Le syndicat d’Orange attaque l’ARCEP pour les fréquences 1800 MHz (2G / 4G)
L'emploi encore oublié
Le 21 mars 2013 à 15h55
3 min
Société numérique
Société
Suite à une décision de l'ARCEP, Bouygues Telecom pourra à partir du 1er octobre prochain exploiter sa bande 1800 MHz pour proposer de la 4G (LTE) à ses clients. Un choix peu apprécié par Orange et SFR. La CFE-CGC/UNSA, le syndicat d'Orange, vient ainsi d'annoncer qu'il comptait attaquer cette décision devant le Conseil d'État. Le syndicat demande notamment que des conditions sur l'emploi soient intégrées dans cette décision.
L'emploi avant tout
Pour le syndicat CFE-CGC/UNSA, l'emploi dans le secteur télécom a depuis toujours été son cheval de bataille. En 2009, le syndicat se plaignait ainsi déjà des délocalisations des services clients. La même année, il craignait déjà l'arrivée de Free Mobile et annonçait la perte de 10 000 emplois. Quatre ans plus tard, la logique du syndicat n'a que peu varié.
La CFE-CGC/UNSA se plaint ainsi dans son communiqué que l'autorisation accordée par l'ARCEP n'intègre aucune condition liée à l’emploi, contrairement aux licences 3G qui impliquaient tout de même des engagements. « Certes, les déploiements de Bouygues Telecom devraient dynamiser les commandes chez les équipementiers, bien mal en point en Europe » concède le syndicat. « Mais, alors qu’il y a eu une consultation publique sur ce « refarming » des fréquences, aucun acteur n’a, selon l’Arcep, fourni d’éléments convaincants sur l’emploi. »
200 recrutements chez Bouygues ?
Rappelons qu'en décembre dernier, Bouygues avait assuré qu'une telle autorisation engendrerait le recrutement de 200 personnes dans les centres d'appel. « Pour une France en panne de croissance, la 4G, c’est un formidable levier de compétitive et donc d’emploi » expliquait ainsi Olivier Roussat, le patron de l'opérateur. De quoi compenser en partie les 450 départs de l'an dernier. Mais cette affirmation n'étant en aucun cas une promesse, encore moins écrite.
Pour le syndicat, l'ARCEP aurait d'ailleurs dû faire mener par un expert indépendant une étude sur l'emploi, en sus de demander un engagement minimum. Pour la CFE-CGC/UNSA, l'emploi est à nouveau « la dernière roue de la charrette » pour l’ARCEP.
Le gouvernement y songe
Une argumentation qui ressemble à s'y méprendre aux conclusions d'un rapport confidentiel du gouvernement et qui annonçait notamment que « l'emploi est désormais en diminution, la compétitivité de plusieurs acteurs clés est atteinte, et le développement de nouveaux services se fait essentiellement au bénéfice d’acteurs localisés hors de France et parfois même d’Europe. Or, affaiblir notre industrie des télécoms constitue un risque important et un pari dangereux, alors même que devrait s’ouvrir une nouvelle période d’investissement intensif. »
Ce rapport indiquait notamment que l'autorité de régulation des télécoms devrait surtout insister sur la localisation sur le territoire européen « de tout ou partie des activités d’un opérateur candidat dans le cas d’un appel d’offres, à l'instar de ses centres d'appels », ceci dans le but d'avantager l'investissement et l'emploi.
Le syndicat d'Orange ne cache d'ailleurs pas qu'il souhaite que le gouvernement exerce ses pouvoirs pour redévelopper l’emploi dans le secteur des télécoms, dès lors que les fréquences appartenant au patrimoine public. Enfin, la CFE-CGC/UNSA précise compte demander l’arbitrage du Conseil d’État afin que l'emploi soit bien pris en compte.
Le syndicat d’Orange attaque l’ARCEP pour les fréquences 1800 MHz (2G / 4G)
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L'emploi avant tout
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 21/03/2013 à 16h21
salut
“à cette vitesse : ils sont prêts de la déployer leur 4G” !
olé !!!!!!!!!!" />
Le 21/03/2013 à 16h36
Le 21/03/2013 à 16h44
la CFE-CGC/UNSA n’est pas LE syndicat d’Orange mais UN des syndicats d’Orange. Et en plus, c’est un syndicat de cadres tres minoritaire qui s’est largement illustré a l’epoque particulierement malsaine du TSF (Tout Sauf Free).
Je ne sais pas ce qu’ils cherchent a faire mais on dirait vraiment qu’ils sont le porte-flingue de la direction d’Orange avec un joli tampon “Syndicat” qui donne un coté hyper social tres “les employés s’inquietent pour leur avenir et celui de leur société qu’ils aiment”.
