Ubuntu 19.04 cache l’essentiel de ses nouveautés sous le capot
Des avantages temporaires
Le 08 avril 2019 à 15h17
9 min
Logiciel
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La bêta publique d’Ubuntu 19.04 est disponible depuis quelques jours maintenant. Elle n’offre pas un grand nombre de nouvelles fonctions, mais se distingue par une série d’optimisations visibles, particulièrement en cas de ressources limitées. Le système ne gardera toutefois pas longtemps ces améliorations pour lui seul.
Comme toujours en avril, une nouvelle version d’Ubuntu se prépare. Nommée Disco Dingo, la 19.04 proposera une évolution très en douceur de la distribution GNU/Linux, dans la lignée de la précédente.
Comme nous allons le voir en effet, l’essentiel du travail des développeurs a consisté à intégrer des nouveautés provenant de composants tiers mais majeurs, en particulier le noyau Linux 5.0 et GNOME 3.32 (avec son Shell). Ce qui fait également d’Ubuntu 19.04 une version intéressante sur un plan technique, l’équipe ayant travaillé les performances du système.
Avec de vrais résultats à la clé.
Disco Dingo ne bouleversera pas les habitudes
Il faut bien le dire, personne n’aura besoin d’une courbe d’apprentissage face aux nouveautés concrètes d’Ubuntu 19.04. La plupart des améliorations sont sous le capot et ne se repèreront – ou pas – qu’au travers de l’utilisation quotidienne.
La majorité des nouveautés visibles sont celles de GNOME 3.32. On retrouve donc les améliorations faites sur le support du HiDPI, la prise en charge des écrans externes ou secondaires, le support par Wayland des écrans fonctionnant à plus de 60 Hz, de meilleures performances graphiques avec les SoC ASpeed (courantes sur les serveurs), etc.
Dans la catégorie « améliorations techniques », on trouve également une séparation plus prononcée entre Wayland et X11 (utile pour de futurs développements), une plus grande fiabilité pour les opérations courantes sur les flatpaks ou encore de nombreux apports pour Boxes - capable d’activer VirtIO-GPU et l’accélération 3D quand le système hôte les supporte.
GNOME 3.32 comporte également une tranche d’apports beaucoup plus visibles, avec de nombreuses retouches de l’interface, plus ou moins importantes. La plupart des icônes (Yaru) ont été retravaillées (elles sont notamment plus saturées), plusieurs boutons évoluent avec des angles plus arrondis et des ombres moins marquées, des étiquettes disparaissent au profit d’interruptions simples de type ON/OFF, etc.
Et comme toujours avec une nouvelle version d’Ubuntu, on retrouve... un nouveau fond d’écran.
Les menus d’applications disparaissent
Notez également un changement important qui pourrait bien impacter une partie des utilisateurs : la disparation des menus d’applications, pour rappel semblables à ce que l’on trouve sous macOS.
Mais de l’aveu même de l’équipe, ils n’ont jamais réellement bien fonctionné, avec souvent une répartition étrange des actions entre ces menus et ceux intégrés à l’application. Toutes les fonctions sont désormais situées dans l’application. Normalement, GNOME dispose d’un « fallback » GTK pour assurer qu’aucun menu ne sera oublié.
Si les applications n’ont pas été mises à jour, les anciens éléments sont automatiquement déportés vers la barre d’en-tête. Le changement étant en préparation depuis un moment, il ne devrait réserver que peu de mauvaises surprises.
Un noyau Linux 5.0 et des composants à jour
Comme toute nouvelle distribution, Disco Dingo débarquera avec une fournée de composants mis à jour. La ligne d’Ubuntu est toujours la même : toujours des versions récentes, même si pas toujours les dernières. Par exemple, Nautilus peut enfin être utilisé en version 3.32, et récupère à ce titre toutes les améliorations liées à la recherche.
Les applications classiques comme Firefox, Thunderbird, LibreOffice et les autres sont fournies dans leurs dernières révisions. Parmi les composants habituels, on retrouve le serveur X.Org 1.20.4 et Mesa 19.0. Les développeurs pourront compter sur le passage à Python 3.7.2, mais resteront sur GCC 8.3. Le passage à la mouture 9.1 ne se fera que plus tard, probablement avec Ubuntu 19.10.
