Mission Lescure : des taxes, des sanctions et beaucoup d’espoir
Mission to mars
Le 25 septembre 2012 à 14h58
10 min
Droit
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Ce matin à Paris, la ministre de la Culture a lancé officiellement la mission sur l’Acte 2, la fameuse mission Pierre Lescure ouverte jusqu'en mars 2013. PC INpact était sur place. Compte rendu.
La ministre a souligné à plusieurs reprises l’enjeu de cette mission : à la fois renouer les rapports entre créateurs et internautes, mais aussi trouver les nouvelles sources de financement de la création dans un univers ouvert et connecté. Inspirée par les grandes lois des années 80, Aurélie Filippetti l’assure : « la chronologie des médias, le prix unique du livre, etc. Tout cela a permis une offre culturelle riche, variée, accessible. Aujourd’hui il faut réécrire l’édifice avec le même souci d’encouragement de la production, de la diversité et de la facilité d’accès aux œuvres. C’est pourquoi le président de la République a souhaité cette mission ».
« La feuille de route est claire, la route est large » chante Pierre Lescure qui confesse que les premiers échanges autour de cette mission avec l’équipe Hollande ont eu lieu en septembre 2011. C’était lors d’une rencontre avec les cinéastes autour de la projection d’un film « et maintenant on va où ? »…
Une mission, trois objectifs
Trouver des mécanismes de défense de la culture, des créateurs et des producteurs, voilà donc l’armature que doit échafauder Pierre Lescure avec trois objectifs sur le plan de travail. La création, l’économie, et le public. « Le droit d’auteur est né pour protéger les auteurs non contre public mais contre ceux qui exploitent leurs œuvres de manière exagérée sans juste rétribution. La question de la lutte contre le téléchargement illégal, de la protection doit s’aborder non en termes de conflit avec public mais en tant qu’intérêt commun. »
Faire payer les fabricants, les agrégateurs, les FAI
Sur le volet économique, la ministre sera plus descriptive, ce qui témoigne d’un objectif plus précis en raison de l’intérêt financier. Filippetti placera sur la balance d’un côté, des créateurs fragilisés, de l’autre « des fabricants de matériel, des agrégateurs de contenus ou des fournisseurs d’accès ». En quête « d’équilibre », la ministre affirme que ceux-ci « doivent participer au financement de la création selon le principe du cercle vertueux en amont et aval du cycle ».
Elle demande spécialement à Lescure de se rapprocher de la mission Colin-Collin sur la fiscalité du numérique et de tendre l’oreille sur la mission Toubon sur l’harmonisation de la fiscalité sur les produits culturels. Elle considère ainsi cette fiscalité « comme un axe majeur ». Problème vieux comme le monde : quand on parle de fiscalité, Bercy pense plutôt à des ponctions fiscales tombant dans le budget de l’Etat, quand les ayants droit rêvent de taxes affectées.
Les droits des utilisateurs
Quant au droit des utilisateurs, ajoutera l’ancienne députée, « mon souci constant est d’ouvrir un accès le plus large possible aux contenus. Certains secteurs montrent encore des blocages, des inerties ou des entraves. (…) Le téléchargement illégal sera contré avant tout par une offre légale cohérente ». Une offre « cohérente » qui sera aspergée sous une pluie de financement (numérisation, création, etc.) et la boucle est bouclée dans le meilleur des mondes.
