Ubuntu 18.10 (Cosmic Cuttlefish) modernise son interface, sans vraiment innover
Le doux appel des lauriers
Le 18 octobre 2018 à 13h49
10 min
Logiciel
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La nouvelle édition automnale d'Ubuntu ne bouleverse pas les habitudes. C'est ainsi une évolution en douceur que propose Canonical, avec une modernisation réussie de l'interface. Ce nouveau cru 18.10 se révèle pour autant une réussite.
La nouvelle Ubuntu est presque prête à débuter sa carrière. La version 18.10, alias Cosmic Cuttlefish, est disponible au téléchargement depuis hier soir. Nous faisons donc le tour de ses nouveautés.
Il était déjà possible d’utiliser le système, via sa bêta publique. La distribution et ses principales déclinaisons sont disponibles sous forme d’images ISO 64 bits, à l’exception de la mouture Xfce (Xubuntu) qui fournit toujours une version 32 bits, puisqu’elle se destine par tradition aux configurations moins puissantes (l’environnement est plus léger). Canonical a pour habitude de mettre dans ces bêtas toutes les fonctions attendues.
La plupart des utilisateurs attendront bien sûr quelques jours pour que la migration leur soit automatiquement proposée. Certains préfèreront cependant patienter un peu plus, le temps que d’éventuels problèmes soient corrigés. D’autres encore feront l’impasse, puisque la version 18.04 est une LTS (Long Term Support), donc supportée pour 5 ans, contrairement aux 9 mois d’une mouture classique. Pour information, les moutures LTS représentent 95 % de la base installée selon Canonical.
Une installation plus rapide
Ubuntu 18.10 compte déjà se démarquer par une installation plus rapide. Canonical est allé se fournir chez Facebook pour récupérer son algorithme Zstandard (zstd), chargé d’assurer une compression sans perte (encore heureux pour des données).
Le taux de compression lui-même n’a rien de fou : il est comparable au bon vieux format Zip. En revanche, les opérations de compression/décompression des fichiers sont bien plus rapides.
Et en effet, l’installation d’Ubuntu 18.10 en bénéficie. Sur deux machines virtuelles à la configuration identique, elle s’est montrée environ 20 % plus rapide que la mouture 18.04 (7min14 s contre 9min20 s).
L’utilisateur ne sera évidemment pas bouleversé par cette différence, l’installation d’Ubuntu ayant toujours été rapide. Mais il ne risque pas de s’en plaindre non plus.
Renouvellement graphique : nouveaux thème et icônes
Depuis la bêta d’Ubuntu 18.04, il était possible de tester le nouveau thème, baptisé Communitheme. Ubuntu 18.10 approchant, il a été renommé Yaru, mais son objectif n’a pas changé : moderniser l’interface, sans toucher aux fondamentaux.
De fait, personne ne sera perdu avec Yaru, puisque l’on parle bien de thème : l’ergonomie ne bouge pas. Cependant, tous les éléments visuels sont touchés par Yaru, qu’il s’agisse des fenêtres, du bureau, de l’écran de connexion, des menus ou encore des différents panneaux de type « dropdown », comme ceux qui s’ouvrent depuis les icônes en haut à droite de l’écran (son, réseau, etc.).
Le thème, mettant davantage l’accent sur les espaces épurés et sur un plus grand contraste, provient de la communauté et est basé sur le thème par défaut de GNOME 3, Adwaita. Les barres de titre sont nettement plus foncées (pratiquement noires), de nombreux barres de séparation ont disparu, les contrôles actifs sont dans des couleurs plus vives et l’orange classique d’Ubuntu est là pour rehausser l’ensemble.
Comme toujours, tout le monde n’appréciera pas la différence, mais rien n’empêchera les réfractaires de revenir à l’ancienne apparence, dans les paramètres du système. À l’utilisation, Yaru se révèle toutefois agréable, soutenu par un nouvel ensemble d’icônes et l'inévitable fond d'écran adapté à l'animal totem de la version, la seiche.