Mais Ubuntu 19.04 est aussi l’une des premières distributions grand public à proposer le noyau Linux 5.0. Théoriquement, ce numéro de version ne signifie plus rien d’autre qu’une simple nouvelle mouture. Il se trouve cependant qu’elle revêt un caractère majeur par les améliorations proposées.
Le noyau Linux 5.0 contient une très longue liste de nouveautés centrées sur les matériels proposées, en particulier les derniers processeurs AMD et Intel. Sur les puces EPYC par exemple, on note le support des extensions QoS, permettant de surveiller la consommation de certaines ressources pour les allouer séparément et dynamiquement selon le contexte.
Les améliorations sont légions, notamment pour les SoC ARM avec de nombreux nouveaux modèles supportés et la prise en charge de seize nouvelles plateformes (dont le Linksys EA600). On trouve également de nouvelles protections contre les variantes de Spectre v2, l’intégration des algorithmes XChaCha12 et XChaCha20 ou encore une révision à la baisse de la consommation d’énergie pour l’architecture big.LITTLE. Ces apports sont évidemment disponibles aussi pour ARM64.
Des nouveautés pour la gestion de la mémoire (dont des retours d’informations plus complets en cas de défaillance) sont aussi de la partie, tout comme le support de nouvelles commandes TPM2, la correction de soucis dans SELinux (dont un empêchant le montage de certains sous-volumes), la prise en charge du NVMe over Fabric (gestion distante des NVMe via TCP/IP) ou encore des améliorations pour la pile audio par défaut, HD_AUDIO.
Le noyau 5.0 contient également une très longue liste d’améliorations pour les pilotes graphiques, tout particulièrement côté AMD avec la gestion du FreeSync, la possibilité de réinitialiser le GPU pour de nombreux modèles, la prise en charge plus complète de la Delta Color Compression (DCC) ou encore le support de PowerPlay pour les dernières puces Polaris.
Une évolution techniquement sympathique, mais...
On se rend bien compte que les nouveautés ne se bousculent pas au portillon pour les utilisateurs. En dehors de quelques changements visuels et d’un éventuel impact des menus d’applications disparus, ils continueront de vaquer à leurs occupations comme sur l’actuelle version 18.10.
Ils le feront cependant peut-être plus rapidement ou dans de meilleures conditions. Car en dépit de ce qui ressemble à une version sans rien de vraiment neuf, les changements sous le capot sont nombreux. Les utilisateurs d’Ubuntu sur des machines récentes profiteront des améliorations du noyau Linux 5.0 puisque le support du matériel y est largement étendu. Sur des PC plus anciens, la différence se sentira probablement sur les performances de la machine.
Les versions 3.30/3.32 de GNOME ont en effet amélioré radicalement la réactivité de nombreuses opérations. Un travail réalisé d’ailleurs en partenariat avec Canonical et disponible pour les autres distributions. Ces apports concernent les animations, les tâches courantes, l’ouverture des applications, la consommation de mémoire, les diverses latences ou encore la charge CPU.
Avec des machines virtuelles, la différence est aisément perceptible. Nous avons ainsi créé deux machines dans la dernière version de VirtualBox, volontairement limitées à 1 Go de mémoire vive et un seul processeur virtuel, sur la base d’un Core i5 à 2,7 GHz de quatrième génération. Toutes deux bénéficiaient de l’accélération 3D.
Si Ubuntu 18.10 fournissait déjà une amélioration par rapport à la 18.04, la 19.04 se distingue à nouveau. Les applications ne s’ouvrent pas réellement plus vite – ou alors de manière marginale – mais l’ensemble du système est plus réactif, avec des animations nettement plus fluides, procurant une sensation de vitesse manifeste.
Cette impression se confirme dans les chiffres. Michael Larabel, de Phoronix, a ainsi testé la différence entre les deux systèmes via sa suite de benchmarks sur une machine équipée d’un Core i9-9900K. En moyenne, Disco Dingo s’est montré 8 % plus rapide que son prédécesseur. Le tout en tenant compte du caractère bêta des composants.
Ubuntu 19.04 est donc bien parti pour être une évolution agréable pour les utilisateurs, à défaut d’apporter des fonctionnalités plus concrètes ou une avancée sur certains vieux dossiers, comme l’utilisation de Wayland par défaut (qui n’arriverait pas avant Ubuntu 20.10).