Des chantiers d’ampleur sous l’œil de Bruxelles
Cependant, quand on fait le total, l’entreprise est pharaonique. Prix unique du livre, TVA sur le livre électronique, régime des aides au cinéma, territorialité et fiscalité des biens culturels sans oublier la régulation et même la copie privée qui devrait être de la partie. « On doit aussi travailler sur la photographie, ajoute Lescure, un symbole pour moi d’une relative perversion du débat sur le droit d’auteur et de l’économie des contenus sur le numérique ». Et l’intéressé de mettre en avant la fragilité de la profession alors qu’aujourd’hui tout le monde est équipé. « On peut devenir photographe, mais on ne l’est pas parce qu’on a l’outil ! »
On esquisse sans mal le chantier d‘ampleur qu’attend cette fameuse mission alors que la modification d’une seule virgule dans un texte entraîne généralement résistance et lobbying intense. Autre chose, Bruxelles apprécie mal les coups de pouces étatiques, qui sont autant d’atteintes aux règles de saine concurrence. La stratégie de Fillippetti est limpide : « Il est essentiel pour nous de trouver des alliés avec les ministres de la Culture européens notamment ». La Rue de Valois veut donc tisser des liens avec les états membres notamment des nouveaux adhérents « qui ont une grande attention dans la protection de la diversité culturelle. »
L’offre graduée, écho de la riposte graduée
De son côté, Pierre Lescure opposera la formule de l’offre graduée à la réponse graduée chère à la Hadopi. Et dans cette offre graduée, l’ancien de Canal Plus qui a toujours un pied dans les DRM ou dans le spectacle vivant pense que la solution sera justement de rester sur des tarifs extrêmement abordables…
Hadopi
Sur Hadopi, les mots sont plus contenus. Ni Lescure ni Filippetti ne détailleront le plan de bataille affirmant simplement que des dialogues avec la rue de Texel ont été noués « On a vu les services, les deux présidentes, Éric Walter... » Bref, un travail est engagé, « mais après c’est à nous de faire des propositions ». Lescure l’assure : si Hadopi pourra être rebaptisée, « la fonction de base ne doit pas changer. Je ne connais pas d‘échange de commerce sans surveillance, sans régulation ». Pas touche au principe, donc, ce qui témoigne déjà de la victoire des ayants droit favorables à ce régime.
L’intéressé esquive, il refuse de rentrer dans l’alternative du pour ou contre Hadopi. Il concède que le cinéma va très bien aujourd’hui « mais il faut se projeter dans 5 ou 10 ans car si on ne fait rien, la diversité, la qualité et la quantité de films seront entamées. » « Peut-on lutter contre le téléchargement sans doper, multiplier, rendre joyeuse, abordable, une offre légale massive ? ».
Plus tard, le sujet reviendra lors des échanges avec la salle. « L’idée aujourd’hui est de réconcilier auteur, créateur et les publics. Ce ne sont pas des personnes ont pour principale volonté de piller les auteurs. Nous devons leur proposer des moyens légaux pour qu’ils puissent accéder aux œuvres de manière simple, pratique et accessible. De l’autre côté, il faut des mécanismes de financement qui permettent aux auteurs de vivre correctement. On s’est trop crispé sur la répression et la sanction qui a créé un fossé préjudiciable à tous. Je ne suis pas contre le principe de sanction. La priorité est de rétablir la confiance, mais évidemment il y aura une partie de la mission sur la lutte contre le téléchargement illégal » commentera Aurélie Filippetti. Pierre Lescure ajoute : « j’ai une obsession, c’est qu’on ne se laisse pas entrainer dans le débat t’es ceci ou t’es cela. Ce ne sera pas blanc ou noir, ce sera « et », et ceci, et cela, et offre massive, et régulation. Et offre massive et sans doute une tranche de licence globale mais aussi des sanctions. »
Échanges non marchands
« Tous les sujets seront évoqués, promet Pierre Lescure au volant de cette drôle de mission, y compris les échanges non marchands ! Même du temps de l’analogique, les échanges non marchands ont toujours constitués une part importante de l’activité culturelle. Ca fera partie du dialogue que nous allons avoir très vite avec par exemple les bibliothèques, les médiathèques, qui ont depuis belle lurette commencé à réfléchir à l’évolution de ces échanges non marchands culturels, éducatifs. »
Et à ceux qui doutent, Lescure déclare que « vis-à-vis des publics, il faut tendre vers l’universalité et l’instantanéité, c’est à ce prix-là qu’on pourra faire bouger les choses. Il faut une offre graduée comme on a une riposte graduée ». Bouger les choses ? « Nous aurons un dialogue compliqué où toutes les forces seront nécessaires, un dialogue qui sera contradictoire et rude avec les hébergeurs et les FAI, bref la distribution numérique dans son ensemble. Nous avons face à nous des géants, il n’y a pas de géants français de la distribution même si on va bientôt voir Free. Free est un acteur important mais nous restons très petits par rapport aux géants américains ». Free bientôt un géant français de la distribution ?
