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Internet en France : le « bilan de santé » 2019 de l’Arcep

Faut bien prendre les pilules IPv6 !

Internet en France : le « bilan de santé » 2019 de l'Arcep

Le 28 juin 2019 à 15h13

Tel un médecin auprès d'un patient qu'il faut surveiller de près, l'Arcep dresse le « bilan de l'état de santé d'Internet en France ». Concernant la qualité de service, l'interconnexion, la neutralité du Net et l'ouverture des terminaux, il est globalement positif. En revanche, la transition vers IPV6 reste problématique. 

L'Arcep a mis en ligne son rapport d'activité sur l'état d'Internet en France. L’enjeu ? « Veiller à ce qu’Internet se développe comme un "bien commun" », et qu'il ne soit donc pas détourné par quelques géants du Net pour leur profit personnel. Le « check-up » s'articule autour de deux grands axes : s'assurer de son bon fonctionnement (qualité de service, interconnexion, IPv6) et de son ouverture, au sens large (neutralité et terminaux).

Pour l'Arcep, le sujet est important car « évaluer la santé d’Internet, c’est évaluer sa capacité de résistance aux risques et aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur ce bien commun : polémiques répétées sur les données personnelles ou les fausses nouvelles (fake news), diffusions de contenus haineux sur les réseaux sociaux, cyberattaques, impacts environnementaux du numérique, remise en cause de la neutralité de l’internet, concentration autour d’un nombre réduit de plateformes numériques, ou encore inégalités d’accès ».

La qualité des diagnostics s'améliore

Sur la qualité de service, le premier point abordé concerne la « Carte d’identité de l’accès ». Le projet a été mis en consultation cette année et prévoit d'ajouter une API dans les box des FAI afin que les outils de tests de mesure puissent caractériser « l’environnement de l’utilisateur lors du test ». Un élément indispensable pour vérifier que les résultats ne contiennent aucun biais. Par exemple, que d'autres services n'utilisent pas la bande passante, que des limitations sur le Wi-Fi ne soient pas en cause, etc. 

Dans un registre différent, en décembre, un « code de conduite » préliminaire a été publié à destination des acteurs de la mesure. Le but étant de pouvoir reprendre leurs résultats afin de les incorporer dans une base commune qui sera disponible sur le site Mon réseau Mobile.

Depuis début 2019, plusieurs outils se sont déclarés conformes aux recommandations de l'Arcep : nPerfDébiTest 60 (60 millions de consommateurs, développé par QoSi), 4GMark (QoSi), Speedtest UFC-Que Choisir et IPv6-test sur le fixe. Les trois premiers proposent aussi des tests sur mobile. 

Arcep bilan santé InternetArcep bilan santé Internet

Clé USB bootable et outil open source du Berec

L'Arcep rappelle qu'il est possible de limiter les risques d'interférence des applications en arrière-plan en utilisant une clé USB bootable pour réaliser les tests, par exemple Ubuntu avec Rufus. Pour rappel, nous avons également publié un guide sur le sujet.

Au niveau européen, le Berec prépare un outil open source de mesure de la qualité qui sera « constitué d’une application mobile (sur Android et iOS), d’un testeur web et d'une version installable (sur Windows, Mac et Linux) ». Son développement devrait se terminer fin 2019 et « pourrait devenir à terme un nouveau dispositif de diagnostic de l’Arcep sur les volets de qualité de service et de neutralité du net ».

14,3 Tb/s de trafic entrant, pour 1,5 Tb/s en sortant

Concernant l'interconnexion, le régulateur note une évolution, mais prescrit toujours un « suivi continu » pour éviter tout débordement. Il pose un constat : « 53 % du trafic vers les clients des principaux FAI en France provient de quatre fournisseurs de contenu : Netflix, Google, Akamai et Facebook [...] En France, Google et Netflix sont les deux principaux acteurs à mettre en place des CDN internes aux réseaux des principaux FAI ».

Nicolas Pisani, responsable relations opérateurs chez Akamai, dresse un constat en demi-teinte pour l'Hexagone : « les coûts d’interconnexion restent assez élevés chez certains FAI français par rapport à d’autres pays [...] D’autre part, le marché de l'interconnexion est fortement concentré à Paris ».