En tout cas, je pense qu’il faudrait vraiment se renseigner sur la direction interne de ce “syndicat” et ses relations avec la direction d’Orange.
Et surtout, faut surement pas relayer leurs actions purement publicitaires, demagogiques et vaines sans prendre beaucoup de pincettes.
Enfin, je dis ca, je dis rien, hein… c’est juste que PCI a une credibilité tres forte et ca serait dommage que vous vous fassiez empapaouter par ces fumistes.
Le 21/03/2013 à 16h48
Ces syndicats, ce sont de véritables teignes qui n’en ont rien à foutre du pouvoir d’achat des Français… " />
Le 21/03/2013 à 16h54
Le 21/03/2013 à 16h56
C’est la luuuuuutehuuuu finaaaaalheuuuu
Aujourd’huiiiii et demainnnnnn !
Non mais quel rapport entre le travail des syndicats de salariés et les affectations de fréquence.
Les emplois qu’ils veulent répondre ?
Mais au pire des cas, les emplois supprimés à gauche seront créés à droite ! Après tout, il faut les paramétrer ces fréquences.
Autant, j’aurais compris un tel discours de la part d’un syndicat professionnel : ce sont des lobbyistes payés par leur adhérents (des grosses boîtes).
Mais de la part de syndicats de salariés, c’est débile.
Ce comportement illustre surtout que chez Orange, les syndicats sont muselés par le patronat et qu’ils jouent gentiment au petit toutou.
Ils sont là pour ne surtout pas faire évoluer les choses et conserver leurs petits (pouvoirs de roquet) acquis. La place est bonne.
Le 21/03/2013 à 17h00
Le déploiement 4G permet aux opérateurs de transformer les réseaux e1 en réseaux IP. Cela permet aux nodeB et bts d’écouler bcp plus de trafic. Donc d’améliorer les débits 3G ….
Le 21/03/2013 à 17h00
Le déploiement 4G permet aux opérateurs de transformer les réseaux e1 en réseaux IP. Cela permet aux nodeB et bts d’écouler bcp plus de trafic. Donc d’améliorer les débits 3G ….
Le 21/03/2013 à 17h01
Le 21/03/2013 à 17h02
C’est le rôle des syndicats?…
Ils ne seraient pas sensés défendre les salariés au lieu de s’immiscer dans des stratégies d’entreprise…?
Le 21/03/2013 à 17h03
Le 21/03/2013 à 17h07
Si en plus, ils sont actionnaires de leur entreprise, ce n’est guère étonnant… ^^
Le 21/03/2013 à 17h08
Tiens :
Voila le president de CFE-CGC/UNSA : LinkedInC’est le directeur de la Strategie d’Orange. Autrement dit, c’est pas un syndicat aux ordre de la direction, c’est la direction elle-meme avec un tampon “syndicat”.
" />
Le 21/03/2013 à 17h13
Le 21/03/2013 à 17h14
Le 21/03/2013 à 17h18
Au fait KP2, tu ne serais pas le même modo chez Clubic ??? " />
Le 21/03/2013 à 23h29
Le 22/03/2013 à 07h50
Le 22/03/2013 à 08h36
Le 22/03/2013 à 08h42
Le 22/03/2013 à 08h45
Le 22/03/2013 à 12h37
Le 22/03/2013 à 22h26
Le 21/03/2013 à 16h13
Les syndicats ils ne servent a rien.
Voilà, c’est fait.
vous pouvez reprendre les commentaires normalement.
(oui, je me suis sacrifié)
=)
Le 21/03/2013 à 16h20
La 4G c’est de la branlette.
Le 21/03/2013 à 17h22
Le 21/03/2013 à 17h27
Le 21/03/2013 à 17h31
Free a multiplié son effectif par 30 entre 2001 et 2012, mais Orange a du le diviser par 30 : tous les trois mois, leur syndicat annonce - 10000 emplois " />
Le 21/03/2013 à 17h32
Le 21/03/2013 à 17h42
Le 21/03/2013 à 17h51
Le 21/03/2013 à 17h57
Le 21/03/2013 à 18h08
Le fait que ce soit les syndicats montre quelque chose de particulier. Normalement cela aurait dû être directement Orange qui aurait dû lancer cette procédure.
Et il n’est pas dit que cela ne se fasse pas…
Mais si les syndicats s’y mettent, cela voudrait-il dire qu’ils ne sont pas d’accord entre ce qu’à débourser Orange pour acquérir ces fréquences et le prix que cela à couté ?
Le 21/03/2013 à 18h32
Le 21/03/2013 à 18h39
Le 21/03/2013 à 18h42
Le 21/03/2013 à 19h28
Le 21/03/2013 à 20h14
Le 21/03/2013 à 20h17
Le 21/03/2013 à 20h51
Le 21/03/2013 à 21h53