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Le CNNum rend un avis sur l’enseignement de l’informatique en France

Ça suit son cours ?

Le CNNum rend un avis sur l’enseignement de l’informatique en France

Le 25 juin 2013 à 15h20

Le second avis du nouveau Conseil national du numérique porte sur l’enseignement de l’informatique en France. Alors que le Parlement discute encore du projet de loi sur la refondation de l’école de la République, l’institution apporte aujourd’hui son soutien à un rapport s’alarmant du retard de la France en la matière.

cnnum enseignement

 

À la base du second avis du CNNum, se trouve un rapport rendu en mai dernier par l’Académie des sciences. Intitulé « L’enseignement de l’informatique en France - Il est urgent de ne plus attendre », ce document dresse un constat accablant : alors que les « circonstances sont très favorables à l’introduction d’un véritable enseignement de l’informatique » en France, notre pays accuse « un important retard conceptuel et industriel » dans le domaine de l’informatique. Les raisons de ce retard ? Il provient en partie des « carences de l’enseignement de l’informatique, resté longtemps au point mort ou réduit à l’apprentissage des seuls usages de produits de base », observait ainsi l’Académie des sciences.

 

Adopté à l’unanimité le 18 juin dernier et publié aujourd’hui, le second avis du CNNum a un but principal : apporter son soutien à ce rapport. Les 30 membres de l’institution qualifient ainsi l'enseignement de l'informatique d’ « enjeu essentiel pour notre société ». Et ce depuis l’école maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur, sans oublier les formations du monde professionnel. « L'enseignement de l'informatique dans notre système éducatif permet non seulement de prévenir une exclusion numérique massive en France, mais il est aussi indispensable pour la compétitivité de nos entreprises, pour le développement de l’emploi, pour former des compétences indispensables sur les nouveaux marchés futurs » retient ainsi le Conseil dans son avis.

Le Conseil appuie le signal d'alarme de l'Académie des sciences 

Le CNNum appuie également les recommandations formulées par l’Académie des sciences s’agissant des programmes d’enseignement de l’informatique, dont la mise en œuvre est jugée « urgente » par les membres de l’institution. D’une manière générale, le rapport du mois dernier plaidait en faveur de la mise en place d’un « enseignement de science informatique depuis le primaire jusqu’au lycée, orienté vers la compréhension et la maîtrise de l’informatique, et dépassant donc largement les seuls usages des matériels et logiciels ».

 

Le Conseil estime dans son avis qu’il faudra simultanément :

  • « Concevoir les contenus, les méthodes et les outils de cet enseignement ;
  • Former et recruter des enseignants d’informatique ;
  • S’appuyer sur et accompagner ceux qui s’impliquent depuis des années dans l’enseignement de l’informatique à l’école, au collège et au lycée ;
  • Faire appel aux énergies disponibles dans les entreprises ou dans l’éducation populaire ;
  • Compléter l’équipement des établissements et/ou des individus… »

Si la liste ne se veut pas limitative, elle tend à atteindre un objectif : « généraliser d’ici trois ans l’enseignement de l’informatique depuis l’École jusqu’au lycée ».

 

Au travers de cet avis à la portée relativement symbolique, le CNNum affirme sa volonté de prendre toute sa place au sein de ce débat. Il devrait d’ailleurs avoir l’occasion d’affirmer plus en détail ses positions sur le sujet dans les mois à venir, le ministre de l’Éducation nationale ayant annoncé vouloir associer l’institution à certains dossiers. 

Commentaires (36)

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On pourrait ajouter aussi que les SSII, Alt*n et autres ne contribuent pas vraiment à rendre le secteur attractif. Le dumping social qu’elles ont opéré sur ce domaine fait que de moins en moins de gens veulent faire ça, et beaucoup se reconvertissent.

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C’est clair que ça donne pas envie. Tu te galères à faire un bac+5 et quand tu vois les salaires en face pour le niveau de compétence… Autant faire des études de marketing ou autre. En plus tu vois de plus en plus d’annonces pour des community manager mieux payés qu’un dev java avec bac+5 avec 5 ans d’expérience mini.



Moi je suis maintenant à mon compte mais je pense me reconvertir tout de même car c’est vraiment sous estimé comme profession

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tiret a écrit :



On pourrait ajouter aussi que les SSII, Alt*n et autres ne contribuent pas vraiment à rendre le secteur attractif. Le dumping social qu’elles ont opéré sur ce domaine fait que de moins en moins de gens veulent faire ça, et beaucoup se reconvertissent.