La fiscalité des géants du net et l’affectation des fruits
Au fil des questions avec la presse, Aurélie Filippetti lorgnera du côté de Bercy et du Sénat notamment avec la proposition de Philippe Marini qui tente de trouver les moyens de taxer en France les grands acteurs du numérique. « Il faut étudier ce projet. Il est possible d’envisager des mécanismes pour trouver une base fiscale à des entreprises virtuelles qui échappent à la territorialité. Il est évident qu’elles doivent contribuer au financement et aujourd’hui il est tout à fait possible de trouver des solutions techniques »
Le projet des éditeurs de presse
La ministre de la Culture rebondira aussi sur le projet élaboré par les éditeurs de presse français qui militent pour la création d’un nouveau droit voisin. « On doit être vigilant pour pas pénaliser les sites français qui pourraient être soumis à un déréférencement en guise de rétorsion ». La ministre a cependant été vague sur le sort de ces futurs flux financiers et même au-delà des futures taxes sur les gros opérateurs. Est-ce que le fruit va au budget de l’État ou avec l’esprit de l’exception culturelle des années 80, faut-il qu’on affecte ces sommes ? Arbitrage classique, choix épineux.
Le Conseil national de la musique
La ministre est aussi revenue sur la fin du Conseil National de la Musique. « Le précédent gouvernement voulait un état public qui devait distribuer des aides sans savoir cependant d‘où elles proviennent. Ici, on veut trouver des bases fiscales cohérentes : qu’est ce qu’on va taxer pour financer la musique, comment gérer cette question juridiquement, comment redistribuer ? La question de la structuration administrative vient en derrière position. »
Mission Lescure : des taxes, des sanctions et beaucoup d’espoir
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Une mission, trois objectifs
Commentaires (51)
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Abonnez-vousLe 25/09/2012 à 16h08
Le 25/09/2012 à 16h09
Le 25/09/2012 à 16h11
« Le droit d’auteur est né pour protéger les auteurs non contre public mais contre ceux qui exploitent leurs œuvres de manière exagérée sans juste rétribution. »
A commencer par les producteurs riches et gras. " />
Il faut protéger les auteurs des producteurs; supprimons cet intermédiaire et tout le monde sera content " />
Le 25/09/2012 à 16h15
Le 25/09/2012 à 16h19
Le 25/09/2012 à 16h20
D’où le gros flou pendant la campagne sur le sujet Hadopi.
Profitez bien de vos avantages car dans 5 ans il y aura un autre changement et peut être un vrai.
Le 25/09/2012 à 16h23
Le 25/09/2012 à 16h34
Marc, je ne t’accuse pas de faire du Numerama mais c’est pas l’envie qu’il me manque.
Je ne tiens pas spécialement à Lescure mais je constate juste que c’est le seul depuis X années à faire le cul à ces connards d’ayants droits.
Désolé pour ces mots mais c’est lui le moins pire (et plus la vitesse est moins grande, plus l’objet tombe moins vite, cqfd " /> ).
On verra après, faut soigner les rentier avant de les enculer, ils aiment bien les caresses avant.
Le 25/09/2012 à 16h47
1981 Libéralisation des radios. Une révolution.
2012 Libéralisez Internet! Avant La Révolution.
Les beaufs achèteront encore du Johnny, qu’il vive de ça (enfin plus très longtemps)
Et faute d’administration complaisante, les acteurs évolueront et trouveront leur voie, ou disparaîteront.
Et laissez free tranquille. Niel a claqué la porte du Conseil Du Numérique, je crois…
Beaucoup de portes claquent contre ce qu’on nous prépare. C’est moi ou ça sent pas bon?
LIBERTAD
Le 25/09/2012 à 17h05
Le 25/09/2012 à 17h34
Le 25/09/2012 à 18h10
Le 25/09/2012 à 18h18
après tout ca faudrait penser à nous montrer les films que nous avons financés avec nos impôts.