GNOME 3.30
L’autre gros morceau – bien que ne provenant pas de Canonical – est l’arrivée de GNOME 3.30. Même si Ubuntu propose depuis longtemps des variantes focalisées sur d’autres environnements (comme KDE et Xfce), la distribution principale est traditionnellement basée sur GNOME. Aussi l’arrivée d’une nouvelle mouture de ce dernier apporte toujours un important lot de nouveautés, surtout quand elle est presque « majeure ».
GNOME 3.30 se distingue en effet en premier lieu par de meilleures performances. C’est le résultat d’un hackaton lancé au printemps dernier par l’équipe de développement. Le résultat est plus que probant : le Shell lui-même ponctionne 280 Mo de mémoire vive en moins, tandis que sur l’ensemble de la session, ce sont tout de même 750 Mo qui sont libérés pour d’autres tâches.
Pour Ubuntu, c’est tout « bénef ». À configuration égale, une session GNOME peut ainsi lancer plus d’applications avant de saturer la mémoire vive. Par contre, à système égal, des machines plus modestes peuvent désormais prétendre à de meilleures performances. Ces configurations devraient également noter une nette amélioration de la fluidité des animations.
Les autres nouveautés de GNOME 3.30 sont particulièrement nombreuses. Voici un résumé des plus importantes :
- Nouveaux écrans de connexion
- Une barre d’emplacement retravaillée dans Fichiers avec un bouton d’accès à Disques depuis les propriétés d’un dossier
- La prise en charge par Disques de VeraCrypt et GFS
- Un panneau dédié aux périphériques Thunderbolt (qui n’apparaîtra, comme les autres panneaux, que s’il y a lieu d’être)
- Boxes (machines virtuelles et connexions aux systèmes distants) prend en charge VNC et RDP, et permet d’importer des fichiers OVF/OVA
- Mode lecteur pour le navigateur web
- Nouvelle application Podcasts, au nom explicite
On enregistre également une progression importante pour les applications Flatpacks – pour rappel des paquets indépendants, contenant toutes les dépendances et s’exécutant en sandbox. Ils sont désormais mis à jour automatiquement via Logiciels. Puisque les utilisateurs ne sont pas habitués à ce fonctionnement, une option existe pour le désactiver. Beaucoup préfèreront sans doute avoir tout de même des paquets à jour.
Enfin, une petite mise en garde pour ceux qui se réjouissaient déjà de profiter d’un Nautilus largement amélioré : la version retenue par Canonical reste la 3.26.4.
Une meilleure intégration des Snaps
Bien que GNOME fournisse ses Flatpaks, Canonical a sa propre vision de ce que doit être un paquet indépendant et s’exécutant en « bac à sable » : les snaps. La finalité est cependant la même. Au prix d’un poids supplémentaire, les snaps transportent ainsi avec eux toutes leurs dépendances et se lancent de manière isolée, sans toucher au reste du système. Ce qui permet d’ailleurs de faire fonctionner deux versions différentes sans qu’elles se marchent sur les pieds.
Les applications de Canonical déjà préinstallées dans Ubuntu – comme la calculatrice – sont déjà présentes sous forme de snaps. Bonne surprise, leur temps de lancement est plus rapide. Tant mieux, car elles se révélaient plus « mollassonnes » que les applications classiques.
Certaines informations manquantes sont par ailleurs disponibles dans Logiciels. Par exemple, l’éditeur d’un paquet peut se voir assorti d’une petite pastille verte indiquant que son statut a été vérifié par Canonical. On peut voir un exemple ci-dessous avec Spotify, qui n’est plus distribué sous Ubuntu qu’en snap.
Enfin, les paquets snap montés par le système n’apparaissent plus par défaut dans le Moniteur système, pour ne pas encombrer la liste. Une option permet de les restaurer.
Kernel, composants et logiciels : la grande valse des nouvelles versions
Ubuntu 18.10 est livré avec le kernel Linux 4.18, qui fournit une longue liste d’améliorations liées au matériel. Parmi les plus importantes, citons déjà le support des puces Radeon RX Vega M utilisées dans certains processeurs Intel.
