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Comme la France, l’Italie prépare sa purge des sites illicites

Adde parvum parvo magnus acervus erit

Comme la France, l'Italie prépare sa purge des sites illicites

Le 09 septembre 2013 à 08h33

L’Italie va-t-elle coiffer la France au poteau dans le match mondial de la lutte contre les sites « pirates » ? Notre proche voisin programme une nouvelle réglementation afin d’accentuer la pression sur les acteurs du net, sous l’œil avisé du futur Comité pour le développement et la protection de l'offre légale d'œuvres numériques.

italie hadopi

 

Ce n’est pour l’heure qu’une ébauche qui sera soumise à consultation publique. Cependant, le projet de règlement que l’Italie programme d’appliquer dès février 2014, veut trouver de nouvelles armes pour lutter contre les sites illicites. Il vient à cette fin d'être notifié à Bruxelles.

Ce comité pour le développement et la protection de l'offre légale d'œuvres numériques sera la place forte où se retrouveront les représentants des ayants droit (SIAE), des consommateurs, des FAI, des hébergeurs, des autorités de régulation des télécoms, sans compter des membres du ministère de la Culture ou des Finances. Ce comité servira de creuset pour trouver des solutions au soutien de l’offre légale (simplification, favoriser l’accès, accord de licence, etc.) mais aussi et surtout mettre en œuvre des moyens non judiciaires au traitement des atteintes au droit d’auteur.

 

Le socle reposera notamment sur l’adoption d’un code de conduite avec les acteurs du net en collaboration avec les prestataires de paiement en ligne. C’est surtout contre les sites violant les droits de propriété intellectuelle que s’accentue l’attention.

Des ajustements forcés à défaut d'être spontannés

Le texte prévoit en effet « le renforcement des instruments pour la protection du droit d'auteur des œuvres numériques en ligne ». En cas de violation de droit d’auteur sur un site quelconque, la première étape débutera par l’envoi d’une notification classique (demande de retrait, notice and take down) à l’initiative de l’ayant droit. Celui-ci devra cependant alerter dans le même temps l’autorité administrative. Si l’administrateur du site trouve un terrain d’entente, la procédure en restera là. Mais à défaut d’accord ou si l’administrateur du site ne réagit pas, s’ouvrira une seconde phase, toujours administrative.

 

Ce gestionnaire du site, s’il est identifiable, est alerté de l’ouverture de l’instruction. Cette alerte lui laissera la possibilité de procéder à un ajustement spontané dans les trois jours. Principe du contradictoire aidant, il pourra aussi faire parvenir à l’autorité les éléments qu’il jugera utiles. Si après cette instruction, l’autorité administrative conclut à la violation des droits, elle pourra - sous la menace de sanction financière - ordonner à un quelconque prestataire de service en ligne de retirer ces données ou de rendre leur accès impossible.

Redirection, retrait, etc. selon la gravité

Les pouvoirs de ce comité sont pour le moins affûtés puisqu’il pourra réclamer de l’intermédiaire l’identification de la personne derrière le site internet objet de toutes les attentions. Les prestataires de services doivent alors supprimer les œuvres en cause dans les trois jours, du moins faudra-t-il tenir compte de la gravité et de la localisation du serveur, histoire de procéder à une réponse graduée et finalement proportionnelle à l’atteinte (ne pas bloquer tout YouTube pour une vidéo problématique). L’organe collégial de ce comité pourra par exemple demander au prestataire de service de procéder à une redirection automatique vers une page « pédagogique ».

 

En cas de procédure d’urgence, pour les cas graves liés au nombre de manquement au droit d’auteur et des intérêts économiques en jeux, les délais d’actions seront rabotés. Les intermédiaires ont par exemple un jour pour fournir l’identification de l’auteur de la page. Des mesures ultra accélérées seront attendues pour la purge des violations au droit d’auteur.