A moins que ce soit le cinema d’auteur " />
Bref, au cinema à part les grosse production hollywoodien y rien à ce mettre sous la dent.
COté musique, non plus; " /> que du gros recyclage.
Bref, la culture n’est plus, seul reste les rapaces, qui eu survive toujours
grace à toutes les aides qu’on va leur donner, " />
servez vous mes amis, " />
Le 25/09/2012 à 18h34
Le 25/09/2012 à 18h51
Le 25/09/2012 à 19h24
YouTubeZack !!! ME3 : YouTube
Le 25/09/2012 à 15h06
Faire payer les FAI… donc augmentation des abonnements. " />
Faire payer les fabricants… les VPC étrangers doivent déjà se frotter les mains. " />
Encore et toujours la même rengaine faire payer le consommateur plusieurs fois. " />
Le 25/09/2012 à 15h07
Mouai, discuter alors que tout est déjà décidé, ça s’appel une petite sauterie entre potes. " />
Le 25/09/2012 à 15h15
bon sang ça sent le pipeau à tous les niveaux….
c’est pas en Mars qu’il doit rendre ses recommandations et ensuite le gouvernement à en tirer des pistes vers une modification d’Hadopi (enfin dans la version 2345.1 vu la girouette des annonces de Flamby…)…
Alors que là ils parlent (Laisse Cure " /> et Aurélie) déjà de solutions qu’ils envisagent….
Ce qui confirme la décision et les propos de LQDN, Que Choisir et la SAMUP…
Bref on a pas fini d’avoir des propos démago d’ici à Mars et de voir ainsi de nouvelles tête appliquer d’antiques recettes qui on largement prouvées depuis des années qu’elles ne servent à rien et coutent un bras au contribuables…
Le changement c’est maintenant… ou pas…. bientôt ?… pas loin… oui mais… à n’en pas douter… après concertation avec les partenaires sociaux (letmotiv du Ps…)… bref on l’a encore profond pour 5 ans…
Je hais ces flans industriels (flamby…)… pas pour rien que je n’ai pas souhaiter le voir président… maintenant j’en ai la confirmation….
Le 25/09/2012 à 15h19
On en est déjà à 40 milliards de nouveaux prélèvements annoncés pour 2013, soit 3% du PIB, avec une croissance nulle ou négative. A titre de comparaison, le “choc pétrolier” de 1973 c’était 3% du PIB mais avec une croissance de 9% (177,5 milliards d’euros en 73 et 206,9 en 74).
Et là on va prélever encore plus, pour la “culture”…
Le premier “choc pétrolier” on était passés de 4% de chômeurs à 10%. Ça va donner quoi cette fois-ci?
Le 25/09/2012 à 15h21
la solution sera justement de rester sur des tarifs extrêmement abordables
" />
Le 25/09/2012 à 15h22
« la chronologie des médias, le prix unique du livre, etc. Tout cela a permis une offre culturelle riche, variée, accessible. Aujourd’hui il faut réécrire l’édifice avec le même souci d’encouragement de la production, de la diversité et de la facilité d’accès aux œuvres. C’est pourquoi le président de la République a souhaité cette mission ».
Trop peu , trop tard ….
Le 25/09/2012 à 15h23
Free bientôt un géant français de la distribution ?
Ha ben je comprends mieux le clash avec Youtube." />
Le 25/09/2012 à 15h24
“Attention chérie, ça va augmenter”
Le 25/09/2012 à 20h42
Le 25/09/2012 à 21h29
comme ils n’arrivent pas à faire payer directement le consommateur, ils vont donc faire payer les intermédiaires, lesquels répercuteront les taxes sur les consommateurs.
bref, rien de nouveau à l’horizon. " />
Le 25/09/2012 à 21h56
Moi ce qui me fait le plus peur c’est :
« On doit aussi travailler sur la photographie, ajoute Lescure, un symbole pour moi d’une relative perversion du débat sur le droit d’auteur et de l’économie des contenus sur le numérique ». Et l’intéressé de mettre en avant la fragilité de la profession alors qu’aujourd’hui tout le monde est équipé. « On peut devenir photographe, mais on ne l’est pas parce qu’on a l’outil ! »
J’ose même pas imaginer ce qu’ils pourraient nous pondre… Interdiction de publier si on a pas une carte professionnelle ? Et ensuite le ban des musiciens amateurs qui jouent dans un garage?
