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Nuages européens sur le blocage des sites X en France ?

Du précédent anglais

Nuages européens sur le blocage des sites X en France ?

Le 01 avril 2021 à 15h18

Et si la législation organisant le blocage des sites pornos se contentant d’un simple disclaimer d’âge s’écroulait ? Voilà le risque consécutif à un défaut de notification du texte à la Commission européenne. Contacté, le cabinet d’Adrien Taquet se veut rassurant.

Plusieurs sites, que ce soit KultureGeek, PhoneAndroid ou RTL, ont affirmé que le CSA avait adressé des mises en demeure à plusieurs sites pornos. De fait, la missive n’est qu’une demande d’observations, non encore la véritable mise en demeure programmée par la loi contre les violences conjugales.

Petit retour en arrière. Cette loi adoptée en juillet 2020 autorise quiconque à saisir le CSA afin qu’il constate que des sites réservés aux adultes sont accessibles aux mineurs. Avant comme après, cette accessibilité est une infraction.

La loi portée par le groupe LREM a néanmoins asséné un tour de vis supplémentaire, sous forme de précision dans le Code pénal : les déclarations d’âge ou disclaimers placardés sur les pages d’accueil, où l’internaute affirme être majeur, ne peuvent plus être invoquées comme rempart.

En novembre dernier, trois associations, l’association Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (OPEN), le Conseil Français des Associations pour les Droits de l’Enfant (COFRADE) et l’Union nationale des associations familiales (UNAF) ont réclamé du président du CSA, dans un courrier révélé par Next INpact, que celui-ci mette en demeure plusieurs sites X de se conformer à ce texte, et faute de mieux, qu’il saisisse la justice aux fins de blocage.

Les sites visés sont :

  • pornhub.com
  • xvideos.com
  • xnxx.com
  • xhamster.com
  • tukif.com
  • jacquieetmicheltv2.net
  • jacquieetmichel.net
  • jacquieetmicheltv.net

Et l’enchaînement des faits a été différent. Dans ces courriers, dont nous avons pu avoir connaissance, le CSA n’a pas mis en demeure ces sites, mais leur a demandé « au plus tard le mardi 16 mars 2021 » de fournir les observations que chaque éditeur jugera « utiles à l’instruction de ce dossier ».

Pour le secrétariat d'État, il n'y a pas à notifier la Commission

Et c’est seulement à l’issue de ce délai que le Conseil menace d’adresser ses fameuses mises en demeure, si les mesures envisagées ne sont pas suffisantes pour contrôler l’âge des internautes à distance. Et pour l’instant, aucun n’a reçu de mise en demeure.

Un nuage plane néanmoins sur les rouages de la loi LREM. Il vient de Bruxelles. Selon nos constatations, la France n’a pas notifié à la Commission européenne cette législation que le CSA applique ou est en passe d’appliquer.

Le secrétariat d'État en charge de l'enfance et des familles nous assure cependant que cette notification n’est pas nécessaire selon lui.

Selon son analyse, l’article 23 de la loi contre les violences conjugales « précise les pouvoirs des autorités, dans ce cas le CSA, constatant un délit et les modalités de leur action pour que ce délit cesse et soit sanctionné » nous indique le cabinet. « Il ne crée pas une règle relative à la création d’un service numérique ni à la prestation d’un tel service. Cet article ne relève donc pas de l’obligation de notification au titre de la directive 2015/1535 », celle relative à l’obligation de notification.

Contacté, Thomas Rohmer, président d’OPEN, abonde dans le même sens, assurant avoir « bordé les choses juridiquement », avant d’adresser la fameuse lettre de saisine au CSA. Il affirme avoir « fait valider par trois cabinets d’avocats qu’il n’y avait pas lieu de saisir la Commission européenne ».

Certes, la loi de 2020 prévoit qu’un décret d’application précise les conditions d’application de ces dispositions. La notification pourrait intervenir à l’occasion de sa publication. Le fait que le CSA se soit limité à de simples observations pourrait s’expliquer par le souci de temporiser.

