ne rentrera en action que si un contenu correspond à 100% à l’œuvre fournie par l’ayant-droit. Et si une erreur survient, les consommateurs pourront utiliser un mécanisme simple permettant de faire rétablir leur contenu.
La Directive n’impactera pas négativement l’économie européenne, bien au contraire. La culture est l’un des derniers secteurs dans lequel l’Europe est un leader mondial. Ce secteur représente plus de 7 millions d’emplois (dont 1 million en France), soit deux fois plus que le secteur automobile. Des centaines de milliers d’artistes, en particulier les plus petits, ne demandent qu’à pouvoir vivre de leur passion.
Les obligations de la Directive devront être proportionnées et tenir compte de la taille des services concernés. On ne pourra donc pas demander la même chose à une PME qu’à Youtube. Les mesures sont déjà disponibles sur le marché, et continueront de se développer, le tout à des coûts très abordables pour les PME. Les auteurs ne sont pas satisfaits du monopole de fait des grandes plateformes, ils n’étoufferont donc pas les start-up européennes.
La censure n’est pas et ne sera jamais une mesure proportionnée, pas plus qu’elle ne fait partie des valeurs européennes. L’Europe a toujours été un leader mondial pour défendre les droits numériques des citoyens, qu’il s’agisse de neutralité du net ou encore de protection des données personnelles. Jamais l’Europe ne créera un système de censure, que beaucoup de pays européens ont subi dans leur histoire récente.
Les citoyens pourront donc librement continuer à s’exprimer, s’informer, créer et partager des mèmes, etc. L’internet libre restera libre. Mais grâce à cette réforme, il sera également plus juste car des centaines de milliers d’artistes auront enfin une chance d’être rémunérés pour l’usage de leurs œuvres.
J’espère que ces éléments permettront de répondre à vos inquiétudes.
Bien à vous,
Marc Joulaud
Vous êtes nombreux et nombreuses à nous solliciter afin de connaître notre position sur la réforme du droit d’auteur en cours de négociation au niveau européen. L’article 13 de ce texte provoque particulièrement l’inquiétude de beaucoup de citoyen.ne.s, à juste titre.
Nous partageons les inquiétudes des citoyen.ne.s sur ce point. Nous, eurodéputé.e.s du groupe Verts/ALE, défendons d’ailleurs une position en ce sens dans le cadre des négociations en cours. C’est pourquoi nous avons voté contre ce dangereux article lors du vote en Commission JURI, mercredi 20 juin dernier.
L’article 13 concernant le partage de contenus sur les plateformes en ligne est en effet l’un des points les plus controversés de la proposition de réforme du droit d’auteur. Notre groupe rejette fermement cet article qui introduit un système de filtrage pour toute mise en ligne de contenu. Pourquoi s’y opposer ? Car les technologies actuellement disponibles ne permettent pas de faire la distinction entre les contenus effectivement protégés par des droits d’auteur et les utilisations autorisées en vertu des exceptions et limitations existantes. Par conséquent, l’introduction de tels filtres pourrait dangereusement limiter la liberté d’expression et l’accès à la connaissance, mettant ainsi à mal nos droits et libertés fondamentales. Nous sommes donc déterminés à ne pas laisser passer le texte en l’état et à continuer à défendre nos propositions alternatives pour une juste rémunération des auteurs et créateurs qui ne remettent pas en cause notre liberté d’expression.
Que peut-il se passer maintenant ?
Le vote en commission JURI le 20 juin dernier était très serré et, malgré le résultat décevant, nous pouvons encore changer les choses lors de la session plénière début juillet ! Nous allons proposer un nouveau vote pour revenir sur le dangereux mandat voté le 20 juin. Si ce vote recueille une majorité, nous pourrons de nouveau amender le texte dans les mois à venir, afin de d’y intégrer nos propositions alternatives qui visent à protéger à la fois le droit d’auteur et nos libertés fondamentales.
Merci pour votre mobilisation et soyez assuré.e.s que vous pouvez compter sur moi pour défendre vos droits.
N’hésitez pas à consulter le site internet de la délégation Europe Écologie pour plus d’informations.
Vous pouvez également suivre mes actualités sur Twitter ou sur ma page Facebook.
Écologiquement vôtre,
Eva Joly
You are many to express your concerns about the ongoing reform of copyright law at EU level and to ask us where we stand. Article 13 of this reform is of particular concern for most of you, and you are right.
We fully share your concerns. We, Members of the European Parliament from the Greens/EFA group, are committed to defend your position during the negotiations. This is why we voted against Article 13 during the vote in JURI committee on 20 June.
