Tickets de caisse, de CB, bons d’achat… Les députés imposent une impression « à la demande »
Ticket tac
Absolument pas ! Contrairement à ce qu’ont pu laisser entendre certains parlementaires, il n’est pas question d’interdire les reçus et autres notes. C’est uniquement « l’impression et la distribution systématiques de tickets de caisse » qui sera prohibée. Nuance.
Le 16 décembre 2019 à 15h45
10 min
Droit
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Dans le cadre du projet de loi « anti-gaspillage », les députés ont interdit l’impression systématique de nombreux tickets : de caisse, de carte bancaire, bons d’achat, etc. Les débats ont été particulièrement houleux, certains élus craignant par exemple que des commerçants en profitent pour spammer leurs clients de publicité, par mail.
Adieu, les longues notes et autres coupons promotionnels donnés à chaque client dans les caisses de certains supermarchés ? Presque. Après de longs échanges, les députés ont décidé, vendredi 13 décembre, que l’impression des tickets de caisse se ferait désormais « à la demande » du client.
Cette réforme portée par le groupe LREM a toutefois été vivement décriée, jusque dans les rangs de la majorité. « Cette mesure n’est pas de la vraie écologie : c’est de l’emmerdement pour les commerçants ! » a par exemple dénoncé Bruno Millienne (Modem).
Plutôt qu’un compte rendu des débats, Next INpact vous propose une série de questions-réponses pour décrypter cette réforme aux multiples enjeux – environnementaux, sociétaux, techniques, juridiques...
Il n’y aura donc plus de tickets de caisse ?
En clair, le client aura le choix. Soit le commerçant lui propose un ticket de caisse, auquel cas il sera possible d’accepter ou de refuser (comme le font d’ores et déjà certains magasins aujourd’hui). Sinon, le client pourra toujours demander – et obtenir – sa note.
Quand cette mesure sera-t-elle applicable ?
Le texte est assez vague, puisqu’il prévoit que cette réforme entrera en vigueur « au plus tard le 1er janvier 2022 ». Ses « modalités d’application » seront ainsi précisées par le gouvernement, via un décret...
La députée à l’origine de cette réforme, Patricia Mirallès (LREM), a néanmoins expliqué qu’une entrée en vigueur progressive serait de mise :
- Dès le 1er septembre 2020 pour les transactions inférieures à 10 euros.
- Au 1er janvier 2021 pour les transactions de moins de 20 euros.
- Au 1er janvier 2022 pour les transactions inférieures à 30 euros.
Bien que le gouvernement soutienne cette réforme, la secrétaire d’État en charge de la Transition écologique, Brune Poirson, n’a curieusement pas confirmé ces éléments lors des débats.
Tout reste donc possible : un autre calendrier (dans la limite du 1er janvier 2022), des montants différents, d’éventuelles dérogations, etc.
Qu’en est-il des tickets de carte bancaire ou des coupons promotionnels ?
Initialement, la réforme n’était censée s’appliquer qu’aux tickets de caisse fournis « dans les surfaces de vente » (supermarché, magasin, etc.). Mais au fil des débats, tant en commission qu’en hémicycle, les députés ont souhaité élargir ce dispositif :
- Aux « tickets de carte bancaire »
- Aux tickets émis par des « automates » (distributeurs automatiques de billets, d’essence, bornes de recharge de véhicules électriques, etc.), uniquement à compter de 2023
- Aux bons d’achat, uniquement à compter de 2023
- Aux « tickets visant à la promotion ou à la réduction des prix d’articles de vente »
- Aux tickets de caisse émis « dans les établissements recevant du public » (musées, cinémas, restaurants scolaires, etc.).
Que se passera-t-il si un commerçant refuse de respecter cette interdiction ?
Pas grand-chose... Patricia Mirallès l’a d’ailleurs reconnu lors des débats de vendredi : cette réforme n’est assortie « d’aucune sanction ».
