Projet de loi « anti-gaspillage » : les députés rechignent à légiférer contre les publicités
Pubelle que jamais
Le 06 janvier 2020 à 16h10
10 min
Droit
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Interdiction des publicités pour les téléphones portables, introduction d’un message « environnemental » dans certains spots publicitaires, etc. La majorité a rejeté de nombreuses propositions, dans le cadre des débats sur le projet de loi « anti-gaspillage ». Un amendement a néanmoins été adopté afin de donner toute latitude aux maires pour interdire les panneaux publicitaires numériques.
« On ne peut pas décemment, madame la secrétaire d’État, présenter un projet de loi relatif à l’économie circulaire sans s’attaquer à la publicité, qui est au cœur du système de surconsommation et de gaspillage », a lancé la députée Mathilde Panot (LFI), vendredi 13 décembre, en direction de Brune Poirson, la secrétaire d’État en charge de la Transition écologique.
Suivant l’avis du gouvernement, la majorité a cependant refusé de nombreux amendements destinés à encadrer davantage – voire interdire – certaines publicités, parfois au prix de débats houleux. L’exécutif a préféré mettre en avant la batterie de mesures destinées à augmenter la durée de vie des produits : création d’indices de « réparabilité » et de « durabilité » des produits, augmentation des durées de garantie, obligation pour les réparateurs de produits informatiques et électro-ménager de proposer des pièces d’occasion (comme pour le secteur automobile), etc.
Interdiction des publicités pour les portables, les SUV, les bouteilles d'eau en plastique...
En septembre dernier, afin de s’attaquer au volet « marketing » de l’obsolescence programmée, le Sénat avait adopté un amendement interdisant « toute publicité ou action de communication commerciale incitant à dégrader des produits en état normal de fonctionnement et à empêcher leur réemploi ou réutilisation ».
Cette mesure a été maintenue en l’état par les députés, au grand dam de Mathilde Panot, qui aurait préféré que le législateur aille plus loin. L’élue LFI plaidait en effet pour une prohibition de toutes les publicités « incitant à dégrader, abandonner ou remplacer prématurément des produits en état normal de fonctionnement ».
« Pour ne citer que quelques exemples, a détaillé la députée, l’entreprise Cdiscount a fait, en janvier 2018, une campagne ayant pour slogan : « Mon vieil ordinateur fonctionne encore. Mais un accident est si vite arrivé… » En juin 2019, une affiche publicitaire pour Leboncoin diffusait l’injonction : « Vends ta robe aussi vite que tu changes de style ». Dans le même esprit, la campagne menée en juillet 2019 par la marque Adidas pour les chaussures Supercourt avait pour slogan « Conçue avec soin, portée sans ». »
La rapporteure, Véronique Riotton (LREM), s’est opposée à cette interdiction, jugée « beaucoup trop générale ».
Le député François-Michel Lambert (Libertés et Territoires) a – vainement – rejoint Mathilde Panot, appelant à encadrer les publicités qui « créent une schizophrénie chez nos concitoyens, tiraillés entre des incitations à acheter ce dont ils n’ont pas besoin et à se séparer d’objets qui fonctionnent toujours, d’une part, et d’autre part les injonctions des politiques qui les alertent sur la nécessité de sortir de cette société de surconsommation et de gaspillage ».
