Interview de Christian Paul : « on est en train de clore la séquence Hadopi »
Un chewing-gum collé sous la chaussure du gouvernement
Le 14 mai 2013 à 08h59
7 min
Droit
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Christian Paul, député PS de la Nièvre et opposant de longue date aux lois Hadopi, a accepté de réagir dans nos colonnes aux propositions contenues dans le rapport dévoilé hier par la mission Lescure, et notamment celles ayant trait à la réponse graduée.
Que pensez-vous des recommandations présentées hier par Pierre Lescure ?
Ce qu’il faut saluer d’emblée, c’est un changement de ton, de climat et d’ambiance autour de ces questions. Pierre Lescure, c’est nettement plus « cool » qu’Olivennes ! Je crois que ceci est important parce qu’on a beaucoup reproché depuis 10 ans maintenant à ce débat, tel qu’il avait été mené, d’opposer de façon frontale les internautes et les artistes. J’ai le souvenir notamment d’un ouvrage, « La gratuité, c’est le vol », qui avait tendance à criminaliser les pratiques de partage. Je pense qu’on tourne la page de ce climat.
Deuxièmement, Hadopi, c’est terminé. Je pense donc qu’on est bien en train de clore la séquence de la Hadopi. Je disais hier après-midi, en forme de boutade dans un tweet, que ça avait coûté au moins 30 millions d’euros au contribuable, soit environ 1 million d’euros en moyenne pour chacun des 30 dossiers transmis au juge. C’est facile, mais c’est tout de même la réalité des chiffres que Pierre Lescure a mis dans son rapport.
On clôt l’épisode Hadopi qui, dans la forme et le fond, peut être qualifié de détestable. Et surtout de contre-productif, puisque c’était une illusion sécuritaire qui n’a rien produit. C’est d’ailleurs là un point de divergence avec Pierre Lescure : je pense moi que cette période n’a pas eu d’effet pédagogique. Ce qui a changé, c’est le monde numérique, l’offre légale qui a commencé à se développer. Mais ce que nous avions anticipé à l’époque d’Hadopi, c’est-à-dire la montée du streaming au détriment du peer-to-peer, a bien démontré que la loi Hadopi, dès qu’elle a été votée, était déjà décalée par rapport aux usages.
Voilà pour ce qu’on peut considérer comme positif. Après, on peut néanmoins dire que tout ceci reste une vision très court-termiste de l’évolution numérique. On a encore l’impression que la mue du modèle ancien n’est pas totalement assumée.
Ceci dit, quand on regarde le rapport, Lescure insiste beaucoup sur le ciblage de la contrefaçon et les échanges à des fins lucratives. Ceci veut quand même dire que l’objectif, ou plutôt l’évolution ultime, est une forme de légalisation de fait des pratiques de partage non-marchands. Je pense que dans la réalité, progressivement, l’activité de répression se concentrera sur les contrefaçons commerciales et cette légalisation du partage non-marchand entrera dans les faits.
Doit-on comprendre que vous êtes satisfait des solutions avancées par le meneur de la mission Acte 2 sur le dossier Hadopi ?
Je ne dis pas ça. Je suis de ceux qui auraient préféré qu’on assume clairement un nouveau paradigme. Mais je considère que c’est désormais au gouvernement de dire ce qu’il retient, ce qu’il veut mettre dans la loi. Puis ce sera ensuite au Parlement d’apprécier - et peut-être d’améliorer aussi - la copie qui lui sera transmise.
Que pensez-vous de la volonté de Pierre Lescure de confier beaucoup de missions ayant trait à l’internet au CSA ?
Cela fait partie des choses qu’il faut regarder avec beaucoup de prudence. C’est une idée qui est ancienne, qui a 15 ans d’âge à peu près, et que Hervé Bourges avait beaucoup développée à la fin des années 90. À cette époque-là, nous étions nombreux à dire que la régulation de l’audiovisuel et de l’internet ne pouvaient pas se confondre.