Selon les chiffres de l'Arcep, « le trafic entrant vers les quatre principaux FAI en France à l’interconnexion est passé de plus 12 Tb/s à fin 2017 à 14,3 Tb/s à fin 2018, marquant ainsi une augmentation de 15 % en un an ». Mais cette croissance est par contre largement inférieure à celle des années précédentes. En 2018 elle n'était en effet que de 7 à 8 % par semestre, alors qu'elle était à deux chiffres depuis 2012.

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Le trafic sortant du réseau des quatre principaux FAI dépasse 1,5 Tb/s, soit une hausse de 12 % provenant en intégralité du premier semestre de 2018 (stable au second). Depuis 2012, ce trafic sortant a néanmoins été multiplié par trois... une progression largement inférieure à celle du trafic entrant. 

L'Arcep note d'ailleurs que « le taux d'asymétrie entre ces deux types de trafic est passé de 1/4 en 2012 à plus de 1/9 en 2018. Cette augmentation est due essentiellement à l’augmentation du contenu multimédia consulté par les clients (streaming vidéo et audio, téléchargement de contenu de grande taille, etc.) », qui ne viennent pas de France ni d'Europe.

Les capacités d'interconnexion des principaux FAI français sont de 39,5 Tb/s, soit un facteur de 2,8 par rapport au trafic entrant. Pour autant, « ce ratio n’exclut pas l’existence de cas ponctuels de congestion, qui peuvent se manifester au niveau d’un ou de plusieurs lien(s) particulier(s) en fonction de leur état à un instant donné », ajoute prudemment le régulateur. Les clients de Free peuvent témoigner de problèmes rencontrés avec YouTube et Netflix il y a quelque temps.

Et voici la Task-Force IPv6

Concernant la transition vers IPv6, le régulateur reprend les chiffres de son atelier dévoilés en février dernier. Pour rappel, c'est l'hécatombe : seuls 0,9 % des clients SFR en profitent et 2,5 % de ceux de Bouygues Telecom, contre 45 % pour Orange et 50 % pour Free.

La situation est pire sur mobile : 7 % pour Bouygues Telecom... qui est en tête ! Orange est second avec seulement 1 %, tandis que SFR et Free ferment la marche avec un zéro pointé. Vous pouvez tester votre connexion sur ce site.

L'Arcep a alors décidé « d'initier la création d’une Task-Force IPv6, co-pilotée avec Internet Society, qui associe les acteurs qui le souhaitent (opérateurs, hébergeurs, entreprises, secteur public, etc.). Son objectif est de permettre aux participants d’aborder des problèmes spécifiques et partager les bonnes pratiques afin d’accélérer la transition vers IPv6 ».

Elle se réunira deux fois par an, à partir du second semestre de cette année. Les personnes ayant un retour d'expérience sur la migration vers IPv6 ou l'intention d'y passer peuvent s'inscrire via ce formulaire. Normalement, tout le monde est donc concerné... 

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Neutralité du Net en France : tout va bien... pour l'instant

La neutralité du Net est un autre gros morceau, notamment après sa mise à mort aux États-Unis par le régulateur américain (FCC). Mais en Europe, la question ne se pose a priori pas : elle est protégée par le législateur depuis 2016. C'est néanmoins une des missions de l'Arcep que de veiller à ce que les fournisseurs d'accès l'appliquent en France. Le gendarme vérifie donc que c'est bien le cas.

C'est l'occasion de revenir sur la question du zero-rating qui sera prochainement tranchée au plus haut niveau de la justice en Europe. « Ces pratiques ne sont pas interdites per se par le règlement européen, mais peuvent engendrer un traitement discriminatoire au profit d’applications ou de catégories d’applications. La consommation d’une application à prix nul crée une incitation économique à son utilisation au risque que cette consommation orientée se fasse au détriment des applications concurrentes », rappelle le gendarme. Elles feront par contre « l’objet d’un premier examen par la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) suite aux questions préjudicielles posées par le juge hongrois ».

Dans l'optique de détecter d'éventuelles atteintes à la neutralité du Net, l'Arcep a présenté un outil baptisé Wehe, conçu à la Northeastern University de Boston, avec la contribution du régulateur. Un bouton permet par exemple d'envoyer directement le résultat d'un test à l'Arcep.

Elle ne peut néanmoins tester qu'une poignée d'application triée sur le volet. Le bilan est pour le moment satisfaisant : « À ce jour les résultats remontés par l'application ne permettent pas de suspecter une quelconque gestion de trafic contraire à la neutralité des réseaux sur les flux observés en France ».

5G et neutralité du Net : ennemis ou amis ? 