Des restrictions jugées impraticables sur le plan juridique
Au nom de la protection de l’environnement, Mathilde Panot a ensuite soutenu plusieurs amendements visant à interdire purement et simplement les publicités pour certains types de produits et services. À savoir :
- Les téléphones portables (à compter du 1er janvier 2021)
- Les bouteilles d’eau en « plastique jetable »
- Les véhicules particulièrement polluants (à partir de 2021 pour les voitures qui émettent plus de 95 g de CO2/km, puis 59 g/km à compter de 2030)
- Les vols internes (entre deux villes situées en France métropolitaine)
Mathilde Panot a notamment affirmé que 25 millions de téléphones portables étaient vendus chaque année en France, « avec des dépenses phénoménales pour la publicité » : « Apple dépense presque 2 milliards de dollars par an pour sa publicité et Samsung 9 milliards, avec une empreinte environnementale et un coût social considérables. »
« Pendant sa phase de production, en effet, un smartphone fait quatre fois le tour de la planète et requiert 70 kilos de matières premières, soit 583 fois son poids, a poursuivi l’élue LFI. Selon l’UNICEF, 40 000 enfants y travaillent. En 2010, sur les 47 millions d’iPhone vendus, seuls 10 % ont été recyclés et l’ADEME avait alors estimé que 88 % des Français et des Françaises remplaçaient leur téléphone portable alors qu’il fonctionnait encore. Pire, certains fabricants, Apple et Samsung en tête, collent ou soudent aujourd’hui les batteries à l’intérieur du téléphone pour compliquer l’entreprise, déjà ardue, du recyclage. »
La rapporteure, Véronique Riotton, a cependant objecté que l’amendement porté par Mathilde Panot « interdirait même la publicité pour des téléphones reconditionnés ou conçus pour être durables, c’est-à-dire des produits en faveur desquels nous souhaiterions plutôt faire changer les comportements ». Et pour cause, le groupe LFI réclamait l’interdiction de toutes les publicités pour les téléphones portables, quels qu’ils soient (neufs, d’occasion, « éco-conçus », etc.).
Sur les bancs de la majorité, Yolaine de Courson (LREM) s'est elle aussi élevée contre l’argumentaire déployé par Mathilde Panot : « La publicité peut aussi dire de bonnes choses, par exemple que votre produit est bio et sincère. Les pratiques que vous citez sont épouvantables, j’en suis d’accord, mais vous faites, à chaque fois, un amalgame entre publicité et message publicitaire. Il ne faut pas tirer un trait sur la communication et la publicité, qui sont essentielles pour permettre aux entreprises de se différencier, en France comme à l’étranger. »
Brune Poirson a également soutenu qu’il n’était « pas possible juridiquement de procéder à des interdictions pures et simples de publicité pour certaines catégories de produits, sauf en cas de vrais problèmes de santé publique, comme c’est le cas pour le tabac ».
Ce à quoi Mathilde Panot a rétorqué, s’agissant des SUV et autres grosses cylindrées : « Vous avez une vision bien restrictive de la santé publique : ces véhicules polluent terriblement, et la pollution de l’air provoque la mort prématurée de 67 000 personnes chaque année dans notre pays. Il me semble qu’on peut parler d’un enjeu de santé publique ! »
Pas de messages sanitaires sur le modèle du « Mangez cinq fruits et légumes »
Dans un registre proche, les députés PS demandaient à ce que les publicités pour les voitures les plus polluantes soient assorties d’un « message à caractère environnemental précisant la consommation énergétique des véhicules ».
Requête similaire du côté de Matthieu Orphelin (ex-LREM) et François Michel-Lambert : introduire un « message à caractère environnemental encourageant l’allongement de la durée de vie des produits et informant de l’impact de la surconsommation sur l’environnement », sur le modèle du « Fumer tue », dans toutes les publicités pour les produits textiles d’habillement, mais aussi pour les « équipements électriques ou électroniques ».
« Je ne crois pas du tout qu’un message publicitaire puisse faire changer les comportements » a néanmoins objecté Véronique Riotton, avant de donner un avis défavorable à ces amendements. Sur le banc du gouvernement, Brune Poirson a invité les députés à attendre les conclusions de la convention citoyenne sur le climat, qui s’apprête visiblement à faire des propositions sur ce sujet.
Panneaux publicitaires numériques : adoption d'un amendement « de repli »
Dernier gros sujet évoqué : les panneaux publicitaires numériques, qui se multiplient notamment à Paris. « Ces écrans publicitaires représentent un gaspillage énorme d’électricité, ils sont à l’origine de déchets non recyclables et sont produits avec des minerais et des métaux rares. Il est temps d’interdire cet énorme gaspillage d’énergie et cette pollution lumineuse qui nuit à la faune, à la flore et aux êtres humains » a exhorté Mathilde Panot.