Que se passe-t-il lorsqu’un État membre notifie un texte ? Il doit impérativement patienter durant trois mois. Trois mois durant lesquels la Commission européenne va jauger de sa compatibilité avec le droit européen. Les autres États membres ont eux-mêmes la possibilité d’adresser des critiques, comme ce fut le cas avec la proposition de loi Avia

En Grande-Bretagne, lorsque nos voisins avaient envisagé un contrôle d’âge à l’entrée des sites pornos, le pays avait bêtement oublié d’alerter les instances européennes. S’en était suivi un report de la législation de plusieurs mois

Quels risques d'un défaut de notification ?

Et que se passe-t-il s’il applique un texte non notifié… mais qui aurait dû l’être ? Les conséquences sont ravageuses. 

L’Allemagne avait interdit aux moteurs de recherche d’utiliser des extraits d’articles de presse sans l'autorisation de l'éditeur. En 2019, patatras. Faute d’avoir alerté préalablement la Commission, la loi adoptée pour l’occasion devenait inapplicable, direction poubelle, sur décision de la CJUE. 

En France la jurisprudence est rare, mais pas inexistante. En 2013, par exemple, le Conseil d’État annulait pour la première fois un arrêté relatif aux noms de domaine pour les mêmes raisons. 

La directive Notification prévoit donc la saisine de la Commission via « une procédure d'information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l'information ».

L’enjeu est de garantir le bon fonctionnement des règles du marché intérieur, « un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée », dixit le texte, qui ne proscrit pas la libre circulation des contenus pour adultes...

Voilà pourquoi chaque État membre a l’obligation d’alerter l’instance bruxelloise des dispositions techniques qu’il envisage. Il en va « du bon fonctionnement du marché intérieur » puisqu’ « il est opportun d'assurer la plus grande transparence des initiatives nationales visant l'établissement de règlements techniques »

Et le champ d’application est très vaste. La directive oblige la notification de chaque « règle relative aux services », c’est-à-dire celle ayant « pour finalité et pour objet spécifiques, dans sa totalité ou dans certaines dispositions ponctuelles, de [le] réglementer de manière explicite et ciblée ».

Selon le cabinet d’Adrien Taquet, la loi ne devait donc pas être notifiée. Ici, ce texte français part d’une infraction préexistante, l’interdiction de rendre accessible aux mineurs un contenu pornographique, pour préciser que l’infraction reste constituée même lorsque le site X se contente d’un disclaimer.

La procédure se poursuit avec l’intervention du président du CSA, qui se voit en capacité d’adresser des mises en demeure à n’importe quel site en France, en Europe ou au-delà, voire de saisir la justice pour organiser un blocage d’accès.

N’est-ce pas là une série de normes relatives « aux services » suite à une modification du Code pénal ? Imaginons demain si chaque État membre adopte dans sa législation interne des règles propres : ici désactivation des disclaimers, là production d’une carte d’identité, là-bas, utilisation d’un identifiant électronique, etc. S’en suivrait bel et bien un risque de perturbation du marché par effet patchwork, aux antipodes de la directive notification.

Commentaires (33)

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Le secrétariat d’État en charge de l’enfance et des familles


J’ai toujours des frissons dans le dos quand je lis qu’il existerait un cabinet parmi les zélites qui prétendrait savoir ce qui est bon pour nos chères têtes blondes, considérant que les parents ne sont eux-même pas capables de s’en douter et d’agir en conséquence, niais qu’ils sont.



C’est un peu comme s’il existait, faisons-nous peur, un sinistère pour guider la culture. Ou, horreur des horreurs, pour piloter l’économie…



On voit ici tout le respect que la France a pour les institutions de l’UE : quand les textes ne répondent pas à l’envie de centralisation/réglementation/technocratie qui est chevillée au corps des étatistes collectivistes de l’énarchie, alors on les surtranspose, ou on élague des libertés en catimini, ou on censure administrativement , etc.



CPEF

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C’est hélas en France une tradition le centralisme et le jacobinisme. Ça ne m’étonne pas qu’en France le minitel a émergé à la place d’Internet, avec ce type de vision, impossible d’imaginer un réseau décentralisé qui ne soit pas contrôlé par l’État.

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J’associe toujours ces 2 doctrines aux socialismes et aux communismes… le résultat étant le même.

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Protéger les mineurs c est très bien pke tout est ouvert sur le X.
Mais concrètement s ils ne veulent plus le petit message inutile qui demande l age ils ont quoi en solution pour éviter qu 1 mineur entre sur 1 site de cul ?