En France aussi, on veut impliquer volontairement les intermédiaires

En France, les grandes manœuvres se préparent aussi pour accélérer la grande purge des contenus illicites repérés sur les Internets. Aurélie Filippetti a confié la rédaction d’un rapport sur le sujet à Mireille Imbert-Quaretta. Il est attendu pour janvier 2014 (notre actualité). « Les poursuites contre les sites dédiés à la contrefaçon se heurtent toutefois à des obstacles importants qui tiennent, notamment, à la mobilité quasi instantanée des contenus, à la difficulté de rechercher les preuves ou d'identifier les personnes responsables, aux lacunes de la coopération entre les États, etc. » a déjà expliqué la ministre en justification de cette future armada.

 

L’enjeu sera comme en Italie d’impliquer au plus près les intermédiaires techniques et financiers dans la traque à l’illicite en ligne. L’approche se fera d’abord sur des mesures volontaires entre les ayants droit, les FAI, les moteurs et les autres prestataires de service en ligne.

 

Mireille Imbert-Quaretta avait déjà rédigé un rapport similaire pour la Hadopi. Là, elle préconisait une sorte de réponse graduée visant les sites internet. À partir des mises en demeure restées sans effet, une autorité pourrait dresser une liste noire des sites communiquée aux acteurs du net. De là, la présidente de la Commission de protection des droits imagine retrait, déréférencement, sous référencement, ou blocage dans les moteurs, organisme de paiement, régie de pub, etc. Le rapport Lescure s’est directement inspiré de ces travaux pour faire des propositions similaires. Tous les deux recommandent également des mesures spécifiques pour éviter la réapparition des sites miroirs. Des sites trop vite réactivés techniquement, trop lentement traités juridiquement.

 

Selon Aurélie Filippetti, « en matière de lutte contre la contrefaçon commerciale, il est nécessaire de promouvoir à l’échelle européenne une réflexion d’ensemble sur le rôle des intermédiaires de l’internet dans la prévention et la cessation des comportements délictuels, voire criminels. ». Précisons qu’en France, le professeur Pierre Sirinelli a été chargé par le CSPLA de rouvrir le chantier du droit d'auteur et spécialement celui de la directive EUCD, d'où sont nées les lois Dadvsi et Hadopi.

 

Dans le cadre d’une consultation sur la future révision de la directive IPRED (sur l'application des droits de propriété intellectuelle), Paris a déjà détaillé à ses partenaires européens l’enjeu d’avenir : encourager « l’autorégulation sous l’égide de l’autorité publique plutôt que la recherche de nouveaux dispositifs contraignants ». Des mesures qui auront toutes pour effet, si ce n’est pour stratégie, d’éviter au maximum l’intervention préalable du juge.

Commentaires (33)

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« en matière de lutte contre la contrefaçon commerciale, il est nécessaire de promouvoir à l’échelle européenne une réflexion d’ensemble sur le rôle des intermédiaires de l’internet dans la prévention et la cessation des comportements délictuels, voire criminels. »



Avant de lutter contre l’offre illégale il faudrait déjà créer un offre légale. Ce qui ne risque pas d’arriver de sitôt, même en supprimant la chronologie des médias (obstacle connu par tous depuis des années et maintenu depuis des années).











Commentaire_supprime a écrit :



Vu l’inefficacité totale de la méthode, deux hypothèses





Inefficacité ?

* Les notices DMCA ont malheureusement plus que fait leurs preuves (de leur efficacité et de leur usage comme outil de censure abusif et très puissant par des acteurs privés). Or cette loi crée quelque chose du même genre.



* Ce système permet de colmater les brèches juridiques qui permettent à certains sites de liens de prospérer sur les territoires Européens parce qu’ils n’hébergent pas de contenus. Avec ça ils seront forcés de se soumettre et rapidement. Sans parler du fait que la décision doit avoir en partie force de loi dans toute l’Europe du fait de la coopération civile étendue (la loi posera ces sites en refus de se soumettre à une injonction judiciaire). Juridiquement ça me semble très puissant !



* Le blocage DNS peut bien sûr être aisément contourné par la plupart d’entre nous. Mais il suffit à faire baisser de 90% l’audience vu que Mme Michu ne sait même pas ce qu’est un DNS. En pratique cela permet donc de rendre inefficace un site et est équivalent à sa quasi-fermeture du point de vue national.