Ce rapport est aussi l'occasion pour le gendarme de faire le point sur la 5G et la neutralité du Net. Certains accusent en effet la 5G d'y contrevenir, notamment à cause du slicing, une technique permettant d'adapter les caractéristiques techniques d'une partie du réseau en fonction des besoins. Par exemple une très faible latence, au détriment du débit.

Pour le Berec, il n'y a a priori pas de problème : il « considère que le Règlement européen sur l’Internet ouvert laisse une grande place à la mise en œuvre des technologies 5G, comme le "Network slicing", "5QI", et le "Mobile Edge Computing" par exemple. À ce jour, le Berec n’a pas connaissance d’exemples concrets de déploiements de la 5G entravés par le Règlement ». Chez l'EDRI (Européen Digital Rights), c'est un autre son de cloche : « Nous craignons beaucoup que la standardisation en cours de la 5G sape le niveau actuel de protection de la neutralité du net en Europe ».

Il faut également ajouter la problématique de la sécurisation des réseaux, à l'heure où les États-Unis accusent ouvertement les fabricants chinois (Huawei en tête) d'installer des portes dérobées à la demande de Pékin, ce que démentent forcément les fabricants. L'Europe ne s'est pour rappel pas prononcée sur la question, renvoyant la balle à chaque pays.

Arcep bilan santé Internet

Les actions passées, disPorts pour vérifier l'ouverture des ports 

Quoi qu'il en soit, plusieurs actions ont déjà été menées sur l'autel de la neutralité du Net. Par exemple, en 2017, « les opérateurs ont supprimé les clauses limitant l’utilisation du mode modem et interdisant l’utilisation des cartes SIM dans tout terminal mobile ».

Il y a également le cas de Free et Netflix en 2018 : « il est apparu que l’interconnexion du réseau de Free avec le reste de l’Internet pouvait être un élément d’explication. Contrairement aux autres FAI de grande taille, l’accès de Free à l’essentiel du trafic mondial repose en grande partie sur un seul transitaire, dont certains liens connaissaient des saturations de capacité très régulières ».

Pas de problème sur la neutralité en elle-même, mais une interconnexion encombrée. Une liaison directe est arrivée au printemps 2018 et, aujourd'hui, « l’Arcep constate une attrition des signalements qu’elle reçoit, signe d’une amélioration de la situation pour le client final ».

Le régulateur se penche aussi sur la question des blocages de port. Afin de laisser l'utilisateur tester sa connexion, un script (pour Windows) est disponible sur GitHub (licence MIT). Il permet « de vérifier si un port TCP est opérationnel dans le sens sortant, bloqué ou bien disponible mais avec un débit réduit ». En cas de problème – attention, tous ne sont pas nécessairement liés à la neutralité du net – il est possible de le remonter au régulateur via le site J'Alerte l'Arcep.

Son auteur, Vivien Guéant (également de LaFibre.info) précise qu'il s'agit d'une preuve de concept proposée « pour inciter le développement d'une véritable application pour réaliser ces tests ». 

L'ouverture des boutiques, des OS, des navigateurs, etc.

Enfin, sur l'ouverture des smartphones, « l’année écoulée marque une étape importante puisque les premiers jalons de la régulation des terminaux que l’Arcep appelle de ses vœux y ont été posés », se réjouit le gendarme.

On pense notamment à l'amende de 4,3 milliards d'euros de Google pour abus de position dominante sur Android. Cette année, d'autres actions sont en cours, notamment Spotify contre l'App Store. Aptoide a également porté plainte devant la Commission européenne contre Google en l’accusant d’utiliser l’antivirus Play Protect pour supprimer « à tort » son magasin d’application alternatif. Kaspersky a porté plainte contre Apple en mars 2019 auprès des autorités russes pour concurrence déloyale suite au blocage de son application Safe Kids sur iPhone, etc.

Et ce n'est pas tout : « de nouvelles pratiques observées en 2018 soulignent le besoin persistant d’une régulation plus forte des terminaux ». Ainsi, sous couvert d'améliorer la gestion de la batterie et l'autonomie, « le système d’exploitation Android contient un mécanisme visant à éteindre certaines applications exécutées en arrière-plan [...] qui peuvent être perçues par les utilisateurs comme des dysfonctionnements des applications elles-mêmes ». Des fabricants de smartphones en rajoutent une couche avec leurs interfaces maison, mais des développeurs victimes de ces coupures ont décidé de lancer le projet DontKillMyApp pour dénoncer les plus mauvais constructeurs. 