Continuons avec les Raspberry Pi 3B et 3B+, le Snapdragon 845 de Qualcomm que l’on retrouve dans un nombre croissant de smartphones haut de gamme, la manette Steam Controller (via la rétroingénierie), ainsi que des améliorations pour l’USB Type-C et le Thunderbolt.
Évidemment, comme n’importe quelle nouvelle distribution GNU/Linux, Ubuntu 18.10 débarque avec une longue cohorte d’applications à jour. Canonical suit son propre chemin dans ce domaine. Dans la plupart des cas, on retrouve bien les moutures les plus récentes, tandis que dans d’autres, l’éditeur se montre plus frileux (comme on l’a vu avec Nautilus).
On retrouve ainsi l’inévitable (ou presque) duo Firefox/Thunderbird, respectivement dans leurs dernières versions 62 et 60. Thunderbird est cependant pendant une bonne partie du cycle de développement en version 52. LibreOffice est évidement de la partie (6.1.2.1), de même que Rhythmbox 3.4.2, Remina 1.2.31.4, Shotwell 0.30.1 ou encore Transmission 2.94.
Ubuntu 18.10, moins riche en nouveautés, et pourtant…
La nouvelle version de la distribution n’impressionne clairement pas par le nombre de fonctions nouvelles. En fait, elle semble presque figée, comme si elle retenait sa respiration en attendant de plus gros apports.
Mais attention, cela n’empêche nullement ce nouveau cru d’avoir de l’intérêt. Après plusieurs semaines à utiliser le système depuis sa bêta publique, une conclusion s’impose : Ubuntu 18.10 est très agréable à utiliser. Comme si la distribution était arrivée à une maturité qui peut enfin s’exprimer pleinement.
Une bonne partie de cette impression générale provient du soin porté à son interface. Les détails ont manifestement été travaillés, laissant filtrer un travail en profondeur sur l'ergonomie. Comme toujours, on aimera ou pas les choix esthétiques faits, mais Canonical n’a guère de raisons d’avoir peur : la communauté a largement plébiscité le nouveau thème ces derniers mois. Son report à Ubuntu 18.10 devait d’ailleurs assurer des finitions supplémentaires, qui ont payé.
En l’état, il n’y a pas grand-chose à reprocher à Ubuntu 18.10. Le système tient ses promesses, est réactif (merci GNOME 3.30), s’installe plus rapidement et garde les grandes lignes de son ergonomie, tout en modernisant la perception qu’on peut en avoir.
Le cru d’octobre 2018 va donc confirmer le statut de « référence » de la distribution, sans prendre beaucoup de risques. Attention toutefois à ne pas s’endormir sur ses lauriers car d’autres distributions se distinguent, par exemple par une incorporation plus rapide des nouveautés à l’instar de Fedora (la première à avoir utilisé Wayland par défaut), ou une interface très soignée, comme Linux Mint. On citera également d'autres plus récentes et très axées sur l'accueil des nouveaux utilisateurs, comme Solus et elementary OS.
Enfin, on ne saurait parler d’une nouvelle Ubuntu sans pointer – encore une fois – la présence de ce raccourci Amazon dans la barre de lancement, qui jure toujours autant dans un système libre.
Le 18 octobre 2018 à 13h49
Ubuntu 18.10 (Cosmic Cuttlefish) modernise son interface, sans vraiment innover
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Une installation plus rapide
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Renouvellement graphique : nouveaux thème et icônes
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GNOME 3.30
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Une meilleure intégration des Snaps
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Kernel, composants et logiciels : la grande valse des nouvelles versions
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Ubuntu 18.10, moins riche en nouveautés, et pourtant…
Commentaires (58)
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Abonnez-vousLe 18/10/2018 à 13h55
#1
Il me semblait que les versions “normales” d’Ubuntu n’étaient plus supportées que 9 mois.
Le 18/10/2018 à 14h00
#2
Oui ! Au temps pour moi, petite confusion. J’ai ajouté une info oubliée au passage (95 % des Ubuntu installées sont des LTS selon Canonical).
Le 18/10/2018 à 14h05
#3
du coup, les versions “normales” leur servent de test ?