* Certes d’autres sites prendront le relais. Mais non seulement il y aura un trou d’air de plusieurs mois après ça (comme il y en a eu après Megaupload), mais encore il ne faut pas négliger que le nombre de pays ayant les infrastructures techniques pour offrir la bande passante nécessaire à ces sites ne sont finalement pas très nombreux et que tous sont en train d’adopter des législations de plus en plus serrées.


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Commentaire_supprime a écrit :



Vu l’inefficacité totale de la méthode, deux hypothèses :



-soit les promoteurs de ce genre de méthode ont d’autres cibles en tête que la copie sans licence sur le net d’oeuvres couvertes par les dispositions légales du droit d’auteur ;



-soit ils sont cons comme des manches.



Je n’ai pas de préférence pour la réponse, à vous de voir.







Pourquoi choisir ? :oui2:


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HarmattanBlow a écrit :



Avant de lutter contre l’offre illégale il faudrait déjà créer un offre légale. Ce qui ne risque pas d’arriver de sitôt, même en supprimant la chronologie des médias (obstacle connu par tous depuis des années et maintenu depuis des années).







Pourtant il y a des moyens très efficaces pour faire apparaitre des offre légales viables et qui correspondent aux besoins des clients.

Il s’agit simplement de laisser les lois du marché faire leur oeuvre.

Mais ça suppose - soyons fous - de supprimer les droits associés aux oeuvres pour laisser à tout un chacun sa chance de monter un business viable…



A un moment il faudra faire le choix : business ou droits d’auteurs.









HarmattanBlow a écrit :



Inefficacité ?

[…]





Là tu fais très peur car ce que tu dis est très juste… et très inquiétant.


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Drepanocytose a écrit :



Decidemment t’es fort en sous-titres… Ovide…



C’est exactement ca, trop bien trouvé.







Petite traduction ? <img data-src=" />


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Cara62 a écrit :



Petite traduction ? <img data-src=" />





En gros c’est “vas-y peu à peu, au final t’auras beaucoup”


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Drepanocytose a écrit :



En gros c’est “vas-y peu à peu, au final t’auras beaucoup”







Merci. <img data-src=" />


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“En cas de violation de droit d’auteur sur un site quelconque, la première étape débutera par l’envoi d’une notification classique (demande de retrait, notice and take down) à l’initiative de l’ayant droit”



donc si je vends des polos “J’accoste” sur un marché, un collaborateur de la célèbre marque au croco peut venir me faire fermer boutique? et il informe juste les gendarmes de ce qu’il a fait.



j’aimerais bien savoir comment ça se fait que lorsqu’un jeune commet un acte de vol, on est obligé de le laisser repartir quand il y a faute de preuve ou de témoins, alors que quand c’est les intérêts de grands groupes c’est eux qui apportent une preuve potentielle et c’est à la défense de prouver son innocence.

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Natsume a écrit :



Pourtant il y a des moyens très efficaces pour faire apparaitre des offre légales viables et qui correspondent aux besoins des clients.

Il s’agit simplement de laisser les lois du marché faire leur oeuvre.

Mais ça suppose - soyons fous - de supprimer les droits associés aux oeuvres pour laisser à tout un chacun sa chance de monter un business viable…



A un moment il faudra faire le choix : business ou droits d’auteurs.





Je ne suis pas totalement en désaccord avec ça puisque je prône moi-même un allègement du droit d’auteur en supprimant le droit d’exclusivité (un ayant-droit pourrait exiger rémunération pour la diffusion de ses oeuvres mais pas décider au cas par cas qui peut diffuser - de la sorte les sites seraient en concurrence sur leur politique commerciale et leur service, pas sur les contenus).



De l’autre la formulation libérale à la sauce “il suffit de laisser tourner le marché” me dérange. D’abord parce que les libéraux eux-mêmes ne sont pas d’accord sur les droits d’auteurs, que d’aucuns considèrent comme partie du droit de propriété et donc “droit naturel” (droit considéré par les libéraux comme naturel et devant être un des piliers du droit). Ensuite parce que supprimer purement et simplement le droit d’auteur me semble être un moyen très efficace pour supprimer 99% des contenus actuels et donc tarir l’offre : en effet comment rentabiliser la production d’un film si n’importe quelle salle de cinéma peut le diffuser gratuitement ? S’appuyer sur le seul vol de la copie me semblerait bien bancal et inefficace. Un droit d’auteur me semble juste et nécessaire.


