L’Autorité de la concurrence au chevet de la vente de médoc’ en ligne
Effervescence à l'Autorité de la concurrence
Le 16 mai 2013 à 10h46
5 min
Droit
Droit
La France a fait preuve de prudence en matière de vente de médicaments en ligne, puisque le gouvernement réserve cette activité aux seuls pharmaciens déjà titulaires d’une officine. Un projet d’arrêté du ministère de la Santé, qui pousse la pilule un peu trop loin, reste coincé au travers de la gorge de l’Autorité de la concurrence. Celle-ci vient de lui adresser un avis (très) défavorable.
Un article du code de la santé publique (L 5121 - 5) prévoit que « la dispensation, y compris par voie électronique, des médicaments doit être réalisée en conformité avec des bonnes pratiques dont les principes sont définis par arrêté du ministre chargé de la santé ». Bonnes pratiques et commerce électronique ? Les conditions de saisine du gendarme de la concurrence étaient réunies. Il doit en effet être consulté sur tout projet de texte réglementaire instituant un régime nouveau ayant pour effet direct d’imposer des pratiques uniformes en matière de prix ou de conditions de vente.
Le ministère des Affaires sociales lui a transmis pour avis son projet d'arrêté, mais l'Autorité de la concurrnence considère qu'il inflige « un ensemble important d'interdictions et de restrictions » au commerce de médicaments en ligne. « Des dispositions particulièrement restrictives de concurrence », « non justifiées par des considérations de santé publique » tacle l’autorité.
Quelques exemples ?
Le ministère de la Santé voudrait interdire les sites présentant à la fois des médicaments et des produits d’hygiène, cosmétiques ou de premiers soins (parapharmacie). Un choix qui va « limiter significativement l’attractivité des sites » répond l’Autorité de la concurrence, d’autant qu’un client voulant acheter des médicaments autorisés et d’autres produits devrait se rendre sur deux sites différents. Et se voir ponctionner deux fois des frais de port. Quant aux pharmaciens désireux d’investir le Web, ils devraient financer deux sites de commerce en ligne...
Seraient aussi interdits les liens vers d’autres sites que les autorités de santé et le conseil de l’ordre des pharmaciens, l’usage de « newsletters » ou l’ouverture d’un forum de discussion. Si l’interdiction des espaces contributifs se comprend (problème de responsabilité, modération, etc.) il n’est pas très judicieux d’interdire les newsletters qui peuvent apporter des informations relatives à la prévention et au bon usage des médicaments.
Les moteurs ou comparateurs payants interdits
Les sites français ne pourraient par ailleurs être référencés dans des moteurs de recherche ou dans des comparateurs de prix contre rémunération. Un mauvais choix selon l’Autorité : d’un, la publicité anime la concurrence et donc un ajustement des prix. De deux, les acteurs étrangers peuvent s’offrir des publicités sur ces mêmes services, ce qui risque de disqualifier les acteurs français.
Sur la question des prix, le gouvernement voudrait qu’impérativement, le prix des médicaments dispensés au comptoir de l’officine ou par voie de commerce électronique soit identique. Avec les frais de port, les prix pratiqués en ligne seraient ainsi mécaniquement plus élevés qu’en officine. L’autorité de la concurrence conteste et rappelle que s’il y a des prix maximas pour les médicaments remboursés, rien n’interdit la vente à prix inférieur. Quant aux autres médicaments, les prix sont libres et la concurrence doit jouer à plein régime.
Autre chose, les locaux de stockage devraient être les mêmes, interdisant toute sous-traitance. Des contraintes artificielles de logistique, répond l’Autorité qui préfère la sous-traitance en amont et la gestion dans des locaux adaptés.
Ce n’est pas tout, le site du pharmacien devrait mettre en place un questionnaire obligatoire pour récolter de nombreuses informations sur le client pour chaque commande. Excessif, juge là encore l’autorité de contrôle, qui considère qu’un client qui a déjà acheté un médicament pourrait n’avoir qu’à confirmer des informations déjà saisies préalablement.
Enfin, les livraisons ne pourraient se faire qu’au domicile du patient, selon le ministère de la Santé. L’autorité répond qu’il suffirait que la livraison puisse intervenir contre la preuve de l’identité du client, par exemple, pour régler cette difficulté.