Je pense qu’ici on discute plutot de l’informatique pour les utilisateurs plutot que pour les developpeurs <img data-src=" />



En tout cas, j’espere qu’on ne va pas revoir le retour de l’Open Bar…


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La grande erreur en matière d’enseignement informatique a été d’enseigner aux gens à se servir uniquement de logiciels sans leur enseigner le fonctionnement d’un ordinateur. On ne vous apprends pas l’informatique, mais la suite bureautique. Ce n’est pas du tout la même chose.



Avec cet enseignement, les utilisateurs ne sont jamais à même de comprendre ce qui se passe dans l’ordinateur. Cela fait d’eux d’éternels débutants quel que soit le nombre d’années qu’ils passeront ensuite devant un ordinateur. Ils perdront également beaucoup de temps dans leurs apprentissage futurs en devant apprendre des centaines de procédures “toutes faites” au lieu d’extrapoler.



Tout cela cause ensuite dans les entreprises de grandes catastrophes : données jamais sauvegardées, sous utilisation flagrante du potentiels de l’informatique, etc, etc…



Tout cela est d’autant plus vrai que les petites entreprises qui se payent un informaticien sont rares.



Je sais que mes propos feront sourire bon nombre de gens qui sont convaincus que le “michu” est par nature un débutant et que cela ne peut pas être autrement. Ceux qui n’ont pas connu autre chose que l’enseignement actuel ne peuvent pas comprendre.



Mais d’autres pays comme l’Angleterre ont déjà compris le problème et réintroduisent l’apprentissage de la programmation dans le tronc commun.



De plus, nous devrions d’ores et déjà songer à enseigner prioritairement l’usage des logiciels libres à l’école, ce qui économisera ensuite aux entreprises l’obligation d’acheter des coûteuses licences. A l’échelle du pays, cela peut représenter une belle économie future.

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Force est de constater que la plupart des utilisateurs d’ordinateurs sont incapables d’installer un système d’exploitation ou configurer un client de courrier.

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sr17 a écrit :



La grande erreur en matière d’enseignement informatique a été d’enseigner aux gens à se servir uniquement de logiciels sans leur enseigner le fonctionnement d’un ordinateur. On ne vous apprends pas l’informatique, mais la suite bureautique. Ce n’est pas du tout la même chose.



Avec cet enseignement, les utilisateurs ne sont jamais à même de comprendre ce qui se passe dans l’ordinateur. Cela fait d’eux d’éternels débutants quel que soit le nombre d’années qu’ils passeront ensuite devant un ordinateur. Ils perdront également beaucoup de temps dans leurs apprentissage futurs en devant apprendre des centaines de procédures “toutes faites” au lieu d’extrapoler.







+1000, le problème c’est que les personnes à qui on essaye d’expliquer comment fonctionne réellement un ordinateur (ou même juste un OS…) répondent à chaque fois “mais ça m’intéresse pas de savoir ça, je veux juste ajouter un compte outlook, tu me le fais et on en parle plus”. Et même si la personne mémorise la procédure (ce qui équivaut à peu près aux 5 numéros + 2 étoiles de l’euromillions), elle ne sera pas foutue de faire quoi que ce soit d’autre avec son outlook (sauvegarder son carnet d’adresse par exemple) donc comme tu dis, perpétuellement débutante.



En mettant en place des formations réellement efficaces et à la limite de l’obligation pour les personnes travaillant sur un ordinateur, les entreprises feraient très certainement des économies substancielles.


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sr17 a écrit :



La grande erreur en matière d’enseignement informatique a été d’enseigner aux gens à se servir uniquement de logiciels sans leur enseigner le fonctionnement d’un ordinateur. On ne vous apprends pas l’informatique, mais la suite bureautique. Ce n’est pas du tout la même chose.







+1



Je me souviens qu’en 6ème et 5ème (entre 1993 et 1995), on apprenait les base du fonctionnement d’un ordi en cours de technos (en gros, c’est quoi la RAM, de la ROM, un DD, une mobo, un CPU…). Rien de bien compliqué, pas de trucs complexes à bases d’adresses mémoires, de pointeurs, de registres 32 bits, mais des bases quoi.



Ça se fait plus ça ?