Des restrictions prennent parfois aussi place dans les navigateurs qui peuvent « constituer un moyen pour les acteurs verticalement intégrés de favoriser leurs propres services, au détriment de la liberté de choix des consommateurs ». Devinez qui est encore une fois pointé du doigt ? Google, avec son navigateur : « Chrome empêche l’installation d‘extensions permettant de télécharger les vidéos depuis YouTube mais les autorise lorsqu’il s’agit de télécharger des vidéos de services concurrents, ces téléchargements limitant les revenus liés au visionnage de vidéos pour ces services ».

Bref, pour l'Arcep « le besoin d’encadrement des pratiques des terminaux reste plus que jamais nécessaire pour assurer un "Internet ouvert de bout en bout" notamment avec le développement des enceintes et voitures connectées ».

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Commentaires (23)

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 https://jalerte.arcep.fr Voilà à quoi sert de signaler à l’Arcep un dysfonctionnement (quand on me dit que les signalements Arcep ne servent à rien).

 

NB: Merci à Next inpact pour l’article.

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“Concernant la transition vers IPv6, le régulateur reprend les chiffres de son atelier dévoilés en février dernier. Pour rappel, c’est l’hécatombe : seuls 0,9 % des clients SFR en profitent et 2,5 % de ceux de Bouygues Telecom, contre 45 % pour Orange et 50 % pour Free.”



Et quasiment 100% chez un petit FAI OrneTHD:

https://lafibre.info/ornethd/ipv6-ornethd/



<img data-src=" />

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Les chiffres pour l’IPv6 sur réseau mobile de Bouygues sont étonnants. Mon téléphone est compatible Ipv6 mais je ne l’ai pas avec eux.



Qui est sensé en profiter chez eux ?

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Il faut que la BTS soit compatible et raccordée en IPv6 au cœur de réseau.

En gros, il faut déjà que la zone géographique soit en IPv6, ce qui permet cet adressage y compris sur le fixe.



Sur le mobile je comprends que les opérateurs ne soient pas pressés.

Ils déploieront l’IPv6 en même temps que la 5G. La couverture 4G n’est pas encore complète, s’il faut déjà mettre à jour ce qui a été déployé, on n’est pas sortis des ronces.

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reset ou change la config APN dans le mobile. on peut forcer ipv6 pour bytel.

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Moi je me pose la question comment je vais faire chez Free avec l’IPV6 (toujours pas reboot la box, toujours désactivé <img data-src=" /> ).



Pour l’instant j’ai un serveur de jeu accessible depuis l’extérieur avec son IPV4. Même si c’est pas top, j’ai toujours mon réseau local derrière la box normalement non accessible (ça limite déjà pas mal les risques, même si c’est pas le but à la base <img data-src=" /> ).



Avec l’IPV6, je me retrouve à pwal depuis l’extérieur vu que chaque appareil se prends une IP accessible depuis l’extérieur. Du coup ça se passe comment ? Configuration d’un pare-feu sur chaque machine ? Faut encore faire une redirection de port (logiquement non).



Bref, ce serait bien d’avoir un peu de doc là dessus, parce que le fait d’avoir de l’IPV6 m’intéresse pour avoir plusieurs services utilisant les mêmes ports, mais le fait de rendre tout ça “par défaut” avec une ip publique, comment dire ….



Je suis pas contre, loin de là, mais je trouve que ça pose d’autre problème pour les utilisateurs “lambda” sans donner réellement des solutions en mode “démerde toi”.

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Félicitations à NextINpact pour son traitement fidèle de l’événement. Ce n’est pas le cas de certains autres journaux n’ont pas compris ce que propose l’API qui sera à terme dans les box (elle ne fait aucun test de débit, mais elle aide à fiabiliser les tests des outils existants). Si vous ne réalisez pas de speedtest / nperf / … elle reste silencieuse: seuls les outils conformes au code de conduite peuvent y accéder.

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Pour IPv6, Bouygues Télécom comme Orange ont 100% de leur réseau grand public (APN par défaut) compatible IPv6.