Une discrimination à rebours
Quantité de règles encerclent déjà ce type d’activité, le code de la santé publique, les règles de déontologie des pharmaciens, la jurisprudence, les règles sur le commerce électronique, le code des postes, la CNIL et la LCEN... Bref, pour l’Autorité de la concurrence, « il serait regrettable de marginaliser les officines françaises en les privant d'opportunités nouvelles de développement, alors que leurs concurrentes établies dans d'autres États membres en bénéficieraient, y compris en servant la demande française. » Une vraie discrimination à rebours pour les pharmaciens français… « Le projet d'arrêté contenant un ensemble de dispositions particulièrement restrictives, dont l'accumulation conduit à créer un cadre extrêmement contraignant et limitatif, il aurait pour conséquence – s'il était adopté en l'état – de brider toute initiative commerciale en termes de prix, de gammes de produits et de services nouveaux et de priver le patient consommateur des avantages liés à la dématérialisation des ventes. »
L’Autorité de la concurrence au chevet de la vente de médoc’ en ligne
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Quelques exemples ?
Commentaires (74)
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Abonnez-vousLe 16/05/2013 à 11h53
Personnellement, je suis complètement pour la vente de l’OTC en ligne. Ca permettra de faire baisser les prix.
Quant aux conseils des pharmaciens, je rigole doucement. Bizarrement, ils vous font toujours acheter le produit le plus cher.
Le 16/05/2013 à 11h59
J’aurais aimé faire 3 ans d’étude… C’est plutôt 6ans dont un an à l’hôpital… Une thèse et personnellement une publication dans une revue hématologique internationale.
Le pharmacien à surtout un rôle de vérification. Sur les ordonnances, ça les médecins le savent bien.
Mais aussi sur les otc. L’activer, c’est pas un bonbon, et des pharmaciens ou d’ailleurs préparateur qui vous demande pas si vous avez de la tension, un glaucome ou un un spray pour déboucher le nez n’est pas un bon pharmacien. Il faut arrêter de confondre une personne et tt les autres.. Y’a des charlatans dans chaque métiers, et même informaticiens.
Le 16/05/2013 à 11h59
Il est grand temps de briser le monopole abusif des pharmaciens (ya les notaires pas loin ensuite) avec leur système ancien régime ou on se passe la vache à lait de père en fils
Le 16/05/2013 à 12h00
Le 16/05/2013 à 12h00
Oopps Actifed (désolé, je suis sur le tel)
Le 16/05/2013 à 12h11
Le 16/05/2013 à 12h18
Le 16/05/2013 à 12h19
La dérégulation n’a pas apporté que des bonnes choses dans les pays ou cela s’est fait.
Le premier problème est la contrefaçon de médicaments qui se retrouvent dans les pharmacies (20% de Viagra contrefais en Allemagne dans une étude).
Et puis il y à fond et forme.
En vrac :
Dans le fond, je suis pas contre les médocs en ligne. D’autant que ça force la pharmacie actuelle à se bouger , car pas mal d’officinaux voit encore le client comme un porte monnaie plus que comme un patient, il est vrai (ça semble changer un peu). Cela dit, c’est partout pareil, il y à des tocards dans toutes les processions. Sauf qu’ils se voient bien les nazes en pharmacie. Mais depuis quelque temps, j’ai de plus en plus de rappel de la poso lorsque j’achète du paracétamol par exemple, ce que je n’avais pas avant. C’est tout con, mais ça suffit à redorer l’image auprès des patients.
Je ne crois pas à l’explosion des suicides si ca se fait (argument des contre).
Et tu peux pondre une loi à deux balle pour “responsabiliser” genre pas d’achat de certains médocs associés, ou ceux à la codéine. Bref avec un pharmacien derrière et quelques contraintes, c’est pas la fin du monde les médocs en ligne.
Reste la forme :
-L’argument prix : c’est prendre les gens pour des cons. C’est un argument demago par excellence. C’est monter les gens les uns contre les autres, parque “les pharmaciens ils sont super riches, ils roulent tous en Porsche”. Ce qui est faux. Mais ça parle tellement, surtout en temps de crise que ça accroche… Certes les pharmaciens ont sans doutes trop bien vécu, mais c’est finit (enfin pour les plus jeunes, les vieux et leur off payée et bien placée, c’est une autre affaire). Une officine sur 2 est en difficulté économique à Paris, une sur 3 en province…
-Je vois mal BMS ou Sanofi casser ses marges sur le Doliprane ou l’Efferalgan pour faire plaisir à Leclerc ou les vendeurs en ligne. Ils ont une image et un nom connu, le prix de bougera pas d’un iota, vente ne ligne ou pas.
-Concernant la sécurité sanitaire, les lasagnes au bourrin, le bio par vraiment bio d’Egypte, etc.. ne sont qu’une partie des conséquences de la pression imposée par les distributeurs, sur les industriels. Tôt ou tard des scandales de médoc frelatés apparaitrons. Dans la société low-cost dans laquelle on vit, c’est un mal inévitable.