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tiret a écrit :



On pourrait ajouter aussi que les SSII, Alt*n et autres ne contribuent pas vraiment à rendre le secteur attractif. Le dumping social qu’elles ont opéré sur ce domaine fait que de moins en moins de gens veulent faire ça, et beaucoup se reconvertissent.







Tout à fait.



Mais d’un autre côté, c’est aussi de la faute des informaticiens qui visiblement acceptent tout et n’importe quoi sans broncher.



Quand une SSII pratique des tarifs trop bas parce qu’ils arrivent à faire bosser leurs employés bien au delà des horaires légaux, les autres SSII sont obligées de s’adapter faute de quoi elles perdraient tous les contrats.



Dans ce métier, la première chose à faire c’est de combattre cette mentalité d’esclave des employés eux mêmes. Il faudrait sensibiliser les futurs informaticiens dès l’école.



A quand des informaticiens qui refusent des heures supplémentaires non rémunérées.



A quand des informaticiens qui refusent de faire des stages gratuits de 6 mois



A quand des informaticiens qui dénoncent leurs employeurs pour des conditions de travail totalement illégales (prêt de main d’oeuvre).



A quand des informaticiens qui dénoncent les violations flagrantes et habituelles du code du travail (CDD utilisées de manière régulière).



A quand des informaticiens qui manifestent pour qu’on cesse d’autoriser l’importation de main d’oeuvre alors qu’une bonne partie d’entre eux se retrouvent au chomage passé 40 ans.



A quand des informaticiens qui exigent que la remise à niveau périodique soit payée par les employeurs sur les heures de travail et non pas assurée par de l’autoformation sur le temps personnel de l’employé.



A quand des programmeurs qui exigent de ne plus être de simples consommables jetables après 40 ans. (Seulement 6% de séniors dans l’informatique, un des taux les plus bas de l’industrie).



A quand des informaticiens qui demandent la taxation du travail réalisé en offshore dans des pays ou les coûts sont bien moindres.



Pour que les choses changent, ce qu’il faut d’abord combattre, c’est la mentalité d’esclave des informaticiens qui acceptent d’être corvéables à n’importe quelles conditions.









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Murazor a écrit :



+1000, le problème c’est que les personnes à qui on essaye d’expliquer comment fonctionne réellement un ordinateur (ou même juste un OS…) répondent à chaque fois “mais ça m’intéresse pas de savoir ça, je veux juste ajouter un compte outlook, tu me le fais et on en parle plus”.







D’où l’intérêt majeur de faire ça à l’école, et durant toute la scolarité pour être sûr que ça rentre bien.



Sinon, effectivement, on a des gens qui sont complètement handicapés devant leur machine.


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Ils ont toujours eu une gare de retards…

Je me souviens du pipt. Plan info pour tous, le prof de math affecté à nous apprendre l’informatique alors qu il n’avait même pas d’ordinateur chez lui….

Resultat le retard a entraîné un nombre croissant d incompétence , sauf au niveau ingénieur… du debut des années 80 jusqu a nos jours<img data-src=" />

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sr17 a écrit :



La grande erreur en matière d’enseignement informatique a été d’enseigner aux gens à se servir uniquement de logiciels sans leur enseigner le fonctionnement d’un ordinateur. On ne vous apprends pas l’informatique, mais la suite bureautique. Ce n’est pas du tout la même chose.



Avec cet enseignement, les utilisateurs ne sont jamais à même de comprendre ce qui se passe dans l’ordinateur. Cela fait d’eux d’éternels débutants quel que soit le nombre d’années qu’ils passeront ensuite devant un ordinateur. Ils perdront également beaucoup de temps dans leurs apprentissage futurs en devant apprendre des centaines de procédures “toutes faites” au lieu d’extrapoler.



Tout cela cause ensuite dans les entreprises de grandes catastrophes : données jamais sauvegardées, sous utilisation flagrante du potentiels de l’informatique, etc, etc…



Tout cela est d’autant plus vrai que les petites entreprises qui se payent un informaticien sont rares.



Je sais que mes propos feront sourire bon nombre de gens qui sont convaincus que le “michu” est par nature un débutant et que cela ne peut pas être autrement. Ceux qui n’ont pas connu autre chose que l’enseignement actuel ne peuvent pas comprendre.



Mais d’autres pays comme l’Angleterre ont déjà compris le problème et réintroduisent l’apprentissage de la programmation dans le tronc commun.