Il est vrai que Pierre Lescure prend des précautions lorsqu’il dit que tout en confiant cette mission au CSA il n’entend pas, lui, que la régulation soit la même pour l’internet que pour l’audiovisuel. En tout cas, ce qui est bien c’est qu’il confirme ce que nous avions alors dit au gouvernement en tant que parlementaires : qu’il ne serait pas bon de fusionner le CSA et l’ARCEP. J’ai l’impression qu’on est sur la même ligne sur ce point.
Comment voyez-vous l’avenir de ces propositions, notamment dans l'hypothèse où le gouvernement reprendrait fidèlement les mesures prônées par Pierre Lescure au travers d’un projet de loi ?
La première mesure, qui est la suppression de l’autorité, sera votée dès demain. Et même des deux mains (rires) !
Ensuite, sur la question de la riposte graduée, encore une fois, on va voir ce que le gouvernement va mettre dans son texte. Personnellement, je ne voudrais pas que la riposte graduée soit le « chewing-gum collé sous la chaussure du gouvernement ». Donc quand Pierre Lescure ne préconise pas de retour au droit commun, qu’il prône un ciblage sur les faits d’enrichissement ou aux finalités commerciales et lucratives, je n’ai pas de problème pour entendre ça. Je considère par exemple que MegaUpload était un opérateur assez scandaleux dans le système de la diffusion culturelle.
Après, effectivement, le Parlement prendra ses responsabilités sur ce qui va devenir résiduel, qui est la question de l’amende des 60 euros. Le Parlement disposera, lui, à partir du texte du gouvernement. Si on raisonne historiquement, je pense qu’on est dans une logique de légalisation de fait des pratiques de partage non commerciales. C’est ce qui s’impose peu à peu. J’aurais préféré que Pierre Lescure l’assume et que cette idée progresse explicitement. Mais on va essayer au Parlement de faire affaire avec le gouvernement, mais en restant ferme sur nos convictions.
Conserver finalement le dispositif de réponse graduée alors que le PS s’était engagé durant la campagne à abroger les lois Hadopi, n’est-ce pas un mauvais signal envers l’opinion ?
Chacun se fera son opinion en lisant la loi. Pierre Lescure n’est pas un responsable socialiste. Il a remis un rapport et c’est à la ministre de la Culture d’écrire cette loi. Je l’invite à beaucoup de sagesse. Je pense que les temps ont changé, le climat a changé. Ne réveillons pas la guerre de religion et mettons le paquet sur la recherche et la sanction de la contrefaçon commerciale. Je pense que si Aurélie Filippetti suit bien cette ligne politique là, elle aura la gratitude du monde de la culture sans avoir la tempête du côté des internautes.
Que pensez-vous de la taxe à 1 % sur les terminaux connectés ?
On parle beaucoup d’Hadopi, mais il faut bien rappeler que la question principale n’est pas la chasse aux pirates, mais le financement de la création. Cette rémunération peut se faire de deux façons. Soit par les grands acteurs de la diffusion (Google, Apple, etc.), soit par la participation des internautes via les terminaux connectés. Plus on s’achemine vers une légalisation de fait du partage non marchand, plus il est concevable qu’il y ait une forme de contribution.
Il faut veiller à ce que ce prélèvement ne soit pas rédhibitoire pour l’acquisition des terminaux. Si, progressivement, on s’achemine vers des pratiques respectueuses à la fois des créateurs, de leur rémunération et, de fait, de l’accès à la culture, ça ne me paraît pas choquant que ce prélèvement intervienne. J’aurais cependant préféré qu’il soit la contrepartie d’un droit nouveau [la légalisation en droit des échanges non-marchands, ndlr], clairement reconnu, mais ce sera peut-être l’étape suivante...
Merci Christian Paul.
Interview de Christian Paul : « on est en train de clore la séquence Hadopi »
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Que pensez-vous des recommandations présentées hier par Pierre Lescure ?