Delphine Batho, l’ex-ministre de l’Environnement de François Hollande, est également montée au créneau pour défendre une interdiction des écrans publicitaires numériques ou lumineux « sur les voies ouvertes à la circulation publique, dans les gares, stations et arrêts destinés aux transports publics de personnes ».
Dans les rangs de la majorité, la présidente de la commission du développement durable, Barbara Pompili, avait déposé un amendement pour autoriser uniquement les campagnes publicitaires « à des fins d’intérêt général ». « Cela nous éviterait de gaspiller de l’énergie quand nous risquons d’en avoir besoin » a fait valoir l’ancienne élue EELV.
« Nous nous sommes penchés sur la question et il est apparu – je sais que cet argument est souvent mal reçu, mais je n’y peux rien – qu’une telle interdiction générale serait censurée par le Conseil constitutionnel », a cependant défendu Brune Poirson. Poursuivant : « Interdire de façon absolue la publicité numérique irait en effet à l’encontre des principes de la liberté d’expression, de la liberté du commerce et de l’industrie et du bon exercice de l’activité des opérateurs économiques du secteur de la publicité extérieure. C’est ainsi que fonctionne notre droit. »
Delphine Batho a toutefois soutenu que « l’argument de l’inconstitutionnalité [était] parfaitement infondé. Il ne s’agit pas dans cet amendement d’interdire une activité, mais un support qui pose des problèmes spécifiques en termes de consommation des ressources et de santé publique. (...) La France est fondée, d’une part, à appliquer la charte de l’environnement en vertu de laquelle la loi peut prévenir tout impact négatif sur l’environnement, et d’autre part à prendre une mesure de santé publique pour protéger les enfants contre l’exposition aux écrans numériques dans l’espace public – même si cette seule mesure ne sera pas suffisante. »
Malgré l’avis défavorable du gouvernement et de la rapporteure, les députés ont finalement adopté un amendement « de repli » de Delphine Batho, donnant la possibilité aux maires d’interdire « toute publicité numérique ou toute publicité lumineuse sur les voies ouvertes à la circulation publique, dans les gares, stations et arrêts destinés aux transports publics de personnes », et qui se situent bien entendu sur leur commune.
Brune Poirson a néanmoins laissé entendre que ces dispositions étaient inutiles, la publicité numérique étant en principe « déjà soumise à autorisation préalable, ce qui permet à l’autorité compétente, donc au maire, dans les communes couvertes par un règlement local de publicité, de veiller à ce que le dispositif respecte les règles qui lui sont propres ».
Le gouvernement ayant enclenché la procédure accélérée sur le projet de loi « anti-gaspillage », il n’y aura pas de seconde lecture. Députés et sénateurs se réuniront prochainement au sein d’une commission mixte paritaire, à l’issue de cette première lecture, en vue de trouver un compromis. Faute de quoi, le dernier mot sera donné à l’Assemblée nationale.
Projet de loi « anti-gaspillage » : les députés rechignent à légiférer contre les publicités
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Panneaux publicitaires numériques : adoption d'un amendement « de repli »
Commentaires (34)
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Abonnez-vousLe 06/01/2020 à 16h16
S’il est inconstitutionnel d’interdire les écrans publicitaires électroniques, on peut peut-être se contenter de dépénaliser leur destruction par les passants?
Le 06/01/2020 à 16h25
Il existe encore des gros textes qui ne passent pas en procédure accélérée de nos jour ? Les deux chambres ne sont-elles plus là que pour “signer ici” ?
Le 06/01/2020 à 16h37
Brune Poirson a également soutenu qu’il n’était « pas possible
juridiquement de procéder à des interdictions pures et simples de
publicité pour certaines catégories de produits, sauf en cas de vrais
problèmes de santé publique, comme c’est le cas pour le tabac ».
Alors ne nous limitons pas à “certaines catégories de produits” : interdisons la publicité.