J’avoue etre un peu partage sur ce que tu dis et ce qui est fait en Angleterre. Il faut certes avoir des bases, mais approfondir n’est pas forcement necessaire. Et je vais faire ce qu’il ne faut pas faire, l’analogie avec les voitures : on peut savoir bien conduire sans savoir mettre les mains dans le moteur, voire meme sans avoir la moindre notion de mecanique.



Il ne faut pas se leurrer l’informatique est devenue juste un outil pour 95% des gens. Il faut donc trouver le bon equilibre sur les details techniques que l’on souhaite enseigner, pas evident.





De plus, nous devrions d’ores et déjà songer à enseigner prioritairement l’usage des logiciels libres à l’école, ce qui économisera ensuite aux entreprises l’obligation d’acheter des coûteuses licences. A l’échelle du pays, cela peut représenter une belle économie future.



Surtout qu’a mon humble avis, ce sont les concepts qui comptent pas les details d’une interface graphique X ou Y.



Mais j’ai assez peu d’espoir : vu l’agressivite de MS sur le marche de l’education aux US en ce moment (tablettes, Bing, etc.) et vu ce que le Ministere de la Defense a fait, il y a assez peu de doute sur qui pourrait l’emporter.


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Ouais, la nouvelle génération de Michu « ÇA MARCHE PÔ ! <img data-src=" /> » va ressembler à la précédente, en fait : « J’APPUIE OÙ ? »



Les J’APPUIE OÙ sont d’ailleurs les mêmes que les ÇA MARCHE PÔ ! <img data-src=" />



L’école apprend à devenir de bons petits consommateurs ! <img data-src=" />

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ldesnogu a écrit :



J’avoue etre un peu partage sur ce que tu dis et ce qui est fait en Angleterre. Il faut certes avoir des bases, mais approfondir n’est pas forcement necessaire. Et je vais faire ce qu’il ne faut pas faire, l’analogie avec les voitures : on peut savoir bien conduire sans savoir mettre les mains dans le moteur, voire meme sans avoir la moindre notion de mecanique.







Aujourd’hui pour passer le Code de la Route, il est nécessaire d’avoir des bases en mécanique. L’informatique, ça devrait être pareil. Perso je demande pas aux gens d’être des as, mais juste la base (genre savoir différencier une barrette de RAM, d’un CPU et être capable de dire grosso-merdo à quoi ça sert)


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ff9098 a écrit :



Faudrait déjà apprendre aux enseignants du supérieur en info d’enseigner, quand tu vois les tâches





Ça sent le vécu <img data-src=" />

Mais je crois pas qu’on puisse généraliser.



Perso je me plains pas, le peu de temps que j’ai perdu en fac avant d’aller bosser(<img data-src=" />), je suis tombé sur des psychopathes de profs en info en mode vieille école, des tueurs qui avaient vu, voir participé à la naissance des PC de très près.



Je me souviendrai toute ma vie du nom d’un prof d’algo qui mettait -7 par “erreur“ et -4 par “pas optimisé“. Quand il rendait les devoirs on priait pour ne pas avoir une note négative (comptée comme zéro pour la moyenne mais notée telle quelle dans ses petites colonnes “pour référence“…).

En TP si tu ne mettais pas le bon nombre de caractères dans l’indentation… gare à toi petit apprenti codeur <img data-src=" />



Si certains reconnaissent le gus… <img data-src=" />


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Le problème de l’informatique c’est que ce n’est pas très attractif en France. Il y a pas mal de métiers vers lequel se diriger avant d’en arriver à l’informatique.

Quand tu vois les salaires, l’exigence qu’il faut avoir pour être un “bon informaticien”, la “liste des courses” des offres d’emploi rédigées par des drh qui ne pipent rien sur ce qu’ils écrivent et ne savent absolument pas qui/quoi recruter, l’incurie des dirigeants, la vieillesse et l’étroitesse d’esprit des dsi, l’approche “windowsienne 95ish” d’une grande partie des éditeurs de logiciels français, l’inutilité d’un savoir dispensé par un enseignant qui te fais chier avec des techno complètement dead, le nombre d’heures dispensées sur des principes de “haut niveau” quand il y a tellement de choses à voir et à savoir, la très forte pression sur les entreprises tpe quand celles-ci démarrent, les enjeux politiques de l’informatique de ces dernières années qui ne se sont limités qu’à la protection du droit d’auteur…la liste est beaucoup trop longue.



e:typo

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djshotam a écrit :



Ils ont toujours eu une gare de retards…

Je me souviens du pipt. Plan info pour tous, le prof de math affecté à nous apprendre l’informatique alors qu il n’avait même pas d’ordinateur chez lui….