Pour l’activer sous Android, c’est expliqué sur le site Arcephttps://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-internet-et-numerique/lipv6/s…

En cas de problème vous pouvez me contacter sur mon Twitter : @lafibreinfo


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IPv4, IPv6, je m’en tape. Cela me rappelle le débat historique du RTC dans les années 1930 : 36 volts (CC) ou 48 pour équiper la France ? La fibre chez moi (une commune de presque 50 000 habitants de la RP, soi-disant “ville internet”) c’est pour ce millénaire? Et je me contrefiche des euro-tekos normes. Je veux que ça fuse, plutôt que de nous enduire de bla-bla et nous faire financer des “observatoires”.

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Donc, vous voulez tout tout de suite… et alors ?

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Carboline a écrit :



IPv4, IPv6, je m’en tape. Cela me rappelle le débat historique du RTC dans les années 1930 : 36 volts (CC) ou 48 pour équiper la France ? La fibre chez moi (une commune de presque 50 000 habitants de la RP, soi-disant “ville internet”) c’est pour ce millénaire? Et je me contrefiche des euro-tekos normes. Je veux que ça fuse, plutôt que de nous enduire de bla-bla et nous faire financer des “observatoires”.





c’est pas faux …


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Tu peux faire un tour dans les APN du mobile et passer les apn en ipv4/v6, voir si ça change quelque chose, voir qu’en v6

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Free propose maintenant une case à cocher avec un firewall ipv6 qui bloque l’accès depuis l’exterieur. Il n’y a pas (encore ?) la possibilité d’ouvrir les ports une fois ce firewall activé, mais c’est un bon début. Ce firewall n’est pas activé par défaut, et effectivement, tous les appareils se prennent une ipv6 affectée publiquement par défaut. Mais c’est mieux qu’il y a quelques semaines où l’option n’existait pas.



Si tu ne bosses qu’en ipv4 avec ton serveur, reboot la box, puis active le firewall ipv6 et c’est joué.

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https://dontkillmyapp.com je trouve ça assez moyen en fait… Si les constructeurs en arrivent là, c’est uniquement par ce qu’il y a des devs qui codent avec le cul et qui croient qu’une batterie de smartphone a une durée de vie illimitée.



Je suis très satisfait de nokia et xiaomi concernant l’autonomie (les plus mauvais élèves), mais par contre, lg, qui est noté comme bon élève est une plaie. Le smartphone LG que j’ai sous la main a une bonne batterie, mais ça font comme neige au soleil car il y a beaucoup de choses qui se lancent en arrière plan.



la batterie adaptative d’android 9 devait “améliorer” ça non ? Voir les habitudes d’utilisation, puis reveiller les applications uniquement quand il faut pour économiser la batterie dans les moment inutiles.

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coco74 a écrit :



Tu peux faire un tour dans les APN du mobile et passer les apn en ipv4/v6, voir si ça change quelque chose, voir qu’en v6





Avec IPv4/IPv6, je n’obtient qu’une adresse IPv4. Par contre, avec IPv6 seulement, j’obtiens bien une IPv6 et une IPv4 mais avec une différence notable:

En IPv4, j’ai une IP routable en 10…., et là j’ai deux adresses de lien local auto atribuées : fe80:: … pour IPv6 et 192.0.04 pour IPv4. Du coup, pas d’accès internet du tout.



J’ai eu les mêmes problèmes avec ma deuxième carte SIM utilisée dans un modem routeur NetGear Nighthawk M1. Il ne s’agit donc pas d’un problème côté terminal. (J’ai testé et dans les deux cas, cela ne fonctionne pas du tout).



Manifestement, ce n’est donc pas au point chez Bouygues telecom.


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Kazer2.0 a écrit :



Moi je me pose la question comment je vais faire chez Free avec l’IPV6 (toujours pas reboot la box, toujours désactivé <img data-src=" /> ).



Pour l’instant j’ai un serveur de jeu accessible depuis l’extérieur avec son IPV4. Même si c’est pas top, j’ai toujours mon réseau local derrière la box normalement non accessible (ça limite déjà pas mal les risques, même si c’est pas le but à la base <img data-src=" /> ).



Avec l’IPV6, je me retrouve à pwal depuis l’extérieur vu que chaque appareil se prends une IP accessible depuis l’extérieur. Du coup ça se passe comment ? Configuration d’un pare-feu sur chaque machine ? Faut encore faire une redirection de port (logiquement non).



Bref, ce serait bien d’avoir un peu de doc là dessus, parce que le fait d’avoir de l’IPV6 m’intéresse pour avoir plusieurs services utilisant les mêmes ports, mais le fait de rendre tout ça “par défaut” avec une ip publique, comment dire ….