La majorité souhaite promouvoir un nouveau geste, à visée notamment écologique, en misant avant tout sur la responsabilité des uns et des autres.
Quels sont les arguments des opposants à cette réforme ?
Les débats en hémicycle ont été particulièrement animés (voir le compte rendu intégral). Valérie Beauvais, pour le groupe LR, a commencé par dénoncer « l’absence totale d’étude d’impact » afférente à cette réforme. « Les adaptations techniques nécessaires pour s’y conformer, en particulier pour les plus petits commerçants, pourraient s’avérer très coûteuses, notamment en cas de remplacement du matériel de caisse », a fait valoir l’élue.
François-Michel Lambert, du groupe Libertés et Territoires, est lui aussi monté au créneau pour expliquer que certaines caisses, « relativement anciennes mais autorisées du point de vue comptable, produisent un ticket à chaque opération – je pense notamment aux tickets à encre bleue (...). Ces caisses seront encore utilisées dans trois ou quatre ans par de nombreux petits commerces, auxquels on demandera de s’équiper de nouvelles caisses qui ne produisent pas automatiquement de tickets, pour pouvoir répondre aux souhaits de tous les clients ».
« La majorité des éditeurs de logiciels de caisse ont déjà intégré la possibilité d’imprimer les tickets à la demande et de nombreux acteurs en usent déjà », a cependant temporisé Patricia Mirallès.
Vincent Thiébaut, lui aussi du groupe LREM, a invité l’opposition à « arrêt[er] de fantasmer sur le coût exorbitant de ces opérations, qui sont basiques ! » : « Les logiciels de caisse sont mis à jour chaque année. L’opération est simple, nous ne votons pas l’obsolescence programmée des appareils. Les terminaux de paiement électronique, les TPE, sont automatiquement mis à jour dès lors que la connexion existe – ce qui est indispensable si l’on utilise un TPE. »
Autre crainte : qu’en l’absence de ticket de caisse ou de reçu bancaire, le client ne puisse plus faire valoir certains droits (en cas de problème avec un produit ou pour vérifier son addition, par exemple). Cet argument avait d’ailleurs été mis en avant par 60 Millions de consommateurs pour « sauver le ticket de caisse papier ».
« Ce point est très important et, à défaut de rassurer, je voudrais au moins expliquer. La preuve d’achat ne concerne que les ventes supérieures à 25 euros » a rappelé la députée Laurence Maillart-Méhaignerie (LREM).
« Voulez-vous un ticket pour un simple café ? » a de son côté soulevé Patricia Mirallès. Une façon de rappeler que l’impression se fera à la demande du client, qui pourra donc solliciter son ticket pour n’importe quel achat, sans avoir à se justifier. Autrement dit, le consommateur qui souhaite vérifier le total de ses courses ou conserver une preuve d’achat, pour ne citer que ces exemples, pourra continuer à le faire.
Le troisième et dernier grand point de crispation concernait les données personnelles. « Des fichiers ne risquent-ils pas de circuler d’un commerce à l’autre ? Vous donnez votre adresse électronique pour qu’on vous envoie un ticket de caisse, et cette adresse pourra également servir pour qu’on vous envoie des publicités déguisées pour d’autres produits » s’est ainsi inquiétée Valérie Beauvais.
Philippe Michel-Kleisbauer l’a notamment rejointe : « Vous êtes en train de généraliser l’idée selon laquelle, désormais, les preuves d’achat seront reçues par Internet. Cela ouvre la voie à une nouvelle sorte de hameçonnage » a lancé l’élu Modem. Selon lui, certains « vont recevoir des factures pour des achats qu’ils n’ont pas effectués, accompagnées d’un numéro d’appel surtaxé. Un grand nombre d’entre eux tomberont dans le panneau et seront victimes d’une escroquerie que personne ne poursuivra, car elle n’est pas prévue. Bravo ! »
Pourtant, comme l’a rétorqué Laurence Maillart-Méhaignerie, « il n’est pas question que l’absence de ticket oblige le consommateur à donner son adresse mail pour avoir une preuve d’achat ou un ticket de caisse ». En l’état, le projet de loi reste muet sur les alternatives au ticket de caisse papier. Il est simplement prévu que l’impression ne se fasse désormais qu’à la demande du client. Ce dernier sera donc libre – si le commerçant le propose – d’accepter (ou de refuser) un envoi par mail.