Que va-t-il se passer pour les médoc ? Rien que l’exemple de génériques made in India dans la tête des gens illustre très bien le malaise de certains vis à vis de ce qui n’est pas “original”.
-Ne prendre que les médocs non remboursés, c’est prendre le rentable et facile, et laisser la merde et les emmerdes (de la sécu) aux pharmaciens… Super.
-Enfin, mais question finances des ménages, c’est loin d’être une priorité. L’insee chiffre à 2% le budget santé d’une famille.
Donc je ne vois pas au nom de quoi on va affaiblir un réseau présent partout (pas comme les médecins). 22 000 officines indépendantes au profits de quelques grand groupes étrangers (et bonjour l’évasion fiscale pour le coup).
Le 16/05/2013 à 12h20
Le 16/05/2013 à 12h26
Le 16/05/2013 à 12h27
L’Autorité de la concurrence compétente en matière de santé publique… " />
il doit avoir foule de médecin c’est vrai…
Et les labos ont plutôt intérêt à voir leurs médicaments remboursés,
remboursement =/= prix
S’ils ne sont pas remboursés, ils ne sont généralement pas prescrits…
Le 16/05/2013 à 12h29
Le 16/05/2013 à 12h38
Oui sauf que ça touche la santé publique et en matière de médicament, c’est le code de la Santé Publique avec ses règles, son monopole etc…
Donc ça ne se légifère pas de la même façon, dont la partie concurrence
Après s’ils l’ont pris en compte mieux …
Le 16/05/2013 à 12h38
Le 16/05/2013 à 12h44
Le 16/05/2013 à 13h04
Le 16/05/2013 à 14h33
Le 16/05/2013 à 14h35
Le 16/05/2013 à 15h23
Le 16/05/2013 à 15h32
Le 16/05/2013 à 15h33
Le 16/05/2013 à 15h34
Le 16/05/2013 à 15h37
Le 16/05/2013 à 15h38
Le 16/05/2013 à 15h46
Le 16/05/2013 à 15h48
Le 16/05/2013 à 16h11
Le 16/05/2013 à 16h12
Le 16/05/2013 à 16h21
Bon bon bon. De mieux en mieux !!!
Alors :
Autre chose, les locaux de stockage devraient être les mêmes, interdisant toute sous-traitance. Des contraintes artificielles de logistique, répond l’Autorité qui préfère la sous-traitance en amont et la gestion dans des locaux adaptés.
Là on a des technocrates imbéciles qui n’ont jamais foutu les pieds dans un labo pharma : la logistique et les contraintes réglementaires (cGMP) sont une horreur sans nom, on ne gère pas du tout un stock de médocs comme un stock de bombecs…
« Des dispositions particulièrement restrictives de concurrence », « non justifiées par des considérations de santé publique »
C’te blague.
Petit exemple bien connu de tout le monde : l’acétaminophène (le paracetamol).
Savez-vous que le paracétamol pris à haute dose et trop régulièrement détruit le foie, et que dans tous les pays qui ont libéralisé la vente de ca, on a des problèmes de foie en quantité 2, 3 voire 4 fois plus importants qu’en France ?
Pourquoi croyez vous que le pharmacien vous dit à chaque fois “attention, pas plus de 3 g par jour” ?
Quant à ceux qui pensent que les labos vont baisser leurs prix, c’est même pas que vous rêvez, c’est que vous êtes perchés littéralement….
Aussi, pourquoi croyez-vous que c’est le pharmacien qui est pénalement responsable en cas de mauvaise délivrance ?
Croyez-vous qu’on peut remplacer au pied levé un mec qui a fait 6 ans d’études spécialisées ?
Non mais sans deconner !
Le 16/05/2013 à 16h34
Le 16/05/2013 à 16h36
Le 16/05/2013 à 16h46
Le 16/05/2013 à 13h05
Le 16/05/2013 à 13h05
Le 16/05/2013 à 13h17
Le 16/05/2013 à 13h19
Je vais encore me répéter mais ça ne me dérange pas cette ouverture de la vente en ligne tant qu’elle est encadrée car les médicaments ne sont pas des produits comme les autres.
Si ça peut faire bouger la profession, ce n’est pas plus mal.
L’argument de la baisse des prix est à mon avis fallacieux.
Dans quelques pays de l’union européenne qui ont autorisés la vente de médicaments sans ordonnance en dehors des pharmacies (ce que veux Leclerc), les prix avaient baissés pour remonter ensuite. (désolé je ne retrouve plus les liens)
L’argument du poids dans les négociations avec les laboratoires en cas d’achat important est aussi à nuancer. Les laboratoires ne vont pas baisser les prix, ce n’est pas dans leurs intérêts. Quand je vois le mal que doit se donner un des mes anciens patrons lorsqu’il négocie des achats pour 6 pharmacies.