Certains se feront cependant la remarque : les progrès réalisés seront-ils vraiment spécifiques à Ubuntu ? Non, puisque la plupart des améliorations viennent du noyau Linux 5.0 et de GNOME 3.32. Même pour ce dernier les ingénieurs de Canonical y sont directement pour quelque chose, les avancées ont été reversées au projet GNOME… et donc disponibles pour toutes les distributions qui s’en serviront.
Reste que personne ne pestera contre une évolution plus rapide du système. Une partie des utilisateurs sera même ravie que rien ne change dans l’ergonomie générale ou dans les applications par défaut. C’est d’ailleurs un constat assez général sur les systèmes d’exploitation, avec un ralentissement perceptible de la course aux nouveautés, qui s’est trop souvent faite au détriment de la qualité.
La version finale d’Ubuntu 19.04 est prévue pour le 18 avril, à moins bien sûr qu’un problème bloquant soit découvert d’ici là. Ce n’est cependant jamais arrivé depuis que Canonical a changé son cycle de préversion, l’unique bêta publique étant publiée à peine deux semaines avant la mouture finale.
Le 08 avril 2019 à 15h17
Ubuntu 19.04 cache l’essentiel de ses nouveautés sous le capot
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Disco Dingo ne bouleversera pas les habitudes
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Les menus d’applications disparaissent
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Un noyau Linux 5.0 et des composants à jour
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Une évolution techniquement sympathique, mais...
Commentaires (37)
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Abonnez-vousLe 08/04/2019 à 16h27
#1
Ce qui fait également d’Ubuntu 19.04 une version incessante sur un plan technique
Je ne comprends pas cette phrase !?
Le 08/04/2019 à 16h51
#2
On se rend bien compte que les nouveautés ne se bousculent pas au portillon pour les utilisateurs. En dehors de quelques changements visuels et d’un éventuel impact des menus d’applications disparus, ils continueront de vaquer à leurs occupations comme sur l’actuelle version 18.10.
C’est pas ce que demande souvent certains ? Moins de changements cosméthiques et + de travail de fond/sur le code.
Ca devrait même être la base. L’interface qui change + ou - tous les 2-3ans et le reste du temps serait dédié à l’optimisation du code/support matériel.
Le 08/04/2019 à 17h07
#3
L’absence de menus dans certains logiciels m’insupporte. Depuis la 18.04, Firefox et Thunderbird ont juste une unique action “Fermer”. Mais ce ne sont quand même pas des logiciels qu’on ferme et rouvre 20 fois par jour, si ? Qui se sert de ce lien pour fermer l’application, quand on est habitué à la petite croix, ou le raccourci clavier
Avec tout ce qui se fait aujourd’hui depuis un navigateur…
Et toutes les actions courantes, au lieu d’être présentées par les menus classiques, se retrouvent perdues au milieu d’un pauvre bouton sur la droite, là où le regard ne va jamais. C’est vraiment fait en dépit du bouton sens. Cela oblige à retenir les raccourcis clavier, et perturbe également la navigation au clavier (heureusement, “Alt” permet d’afficher le menu classique dans Firefox).
Le 08/04/2019 à 18h02
#4
Je test actuellement cette version en dur sur ma machine, l’occasion aussi pour moi de voir un peut l’évolution d’ubuntu en utilisation courante. Je dois dire que je suis vraiment agréablement surpris, je trouve ça bien plus propres qu’il y’a quelques années, j’ai pas eu besoin de tripoter des .conf pour des choses pourtant simples.
En revanche, je trouve le module “paramètres” de gnome un peu pauvre. Par exemple, il faut installer gnome-tweak-tool pour un truc aussi basique que désactiver l’accélération de la souris ( je supporte pas ce truc par défaut ! ).
Sinon en effet c’est très réactif, mais j’ai une bonne machine donc j’en attendais pas moins, on notera quand même que les applis fournis en snap sont toujours très lentes à ce lancer, vu qu’elles embarquent leurs dépendances en sandalone …, elles ne respectent pas non plus l’apparence du reste de l’interface ( thème GTK ).
Pour ma part je trouve que la disparition des menu des applications est plutôt une bonne chose, ça épure pas mal l’interface et je m’y suis rapidement habituer. J’adore aussi les extensions pour Gnome, ultra simple à installer et qui permettent de bien adapter l’interface à notre manière de bossé.