Va-t-on assister à un basculement vers le dématérialisé ?
Bien que le projet de loi « anti-gaspillage » ne le prévoit pas expressément, cette réforme va pousser les commerçants à explorer différentes alternatives. L’envoi du ticket de caisse par mail pourrait ainsi se développer, ce qui risque de donner lieu à certaines dérives (notamment sur le plan publicitaire).
Rappelons néanmoins qu’en vertu du RGPD, le fameux règlement européen relatif aux données personnelles, les responsables de traitement sont tenus, sauf exception, de recueillir le consentement libre et spécifique des individus dont ils collectent des informations personnelles. Ce qui signifie que les clients doivent pouvoir accepter de recevoir un ticket de caisse par email, sans pour autant s’exposer à des sollicitations commerciales.
Il appartiendra toutefois à chacun de veiller à l'application de ces dispositions, éventuellement en saisissant la CNIL en cas de problème.
L’intérêt d’une telle réforme est-il avéré ?
Cette question a justement suscité de vifs débats, vendredi. « Cette mesure n’est pas de la vraie écologie : c’est de l’emmerdement pour les commerçants ! » a notamment taclé Bruno Millienne (Modem).
« Il n’y a pas eu d’étude d’impact démontrant que le passage du ticket papier à l’envoi de la facture par mail serait meilleur pour l’environnement » a poursuivi le député, qui n’avait visiblement pas compris que la dématérialisation ne serait pas systématique.
Les promoteurs de cette réforme ont malgré tout eu du mal à se montrer précis... Laurence Maillart-Méhaignerie a par exemple vaguement expliqué que cette réforme permettrait « une économie de papier non négligeable ». En marge de son amendement, Patricia Mirallès affirmait pourtant à titre d’illustration qu’un hypermarché consommait 10 600 rouleaux de papier thermique chaque année.
L’élue LREM a au passage répété vendredi que cette réforme visait à améliorer la « santé publique », en raison des substances contenues dans les encres de papier thermique (de type bisphénol), sans que cela ne suscite de débat particulier.
Cette réforme est-elle encore susceptible d’évoluer ?
Ces dispositions n’ont pas encore été auscultées par le Sénat (qui avait été saisi du projet de loi « anti-gaspillage » avant l’Assemblée nationale).
Le gouvernement ayant enclenché la procédure accélérée, il n’y aura pas de seconde lecture. Députés et sénateurs se réuniront ainsi au sein d’une commission mixte paritaire, à l’issue de cette première lecture, en vue de trouver un compromis. Faute de quoi, le dernier mot sera donné à l’Assemblé nationale.
Il est donc plus que probable que ces dispositions soient maintenues, au moins dans les grandes lignes.
Tickets de caisse, de CB, bons d’achat… Les députés imposent une impression « à la demande »
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Il n’y aura donc plus de tickets de caisse ?
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Quand cette mesure sera-t-elle applicable ?
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Qu’en est-il des tickets de carte bancaire ou des coupons promotionnels ?
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Quels sont les arguments des opposants à cette réforme ?
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Commentaires (52)
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Abonnez-vousLe 16/12/2019 à 17h17
En même temps qu’on discute de ça à l’assemblée on a des employés municipaux qui installent des guirlandes de noël lumineuses dans toutes les rues de ma ville à grand renfort de nacelle au gasoil, ou qu’on voit des panneaux publicitaires-écrans très lumineux qui poussent un peu partout.
Manquerait plus qu’ils votent des lois pour nous culpabiliser de notre consommation d’internet alors qu’une bonne part des flux et de la puissance de calcul est dédiée à générer à de la pub toujours plus intrusive qu’on n’a pas demandée. Oh wait.