Édit je viens de lire l article avec le mec de tukif.
Scan piece d identité, donner sa CB sans prélèvement ou scan selfie…



Perso je donnerais jms ma PI ou CB sur ce genre de site 😅

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C’est chez youporn qu’ils doivent être bien dég’ de ne pas apparaître dans la liste des sites majeurs !

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C’est la même boîte que Pornhub, entre autres. Donc fr.pornhub.com sera simplement redirigé vers youporn et hop, problème résolu :troll:

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« la loi contre les violences conjugales »


C’est pas interdit les cavaliers législatifs ?

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Si la biffle est réalisée sans consentement des deux parties, oui.

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(quote:1864871:alex.d.)
C’est chez youporn qu’ils doivent être bien dég’ de ne pas apparaître dans la liste des sites majeurs !


Tous ces sites nord-américains appartiennent à la même boîte, MindGeek.

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mayuraviva a dit:


C’est hélas en France une tradition le centralisme et le jacobinisme. Ça ne m’étonne pas qu’en France le minitel a émergé à la place d’Internet, avec ce type de vision, impossible d’imaginer un réseau décentralisé qui ne soit pas contrôlé par l’État.


Je ne vois pas trop le rapport entre Minitel et jacobinisme. Le Minitel était centralisé parce que c’était le projet d’un opérateur téléphonique. Internet est décentralisé parce que c’est le projet de labos universitaires.

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Le Minitel était centralisé parce qu’à l’époque le « projet d’un opérateur téléphonique » était en réalité le projet du seul opérateur téléphonique, une entité étatique et monopole public à la vision étriquée telle que décrite plus haut et confirmée dans cette analyse des erreurs du rapport Théry de 1994. CQFD.



Et moi qui croyait que c’était Al Gore qui avait inventé Internet… :roll:

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Embêter ces sites web admettons, mais comment peuvent-ils se mettre en conformité ? Il n’existe aucun moyen (compatible RGPD) pour vérifier uniquement l’âge d’un internaute ?

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tmtisfree a dit:


Le Minitel était centralisé parce qu’à l’époque le « projet d’un opérateur téléphonique » était en réalité le projet du seul opérateur téléphonique, une entité étatique et monopole public à la vision étriquée telle que décrite plus haut et confirmée dans cette analyse des erreurs du rapport Théry de 1994. CQFD.


Ce rapport dit explicitement pourquoi à l’époque le Minitel avait été préféré aux dépends d’Internet : « Ce réseau est donc mal adapté à la fourniture de services commerciaux. »



Ce rapport dit donc exactement la même chose que moi : c’est bel et bien pour le potentiel commercial, au bénéfice de l’opérateur (qu’il soit public ou privé n’y change rien) que le Minitel a été préféré. C’était une erreur d’appréciation (puisqu’il le potentiel commercial d’Internet n’est plus à démontrer), certes, mais c’était sur un critère purement capitaliste et non une histoire de kolkhoze.
En revanche, au début Internet a pu se développer justement parce que c’était le fruit de travaux faits dans les labos, sans recherche de profit. C’est seulement dans un deuxième temps, quand ça a été jugé mûr que les boîte commerciales se sont jetées dessus.



D’ailleurs, c’est complètement fallacieux de mettre le Minitel et Internet en concurrence. Au début, du Minitel, Internet n’était pas prêt : en 1982, au lancement du Minitel, la RFC d’IP n’avait que quelques mois ! Le vrai concurrent et alter-ego, c’étaient les BBS, systèmes centralisés et commerciaux, pas très différents du Minitel dans l’idée, sauf qu’au lieu d’avoir un point d’accès unique et une distribution par transpac, on appelait directement le service. C’est dans un deuxième temps qu’Internet est sorti des labos et a supplanté les BBS. En France, il a mis plus de temps à supplanter le Minitel justement parce que le Minitel marchait bien, les gens en étaient contents (à part le tarif), et c’était bien plus répandu que les BBS.

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On comprend surtout qu’il est bien trop dur pour certains égos aux idéaux obsolètes d’admettre que la « logique » Minitel repose en fait sur les mêmes aberrations conceptuelles idéologiques (centralisation, monopole) dont on constate l’inefficience tous les jours dans ce pays.