Le 18/10/2018 à 14h09
#4
Ho, un Hipster " />
Le 18/10/2018 à 14h11
#5
C’est à peu près ça.
Les versions “normales” sont basées sur Debian Unstable et les LTS sont basées sur “Testing”.
Et il est vrai que les LTS ont un peu plus de polish, même si question stabilité on est un gros cran sous Debian Stable. En contrepartie les traductions sont souvent meilleures et les logiciels plus à jour qu’à la sortie d’une Debian Stable.
Le 18/10/2018 à 14h18
#6
Moi ce qui m’intéresse, c’est qu’OpenSSL passe en 1.1.1 c’est à dire que le support de TLS 1.3 est disponible !
Le 18/10/2018 à 14h21
#7
Dis donc " />
Le 18/10/2018 à 14h27
#8
T’inquiet, en 10 ans, moi aussi la puberté est arrivée " />
Le 18/10/2018 à 14h29
#9
J’ai upgradé depuis LTE 16.04 en LTS 18.04 en juillet dernier. L’ordi ne démarrait plus. C’est incroyable de même pas être capable d’assurer le minimum a savoir des mises a jours sans heurts. C’est gonflant de devoir passer des heures pour avoir simplement un truc qui marche…
Retour sur Win10 pour moi, après 3 ans sous Ubuntu Gnome.
Le 18/10/2018 à 14h36
#10
Et puis t’as upgradé en windows 10 1809, l’ordinateur a effacé toutes tes données et tu es repassé sous Ubuntu Gnome " />
Le 18/10/2018 à 14h37
#11
Avec windows 10 …les mises à jours sans heurts…. " />
Le 18/10/2018 à 14h38
#12
Je dirais surtout que les plus gros problèmes viennent des paquets génériques (genre php) qui vont évoluer de version sans qu’on soit prévenu avant et qui en plus le font partiellement.
J’ai eu de gros problèmes quand PHP 7 est sorti, Ubuntu mettant bien à jour PHP lui-même mais pas le plugin apache… Du coup, je suis passé sous nginx et je dois juste modifier php-fpm manuellement dans la configuration pour que ça reparte.
Le 18/10/2018 à 14h39
#13
" />
Le 18/10/2018 à 15h06
#14
Euh… sinon tu prends une debian en stable avec en plus dans ton /etc/apt/sources.list tu rajoute à chaque ligne un contrib non-free alors tu n’auras pas les dernières features au jour pret mais un système stable et qui fonctionne avec tout… Et ne me dites pas que c’est pas vrai " /> mes parents (pas technophobes mais pas loin) tourne sous une stable sans soucis… depuis au moins 7-8 ans… j’ai jamais réinstallé la machine j’ai changé processeur, ram, passé sur ssd etc… mais jamais réinstallé, la flemme quoi et ça marche et en plus ils font les majs tout seul comme des grands.
Le 18/10/2018 à 15h14
#15
Ben voilà, tant qu’il y aura le bidule Amazon, faudra pas me demander de passer sous Ubuntu. D’un autre côté, je suis très contente de ma Mageia de toute façon.
Le 18/10/2018 à 15h34
#16
Question: est-il possible d’installer ce nouvel Ubuntu à la barbare par-dessus une Debian stable (qui ne démarre plus, comme quoi…) ? Sachant que je dual-boote avec Windows 10, et que je n’arrive pas à remettre le MBR de Crosoft par-dessus Grub. Grub saura trouver Ubuntu tout seul ? Y compris si je touche aux partitions au passage (je ne veux plus d’une home séparée) ?
Le 18/10/2018 à 15h39
#17
elementary 5 est sortie hier. Ca semble intéresser bcp plus de monde qu’Ubuntu 18.10.
A+
Le 18/10/2018 à 15h43
#18
Le 18/10/2018 à 16h07
#19
Le 18/10/2018 à 16h22
#20
Elle n’empêchent pas de booter a cause de je ne sais quelle mise a jour qui empeche le shell de se lancer.