Mais voila, je ne m’en servira pas au quotidien, j’utilise beaucoup mon P.C. pour du jeu et reboot à chaque fois va vite me gonfler. Voila pour ma petite expérience … Merci NXI pour l’article qui m’a donner envie de voir un peu ce que ça donne !
PS : La config :
R7 2700X 16 de RAM
GTX 1070 avec les drivers proprio 418
SSD toussa toussa
Le 08/04/2019 à 18h16
#5
Le 08/04/2019 à 18h25
#6
Mais pourtant, dis-toi que malgré ces régressions on a toujours le choix d’utiliser Ubuntu en tant que socle technique et de pouvoir choisir sa cosmétique.
Perso j’ai MATE sur Ubuntu 18.04 et Cinamon sur Fedora car je ne supporte pas Gnome 3.
La force du libre, ne pas être enchaîné aux décisions unilatérales et arbitraires des autres. " />
Le 08/04/2019 à 18h41
#7
Le 08/04/2019 à 18h43
#8
Le 08/04/2019 à 18h49
#9
Ou alors tu mets un gestionnaire de bureau qui répond à leur besoin.
Cf les exemples que j’ai cité.
Le 08/04/2019 à 19h59
#10
Le 08/04/2019 à 21h20
#11
Le 08/04/2019 à 21h54
#12
Tiens les gens tant qu’on parle de ça, je trouve la vitesse de défilement de la molette affreusement lente la sous ubuntu ( 19.04 donc ), genre un cran = 1 ligne chez moi, sous Windows c’est vachement moins lent je trouve. Bien évidement ni dans les paramètres ni dans gnome-tweak je ne trouve d’option pour augmenter cette valeur.
Y’en a parmis vous qui saurait je peux augmenter ça ? Faut que je reparte à la chasse aux fichiers de conf ?
Le 09/04/2019 à 05h27
#13
L’intégration aux thèmes de bureaux est parfois un vrai souci, je suis d’accord.
J’ai principalement en tête KeepassX et Filezilla qui deviennent dignes d’un Windows XP customisé à la truelle lorsqu’on exploite un thème sombre sur Cinamon (sur MATE c’est mieux intégré). Mais là c’est une question de qualité des applications… Et pour beaucoup de dev, l’esthétique passe en second plan en oubliant que c’est le premier truc qu’on voit.
L’appli peut être géniale, mais si elle ressemble aux grosses interfaces java lourdes et moches d’IBM de fin 90 début 2000…. " />
Le 09/04/2019 à 05h39
#14
Le 09/04/2019 à 05h48
#15
Le 09/04/2019 à 09h04
#16
Le 09/04/2019 à 09h52
#17
Le 09/04/2019 à 13h36
#18
Le 09/04/2019 à 14h19
#19
Le 09/04/2019 à 14h40
#20
Jamais eu un seul problème avec KeepassXC non plus, et je l’utilise à longueur de journée : c’est ce qui se fait de mieux sous Linux je trouve, bien loin devant KepassX ou Keepass sous Mono.
Le 09/04/2019 à 16h17
#21
Non connaissais pas (moi tant que ça marche, l’esthétique ne me rebute pas) mais je vais y jeter un oeil si sur ma Fedora ça devient moins vilain.
Merci pour le tuyau. " />
Le 09/04/2019 à 21h22
#22
J’utilisais Keeweb, parfait, notamment car compatible Webdav (donc synchro : PC <-> NAS <-> Android [avec Keepass2Android]).
Je dis “utilisais” parce qu’il ne fonctionne pas actuellement sous Ubuntu 19.04. La faute à NXI qui a forcé mon esprit faible à installer cette bêta.
Sous 18.04/18.10, Keeweb fonctionne nickel.
Le 10/04/2019 à 06h03
#23
Le 10/04/2019 à 06h44
#24
Autant je veux bien croire que le moteur soit aux petits oignons, autant l’interface, je n’y arrive pas. Voir la liste des programmes sur un défilage d’écran comme sur mon smartphone, ca ne passe pas :
… et c’est clairement pour ca que je préfère Mint, avec un menu catégorisé, avec tri alphabétique (ce que je pratique aussi sur mes Windows avec Classic Shell en mode “windows 98”, en supprimant tous les raccourcis intuiles). Et là, je suis efficace pour lancer mes applications.