Commentaires (32)
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Abonnez-vousLe 14/05/2013 à 09h29
On parle beaucoup d’Hadopi, mais il faut bien rappeler que la question principale n’est pas la chasse aux pirates, mais le financement de la création. Cette rémunération peut se faire de deux façons. Soit par les grands acteurs de la diffusion (Google, Apple, etc.), soit par la participation des internautes via les terminaux connectés. Plus on s’achemine vers une légalisation de fait du partage non marchand, plus il est concevable qu’il y ait une forme de contribution.
Il faut veiller à ce que ce prélèvement ne soit pas rédhibitoire pour l’acquisition des terminaux. Si, progressivement, on s’achemine vers des pratiques respectueuses à la fois des créateurs, de leur rémunération et, de fait, de l’accès à la culture, ça ne me paraît pas choquant que ce prélèvement intervienne. J’aurais cependant préféré qu’il soit la contrepartie d’un droit nouveau (la légalisation en droit des échanges non-marchands, ndlr), clairement reconnu, mais ce sera peut-être l’étape suivante…
Certes…
Mais reste encore et toujours la question fondamentale que PERSONNE ne pose : faut-il continuer à filer encore et toujours plus de fric à ce putain de secteur culturel de mes deux, au lieu de les forcer à faire une gestion rationnelle de ce qu’ils ont déjà ?
L’austérité, c’est pas pour tout le monde apparemment, mais faudra bien se poser un jour la question de la remise à plat de l’économie en général, et des secteurs dont l’activité ne suit pas la logique de fond, quand elle ne s’y oppose pas purement et simplement !
Voilà les questions tabou à poser à mon avis :
* la quantité de biens culturels produits correspond-elle vraiment à ce que peut absorber le marché ?
* quels biens culturels doivent être financés, en tout ou partie, par le secteur public, et suivant quelle politique menée ?
* doit-on maintenir le secteur culturel dans son ensemble hors des logiques économiques du reste de la société ? Si oui, en tout ou partie, dans quels buts, et au bénéfice de qui ?
Sauf erreur de ma part, ces questions restent en suspens après la publication du rapport Lescure.
Le 14/05/2013 à 12h36
Donc la licence global n’est pas envisageable, mais une taxe de 1% sur des terminaux connectés oui… Dans le fond, c’est quoi la différence?
Ils sont efficaces pour créer des taxes tous les mois quand même…
Le 14/05/2013 à 12h49
Le 14/05/2013 à 12h50
Le 14/05/2013 à 12h53
Le 14/05/2013 à 12h56
Le 14/05/2013 à 12h57
Le 14/05/2013 à 14h39
Ce qu’il faut saluer d’emblée, c’est un changement de ton, de climat et d’ambiance autour de ces questions. Pierre Lescure, c’est nettement plus « cool » qu’Olivennes
ah ouais donc la sodomie c’est pas grave à partir du moment ou on met du lubrifiant et on te fait un calin avant ?
désolé j’suis pas convaincu
Le 14/05/2013 à 15h04
Le 14/05/2013 à 15h05
Le 14/05/2013 à 15h11
Le 14/05/2013 à 16h21
Le 14/05/2013 à 16h26
Le 14/05/2013 à 21h53
ne pas oublier la neutralité des réseaux et les dadsvi and co…..
Le 15/05/2013 à 06h40
Le gouvernement abandonnerait Licifer et le remplacera rapidement par Satan " />
Le 16/05/2013 à 09h00
On sent bien le beau retournement de veste. La plupart de sa réaction, c’est du blabla qui vise à dire “c’est moins pire qu’avant”. Mais justement, on veut une situation qui soit bonne, pas moins pire.
