Deuxième ou troisième éditeur mondial de logiciels et numéro un dans les entreprises, le géant américain Oracle a annoncé hier un chiffre d'affaires en légère hausse et une forte augmentation de son bénéfice net. La société de Larry Ellison est désormais tirée par les licences des logiciels et ses offres cloud.
Le recul du secteur matériel
Avec 9,094 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+3 %) pour son dernier trimestre fiscal clos le 30 novembre, pour un bénéfice net de 2,581 milliards de dollars (+18 %), Oracle peut avoir le sourire. Les détails de son bilan financier montre toutefois une tendance intéressante : à l'instar d'autres sociétés américaines, Hewlett-Packard par exemple, le secteur hardware d'Oracle perd en importance au profit de l'immatériel (logiciels et internet).
Le chiffre d'affaires lié au hardware (produits et support) n'a ainsi représenté que 15 % de son chiffre d'affaires total, en baisse de trois points en un an. A contrario, les logiciels (licences) et le cloud (internet) ont représenté à eux seuls 73 % des résultats d'Oracle, contre 69 % en 2011.
Le rachat de Sun porte ses fruits
Concernant Sun Microsystems, racheté par Oracle il y a trois ans pour 7,4 milliards de dollars, Larry Ellison, le PDG d'Oracle, estime que « Sun s'est avéré être l'une des acquisitions les plus stratégiques et rentables que nous n'ayons jamais fait ». Une affirmation basée sur la forte rentabilité d'Oracle sur les systèmes d'ingénierie et sur l'impact de Sun sur la croissance de ses activités matérielles, qui perdent pourtant en chiffre d'affaires.
N'oublions pas qu'avant son rachat, Sun cumulait des pertes de plusieurs milliards, dont 2,23 milliards de dollars uniquement en 2009. Après l'acquisition par Oracle, des licenciements massifs ont été réalisés, afin de réduire les frais de l'entreprise. Par la suite, Oracle a abandonné le développement d'OpenOffice (repris par LibreOffice), et les licenciements, ou plutôt les plans de départs volontaires, ont continué ces dernières années, notamment en France.
Pour rappel, Oracle est valorisée au NASDAQ à 158,45 milliards de dollars. Seuls Google (237 Mds), IBM (221 Mds), Microsoft (232 Mds) et Apple (502 Mds) surpassent Oracle en bourse parmi les sociétés high-tech. Intel (104 Mds), Cisco (108 Mds) et SAP (97 Mds) ont donc une valorisation inférieure.
Commentaires (28)
Des gens travaillent chez Oracle ou en connaissent? C’est comment? MP si nécessaire.
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C’est comme n’importe quelle SSII… l’avantage étant qu’en terme de formation, t’es évidemment bien servi ;-)
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Sinon, rien d’étonnant à afficher de bons chiffres avec les tarifs qu’ils pratiquent et un support qui n’est pas redimensionné malgré les nombreuses acquisitions
Je me demande combien les plans de départs volontaires ont coûté.
Parce que vues les différences de culture entre Sun et Oracle, je pense que pas mal de CVs ont commencé à chauffer dès le rachat (ou avant s’il y a eu des fuites, je n’ai pas de souvenir sur ce dernier point).
que nous n’ayons jamais fait
Ils l’ont fait.
Il faut virer la négation.
Dsl doublon…
Disons que Oracle a une réputation de boite agressive, après pour les employés je ne sais pas si c’est pareil en interne.
OK merci pour ton témoignage.
Ben non…
La meilleure affaire que nous n’ayons jamais faite
Le plus gros dinosaure qui n’ait jamais existé.
J’insiste :)
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/jamais
« Le seul homme, dit-il, que j’aie jamais cru »
Par la suite, Oracle a abandonné le développement d’OpenOffice (repris par LibreOffice),
N’importe quoi…
http://www.pcinpact.com/news/63944-oracle-openoffice-libreoffice-apache-document…
Je ne peux pas accéder à ton lien (proxy boulot qui bloque).
" /> à force d’y
" /> j’aurais tendance à me ranger à ton avis
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Mais je crains qu’au final tu aies raison
au temps pour moi.
EDIt : l’important reste qu’aucun homme n’est jamais assez fort pour ce calcul
(contrepétrie…)