Resultat le retard a entraîné un nombre croissant d incompétence , sauf au niveau ingénieur… du debut des années 80 jusqu a nos jours<img data-src=" />





tu plaisantes? <img data-src=" />

des ingés incapables, il y en a à la pelle. j’ai même réussi à ridiculiser certains dans leur propres domaines, en étant juste amateur…


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sr17 a écrit :



Il suffit de constater ce que les garages te facturent pour une simple vidange (une opération relativement simple…) pour se convaincre du contraire.



et en plus souvent elle est mal faite. ils font ca par aspiration, plutôt que par le bouchon de vidange, car plus rapide…


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paradise a écrit :



Ouais, la nouvelle génération de Michu « ÇA MARCHE PÔ ! <img data-src=" /> » va ressembler à la précédente, en fait : « J’APPUIE OÙ ? »



Les J’APPUIE OÙ sont d’ailleurs les mêmes que les ÇA MARCHE PÔ ! <img data-src=" />



L’école apprend à devenir de bons petits consommateurs ! <img data-src=" />







Quand il s’agit de réinstaller les pilotes graphiques, installer WoW, détourner les filtrages pour aller sur Youtube, la “nouvelle génération” n’a aucun problème <img data-src=" />

Mais quand il s’agit de faire autre chose de son ordi ça coince un peu <img data-src=" />


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Cadeyrn a écrit :



Quand il s’agit de réinstaller les pilotes graphiques, installer WoW, détourner les filtrages pour aller sur Youtube, la “nouvelle génération” n’a aucun problème <img data-src=" />





Gaffe tout de même, dans le lot il y en a pas mal qui suivent des didacticiels trouvés sur CommentCaMarche. <img data-src=" />


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Plus sérieusement ça dépend vraiment des gens, il y en a qui ne savent pas envoyer un mail tandis que d’autres sont bon en info.



Le B2I est tellement simple, et les cours d’informatique tellement inexistant qu’à l’école, et au collège que les écarts deviennent élevés.



Du coup au lycée, il y a d’un côté les élèves qui ne comprennent rien, ceux qui font semblant de travailler, ceux qui se débrouillent très bien, ceux qui expliquent aux camarades et au prof comment ça marche <img data-src=" />



Ceux qui sont médiocre en info, ceux qui sont vraiment bons, et les gens pour qui l’informatique n’est pas évident progressent peu alors que ceux qui comprennent vite progresse très vite, sans solliciter le prof.



Et l’écart devient absolument énorme à la fin!

Mais c’est pareil dans presque toute les matières

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Le temps que ça change dans les écoles et lycées, il se passera encore une dizaine d’année.

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John Shaft a écrit :



+1



Je me souviens qu’en 6ème et 5ème (entre 1993 et 1995), on apprenait les base du fonctionnement d’un ordi en cours de technos (en gros, c’est quoi la RAM, de la ROM, un DD, une mobo, un CPU…). Rien de bien compliqué, pas de trucs complexes à bases d’adresses mémoires, de pointeurs, de registres 32 bits, mais des bases quoi.



Ça se fait plus ça ?







Sisi je vous rassure ça se fait toujours.



Ensuite , ce rapport fait une généralité . Il faut bien voir qu’aujourd’hui , les collèges sont gérés et équipés par les département , les lycées par les régions. Force est de constater que d’un département à un autre les moyen mis à disposition pour les établissements ne sont pas tout a fait les même en fonction de la richesse du département/région , que ce soit au niveau équipement , moyen de maintenance , formation utilisateur (prof)


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John Shaft a écrit :



Aujourd’hui pour passer le Code de la Route, il est nécessaire d’avoir des bases en mécanique. L’informatique, ça devrait être pareil. Perso je demande pas aux gens d’être des as, mais juste la base (genre savoir différencier une barrette de RAM, d’un CPU et être capable de dire grosso-merdo à quoi ça sert)





100% d’accord ! C’est indispensable. Je réagissais surtout à l’argument que sr17 utilisait quant aux anglais réintroduisant la programmation, je pense que cela va trop loin.


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  • sr17 a écrit :

    Camarades informaticiens, révoltez vous !






    Je suis d’accord, les SSII se foutent la gueule du monde et crée un environnement qui ne donne pas envie.