Arrêtez de vous plaindre du monopole des pharmaciens, vous êtes bien content de pouvoir trouver une pharmacie près de chez vous et qu’une pharmacie de garde soit toujours disponible 24h/24h en cas d’urgence. ( et pas pour vous vendre une boite de paracétamol lorsque vous sortez de boite en étant dans un état alcoolique déjà bien avancé… /vécu inside)
Le 16/05/2013 à 13h19
Bah à part tes stocks d’OTC justement ton médoc tu le veux tout de suite pas dans 3 jours (dans le meilleur des cas…)
Le 16/05/2013 à 13h30
Il est facile de comprendre pourquoi on cherche à défendre les boutiques physiques (donc les pharmacies) de nos jours…
J’entend de plus ne plus parler “d’évolution” ou de “transformation” du marché. Perso je suis pas d’accord là dessus. Un pharmacien n’est pas un informaticien, ni un webmaster, ni un salarié en logistique, et il n’a pas à le devenir. Il à tout à fait sa place dans une pharmacie.
Il pourrait certes conseiller par téléphone ou sur le net mais on perd la proximité avec les gens et je trouve ça dommage.
Tout ça pour gagner 1 ou 2 euros sur une boite de médocs.
Le 16/05/2013 à 13h35
Le 16/05/2013 à 13h37
Le 16/05/2013 à 13h41
Le 16/05/2013 à 14h03
Le 16/05/2013 à 14h04
Le 16/05/2013 à 14h06
on parle de médicament avec ou sans ordonnance, là ?
Oui, les labos abusent. Non, faut pas déréguler pour autant.
La recherche, fabrication et distribution de médicaments ne devraient pas être ouverts à la concurrence, mais nationalisés en vrac.
Le 16/05/2013 à 14h07
Les marges des médicaments remboursables sont fixées par arrêtés
Sur le prix TTC d’un médicament
2⁄3 pour industriel
1⁄4 pharmacien
2% grossistes
restes = taxes
Le 16/05/2013 à 14h19
Le 16/05/2013 à 14h22
Le 16/05/2013 à 14h25
Le 16/05/2013 à 16h54
Le 16/05/2013 à 16h59
Le 16/05/2013 à 17h07
Le 16/05/2013 à 17h14
Le 16/05/2013 à 17h46
Le 16/05/2013 à 17h51
Le 16/05/2013 à 17h53
Le 16/05/2013 à 20h13
Je suis assez découragé quand je lis les haineux qui se déchainent sur ma profession. Nous (les pharmaciens) sommes la dernière barrière si une erreur se produit à un moment de la chaine médicale (médecins, infirmiers, radiologie, biologie, hôpitaux). Nous faisons un travail important car nous contrôlons les ordonnances des médecins à qui ils arrivent de faire des erreurs, nous sécurisons le circuit du médicament car les pharmaciens ont un réseau qui assure à tous les français la qualité de leurs médicaments, quand un produit est suspect, un message est envoyé à tous les pharmaciens de France et le produit est enlevé du marché dans la journée (demandons nous une contre partie financière: non). Nous sommes en première ligne au niveau médical car il suffit de franchir la porte de nos officines pour nous solliciter et nous demander des conseils (est ce payant?). Nous récupérons vos médicaments usagés gratuitement bien que ça nous prend de la place pour rien et que nous perdons du temps à les trier car il ne faut pas que des produits comme des aiguilles soient présentes, Nous avons généralisé le tiers payant pour que la clientèle n’ait pas à avancer les frais de santé, nous avons créé le dossier pharmaceutique pour que même si vous allez dans une autre pharmacie, on puisse détecter d’éventuelles interactions entre des médicaments que vous avez pris précédemment et ceux que l’on vous délivre le jour même. Nous assurons des gardes à tour de rôle pour que tous les jours la population ait des médicaments à disposition. Nous assurons notre rôle social car nous connaissons notre patientèle et nous répondons à leur besoin de façon spécifique bien mieux que ne le ferait un ordinateur où il faudrait cocher une case pour dire si par exemple on a de l’hypertension ou un glaucome par fermeture de l’angle. Certaines choses se ressentent et tous les jours dans ma pratique j’ai des patients que j’oriente vers le médecin car je ressens dans son attitude, comportement, par un mot, une phrase échangée, qu’un changement arrive dans la vie de mon patient. Il arrive alors quelques fois que nous (pharmacien) jouons notre rôle dans vos vies et évitons des catastrophes.