Après c’est pas parce que c’est pas très significatif par rapport à d’autres choses que ce n’est pas une bonne chose de le supprimer, après tout les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Ca donne quand même vachement l’impression qu’on vote une loi pour se donner bonne conscience, mais que l’objectif n’est pas de faire changer quoi que ce soit de significatif.
Le 16/12/2019 à 17h22
Entre deux y’a aussi eu des changements et contraintes légales liées aux systèmes d’encaissement.
Le 16/12/2019 à 18h21
C’est coté client qu’il y aura plus de ticket, coté professionnel cela et toujours obligatoire d’un point de vue comptable.
Le 16/12/2019 à 18h37
Diantre, ils oseraient dissimuler l’absence d’une réelle politique écologique par de petits ajustements surmédiatisées malgré leur impact négligeable ?
Je n’ose pas y croire " />
Le 16/12/2019 à 19h02
Je ne redirai pas ce que j’ai déjà dit, mais juste un détail : il y a une obligation légale d’imprimer et de conserver ses rapports Z. Je précise (c’est la loi Macron de 2016) qu’il y a un Z par jour, et au minimum deux périodiques, même si la règle c’est un Z2 par semaine, un Z3 par mois, un Z4 par an. Un Z consomme chez un petit commerçant, pour une petite journée, sur une petite caisse entre 30 et 50 cm par jour.
Le 16/12/2019 à 19h16
Loi Macron de 2016 (toujours) : toutes les caisses enregistreuses sont équipées d’un système de consignation sécurisé de toutes les actions faites sur la caisse (y compris les ouvertures tiroir et le mode école). Le dispositif est consultable par les impôts en cas de contrôle. Que la caisse sorte ou pas un ticket, la transaction est enregistrée…
Ce que vous oubliez dans ce débat, c’est que vous ne pensez qu’aux tickets de caisse de supermarché, qui débitent un volume dingue de papier pour rien, or justement les caisses des petits commerçants ne sont pas comme ça (sauf la Nettuna que j’ai déjà citée). Le mécanisme est bridable et très peu de papier serait utilisé si le Z ne fumait pas la bobine (ça et quelques bêtises de Casio sur certains modèles), et si les lois n’obligeaient pas à sortir un ticket pour chaque ouverture tiroir ou chaque action. Mais bon, je suis un des seuls je suppose sur NI à programmer et installer des petites caisses comme ça, et surtout à voir que cette loi sera certes profitable pour limiter les Leclerc et autres enragés de la bobine, mais qu’elle ne changera rien aux petits commerces et que ça va leur faire un bordel en plus à gérer si le client veut un ticket… Après, ceux qui en doutent, venez faire un petit stage sur une petite 8200 en mode table face à des clients pressés, vous allez voir si on débite pas du papier pour rien avec les “autres” lois…
Le 16/12/2019 à 19h58
J’ai hâte de voir le bilan du quinquennat :
Si avec ça, Macron n’est pas réélu… " />
Le 16/12/2019 à 22h32
Il y a quelques années , le chiffre d’affaire déclaré au fisc par les bistrots italiens avait augmenté de 30% suite à l’obligation de fournir un tiquet de caisse au client .
" />
Le 16/12/2019 à 22h37
Moyennement convaincu. D’une part, à partir du moment où il n’y a plus obligation de donner un ticket de caisse, le commerçant peut “oublier” de saisir l’opération sur la caisse enregistreuse. Comme ça l’opération n’est pas enregistrée, et tu mets le cash ailleurs que dans le tiroir-caisse officiel.
D’autre part, puisque tu es du domaine, tu sais bien que la NF525 n’est pas la solution ultime contre la fraude. Tu connais bien sûr le truc de la caisse qui boote sur une clef USB qui contient un autre logiciel que le logiciel certifié embarqué, non ?