    Une partie de la responsabilité vient aussi des informaticiens qui sont toujours formate sur le fonctionnement de l’école -&gt; je bosse 16h par jours sur mes projets alors pourquoi au boulot.

    Et ça mine de rien c’est vachement dur a corriger. (en ce qui me concerne en tout cas)

    Après c’est un autre sujet, mais le Graal en ce qui me concerne c’est la start-up dans une techno qu’on aime, le problème se situe sur beaucoup de point qui révèle plus d’un discours d’économie politique qui n’a pas vraiment sa place ici.



    Concernant le programme informatique des écoles, un des problèmes se situe sur la mentalité et les préjugés du rectorat -&gt; ah l’informatique c’est des maths donc les profs de math doivent savoir faire.

    Ça changera le jours ou les gens qui prennent les décisions arrêteront d’être des illettrée informatique.

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ldesnogu a écrit :



J’avoue etre un peu partage sur ce que tu dis et ce qui est fait en Angleterre. Il faut certes avoir des bases, mais approfondir n’est pas forcement necessaire. Et je vais faire ce qu’il ne faut pas faire, l’analogie avec les voitures : on peut savoir bien conduire sans savoir mettre les mains dans le moteur, voire meme sans avoir la moindre notion de mecanique.



Il ne faut pas se leurrer l’informatique est devenue juste un outil pour 95% des gens. Il faut donc trouver le bon equilibre sur les details techniques que l’on souhaite enseigner, pas evident.







Une voiture, on fait très vite le tour de ses principales fonctionnalités : accélérer, freiner, tourner à droit ou à gauche.



L’ordinateur, est incomparablement plus complexe en comparaison. Cela ne s’apprend pas en aussi peu de temps qu’un permis de conduire.



D’ailleurs, peut t’on vraiment dire que l’utilisateur d’une automobile n’a aucun intéret à avoir des rudiments de mécaniques ?



Il suffit de constater ce que les garages te facturent pour une simple vidange (une opération relativement simple…) pour se convaincre du contraire.





Surtout qu’a mon humble avis, ce sont les concepts qui comptent pas les details d’une interface graphique X ou Y.



Mais j’ai assez peu d’espoir : vu l’agressivite de MS sur le marche de l’education aux US en ce moment (tablettes, Bing, etc.) et vu ce que le Ministere de la Defense a fait, il y a assez peu de doute sur qui pourrait l’emporter.





Nous verrons dans quelques décennies quels pays se mordront les doigts de leurs mauvais choix.


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ldesnogu a écrit :



100% d’accord ! C’est indispensable. Je réagissais surtout à l’argument que sr17 utilisait quant aux anglais réintroduisant la programmation, je pense que cela va trop loin.







Pour la programmation c’est sûr <img data-src=" />



Quoique, le monde n’irait-il pas mieux si on se faisait des PUSH EAX, EBX au lieu de se foutre sur la gueule à l’arme automatique <img data-src=" />



<img data-src=" />


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John Shaft a écrit :



Quoique, le monde n’irait-il pas mieux si on se faisait des PUSH EAX, EBX au lieu de se foutre sur la gueule à l’arme automatique <img data-src=" />



<img data-src=" />





Non, le monde irait mieux si on ne faisait pas de x86, ARM FTW <img data-src=" />


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Ça suit son cours ?



<img data-src=" />

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John Shaft a écrit :



+1



Je me souviens qu’en 6ème et 5ème (entre 1993 et 1995), on apprenait les base du fonctionnement d’un ordi en cours de technos (en gros, c’est quoi la RAM, de la ROM, un DD, une mobo, un CPU…). Rien de bien compliqué, pas de trucs complexes à bases d’adresses mémoires, de pointeurs, de registres 32 bits, mais des bases quoi.



Ça se fait plus ça ?









Euh si mais c’est en bac pro et on fait pas que ça : http://sen.arbezcarme.free.fr


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loukoum a écrit :



Euh si mais c’est en bac pro et on fait pas que ça : http://sen.arbezcarme.free.fr







Houlà, trop élevé ! Moi je parle de compétences bien en dessous de ça <img data-src=" />


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J’ai envie de dire : mieux vaut tard que jamais ?

(surtout si c’est pas encore trop tard)





« enseignement de science informatique depuis le primaire jusqu’au lycée, orienté vers la compréhension et la maîtrise de l’informatique, et dépassant donc largement les seuls usages des matériels et logiciels ».



