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L’Australie embarrassée par le vol des plans de son agence de renseignement

Un bâtiment flambant neuf

L'Australie embarrassée par le vol des plans de son agence de renseignement

Le 28 mai 2013 à 08h43

L’agence australienne de renseignements, l’ASIO, a été victime d'un vol de données. Selon plusieurs experts, l’opération a été menée depuis la Chine. Les données seraient particulièrement sensibles et incluraient notamment les plans de l’établissement et certains emplacements stratégiques. L’affaire est largement ouverte aux spéculations alors que le gouvernement australien refuse de révéler certaines informations.

asio

L'agence de l'ASIO, près de Canberra

Les plans du bâtiment dérobés 

Situation plus qu’embarrassante pour l’Australie : le tout nouveau quartier général de l’ASIO (Australian Security Intelligence Organization) a été victime d'une fuite de données. Selon toute vraisemblance, l’attaque a été menée depuis la Chine si l'on en croit la chaine d’informations ABC. Plus précisément, l’offensive était dirigée contre une entreprise qui avait participé à la construction du site.

 

Le piratage a été couronné de succès puisqu’une quantité importante d’informations sensibles ont été volées. C’est notamment le cas des plans du bâtiment de l’ASIO, ce qui inclut l’emplacement des serveurs ainsi que son infrastructure de sécurité. En clair, c’est potentiellement toute la sécurité de l’édifice qui a été compromise. Et ce n’est pas tout : les hackers auraient également pénétré les protections du département de la Défense, du bureau du Premier Ministre ainsi que celles du département des Affaires étrangères.

Motus et bouche cousue 

Le problème est multiple pour le gouvernement australien. D’une part, il s’agit d’un véritable camouflet sur le plan de la sécurité, notamment parce que le piratage touche un édifice flambant neuf. Il y a donc un vrai barrage sur la communication : « Il s’agit d’une grande quantité de renseignements et d’éléments d’espionnage sur lesquels nous ne ferons pas de commentaires » a ainsi indiqué Mark Dreyfus, le ministre de la Justice.

 

Une ligne de défense que l’on retrouve également chez le ministre des Affaires étrangères, Bob Carr : « Rien de ce qui fait l’objet de spéculations ne nous prend par surprise. Je ne ferai aucun commentaire au sujet des renseignements et de la sécurité, et ce pour une raison évidente : nous ne voulons pas partager ce que nous savons avec le monde et des agresseurs potentiels sur ce qu’ils pourraient être en train de faire, et comment ils le feraient ».

 

D’autre part, la situation est rendue plus complexe par l’origine du piratage. La Chine est un partenaire crucial pour l’Australie, et Bob Carr a d’ailleurs pris soin d’écarter rapidement tout doute sur une éventuelle dégradation des échanges commerciaux : « Nous avons d’énormes zones de coopération avec la Chine ». Une attitude prudente partagée par Mark Dreyfus : « Plus nous partageons ce que nous savons sur les activités d’espionnage en Australie ou sur les aspects opérationnels du contre-espionnage, plus nos opposants […] en sauront sur les capacités et les méthodes que nous avons pour détecter l’espionnage et les cyber-menaces ».

Un silence critiqué

Ce barrage à l’information est sévèrement critiqué par d’autres députés et sénateurs. Christine Milne par exemple, chef des écologistes, se demande « comment quelque chose d’aussi basique que les plans de construction » ont pu être volés. Le sénateur Nick Xenaphon, accuse pour sa part le gouvernement de « se cacher derrière le voile de la sécurité nationale pour couvrir ce qui semble être une situation très embarrassante ».

 

Et la situation est bien embarrassante à plus d’un titre, et tout le problème réside dans le bâtiment de l’ASIO. Puisqu’il symbolise l’agence de renseignements, c’est à travers toute la Défense australienne qui a été attaquée. En outre, et cette donnée est cruciale pour comprendre les critiques, le budget alloué à la construction de l’édifice a été dépassé de 170 millions de dollars, pour atteindre un total de 630 millions. Une construction critiquée et sur laquelle la sécurité s’est concentrée, au point peut-être d’en oublier que le maillon faible était ailleurs.