Le 06/01/2020 à 16h40
Le 06/01/2020 à 16h46
Je pense que le changement climatique c’est un problème de santé publique qui justifie amplement l’interdiction des écrans de publicité.
Dans tous les cas, les mairies ont le droit de contraindrel’affichage publicitaire public. Elles pourraient très bien n’autoriser que des publicités correspondants à un certain niveau d’empreinte carbone. D’une part cela permettrait de connaitre l’empreinte carbone des produits qu’on nous vend et de plus cela défavoriserait fortement les activités à fort impact.
Le 06/01/2020 à 17h04
NextInpact pourrait-il faire un article sur la législation qui entoure actuellement les écrans publicitaires numériques ? Existe-t-il des normes sur leur consommation, leur luminosité, les animations (quand on conduit, un truc qui bouge ça attire l’oeil) …? Je ne trouve pas l’info !
Le 06/01/2020 à 17h32
« Je ne crois pas du tout qu’un message publicitaire puisse faire changer les comportements » a néanmoins objecté Véronique Riotton, avant de donner un avis défavorable à ces amendements.
Oui, d’ailleurs c’est pour ça qu’il faut défendre la publicité ! Par exemple, pour inciter les gens à changer leurs habitudes de consommation vers plus de produits “bios et sincères”. Oh wait…
Le 06/01/2020 à 17h49
Récemment des élus et membres du gouvernement ont pesté contre le “Black Friday” en disant que la consommation était un désastre pour l’environnement.
Tout en ayant l’an passé fait plein de mesures suite au mouvement “Gilets jaunes” pour favoriser … le pouvoir d’achat. A ce moment-là, on a pas beaucoup entendu dire que consommer c’était mal étonnamment.
Le 06/01/2020 à 18h16
Le 06/01/2020 à 19h23
Si cela ne marchait pas, on ne l’utiliserait pas. Beaucoup d’organisations font appel à la publicité, y compris les politiques, les associations, les lobbys, les cooperatives, etc. C’est un outil de diffusion de message à destination de la cité (publi-cité). Outil largement abusé par les entreprises commerciales évidemment, mais tout comme les ressources, l’énergie, les employés…
Le 06/01/2020 à 19h31
Le 06/01/2020 à 19h36
Même pas une petite interdiction pour 2040 ? Curieux ^^
Le 06/01/2020 à 20h24
Interdisons déjà la publicité payée par l’électricité des foyers en premier lieu. Le chiffre d’affaire de _ _ _ _ _ _* rapporté au mégawatt extrait de ses millions d’utilisateurs est la réelle plaie…
* remplacer par la société éditrice de publicité en ligne.
Le 06/01/2020 à 21h01
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Que la publicité serve à se faire connaître, ok ca je veux bien.
Mais que dessociétés dépense autant pour cela je comprends pas.
Il y a des femmes pour acheter du parfum, car elles ont vu une personne,vraisemblablement du même sexe qu’elles se promener dans une tenuepour le moins dévêtue dans un château ?
Ou pour un homme,mettre un tel parfum va subitement lui faire avoir une musculature« de rêve » ; une moto de style MadMax et des« anges » qui vont le suivre partout ?
A vrai dire, comme c’est à chaque fois en période d’avant Noël que l’on voit cela, les cible sontpeut être inversés, mais ca c’est que pour les pafums. Dans legenre exaspérant il y a aussi les produits miracle qui lavent touten un passage ou la jingle urbaine pour les suv/
Bref j’ai toujoursencore du mal à me rendre compte du prix de nos temps de cerveauxdisponible… C’est pas possible qu’il soit aussi cher … si ?
Le 06/01/2020 à 22h06
Globalement, il est très difficile de mesure l’efficacité de la publicité. C’est un investissement et des campagnes de pub en échec ça arrive régulièrement, même pour des très grandes marques.
La publicité a principalement pour objectif de faire connaître quelque chose. Un des moyens de savoir si une campagne a un impact, c’est par exemple si la marque ou le produit arrivent spontanément quand on demande de citer quelque chose en rapport.