Article 13 is indeed one of the most controversial points of the Copyright reform proposal. It concerns the sharing of online content on digital platforms. Our group has a firm position on this article, rejecting the introduction of mandatory upload filters. The reasons for this is that automated technologies currently available on the market are unable to distinguish between copyrighted content and permitted legitimate uses allowed under exceptions and limitations to copyright. Therefore, it may have very dangerous consequences on freedom of expression and access to knowledge, thereby undermining our fundamental rights and freedoms. We are determined not to let this text pass as it stands.
What may happen now?
The vote in JURI committee on 20 June was very tight and, despite the disappointing result, we can still change it during the plenary session early July! We will ask for a new vote in plenary session in order to challenge the dangerous mandate that was adopted on 20 June. If we get a majority, we will be able to amend the text again in coming months, in order to improve it and make it protective of both rightholders and of our fundamental freedoms.
Thanks a lot for your commitment and please be assured that you can count on us to protect your rights.
Don’t hesitate to visit our webpage for more information :https://europeecologie.eu/
You may also follow me on Twitter and on Facebook.
Ecologically yours,
Eva Joly
Le 21/08/2018 à 21h21
C’est un peu con, pour une pétition européenne, d’avoir proposé 6 langues de traduction (dont Dutch & Herman WTF?), mais pas le Français. Pourtant y paraît que c’est nous les moutons…. Bref elle a quand même le mérite d’exister.
Le 22/08/2018 à 07h20
Signer, mais cela été galère de donner une petite contribution.
Le 22/08/2018 à 07h42
Ça me fait penser à :
It’s like in the great stories, Mr. Frodo. The ones that really mattered. Full of darkness and danger they were. […] But in the end, it’s only a passing thing, this shadow.
Suffit juste d’attendre le Deus ex machina !
Le 22/08/2018 à 07h59
Le 22/08/2018 à 08h06
ça me fait penser à Kaamelott: si tu fais un tour dans le sens des aiguilles d’une montre et moi de l’autre ça s’annule, mais si on le fait les deux dans le même sens, ça se double!
Est-ce que la rencontre frontale de ces deux groupes va permettre de faire émerger une majorité raisonnable qui suivra les intérêts des citoyens? Pour moi, il y a là au moins une opportunité d’avancer dans la construction de l’Europe si le parlement gagne en maturité et prend ses responsabilités.
Autrement dit, est-ce que un lobby pour et un lobby contre ça double les problèmes ou ça les annule?
Le 22/08/2018 à 08h10
Le 22/08/2018 à 08h17
Les deux combattants sont différents mais je trouve la bataille assez équilibrée: Les ayants-droit ont toujours plus de facilité à accéder à l’oreille des décideurs, tout en étant sur une dynamique très favorable en ayant réussi à faire passer (à l’usure) presque toutes leurs volontés. De l’autre côté, les GAFAM ont bien d’autres chats à fouetter dans de nombreux autres domaines, tout en étant dans une dynamique plutôt négative (GDPR, leaks, etc).
La décision en septembre nous en dira plus sur le rapport de force, celle de ce printemps étant assez particulière.
Le 22/08/2018 à 10h55
Ça ne marche pas, CQFD :
European lawmaker writes post warning about dangers of automatic copyright filters, which is taken down by an automatic copyright filter (Boing Boing)
Le 22/08/2018 à 12h05
Le 21/08/2018 à 14h31
Action, réaction !
A voté " />
Le 22/08/2018 à 13h01
merci et belle argumentation de ta part au passage.
Je pense que Alphabet doit pouvoir augmenter la rétribution mais comme tu le dis cela ne vas pas plaire aux actionnaires. On va bien voir ce dont accouche l’Europe mais j’ai peur que cela soit encore un truc bancal qui ne prends pas du tout en compte l’avis des européens comme le dis crocodudule.
Rien dans la vie n’est soit tout noir soit tout blanc, il doit bien y avoir un juste milieu quand même non ?
Le 22/08/2018 à 13h18
Le 22/08/2018 à 14h59
Un (gros) poil hors sujet, mais j’aime bien comment le texte d’Eva Joly examplifie l’inanité de “l’écriture inclusive” (celle avec des points moches).
Le 22/08/2018 à 15h24
Le 22/08/2018 à 21h20
pour une progressiste écolo , il faut bien ramener le mouton à la bergerie , l’écriture inclusive , c’est in .
Par contre .. avec tous les problèmes en Norvège qu’elle a eu , je pensais pas qu’elle faisait encore de la politique
Le 23/08/2018 à 07h55
Le 23/08/2018 à 12h19
C’est parce que le zéyandroua n’est pas tout à fait un mammifère, selon mes sources…
Le 24/08/2018 à 08h22
Le 24/08/2018 à 11h23
Le 24/08/2018 à 16h03
Le 24/08/2018 à 18h01
Le 24/08/2018 à 20h02