Commentaires (39)

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Reparateur a écrit :



c’est sur que l’entreprise devais pas avoir la sécurité d’une banque







Qu’importe. quand on travaille pour une société ou un organisme ayant d’importante contraintes de sécurité, il est impératif que les prestataires se conforment à certaines exigences. Ces aménagements sont inclus dans le contrat et font partie intégrante de la facturation.



Il doit y avoir de la négligence quelque part…


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Ne vous inquiétez pas si vous n’allez pas en Chine la Chine viendra à vous :



Terra-Lorraine



Sans faire un nouveau “péril jaune”, on a l’impression qu’on a dressé un nouvel épouvantail économique pour exiger comme en Allemagne des jobs à 400€ pour 32 h, c’est à dire supportable face au coût de la main d’oeuvre chinoise. En payant celle d’Europe au même prix.



Et puis une fois à demeure, plus besoin de se lever à des heures impossibles pour espionner avec le décalage horaire.



En France ce sont le ricains qui nous espionnent sans arrêts, ou du moins qui se font prendre… Sous sarko ils avaient visité les ordis de l’Élysée, si je me souviens bien…

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SmoKe42 a écrit :



Un jour les gens comprendront que le meilleur moyen de ne pas se faire pirater, c’est de ne pas relier les infrastructures aussi sensible au reseau.

Le bon vieux papier et la transmission mano a mano reste encore ce qu’il y a de plus sur pour éviter les yeux indiscrets.





Très juste, mais ça rend le travail collaboratif impossible.

Et je ne pense pas que sur ce type de structure, une personne soit capable de faire les plans de A a Z


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Il n’y a aucun intérêt à avoir des plans secrets !

Quand le comprendront-il ?

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Florent_ATo a écrit :



Qu’importe. quand on travaille pour une société ou un organisme ayant d’importante contraintes de sécurité, il est impératif que les prestataires se conforment à certaines exigences. Ces aménagements sont inclus dans le contrat et font partie intégrante de la facturation.



Il doit y avoir de la négligence quelque part…





+10.


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Florent_ATo a écrit :



Qu’importe. quand on travaille pour une société ou un organisme ayant d’importante contraintes de sécurité, il est impératif que les prestataires se conforment à certaines exigences. Ces aménagements sont inclus dans le contrat et font partie intégrante de la facturation.



Il doit y avoir de la négligence quelque part…







je suis tout à fait d’accord

le prestataire ne répondais pas au exigence de sécurité (j’imagine ils ont tapé au moins cher lol)

ou il aurais du faire en sorte que rien ne puisse fuir depuis le prestataire (ne pas leur laisser les plan , mieux les encadré je sais pas bref)



bref ils ont mal pensé


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CR_B7 a écrit :



Très juste, mais ça rend le travail collaboratif impossible.

Et je ne pense pas que sur ce type de structure, une personne soit capable de faire les plans de A a Z





Ah ben c’est sur que comme ça c’est plus compliqué de sous traiter des tâches informatiques en Inde ou ailleurs. Mais au sein d’une entreprise ou d’une administration dont les activités sont sensible, c’est le meilleur moyen d’éviter la casse.


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SmoKe42 a écrit :



Ah ben c’est sur que comme ça c’est plus compliqué de sous traiter des tâches informatiques en Inde ou ailleurs. Mais au sein d’une entreprise ou d’une administration dont les activités sont sensible, c’est le meilleur moyen d’éviter la casse.





Fasse à un organisme étatique, une entreprise privée aussi grosse soit-elle aura bien du mal à résister longtemps… quand bien même elle bénéficierais des recommandations des agences de cyber-défense…



C’est quoi ce trollage… pas la peine de chercher en Inde pour trouver des entreprises protégeant insuffisamment leurs données… <img data-src=" /> surtout que ces derniers sont plutôt montants niveau compétences dans le domaine info… quand à ce qui est d’une récupération volontaire des données, c’est un autre problème.


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chacalVSdundee a écrit :



Fasse à un organisme étatique, une entreprise privée aussi grosse soit-elle aura bien du mal à résister longtemps… quand bien même elle bénéficierais des recommandations des agences de cyber-défense…



C’est quoi ce trollage… pas la peine de chercher en Inde pour trouver des entreprises protégeant insuffisamment leurs données… <img data-src=" /> surtout que ces derniers sont plutôt montants niveau compétences dans le domaine info… quand à ce qui est d’une récupération volontaire des données, c’est un autre problème.