Le 10/04/2019 à 06h55
#25
Tu peux facilement modifier le bureau GNOME pour qu’il s’adapte à ta façon de travailler. Par exemple, si tu souhaites un panel et un menu traditionnel, il suffit d’installer les extensions Dash to Panel et Arc Menu (ça se fait en deux clics sur le site GNOME Extensions).
Le 10/04/2019 à 06h57
#26
Le 10/04/2019 à 07h12
#27
Le 10/04/2019 à 07h49
#28
Je viens de downgrader keepassxc, la 2.34-r1 fonctionnait avec ma base (plus la 2.40), par contre aucune option de synchro cloud ou de trigger, je google et tombe là-dessus :
https://keepassxc.org/docs/#faq-cloudsync
Cloud synchronization can be easily accomplished by simply storing your KeePassXC database inside your shared cloud folder and letting your desktop synchronization client do the rest. We prefer this approach, because it is simple, not tied to a specific cloud provider and keeps the complexity of our code low.
Ah bah non! Ne surtout pas faire ce qui est écrit : synchroniser le fichier verrouillé c’est au mieux générer plusieurs versions contenant chacune une partie des modifs, au pire c’est perdre à chaque sauvegarde ce qui a été fait entre-temps ailleurs.
C’est incroyable qu’une équipe puisse être aussi incompétente, habituellement la copie libre est meilleur que l’original, là les gars ne maitrisent clairement pas leur sujet !
Le 10/04/2019 à 09h03
#29
Le webdav sur Synology est facile à mettre en place (un paquet + ouvrir un port).
Keeweb a également un plugin pour intégration dans Firefox (via l’url lié à chaque mot de passe).
Globalement c’est pas parfait mais c’est le plus user-friendly que j’ai trouvé actuellement.
Le 10/04/2019 à 11h25
#30
T’as l’air de prendre un malin plaisir à cracher sur KeepassXC, le truc c’est que c’est toi qui maîtrise pas le sujet : Depuis Keepass 2.X le fichier .kbdx n’est pas vérouillé, il n’y a plus de fichier .lock. Résultat : aucun problème pour le synchroniser, la FAQ de KeepassXC est correcte.
(Désolé pour le HS)
Le 10/04/2019 à 17h27
#31
Le 10/04/2019 à 22h13
#32
Je l’utilise également sur Linux Mint et Keepass sous Windows 10.
Tu gères comment la synchronisation de tes bases ?
Avec Keepass j’ai pu installé un plugin (sftpSync de mémoire) pour faire du SFTP mais sous KeepassXC je n’ai pas trouvé. J’ai dû monter le répertoire du SFTP via SSHFS sur mon Linux Mint.
Le 11/04/2019 à 07h49
#33
Merci pour ton message bienveillant, mais je parle bien de la v2 (je n’ai jamais utiliser la v1) :https://keepass.info/help/v2/sync.html
Le pb des cloud (dropbox, onedrive) est qu’ils travaillent sur des copies locales, c’est l’app client du cloud qui se charge d’uploader (& gérer comme il peut) les conflis, l’app (dropbox/onedrive…) ne voit qu’un fichier global est se contente de conserver le dernier sauvé (tant pis sil il était ouvert bien avant la version intermédiaire).
L’option “Synchroniser” soit disant inutile dans la FAQ vient d’être implémenté dans la 2.4.0 sortie il y’a 15j :
https://keepassxc.org/blog/2019-03-19-2.4.0-released/
KeeShare database synchronization #2109, #1992, #2738, #2742, #2746, #2739
J’avais rien contre keepassxc jusqu’à cette dernière version 2.4.0 qui a refusé de charger ma base contenant des centaines de mots de passe…
Le 11/04/2019 à 08h07
#34
Voilà quoi ressemble mon dossier dropbox censé contenir un unique fichier : image
Chaque ligne est un conflit (fichier sauvegardé de deux endroits différents), sans synchro il est impératif de fermer keepass avant de l’ouvrir sur une autre machine.
Le 11/04/2019 à 09h16
#35
Le 11/04/2019 à 09h36
#36
Oui dans ce cas aucun pb particulier, les pb arrivent avec plusieurs postes de travail principaux générant des écritures.
Dès que tu sauvegardes un base ouverte ailleurs, celle-ci fera un conflit à sa sauvegarde si modifiée, donc éviter de laisser keepass ouvert en partant, et s’assurer que dropbox(ou autre) n’est pas bloqué par un proxy par ex.
Ou bien activer la synchro de base si dispo évidemment :)