Et quand bien même tu penses que la pub n’aurait pas d’effet mercantile, elle t’a quand même marqué puisque tu cites des stéréotypes de celle-ci, et donc rempli son objectif " />
Le but premier n’est pas forcément de vendre du bien ou du service, mais d’ancrer dans les esprits que tu existes. Le reste n’est qu’une question de sensibilité au message ou de réceptivité à la création du besoin suscité par la pub. (le pire étant celles qui attaquent les enfants car ils n’ont pas encore un esprit critique suffisamment aiguisé pour l’interpréter)
Un exercice amusant à faire est de regarder la publicité pour ce qu’elle est et d’analyser les techniques de manipulation qu’elle exploite. C’est très intéressant et riche d’enseignement. " />
Le 07/01/2020 à 07h10
Je me suis toujours posé la question si tu pouvais le justifier en cas de crash en bagnole et attaquer le propriétaire du panneau.
Un truc du genre je roulais de nuit, à cause de l’aveuglement du panneau (qui évidemment est blanc pétant avec luminosité à fond) semblable à une voiture plein phare, j’ai n’ai pas réussi à éviter la voiture en face.
Le 08/01/2020 à 09h35
Le 08/01/2020 à 09h48
Le 07/01/2020 à 07h11
Officieusement, je pense qu’ils ont pesté contre le Black Friday car c’est des soldes déguisés sans application des règles des soldes " />
Le 07/01/2020 à 07h18
Ah bah non, on ne touche pas aux sacro-saints copains de la pub. Je pense d’ailleurs que c’est pour cette raison que bien peu d’efforts palpables sont faits concernant les emballages et leurs jolies couleurs/logos/baseline…
On ne touche pas à ceux qui font ta “propagande” (au sens électoral ou pas) !!
Le 07/01/2020 à 07h30
Je me suis posé la même question….
Le 07/01/2020 à 07h40
Le 07/01/2020 à 08h27
Je ne comprends pas le problème de la pub adidas
Dans le même esprit, la campagne menée en juillet 2019 par la marque Adidas pour les chaussures Supercourt avait pour slogan « Conçue avec soin, portée sans »
Elle sont justement vendues comme résistantes pas comme des objets fragiles " />
Le 07/01/2020 à 09h08
..le candidat Macron défendait dès sa campagne comme un instrument permettant de
« procéder de manière rapide et efficace »
Le 07/01/2020 à 09h14
Il y a 2 choses qui me chiffonnent un peu dans toute cette affaire :
Le 07/01/2020 à 10h11
Merci d’y réfléchir " /> Vous pourriez interviewer un membre de l’association RAP (Résistance à l’Agression Publicitaire - https://antipub.org/ ) ils sont pas mal calés sur le sujet.
En banlieue parisienne les écrans vidéo poussent comme des champignons au bord des routes, je me demande ce que les maires avalent comme couleuvres pour laisser passer ça
Le 07/01/2020 à 10h32
Le 07/01/2020 à 12h03
Le 07/01/2020 à 12h46
Le 07/01/2020 à 15h43
Plus qu’a adhérer à RAP (résistance à l’agression publicitaire), se munir d’une clé Allen percée et donner 10 minutes de son temps pour déboulonner les pubs sur votre chemin…
Le 07/01/2020 à 20h14
inconstitutionnel ???
constitutionnel d’agresser le regard des citoyens, donc constitutionnels les mégahautparleurs dans les rues. Et puisque les pubs visuelles n’arrêtent pas, les cons titutionnels ne verront pas d’inconvénient à ce que ces machins hurlent 24⁄24.
Le 07/01/2020 à 20h18
C’est un investissement et des campagnes de pub en échec ça arrive régulièrement,
Aux frais de qui? du cochon qui paie 1000 ou plus souvent 2000 balles sur une voiture, 50% sur son paquet de lessive etc…
Le 07/01/2020 à 20h20
baseline
vaseline
Le 07/01/2020 à 23h21
Tu vis dans quel monde ?