Quand j’étais encore au collège (et c’était vérifiable pour la France entière) il existait des élèves entrant en classe de 6ème (donc le collège) qui ne savaient ni lire ni écrire.

Donc la compréhension et la maitrise de l’informatique depuis le primaire, ça me fait rigoler. <img data-src=" />

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John Shaft a écrit :



Pour la programmation c’est sûr <img data-src=" />



Quoique, le monde n’irait-il pas mieux si on se faisait des PUSH EAX, EBX au lieu de se foutre sur la gueule à l’arme automatique <img data-src=" />



<img data-src=" />







On pourrait faire remarquer que 90% des connaissances apprises à l’école ne nous servent jamais directement dans la vie courante.



Mais nous les apprenons quand même parce qu’elles donnent à notre cerveau une capacité de compréhension et d’extrapolation très utile pour appréhender la suite.



Il en est de même de la programmation. La vocation de son apprentissage est de faciliter la compréhension du fonctionnement de l’ordinateur, des logiciels, mais aussi de comprendre ce que l’ordinateur apporte en tant qu’outil.



Comprendre la programmation, c’est aussi comprendre intrinsèquement ce que l’ordinateur à changé dans notre monde : L’automatisation versus le travail humain.



Et rien que de comprendre cela, c’est déjà un enjeu essentiel.



Même pour quelqu’un qui ne touchera jamais à la technique de sa vie parce qu’il deviendra (par exemple) un futur politicien, avoir acquis ces bases permet de prendre de bonnes décisions.











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Winderly a écrit :



Quand j’étais encore au collège (et c’était vérifiable pour la France entière) il existait des élèves entrant en classe de 6ème (donc le collège) qui ne savaient ni lire ni écrire.

Donc la compréhension et la maitrise de l’informatique depuis le primaire, ça me fait rigoler. <img data-src=" />







Pourquoi ne pas utiliser les ordinateurs pour améliorer le débat ?



De plus en plus, les savoirs humains se trouvent disponible sur le web, parfois même sous forme de vidéo.



S’il y a un domaine que l’évolution de l’informatique va vraiment révolutionner, c’est bien l’apprentissage des connaissances.



L’enjeu c’est de voir ou est le potentiel pour prendre les bonnes décisions au bon moment.


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sr17 a écrit :



Il en est de même de la programmation. La vocation de son apprentissage est de faciliter la compréhension du fonctionnement de l’ordinateur, des logiciels, mais aussi de comprendre ce que l’ordinateur apporte en tant qu’outil.



Comprendre la programmation, c’est aussi comprendre intrinsèquement ce que l’ordinateur à changé dans notre monde : L’automatisation versus le travail humain.







Mieux vaut dispenser des bases d’algorithmiques dans ce cas, avec pourquoi pas de la prog en TP. (Faire faire du LISP - très bien pour ça - aux gamins, ça leur fera les pieds <img data-src=" />)



Commencer à appréhender 2-3 bases théoriques me semble plus intéressant que juste voir une application de cette théorie <img data-src=" />



Je suivais une option en seconde (IESP je crois) où on nous apprenait à pisser un peu de code (sous Turbo Pascal à l’époque) sans réellement faire de théorie. Intérêt au final très limité (sauf pour avoir des bonnes notes). C’est un peu une perte de temps je trouve du coup. D’accord, le bagage math d’élèves en seconde est assez faible, mais il me semble suffisant pour appréhender ce qu’est une fonction, une boucle… Et pis les exemples d’algorithmes très simples mais permettant de poser les bases ne manquent pas <img data-src=" />


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Faudrait déjà apprendre aux enseignants du supérieur en info d’enseigner, quand tu vois les tâches

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sr17 a écrit :



La grande erreur en matière d’enseignement informatique a été d’enseigner aux gens à se servir uniquement de logiciels sans leur enseigner le fonctionnement d’un ordinateur. On ne vous apprends pas l’informatique, mais la suite bureautique.

[…]







C’est très vrai, mais il y a un problème de ressources côté profs (qui font du mieux qu’ils peuvent, je ne jette pas la pierre).

Dans le meilleur des cas, ton prof “d’informatique“ va être un prof de math qui s’est un peu penché sur l’outil pour le fun et à titre perso…


Le CNNum rend un avis sur l’enseignement de l’informatique en France

  • Le Conseil appuie le signal d'alarme de l'Académie des sciences 

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