Et ce n’est pas en rajoutant une taxe et en transférant la hadopi qu’on va s’en sortir. Je me demande si globalement, ce ne serait pas pire…
Le 14/05/2013 à 09h32
C’est un peut triste, quand même;
On a devant le nez des propositions qui ne sont pas si lointaines de ce qu’on nous présentait à l’époque de la Dadvsi (amendes, taxes sans contrepartie, augmentation de l’insécurité juridique pour les hébergeurs, etc…)
Et au final on en viendrais presque à considérer ça comme un progrès, après tout ce qu’on nous à mis dans la gueule. " />
Le 14/05/2013 à 09h37
Cette rémunération peut se faire de deux façons. Soit par les grands acteurs de la diffusion (Google, Apple, etc.), soit par la participation des internautes via les terminaux connectés. Plus on s’achemine vers une légalisation de fait du partage non marchand, plus il est concevable qu’il y ait une forme de contribution.
Ca serait bien qu’on tape sur les deux et pas toujours l’internaute …
Le 14/05/2013 à 09h39
Que pensez-vous de la taxe à 1 % sur les terminaux connectés ?
C’est de la merde. 1% c’est absolument énorme.
Bientôt, n’importe quel appareil sera connecté. Autant monter la TVA d’un point…
Votre bagnole a un emplacement GSM ? Boum, taxe à 1% sur le prix de la caisse ?
Non, mais faut arrêter les taxes…
Le 14/05/2013 à 09h44
Le 14/05/2013 à 10h08
Le 14/05/2013 à 10h46
Christian Paul est d’une prudence sidérante.
Il n’y a aucun changement de philosophie. La peur de l’amende remplace celle de la coupure.
Et Paul arrive tout de même à justifier la taxe : c’est vite oublier que l’on paye déjà :
Et il veut rajouter encore une nouvelle ! stop
Le 14/05/2013 à 10h49
Et a côté de ça, l’offre culturelle n’est toujours pas à la hauteur.
Quand je veux quelque chose et que c’est disponible en France : je l’achète.
J’achète donc mes MP3, mes DVD (ou film en VOD), mes ebooks dès que c’est possible.
Après il y a tout ce qui n’est pas disponible …
Les séries qui passent en France un an après leur diffusion aux USA par exemple.
Les mangas qui sont dans le même situation.
Devoir pirater une œuvre qu’on est prêt à acheter juste parce qu’elle n’est pas disponible en France c’est quand même bien triste.
Le 14/05/2013 à 10h50
Bon, ce n’est pas parce qu’il y a Christian Paul et Bloche que la réalité n’est pas ce qu’elle est.
Lescure propose un dispositif dont toutes les propositions sont approuvées par la ministre, qui n’en voit d’ailleurs aucune à revoir, compléter ou contester.
Ce rapport a été pondu en un an par des gens dont la partialité et le conflit d’intérêts ont été largement établis. Le rapport aurait eu un certain poids s’il avait été conçu par des personnes compétentes et indépendantes, ce qui n’a pas été le cas.
Ces dispositions sont prises sans concertation : les internautes et leurs représentants n’ont pas voix au chapitre, on continue donc de les soupçonner et de vouloir les sanctionner, comme au précédent quinquennat.
Pour la mise en oeuvre des dites “propositions” (qui sont donc en fait des décisions), on ne peut pas discuter maintenant non plus, car il faut attendre les experts juridiques, paraît-il.
Quand les experts auront tranché, il sera trop tard : une loi sera soumise au parlement, et on voit mal une majorité de députés PS désavouer le président. Il y aura donc quelques retouches cosmétiques au plus.
Ben voilà. Tout çà pour en arriver là, ou plutôt pour en rester là où on était. Pour la réconciliation, sorry c’est raté.
Le 14/05/2013 à 10h56
Sur nos “chers” terminaux, on paie déjà pour leur stockage interne ou les supports externes (micro SD), on va pas payer une seconde fois ???
Le 14/05/2013 à 11h17
oh le beau coup de sabre (laser) dans l’eau :p
hadopi remplacer par le csa
taxe pour le droit à la copie perso pour des originaux incopiable pour le commun des mortels qui comprend rien a l’informatique !
sans dec rien que cette loi on dépose un QPC (question de priorité constitutionnel) je suis sûr que bien étudier: elle ne passerait pas !
vod passe de 36 à 18 mois " />
on parle nul part de la svod ?