Si les marchés réussissent aussi bien – là où tous les collectivismes ont échoué –, c’est exactement pour la même raison : grâce (entre autres) à un mode opérationnel éclaté.

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Comme il doit être agréable de vivre dans ton monde sans nuance et où on ne se pose pas de question.



Mais la réalité est têtue : ce sont des universitaires (gauchistes) qui ont accouché d’internet. C’est une logique de marchés qui a accouché de solutions fermées (Minitel, BBS) qui rendent le client captif. Et encore maintenant, s’il n’y avait pas le méchant régulateur qui bride la capacité d’entreprendre, internet retournerait vers une minitelisation. Tous les FAI cherchent à t’enfermer dans leurs solutions propriétaires rendant difficile ton passage à la concurrence (ils captent ton adresse mail, tes enregistrement TV, ta domotique, etc. dans le mobile, ce sont les éditeurs d’OS qui mettent le grappin sur ton carnet d’adresse, tes bookmarks, etc. pour rendre toute migration laborieuse).

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Que ta réalité soit têtue, on s’en doute depuis longtemps, mais le concept d’un réseau informatique global provient en fait d’une entreprise privée (Bolt, Beranek & Newman) et c’est un de ses scientifiques qui a en discuté l’idée dans son rapport Man-Computer Symbiosis :




“A network of such [computers], connected to one another by wide-band communication lines [which provided] the functions of present-day libraries together with anticipated advances in information storage and retrieval and [other] symbiotic functions.”
— J.C. R. Licklider, 1960.


Tu repasseras pour tes gauchistes… Quant au Minitel, qualifier son existence d’une « logique de marché » alors que l’opérateur était en situation de monopole public protégé par la puissance étatique, just LOL! :mdr: :roll:



Continue à creuser.

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Et sur M6 et Canal+, le bandeau “film interdit au moins de 18ans” suffit pour que ces chaines prouvent que le téléspectateur est majeur selon le CSA? :mad2:

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GoobY13 a dit:


Protéger les mineurs c est très bien pke tout est ouvert sur le X. Mais concrètement s ils ne veulent plus le petit message inutile qui demande l age ils ont quoi en solution pour éviter qu 1 mineur entre sur 1 site de cul ?



Édit je viens de lire l article avec le mec de tukif. Scan piece d identité, donner sa CB sans prélèvement ou scan selfie…



Perso je donnerais jms ma PI ou CB sur ce genre de site 😅


Sachant qu’un simple VPN peut aisément bypasser ce genre de “protections” …

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Oula, du calme, pas besoin de sortir le bazooka pour tuer une mouche.



Je rappelle que t’es en France, pas besoin de VPN, tu coches juste la case DoH dans ton navigateur :troll:

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(reply:1864954:ProFesseur Onizuka)
Je l’avais oublié celui là de disclaimer
:perv: :photo:


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(quote:1864954:ProFesseur Onizuka)
Et sur M6 et Canal+, le bandeau “film interdit au moins de 18ans” suffit pour que ces chaines prouvent que le téléspectateur est majeur selon le CSA? :mad2:


Il me semble que sur une TV ou un décodeur TV (même TNT) , et à fortiori sur un décodeur payant (Canal+) , il faut impérativement, lors de la mise en service initiale, installer un “code parental”.
(Sur une TV il est ptet réglé par défaut et écrit dans le manuel).



Et la diffusion d’une émission interdite aux moins de 18 ans (que ce soit porn ou autre d’ailleurs) doit générer la demande de ce code avant la diffusion.

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Les sites visés sont :


L’ironie c’est que cela crée un méchant effet straisand. Je viens d’aller vérifier sur mon chrome ou je ne suis pas log et les sites s’affichent en clair. Et si je dis que tel site populaire n’est pas dans la liste, je pourrais aussi avoir des problèmes comme vous dans quelques temps ?