Nous vivons une époque paradoxale, d’un côté on veut le maximum de sécurité et de l’autre nous voulons que toutes les portes soient ouvertes. Difficile de concilier ces deux choses. Un médicament n’est pas un produit comme les autres, il doit être confié à des spécialistes, ces spécialistes ce sont les pharmaciens. Si les autorités veulent déréglementer le médicament et permettre leur accès presque sans contrôle ce sera un choix politique fort mais ne nous étonnons pas si cela dégrade la santé publique.
Le 16/05/2013 à 22h23
Le 16/05/2013 à 22h57
Le 17/05/2013 à 08h35
Le 17/05/2013 à 09h40
Pour la codéine, il reste encore quelques médicaments qui peuvent être vendus sans ordonnance mais avec une dose de codéine plus faible que ceux sur ordonnance (20mg au lieu de 30mg de tête) et concernant le néocodion, la législation a été renforcé et on ne peut délivrer qu’une boite par personne.
Qu’il y ait une vente autorisée des médicaments sur Internet pourquoi pas mais pas dans n’importe quelles conditions…
Le 17/05/2013 à 10h24
Le 17/05/2013 à 10h29
Le 17/05/2013 à 10h45
Le 17/05/2013 à 10h52
Le 16/05/2013 à 10h47
Tu m’as fait peur, j’ai cru ne plus pouvoir acheter de Médoc en ligne " />" />
Le 16/05/2013 à 10h51
Donc en gros le Gouvernement veut faire preuve de prudence et l’Autorité de la concurrence veut un véritable commerce …
Le 16/05/2013 à 10h55
La façon dont l’arrêté a été rédigé montre toute l’étendue de la technophobie des soi-disant “élites” qui nous gouvernent. " />
Le 16/05/2013 à 11h07
les médicaments c’est pas des bonbons….
Le 16/05/2013 à 11h08
Il est fort le lobby pharmaceutique. Donc on ne te rembourse plus rien. Soit, la sécu a des problèmes, on comprend. Mais par contre impossible de comparer les prix à moins de téléphoner à toutes les pharmacies du coin pour obtenir des tarifs (quand ils veulent bien te répondre).
C’est qui le pigeon ??
Le 16/05/2013 à 11h09
Le 16/05/2013 à 11h12
Les officines et leur monopole sur la vente des médicaments entraîne ipso facto 15% de marge supplémentaire sur la vente des médicaments.
Notre gouvernement ferait bien de libéraliser le secteur sachant qu’un ordinateur suffit pour indiquer les contre-indications ou interactions entre médicaments. Pas besoin d’un pharmacien pour cela. D’ailleurs cela marche très bien aux états-unis !! le pharmacien est surtout là pour vous conseiller sur l’achat des OTC, des faux medoc aux allégations santé douteuses comme les homéopatiques (effet placebo) et les conneries à base de plantes dont l’efficacité est plus que faible mais sur lesquels ils se font 40% de marge.
Stopper ce monopole aurait en plus l’avantage de réduire le trou de la sécu.
signé:un Docteur en science, ex chercheur dans l’industrie pharma, MBA en technologie et entrepreneuriat.
Ras le bol des lobbies !
Le 16/05/2013 à 11h12
Les pharmacies sont déja dans une situation compliquée mais avec une ouverture plein pot sur internet, beaucoup n’auront bientôt plus qu’à aller pointer à Pôle Emploi …
Le commerce sur internet c’est à double tranchant. C’est bien pour le consommateur qui va pouvoir jouer sur le prix. Mais dès qu’il s’installe sur un secteur c’est une mort lente et douloureuse pour les commerces physiques…
De plus je rejoint Stargateur: vendre des médicaments c’est pas ouvrir une boutique de friandises…
Le 16/05/2013 à 11h17
Et ???
tout ca pour acheter du Viagra ?
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Plus serieusement, il y a deja suffisement de sites d’arnaques
par contre obtenir de vrais references a moindre couts sur des sites de confiance ca serait un plus. Dans l’autre sens, ca voudrait dire que les pharmaciens qui font .. 3 ans d’etude ne sont en fait que des vendeurs … ce constat reducteur la foutrait mal !
Les pharmaciens ne font pas 85% de leur chiffre d’affaire sur la para-pharmacie
ils vendent aussi du vicks du strepsils et du para-poux
et certains des armes de guerre http://www.lepays.fr/actualite/2012/10/20/le-suspect-interpelle-a-chevremont-incarcere .. contre la toux ?
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Le 16/05/2013 à 11h51
Et moi qui croyais que vous alliez parler de pinard… ;)