Le 18/10/2018 à 16h46
#21
Très bon choix. Windows a montré son efficacité en terme de stabilité de mise à jour " />
Le 18/10/2018 à 16h48
#22
Enfin, une petite mise en garde pour ceux qui se réjouissaient déjà de
profiter d’un Nautilus largement amélioré : la version retenue par
Canonical reste la 3.26.4.
En 16.04 Nautilus est assez moisi, par rapport à Nemo et ses multiples plugins. Nautilus s’est donc mis au niveau ?
Le 18/10/2018 à 17h04
#23
Je ne suis plus sous Ubuntu depuis un bout de temps, et je constate que, quand même, il y a du mieux depuis la version 12.10, la dernière que j’ai utilisée.
Après, Gnome 3 et son ergonomie, je ne m’y suis jamais fait, question purement subjective. Je testerai bien des version avec d’autres IGU pour me faire une idée, ça fait envie tout ça. À suivre…
Le 18/10/2018 à 17h24
#24
Le 18/10/2018 à 17h34
#25
Le 18/10/2018 à 17h59
#26
J’utilise la version Budgie de la 18.04.1 depuis un moment et j’en suis plutôt content :)
Le 18/10/2018 à 18h13
#27
Sur mon serveur perso, j’ai une Debian, mais je n’ai pas choisi la distribution de forum de NXI !
Le 18/10/2018 à 18h21
#28
Personnellement j’ai enchaîné sur le fork MATE car je n’ai pas adhéré non plus à GNOME 3 et MATE est une copie de GNOME 2. Et Unity a mis un poil trop de temps à devenir appréciable et s’avère être au final peu regrettée.
Depuis je reste sur les LTS d’Ubuntu MATE et je suis content.
Et c’est ce genre de détail qui fait que je considérerai toujours le modèle des distributions Linux comme supérieur en termes de choix et de personnalisation. Votre distrib vous plait mais un élément ne colle pas ? Vous changez juste cet élément et enjoy. La concurrence peut difficilement y prétendre.
Après, heureusement que la distrib a évolué depuis 6 ans " />
Pour ma part, je fais une LTS sur deux, là j’ai upgradé (enfin réinstallé, profitant de l’ajout d’un SSD pour rajeunir le PC) depuis la 14.04 à la 18.08. C’est reparti pour au moins 4 ans quoi.
Le 18/10/2018 à 19h11
#29
Le 18/10/2018 à 19h29
#30
Le 18/10/2018 à 20h04
#31
“les moutures LTS représentent 95 % de la base installée”
Intéressant à savoir, même si la question ne se pose pas vraiment en entreprise, où la LTS est le choix par défaut.
Le 18/10/2018 à 21h42
#32
Ubuntu LTS 18.04 :
Qui a inventé cette daube de Netplan, le gestionnaire de réseau par défaut ? Rendez-nous NetworkManager bourdel !
Ah oui, et pi aussi la commande ping dans les paquets par défaut, ça aide… " /> " />
Netplan : 18 machines en DHCP clonées avec Clonezilla dernière version => 18 fois la même IP ! " />
Et impossible de débugguer le truc. " />
La même en NetworkManager 2 min plus tard, out of ze box, niquel ! " />
Le 19/10/2018 à 05h18
#33
@domFreedom
Entre systemd qui se permet de gérer la configuration réseau alors que son rôle devrait se cantonner au simple démarrage de services, netplan, network-manager, etc - il serait effectivement temps d’arrêter le bordel. C’est d’autant plus lamentable que rien dans /etc/network/interfaces n’indique le changement sur une 18.04.
C’est comme le renommage des interfaces réseaux : inutile dans la pratique, et complexifiant inutilement les choses, même si on peut rapidement revenir aux noms usuels via net.ifnames=0.
On a surtout l’impression que redhat et canonical cherchent à tout prix à prendre la main sur cette partie stratégique du système - il est heureux que devuan revient aux bases d’initv, et arrête avec ces conneries.
Le 19/10/2018 à 06h00
#34
Je n’ai pas compris non plus d’où est sorti ce netplan…
Il m’a bien cassé les noyaux aussi au début le temps de comprendre comment redonner la main à NetworkManager.