Ce n’est pas du trollage. C’était juste pour dire qu’au lieu de tout vouloir sous traiter par soucis d’économie, on fera mieux d’internaliser certaines tâches impliquant des données sensibles.


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rsegismont a écrit :



Tu peux très bien faire un réseau mais qui n’est qu’interne et n’est en rien relié au reste du monde … et si ils ont besoin du net, ils font ça sur des ordi à part, eux connectés au réseau .. enfin je dis ça …







Ca parait une base fondamentale de nos jours.



Laisser tant de ressources spécifiques aux bâtiments (disponibles en ligne) n’est pas une imprudence mais plutôt de la bêtise profonde…



Enfin de nos jours on laisse les cons décider de comment doit tourner le monde CQFD …


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RaYz a écrit :



Je me ramène, je veux bien choisir l’avion et porter l’appareil photo et le papier pour prendre des notes.







Je veux bien escorter Titia ^^*



* pas taper


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Y a juste un détail que vous ignorez pour comprendre le problème australien : ils sont absolument en retard en matière de télécommunication… Vous auriez du voir la tête de cet sysadmin quand je lui ai montré mon VPN qui synchronise mes serveurs en Europe et ici, en Australie. Rien de bien sorcier, mais c’est déjà au dessus de ce qu’ils connaissent…

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Alpha Centauri a écrit :



Un reportage à faire sur place, j’accompagne ;)









Vincent_H a écrit :



Ah oui ? Moi aussi <img data-src=" />









Demandez-moi juste où aller, je suis déjà sur place, pas besoin de vous déplacer!



Curieusement, ici, l’affaire n’a pas fait grand bruit, juste quelques articles loin des headlines sur les sites d’information généralistes.


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Malkomitch a écrit :



Demandez-moi juste où aller, je suis déjà sur place, pas besoin de vous déplacer!



Curieusement, ici, l’affaire n’a pas fait grand bruit, juste quelques articles loin des headlines sur les sites d’information généralistes.





Toi tu vas avoir des problèmes <img data-src=" />


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Un jour les gens comprendront que le meilleur moyen de ne pas se faire pirater, c’est de ne pas relier les infrastructures aussi sensible au reseau.

Le bon vieux papier et la transmission mano a mano reste encore ce qu’il y a de plus sur pour éviter les yeux indiscrets.

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SmoKe42 a écrit :



Un jour les gens comprendront que le meilleur moyen de ne pas se faire pirater, c’est de ne pas relier les infrastructures aussi sensible au reseau.

Le bon vieux papier et la transmission mano a mano reste encore ce qu’il y a de plus sur pour éviter les yeux indiscrets.







Tu peux très bien faire un réseau mais qui n’est qu’interne et n’est en rien relié au reste du monde … et si ils ont besoin du net, ils font ça sur des ordi à part, eux connectés au réseau .. enfin je dis ça …


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SmoKe42 a écrit :



Un jour les gens comprendront que le meilleur moyen de ne pas se faire pirater, c’est de ne pas relier les infrastructures aussi sensible au reseau.

Le bon vieux papier et la transmission mano a mano reste encore ce qu’il y a de plus sur pour éviter les yeux indiscrets.





Pas si certain. La traçabilité et l’intégrité avec le mano à mano c’est vraiment pas terrible.


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Ca ne suffit pas (cf la clé usb volé devant l’élysé avec les plans dedans :p), mais c’est une première étape indispensable. Qui semble heureusement bien appliqué en France vu la faiblesse de l’infrastructure informatique des notre industrie de la défense…

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Les époux Tudérenge ont encore frappés !

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SmoKe42 a écrit :



Le bon vieux papier et la transmission mano a mano reste encore ce qu’il y a de plus sur pour éviter les yeux indiscrets.





Il y a des moyens numériques de protéger du contenu et de s’assurer de la confidentialité et de l’intégrité du message mille fois plus puissante que le papier et le mano à mano.



Mais ouai, la première sécurité c’est de ne pas connecter les données sensibles au réseau accessible par Internet.