Le 25/09/2012 à 23h55
à effacer
Le 25/09/2012 à 23h55
juste une question, pourquoi ne lit on jamais rien sur le POURQUOI DU COMMENT ?
la loi du 3 janvier 1973 le reste ne compte pas
YouTube
Le 26/09/2012 à 08h34
Le précédent gouvernement, c’était du tout répressif et la, c’est du tout taxer….
Faut vraiment que les acteurs du numérique fassent un lobby bien plus puissant que ces lobbies d’un autre âge…
Le 26/09/2012 à 09h01
Le 26/09/2012 à 09h30
Le 26/09/2012 à 19h27
Le 26/09/2012 à 22h46
Le 27/09/2012 à 09h12
" />
Le 25/09/2012 à 15h26
“Agrégateurs” Pourquoi ai-je lu Agriculteurs " />
Le 25/09/2012 à 15h26
Bon, encore un secteur qui va se décider d’une augmentation des revenus sur le dos des contribuables, et ne pas toucher au reste…
Encore une fois, borel de mayre, commencez par mieux gérer le pognon que vous avez déjà avant d’en réclamer plus !
Moi, je suis sûr que je ne vais pas toucher un radis de plus l’année prochaine, sauf miracle (enveloppe constante pour payer les fonctionnaires, l’augmentation du point, je peux me brosser). Sans parler des gars chez Peugeot qui eux, vont toucher les allocations chômage…
Franchement, ils vivent dans quel monde ces gens-là ? vivement qu’ils aient les mêmes problèmes que l’industrie automobile pour les ramener sur terre !
Le 25/09/2012 à 15h26
Le 25/09/2012 à 15h26
Le 25/09/2012 à 15h27
Le 25/09/2012 à 15h28
Le 25/09/2012 à 15h29
A quand une “Mission Marc Rees ” ?
Le 25/09/2012 à 15h30
Nous verrons.
Voilà ce que j’en dis et ce que je vous appelle à penser. Au lieu de rester dans un pessimisme stérile, laissons sa chance à ceci et peut-être serons-nous satisfaits pas trop raleurs. W&S
Le 25/09/2012 à 15h30
« mais il faut se projeter dans 5 ou 10 ans car si on ne fait rien, la diversité, la qualité et la quantité de films seront entamées. »
il me semble avoir déjà entendu (lu) peu ou prou cela lors de l’essor de l’accès ADSL il y a… euh… 10-15 ans.
Après, la qualité est clairement entamée (quantité incommensurable de bouses) et la quantité itou (la consommation d’espace disque des nanards est juste indécente et on en produit encore " />)
Le 25/09/2012 à 15h43
C’est cool, j’vais pouvoir financer toute la bouses que notre magnifique industrie culturelle nous créer, ça c’est chouette ! Quelle merveilleux avenir en perspective !
Le 25/09/2012 à 15h48
Le 25/09/2012 à 15h49
Le 25/09/2012 à 15h52
Bon, c’est bien beau tout ça, mais on a pas l’information la plus importante….
C’est qui la blonde sur la photo à côté de A.Filippetti ?" />
Le 25/09/2012 à 15h55
Le 25/09/2012 à 16h05
Le 25/09/2012 à 16h06
« Il faut étudier ce projet. Il est possible d’envisager des mécanismes pour trouver une base fiscale à des entreprises virtuelles qui échappent à la territorialité. Il est évident qu’elles doivent contribuer au financement et aujourd’hui il est tout à fait possible de trouver des solutions techniques »
Ils ont voulu la mondialisation. Ils sont en train de la prendre en pleine gueule !
Ne rêvons pas, Il n’y a pas de solutions techniques sans une intrusion intolérable dans la vie privée.