Le 17/12/2019 à 07h49
Donc s’il y’a déjà moyen de frauder y’a pas de quoi faire un drame avec ce projet. Ceux qui fraudaient continueront.
Pour le reste on sauvera quelques arbres chaque année avec une question anodine “Besoin du ticket ?”
Le 17/12/2019 à 08h07
Très bien ton raisonnement. Il y en a déjà qui dépassent les limitations de vitesse, supprimons donc les limitations de vitesse.
Le 17/12/2019 à 09h34
Ils ont pas attendu la fin du ticket de caisse pour ça les éditeurs de logiciels … Certains en font même un vrai fond de commerce.
Histoire vraie et vécu quand j’étais responsable info :
Certains des restaurants ont été équipés d’un logiciel de caisse que je ne citerais pas avant mon arrivé dans la société. Lors de mon arrivé, j’ai harmonisé via un nouveau logiciel en BDD centralisé etc …
Je me suis heurté à un mur des responsables d’établissement que je n’ai pas trop compris dans un premier temps. Puis en creusant, j’ai appris l’existence d’une clé “magique” qui avait pour rôle de reprendre l’ensemble des tickets avec le moyen de paiement espèce pour “enlever des montants”.
Le pire dans l’histoire c’est que le logiciel recalculé la TVA etc etc donc quand on sortez le Z le soir, on y voyait que du feu ! Et j’ai appris plus tard que ce logiciel avait été choisi par les responsable pour cet aspect ! J’ai pas eu à forcer auprès de la direction pour justifier l’investissement dans un logiciel avec BDD centralisé " />
Donc t’inquiète pas pour la fraude à la TVA … il y a un vrai fond de commerce pour ça !
Le 17/12/2019 à 10h17
Nos voisins allemands vont rendre obligatoire l’impression systématique d’un ticket de caisse à partir de 2020.
Comme quoi en Europe ….
Le 17/12/2019 à 10h26
Le 17/12/2019 à 10h42
Le problème que moi j’avais, c’était l’impression du ticket “portique” pour les caisses automatiques qui lui est VRAIMENT inutile (ça imprime, tu scans, le portique s’ouvre, tu le jettes dans la poubelle juste derrière).
Je n’avais pas trouvé de réponse si ça va aussi être pris en compte ou pas dans l’interdiction, mais vu que je lis qu’il n’y a pas de sanction prévue ….
Le 17/12/2019 à 10h49
Pour l’Allemagne, ça m’étonne pas vu que ça travail énormément en liquide contrairement à nous (j’ai même eu le cas de restaurant qui ne prenait pas la carte).
Donc forcément, c’est plus “discret” au niveau transaction, mais ils sont plus sensible à la vie privée aussi que chez nous (du genre StreetView est vide en Allemagne et en Autriche).
Le 16/12/2019 à 15h51
“L’élue LREM a au passage répété vendredi que cette réforme visait à améliorer la « santé publique », en raison des substances contenues dans les encres de papier thermique (de type bisphénol), sans que cela ne suscite de débat particulier.”
Elle est au courant que le BPA est interdit au 1er janvier 2020 dans tout l’UE ?
Le 16/12/2019 à 15h54
les arguments contre sont totalement hallucinant, sachant qu’en fait le principe c’est juste d’avoir le ticket en opt-in au lieu de ne pas l’avoir en opt-out.
les tickets ç
Le 16/12/2019 à 15h57
Bah oui, mais quand ton crédo c’est être “contre”, il faut bien trouver des arguments, même s’ils sont complètement à côté de la plaque…
Le 16/12/2019 à 16h01
Le 16/12/2019 à 16h02
je sais bien mais sur un truc aussi évident je pensais pas trouver autant de bêtise. " />
Le 16/12/2019 à 16h14
Garde le même pantalon, tu ne jetteras plus rien " />
Sinon, je veux bien fournir mon e-mail : [email protected] " />
Le 16/12/2019 à 16h22
Effectivement, les argument contre sont vraiment n’importe quoi… Très peu de commerçant vont vraiment être gênés avec leur terminaux alors que 99% des clients vont en être content et refuser d’avoir un ticket (en dehors des vieux qui font leur compte à la calculette).