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Le texte (le décret d’application) vient d’être notifié…
actu arrive

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MarcRees a dit:


actu arrive



Marc :best: est sur le pont, on aura le décorticage à la virgule prêt :windu: demain matin pour le p’tit déj. :incline: :yes:



:inpactitude:

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Bon, on est samedi 15h, toujours pas de décorticage !
Tu faiblis Marc, t’es devenu l’ombre de ce que tu étais. :langue:
En manque de clémentine ? :kc:



L’auto-réponse c’est le mal. :bouletdujour:
–> [] à vitesse supra-luminique

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MarcRees a dit:


Le texte (le décret d’application) vient d’être notifié… actu arrive


lol merci Marc :)

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(quote:1865073:Kazer2.0)
Oula, du calme, pas besoin de sortir le bazooka pour tuer une mouche.



Je rappelle que t’es en France, pas besoin de VPN, tu coches juste la case DoH dans ton navigateur :troll:


Pas besoin avec mon FAI pour entreprises :D Zéro censure.



Faut que je vois si je peux le faire pour Firefox Mobile par contre.
Edit > Pas d’option idoine dans Firefox Mobile (vérifié).

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tmtisfree a dit:


Que ta réalité soit têtue, on s’en doute depuis longtemps, mais le concept d’un réseau informatique global provient en fait d’une entreprise privée (Bolt, Beranek & Newman) et c’est un de ses scientifiques qui a en discuté l’idée dans son rapport _Man-Computer Symbiosis_ :


Licklider, c’est bien le gars qui vient du MIT, a été à la DARPA, et entre les deux était chez BBN, boîte qui vit essentiellement de subventions du DoD ? Le même en France, tu dirais qu’il est fonctionnaire. LOL.

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Tes factoïdes n’affectent en rien le point principal : Internet est le produit d’une boîte privée.

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tmtisfree a dit:


Tes factoïdes n’affectent en rien le point principal : Internet est le produit d’une boîte privée.


Si on suppose que le papa d’internet est Licklider, il a commencé au MIT, puis quand il a voulu réellement développer son idée, il a été à la DARPA. Si on suppose que l’ancêtre d’internet c’est ARPANET, alors c’est la DARPA, agence purement gouvernementale. Enfin, si on suppose que le vrai acte de naissance d’Internet est le RFC 791 (puisque c’est ça Internet : une interconnexion par un protocole unifié) et Jon Postel, alors là encore c’est purement public.



Bon, mais sinon tu peux aussi te raccrocher aux branches comme tu sais bien faire : en effet, l’une des personnes qui ont joué un rôle important dans la création d’Internet a, pendant 2 ans, travaillé pour un sous-traitant du gouvernement américain. Ouaouh, sur les dizaines de personnes qui ont contribué, il y en a un qui, à un moment, n’était pas directement fonctionnaire mais était dans une boîte financée par l’état. Punaise, oui, tu m’ouvres les yeux : c’est le privé qui a tout fait.

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Je ne disconviens de rien de tout cela, mais l’origine de l’idée d’un réseau distribué, c-à-d à l’opposé du concept centralisé du Minitel, est bien survenue dans un cadre privé et ce n’est pas une coïncidence. Pas d’idée, pas de réalisation, on comprend cela dans les petites classes.



(Ce qu’il s’est passé avant ou après cet épisode de pure création est juste HS.)

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Laisse tomber : tu essaies de raisonner un troll d’extrême-droite. Si tu lisais ses commentaires sur la page de son profil, tu verrais qu’il n’y a rien à tirer de lui, il est totalement perdu pour la science.



Fais comme moi : filtre ses commentaires et épargne-toi leur vue. On ne débat pas avec des gens d’extrême-droite, jamais. C’est leur donner une visibilité qu’ils ne méritent pas et ne doivent jamais avoir.

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(reply:1865719:Trit’)


En effet, on ne débat pas avec l’extrême droite. Mais au départ, je ne comptais pas débattre, juste corriger quelques contrevérités.



Mais bon, c’est vrai qu’au final, quand on en arrive au point où le seul truc qui intéresse notre troll, c’est l’affiliation d’un gars qui a écrit 4 lignes (quatre lignes !) dans un rapport de 18 pages en 1960, et qu’il décrète que tout ce qui est en dehors de ces 4 lignes est hors-sujet (alors que le sujet, c’est le blocage des sites X, au départ), alors en effet, il est temps de lâcher le morceau.

Nuages européens sur le blocage des sites X en France ?

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