Je suis pas contre, loin de là, mais je trouve que ça pose d’autre problème pour les utilisateurs “lambda” sans donner réellement des solutions en mode “démerde toi”.







Premier choix possible: activer le firewall IPv6 de ta freebox qui va bloquer toute connexion entrante en IPv6.

C’est simple mais dès que va te prendre l’envie d’ouvrir des ports pour, par exemple, faire du peer2peer, cela ne va pas pouvoir se faire.

Il te faut donc mettre en place un firewall sur toutes tes machines pour pouvoir avoir la main sur les connections entrantes.



De fait, avec tous les appareils connectés au réseau local dont on ne maitrise pas toujours le comportement, cela est de fait recommandé depuis toujours, y compris en IPv4.

Je fait référence, en ce qui me concerne, aux TV connectées, au consoles de jeux, au appareils sous androïd, aux appareils pouvant s’incruster sur mon réseau en crackant mon WPA2 en wifi même si celui de la freebox est en carton (ils n’ont pas de chance avec les ondes radio…).



Pour sécuriser encore plus tout cela, j’ai utilisé un point fort du protocole IPv6: les adresse “unique local” qui ne peuvent pas être créées automatiquement par les machines. Tout ce qui est purement local hormis le DLNA est passé sur IPv6 et uniquement entre adresse locales uniques.



Ce fut assez compliqué de trouver la bonne configuration de samba pour passer en raw SMB3 IPv6 only mais cela fonctionne très bien désormais entre des machines très différentes: windows 10, NAS synology, raspbian PC et linux mint. Si cela intéresse quelqu’un, je pourrais faire un tuto sur un forum.


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C’est possible oui :) Personellement je passe en ipv6/ipv4, j’imagine que ce sera la conf utilisée quand ce sera vraiment bien déployé. Après… je pense que les opérateurs sont assez grands pour mettre à jour leurs sim et APN si il le faut.

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Je fais confiance à free pour écouter la communauté avec le bug tracker et développer un firewall ipv6 plus évolué.

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ça fait combien de temps qu’il y a l’IPV6 chez Free déjà ?

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14,8 TBps, j’ai du mal à me dire que tout le trafic Français tiendrait à l’aise sur une seule fibre optique avec la techno d’il y a environ 3 ans. Finalement la technique et la technologie avance largement assez vite comparé à la demande !

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Je veux bien un tuto, pour l’instant c’est des VMs Debian avec redirection des ports simplement.



En gros j’ai pas eu besoin de faire de grosse configuration et le but c’est de rester accessible depuis l’extérieur pour ces services, donc installation de Debian, installation du service, redirection et c’est partie.



Le truc c’est que c’est des VMs sous FreeNAS dont le stockage est sur un pool de stockage que les VMs attaquent en NFS (et moi en samba, ça rend la gestion des fichiers très simple, snapshot et compagnie) et faudrait que ça fonctionne toujours. Mais avec l’ipv6 je sais pas comment ça fonctionne pour le réseau local ?

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Quelques années oui. Pendant quelques années tout ceux qui avaient l’ipv6 d’activé avaient des IP accessibles de l’extérieur. C’est encore le cas par défaut.



Je pense que pour le moment, le firewall développé n’était qu’une rustine pour pouvoir sécuriser les réseaux des abonnés vu qu’ils ont vite activé l’ipv6 par défaut pour tous. Mais il faudrait faire un effort pour qu’ils activent ce parfeu par défaut, et qu’ils l’améliorent.

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vivienfr a écrit :



Pour IPv6, Bouygues Télécom comme Orange ont 100% de leur réseau grand public (APN par défaut) compatible IPv6.

Pour l’activer sous Android, c’est expliqué sur le site Arcephttps://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-internet-et-numerique/lipv6/s…

En cas de problème vous pouvez me contacter sur mon Twitter : @lafibreinfo





L’option IPV4/IPV6 marche super bien :)


Internet en France : le « bilan de santé » 2019 de l’Arcep

  • La qualité des diagnostics s'améliore

  • Clé USB bootable et outil open source du Berec

  • 14,3 Tb/s de trafic entrant, pour 1,5 Tb/s en sortant

  • Et voici la Task-Force IPv6

  • Neutralité du Net en France : tout va bien... pour l'instant

  • 5G et neutralité du Net : ennemis ou amis ? 

  • Les actions passées, disPorts pour vérifier l'ouverture des ports 

  • L'ouverture des boutiques, des OS, des navigateurs, etc.

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