Au final c’est simple (une fois qu’on le sait), suffit d’éditer la config netplan en changeant le renderer:
> renderer: NetworkManager
Le 19/10/2018 à 07h49
#35
Pas du tout. Surtout que ces OS comme MINT etc, c’est basé sur du Ubuntu donc….
Le 19/10/2018 à 07h55
#36
Le 19/10/2018 à 08h52
#37
Le 19/10/2018 à 09h06
#38
Je suis curieux pour le support du Steam Controller, car la pauvre manette commence à prendre la poussière et pourrait me servir avec la Raspberry
Le 19/10/2018 à 09h12
#39
Mais j’aime bien ma Mageia ! M’enfin !
Le 19/10/2018 à 09h13
#40
Le 19/10/2018 à 09h15
#41
Ou alors l’installer avec l’ISO netinstall / mini et ne choisir que les composants que l’on veut vraiment :)
Le 19/10/2018 à 09h36
#42
Le 19/10/2018 à 10h06
#43
Le 19/10/2018 à 11h11
#44
Pareil, sauf que moi, je suis repassé sous Fedora, je teste Manjaro aussi. Je comprends pas que la distrib la plus repandue soit la moins stable.
Le 19/10/2018 à 12h52
#45
Le 19/10/2018 à 13h30
#46
Un côté quand la fenêtre a été scindée en deux " />
C’est bien ce qui me gêne avec Nautilus. Ils retirent des fonctionnalités utiles. Avec Nemo j’ai toujours 2 fenêtres, si je pouvais en avoir 4 et faire “clid droit -> envoyer vers panneau n°3” ça serait génial. Mais non, il faut rester avec une seule fenêtre, comme en 1995.
Le 19/10/2018 à 14h36
#47
Le 19/10/2018 à 15h14
#48
Le 19/10/2018 à 16h26
#49
Le 19/10/2018 à 16h43
#50
Le 19/10/2018 à 17h12
#51
Le 19/10/2018 à 18h16
#52
En tout cas, je vais l’installer voir. Moi je suis actuellement sous ubuntu 16.04 et je voulais ugradé vers la 18.04 quand j’ai commencé à lire dans les forum, les soucis d’installation (démarrage lent) et de upgrade. " />
je vais attendre encore un mois avant d’essayer cette nouvelle version qui me parais intéressant quand meme " />
Le 19/10/2018 à 20h39
#53
Le 19/10/2018 à 21h16
#54
Le 20/10/2018 à 07h15
#55
A titre personnel, j’estime qu’il est toujours plus sage de repartir sur une nouvelle installation qu’une migration.
Cela permet de repartir sur une base saine. De plus, si tu as géré tes partitions à l’installation, ton /home peut être préservé sans soucis.
Le 20/10/2018 à 14h46
#56
Le 22/10/2018 à 13h14
#57
Tout dépend de ce que tu appel «installer» et «à la barbare».
Si tu passe par le process d’installation, il n’y a pas le choix tu écrasera ta racine «/». Grub sera ré-installé et normalement retrouvera tes 2 OS. Par contre je te recommande tout de même de conserver un /home séparé, si tu réinstall tu seras bien content de retrouver tout ton environnement sans plus d’effort.
Si tu veux juste changer ton «sources.list» c’est même pas la peine d’y penser, tu passeras 100x plus de temps a régler les non-problèmes que tu as généré.
Le 23/10/2018 à 13h07
#58
Merci Mimoza ! Quand je dis “à la barbare”, c’est en écrasant tout sans remettre d’abord mon ordi à l’état d’origine (Windows 10 seul avec son MBR + suppression des partitions Debian). Mais si tu me dis que GRUB sera réinstallé quoi qu’il en soit, ça me convainc et me rassure :)
Et pour le /home, tu as sans doute raison, c’est juste que je manque un peu de place sur le SSD, et que le partitionnement me complique la vie (j’ai encore du mal à estimer la taille adéquate de chaque partition). Je vais garder le /home, virer le swap (8 Go de RAM suffiront je pense), et je ferai les ajustements après selon les besoins.
Encore merci !