" />
Le 14/05/2013 à 11h35
Le 14/05/2013 à 11h54
Le 14/05/2013 à 11h57
Le 14/05/2013 à 12h12
Une lecture en ce moment qui fait écho…
Et en parlant de liberté…
“Aux Français, j’explique le logiciel libre en trois mots qui devraient leur être familiers : liberté, égalité, fraternité.
Il va sans dire qu’aujourd’hui, vue l’omniprésence de l’informatique dans la vie, la fraternité en informatique ne se limite plus aux seuls logiciels. Partager des copies des œuvres publiées est une pratique commune, fort utile. Cette pratique ne doit souffrir aucune entrave.
Or, dans le monde, les États qui sont dominés par l’empire des entreprises mènent une guerre contre la pratique du partage, au point d’en faire paraître la simple notion comme aberrante, anti-naturelle, voire barbare. Ils l’appellent « piraterie » comme si partager équivalait moralement à attaquer et piller un navire.
Cette guerre est orchestrée par l’industrie du divertissement. Avec la loi HADOPI, la France en est la victime emblématique. Avec cette loi, je crois que l’actuel gouvernement français porte atteinte du même coup aux trois valeurs de liberté, d’égalité, et de fraternité. Liberté, parce que cette loi institutionnalise la chasse à ceux qui osent partager. Égalité, parce que cette loi n’octroie qu’à quelques organisations privées le pouvoir exclusif de la dénonciation. Fraternité, parce que son but est d’écraser l’entraide qui lie les citoyens.
L’aspect qui révèle le plus clairement la nature tyrannique de la loi HADOPI est qu’elle cherche à imposer à chaque Français le rôle de soldat d’une guerre contre les autres : celui qui ne « sécurise » pas son réseau, c’est-à-dire, qui n’aide pas les maîtres à maintenir leur joug sur les autres, risque d’être puni pour être resté neutre. Cette pratique de « responsabilisation collective » est le recours classique des gouvernements injustes dont le but est d’exploiter leurs sujets.
Défier la responsabilisation collective pour protéger les concitoyens contre l’empire est le premier pas naturel de la résistance.
J’ai l’ardent espoir que les citoyens français sortent vainqueurs de la bataille qui les oppose aux entreprises impérialistes qui ont exigé l’HADOPI, et qu’ils résistent aux politiciens serviles qui, sous leurs ordres, l’ont imposée.
Il faut en finir avec cette loi et son premier essai, DADVSI, mais aussi avec toute loi qui interdit aux gens de partager entre eux les copies d’une oeuvre publiée.”
Richard Stallman
Le 14/05/2013 à 12h12
Doublon
Le 14/05/2013 à 12h12
Que pensez-vous de la taxe à 1 % sur les terminaux connectés ?
On parle beaucoup d’Hadopi, mais il faut bien rappeler que la question principale n’est pas la chasse aux pirates, mais le financement de la création. Cette rémunération peut se faire de deux façons. Soit par les grands acteurs de la diffusion (Google, Apple, etc.), soit par la participation des internautes via les terminaux connectés. Plus on s’achemine vers une légalisation de fait du partage non marchand, plus il est concevable qu’il y ait une forme de contribution.
Il faut veiller à ce que ce prélèvement ne soit pas rédhibitoire pour l’acquisition des terminaux. Si, progressivement, on s’achemine vers des pratiques respectueuses à la fois des créateurs, de leur rémunération et, de fait, de l’accès à la culture, ça ne me paraît pas choquant que ce prélèvement intervienne. J’aurais cependant préféré qu’il soit la contrepartie d’un droit nouveau snip crochets, clairement reconnu, mais ce sera peut-être l’étape suivante…
Non non et non je ne suis pas d’accord pour que ce soit une étape suivante.
Pas question de contribuer pour ne rien avoir en retour.
ça fait chier les crochets qui font foirer le quote, si P.A. me lit…