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vous êtes tous gentils à critiquer le fait de connecter un réseau interne à internet mais rien n’est dit sur ce piratage.

rien ne dit donc que c’est la cause de ce joli hack.

peut-être que les infos en question se sont retrouvées sur un serveur de test où elles n’auraient jamais du se trouver, ou effectivement sur une clé USB de test. <img data-src=" />



quant aux hacks des ministères il me semble que ça date de quelques mois (2012) et qu’il s’agit de hacks de portables via phishing/trojans. à priori c’était pas du hack de serveur ou de réseaux sensibles.

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SmoKe42 a écrit :



Le bon vieux papier et la transmission mano a mano reste encore ce qu’il y a de plus sur pour éviter les yeux indiscrets.







Euh, loin de là, dans tous les système de sécurité c’est le facteur humain le maillon faible, pas l’infrastructure réseau.


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hellmut a écrit :



vous êtes tous gentils à critiquer le fait de connecter un réseau interne à internet mais rien n’est dit sur ce piratage.

rien ne dit donc que c’est la cause de ce joli hack.

peut-être que les infos en question se sont retrouvées sur un serveur de test où elles n’auraient jamais du se trouver, ou effectivement sur une clé USB de test. <img data-src=" />



quant aux hacks des ministères il me semble que ça date de quelques mois (2012) et qu’il s’agit de hacks de portables via phishing/trojans. à priori c’était pas du hack de serveur ou de réseaux sensibles.







Le travail confidentiel, ça se travaille à tous les maillons de la chaine (j’allais écrire Chine ^^). L’article dit bien que c’est passé par l’attaque d’une entreprise.





Ensuite, la conception de la sécurité concentrée dans un bâtiment, laisse moi rire. Rappelez vous l’origine du réseau IP…


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c’est sur que l’entreprise devais pas avoir la sécurité d’une banque



les pirates ont été malins





mais bon au prix ou ça coute il pourrais se démerder pour penser le projet à fond dès le début

là ça laisse à désirer ça fait amateur


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SmoKe42 a écrit :



Un jour les gens comprendront que le meilleur moyen de ne pas se faire pirater, c’est de ne pas relier les infrastructures aussi sensible au reseau.

[…]







Comme le dit à nouveau Groumfy, l’attaque n’a pas visée cette infrastructure mais une entreprise ayant participé à la construction de ce bâtiment. Cela soulève alors la question de la gestion de données critiques/confidentielles dans un autre système d’information que le sien…



Edit : correction problème dans la citation


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Y z’ont plus qu’a rendre les plans publiques. Comme çà tout le monde pourra faire des remarques s’il y a des problèmes des sécurité.

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SmoKe42 a écrit :



Un jour les gens comprendront que le meilleur moyen de ne pas se faire pirater, c’est de ne pas relier les infrastructures aussi sensible au reseau.

Le bon vieux papier et la transmission mano a mano reste encore ce qu’il y a de plus sur pour éviter les yeux indiscrets.





D’après l’article c’est une des entreprises participant à la construction qui a été attaquée, donc le réseau du bâtiment en question aurait pu être hors ligne que le résultat aurait été identique.



Pourquoi aller chercher ces plans directement dans le réseau de l’ASIO, alors que des dizaines de sous-traitants (du géomètre au décorateur) les ont aussi?


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Groumfy a écrit :



Le travail confidentiel, ça se travaille à tous les maillons de la chaine (j’allais écrire Chine ^^). L’article dit bien que c’est passé par l’attaque d’une entreprise.





j’ai pas dit le contraire. je dis juste que critiquer le fait de connecter un réseau interne à internet (qui est le principal reproche fait dans les commentaires) n’est pas pertinent, dès lors qu’on a aucune info sur le hack en question.





Ensuite, la conception de la sécurité concentrée dans un bâtiment, laisse moi rire. Rappelez vous l’origine du réseau IP…



encore une fois je répondais aux commentaires qui critiquent la connexion réseau interne/internet sans évoquer d’autres possibilités d’intrusions, que je cite d’ailleurs, ce qui rejoint complètement ce que tu dis.


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Un reportage à faire sur place, j’accompagne ;)

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ils ont plu qu’à en faire une teinturie et aller ouvrir leur agence ailleurs <img data-src=" />

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Déjà éviter de prendre du matos chinois et des stagiaires chinois.