En tout cas, s’il y a vraiment besoin d’un email pour le ticket, ce sera mon mail contenant “spam” dans le nom.
Le 16/12/2019 à 16h29
Le 16/12/2019 à 16h33
Amusant. Je me souviens de l’époque (que les moins de 20ans… " />) où les tickets n’étaient pas systèmatiquement imprimés.
C’est devenu obligatoire pour éviter la fraude.
Et maintenant on revient en arrière, sous prétexte de nouveauté ; mon oeil, c’est juste pour rouvrir une porte au blanchiment facile de cash non déclaré.
Le 16/12/2019 à 16h40
Pas de ticket, paiement cash : le retour de la bonne vieille fraude à la TVA !
Le 16/12/2019 à 16h55
Le 18/12/2019 à 13h38
Le 18/12/2019 à 13h41
Le 18/12/2019 à 14h03
Bon ben, si ton temps ne vaut rien, le débile te laisse faire la queue a la caisse … " />
J’imagine que tu vas en agence de voyage pour réserver un train, un billet d’avion, une voiture …. Le faire par internet c’est travailler gratuitement pour eux, ils n’on plus besoin d’employés et de locaux pour te prendre en charge ….
Tu dois même regretter le temps ou l’épicier allait chercher tes articles. Maintenant tu doit faire toi même le tour de l’entrepôt pour les prendre !
Bon, j’arrête. Tu ne semble pas avoir compris que les caisses automatiques ont un intérêt pour les deux parties.
Le 18/12/2019 à 14h45
Le 18/12/2019 à 15h05
Dans
Le 18/12/2019 à 16h15
Oulà, non. J’suis même pas sûr qu’on gagne vraiment du temps, les client étant généralement bien moins doués que la personne qui tiens la caisse. Dans le magasin où je vais, il utilisent rarement plus de la moitié des caisses classiques, et jamais les trois quarts. Rien que mettre en route toutes les caisses réduirait la file d’attente assez fortement.
Autre système qui donne un gros gain de temps, et plus que les caisses auto : la file unique, avec répartition au dernier moment, à la première caisse qui a de la place. Le seul inconvénient c’est que tu choisi plus qui tu vas essayer de draguer " />.
Le 18/12/2019 à 17h48
Le 18/12/2019 à 18h44
Là ou je fait mes courses, les caisse automatique n’ont qu’une file. Il n’y a pas grand monde a draguer, mais tout le monde a sa chance " />
Mettre en place ce système pour les caisse normale est plus problématique pour une simple question de place.
Pour ce qui est du nombre de caisse ouverte, tout dépends des heures de pointe. J’ai déjà vu l’ensemble des caisses ouverte, avec une belle queue derrière.
Personnellement je prends la première caisse libre ou celle avec le moins d’attente.
Aujourd’hui c’était une caisse normale. La fois dernière une automatique. Pas de dogmatisme.
Le 19/12/2019 à 09h42
Sur des caisses normales ça prends pas tellement de place : les queues « verticales » (dans le sens des caisses) empiètent déjà sur l’allée derrière, et une file unique dans ce cas est place perpendiculaire aux caisses. Et t’as un indicateur au bout qui indique sur quel caisse aller. Carrefour et Decathlon font ça, et ça marche pas mal du tout.
Et la file unique sur les caisses auto c’est plus chaotique.
Quant à la différence hyper, super, proxi, c’est sûr que je gueulerais pas dans un proxi de 2 ou 3 employés avec une seule caisse. Par contre le super il a les moyens d’embaucher 2 ou 3 personnes de plus, faut pas déconner.