Passer les premières réactions “ Ah le sale gars qui n’aime pas Suzy Wan”, plein de boites se sont fait piquer des infos grâce aux petits stagiaires chinois.



Je rajouterai aussi, ne pas avoir de filiale en Chine (piratage de son matos info par l’état). ET d’autres de me dire “Oui mais la Chine c’est l’aveniiiiirrr avec un grand A, toutes les usines y sont …”. La Chine est une vaste supercherie surtout depuis qu’un gars à dit “quand la Chine s’éveillera” : Les sportifs espagnols sont des enfants de coeur à coté <img data-src=" />

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Bejarid a écrit :



Ca ne suffit pas (cf la clé usb volé devant l’élysé avec les plans dedans :p), mais c’est une première étape indispensable. Qui semble heureusement bien appliqué en France vu la faiblesse de l’infrastructure informatique des notre industrie de la défense…







Que veux-tu, on est à la pointe de la sécurité informatique chez nous <img data-src=" />



Les pirates ne peuvent pas venir nous “hacker” des données confidentiels, ils ont juste à demander le mot de passe d’un député par téléphone pour qu’il le donne <img data-src=" />


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Alpha Centauri a écrit :



Un reportage à faire sur place, j’accompagne ;)







Ah oui ? Moi aussi <img data-src=" />


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Vincent_H a écrit :



Ah oui ? Moi aussi <img data-src=" />





Je me ramène, je veux bien choisir l’avion et porter l’appareil photo et le papier pour prendre des notes.


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TBirdTheYuri a écrit :



D’après l’article c’est une des entreprises participant à la construction qui a été attaquée, donc le réseau du bâtiment en question aurait pu être hors ligne que le résultat aurait été identique.



Pourquoi aller chercher ces plans directement dans le réseau de l’ASIO, alors que des dizaines de sous-traitants (du géomètre au décorateur) les ont aussi?







J’ai pas insinué que c’est le reseau du ASIO qui a été compromis. Je dis juste: Donnée sensibles = Réseaux confinés sans aucune E/S possible autre qu’une consultation sur place FYEO.


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Ah la Chine, la Chine….

N’importe qui qui possède un dédié, ou même un routeur un peu sophistiqué qui loggue les tentatives de connexion, et qui laisse volontairement un port ouvert, se rendra bien vite compte que beaucoup de tentatives d’intrusion viennent de là.

Même pour les particuliers.



Là c’est sûr, pour l’Australie ca fait pas très sérieux.

Mais en même temps, peut-être est-ce idéaliste de penser que plus ce genre d’intrusion sera constaté, décrit et rapporté, plus les décideurs en matière de sécurité info seront conscients du problème et mettrons les moyens matériels et humains pour le prévenir…

Et en rêvant un peu plus, peut-être que cette sensibilisation redescendra vers les particuliers aussi, why not ?

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Vincent_H a écrit :



Ah oui ? Moi aussi <img data-src=" />





<img data-src=" /> Tu ne passeras pas la douane avec ton épée


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Anna Lefeuk a écrit :



Déjà éviter de prendre du matos chinois et des stagiaires chinois.

Passer les premières réactions “ Ah le sale gars qui n’aime pas Suzy Wan”, plein de boites se sont fait piquer des infos grâce aux petits stagiaires chinois.



Je rajouterai aussi, ne pas avoir de filiale en Chine (piratage de son matos info par l’état). ET d’autres de me dire “Oui mais la Chine c’est l’aveniiiiirrr avec un grand A, toutes les usines y sont …”. La Chine est une vaste supercherie surtout depuis qu’un gars à dit “quand la Chine s’éveillera” : Les sportifs espagnols sont des enfants de coeur à coté <img data-src=" />







On les invite cordialement dans les écoles d’ing’, et notamment publiques de surcroît. On leur donne tous les outils pour copier, et faire des stages en France.



Ca ne me pose pas de problème, mais il faut juste être conscient des risques.



Ensuite, c’est aussi aux entreprises de faire leur boulot sur la gestion des habilitations. Faut pas tout mettre sur le dos des stagiaires chinois, hein.



Il faut aussi que les sujets de stages soient réfléchis. On ne met pas un stagiaire sur un sujet critique, sans avoir fait d’anonymisation ou d’obfuscation.


L’Australie embarrassée par le vol des plans de son agence de renseignement

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