Le 17/12/2019 à 10h51
Me faut marrer leur argument vaseux pour “faire valoir des droits” en cas de problème. Si tu payes par carte ça ne pose pas de problème, j’ai retourné un article sans le ticket de caisse (25 Euros, je m’en bat du ticket), le mec à fait une recherche par CB et ma rembourser l’article.
Bon par contre avec le liquide, sans preuve d’achat, oui c’est mort.
Le 17/12/2019 à 12h22
Que proposes-tu en remplacement de ce ticket qui prouve que tu as payé tes achat (enfin, au moins 1) et qui remplace l’employé chargé de repérer les petits malins ?
de la reconnaissance faciale ?
Le 17/12/2019 à 12h55
Pendant un an, il y’avait les caisses automatiques avec un chemin et une personne qui suivait ça et surveillait le tout. Maintenant tu as un portique en plus, un ticket pour sortir que tu jettes directement avec la MÊME personne qui suit ça et surveille le tout (les portiques sont bien plus récent que les caisses automatiques).
Aucune différence à part me faire chier quand j’ai les mains pleines car je ne peux plus pousser juste avant mon corps. Et la première fois j’ai pratiquement casser le portique en poussant avec mon corps parce que je ne prends pas le ticket et j’ai essayé de sortir comme je sortais pendant toutes une années.
Le 17/12/2019 à 13h23
Par chez moi c’est passé de
a
L’idée du ticket est clairement d’augmenter le ratio caisse/personnel.
Je peste comme toi sur le fait de devoir scanner le code barre sur le ticket de caisse, sachant que la caisse automatique crache littéralement ce ticket dès le paiement et qu’il faut le présenter pour sortir alors qu’il finissait au fond du sac.
Pour le coté sans déchet, un système de jeton pourrait faire l’affaire mais :
Bref, le problème du ticket est avant tout un problème de voleurs gens indélicat pour rester polis.
Le 17/12/2019 à 13h34
Le 17/12/2019 à 14h11
Dans mon magasin, absolument RIEN n’a changé entre les deux, même pas le chemin de sortie, c’est ça le pire. Avant tu poussais le petit portique à la main, maintenant ils ont juste électrifié ce même portique, mais le chemin de sortie est le même et tu passes devant le même employé du magasin.
La solution du jetons a la même finalité et est même beaucoup plus efficace car la dernière fois l’imprimante ticket n’était pas remplie donc le pied-de-grue qui “surveille” les caisses devait ouvrir le portique à la main alors qu’un jeton n’a pas besoin d’encre ou de papier.
Le 17/12/2019 à 14h40
Le 17/12/2019 à 15h19
Le 17/12/2019 à 16h41
Le 17/12/2019 à 19h41
Factures électronique en Italie d’après les échos, ce sont des petits joueurs BigBrotherBercy à côté " />
J’aurais bien aimé que NXI nous fasse un petit récapitulatif des usages en Europe.
Le 17/12/2019 à 22h09
et en 2012quand ls ont débarqués dans les stations de ski ou sur Portofino
les tickets de caisse obligatoires avaient aidé pas mal " />
https://www.challenges.fr/economie/quand-le-fisc-italien-se-decide-a-traquer-les…
Le 17/12/2019 à 22h43
Le 17/12/2019 à 22h48
Le 18/12/2019 à 08h50
Le 18/12/2019 à 13h01
Personnellement je n’ai pas envie de vivre dans une société qui ne respecte pas un minimum de droit de propriété. Parce que j’ai pas envie que n’importe qui ait le droit de venir se servir chez moi, et que je reconnais aux autres les mêmes droits que ceux que je demande, je suis obligé de respecter la propriété d’autrui.
Je ne sais pas si tes connaissances qui méprisent la propriété des super-marchés sont cohérentes dans leur cynisme au point d’accepter qu’on vienne se servir chez eux, mais à défaut, ils ne seraient pas cyniques au sens qu’ils méprisent cette règle sociale, il seraient juste hypocrites parce qu’ils l’ignorent mais seulement quand ça les arrange.
Le 18/12/2019 à 13h27