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Drepanocytose a écrit :



Et là, la mafia va se diversifier dans l’hebergement.

“venite, venite heberger chez nous. Aucun risque !”





En tant qu’italien ça ne me surprendrait même pas qu’ils le fassent.

Et je tiens à ajouter que vu le bordel politique en ce moment en italie, ce texte n’est pas près d’entrer en version finale et d’être entériné.


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ItalianDragon a écrit :



En tant qu’italien ça ne me surprendrait même pas qu’ils le fassent.

Et je tiens à ajouter que vu le bordel politique en ce moment en italie, ce texte n’est pas près d’entrer en version finale et d’être entériné.





Pourquoi “en ce moment” ? Ca fait 1700 ans que ca dure <img data-src=" />



Mais pour la mafia je ne trollais pas. Je suis à peu près certain que si le texte passe, la mafia s’en mêle.


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Natsume a écrit :



C’est normal que dans ce ptojet je n’ai pas lu une seule fois les mots “juge” ou “procès équitable” ?







Normal si les gars de Berlusconi sont derrière ce texte. Les droits des citoyens ils en ont rien à carrer.


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Drepanocytose a écrit :



Pourquoi “en ce moment” ? Ca fait 1700 ans que ca dure <img data-src=" />



Mais pour la mafia je ne trollais pas. Je suis à peu près certain que si le texte passe, la mafia s’en mêle.







En ce moment c’est pire encore.



Imagine une seconde Sarkozy se faire jeter et te retrouver avec un clash constant entre la gauche et la droite où la droite accuse la gauche de vouloir à tout prix le virer, même si il faut que ça soit avec de l’illégal et qui crie même au coup d’état tandis que la gauche lance en plein dans la tronche à la droite qu’ils faut qu’ils arrêtent de se comporter comme des imbéciles et que Sarko ça suffit, qu’il a foutu un bordel sans nom, qu’il a sérieusement écorné l’image de la france,etc…

Ajoute au milieu de tout ça un vieil humoriste qui braille jusqu’à plus soif et t’as une petite idée du contexte politique actuel en Italie.

Le tout est très copieusement arrosé de phrases très assassines et c’est parti pour durer un bail. <img data-src=" />


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HarmattanBlow a écrit :



Je ne suis pas totalement en désaccord avec ça puisque je prône moi-même un allègement du droit d’auteur en supprimant le droit d’exclusivité (un ayant-droit pourrait exiger rémunération pour la diffusion de ses oeuvres mais pas décider au cas par cas qui peut diffuser - de la sorte les sites seraient en concurrence sur leur politique commerciale et leur service, pas sur les contenus).



De l’autre la formulation libérale à la sauce “il suffit de laisser tourner le marché” me dérange. D’abord parce que les libéraux eux-mêmes ne sont pas d’accord sur les droits d’auteurs, que d’aucuns considèrent comme partie du droit de propriété et donc “droit naturel” (droit considéré par les libéraux comme naturel et devant être un des piliers du droit). Ensuite parce que supprimer purement et simplement le droit d’auteur me semble être un moyen très efficace pour supprimer 99% des contenus actuels et donc tarir l’offre : en effet comment rentabiliser la production d’un film si n’importe quelle salle de cinéma peut le diffuser gratuitement ? S’appuyer sur le seul vol de la copie me semblerait bien bancal et inefficace. Un droit d’auteur me semble juste et nécessaire.





Le marché n’est qu’un outil pour obtenir un résultat.

Et il peut être très efficace.



Le problème là est qu’on joue sur deux tableaux totalement incompatibles :

D’un coté les majors veulent gagner un max de pognon en revendant des copies, ce qui est du domaine du business, mais dans ce cas vient avec la loi de l’offre et de la demande et de la concurrence non faussée,

Et de l’autre ils “font” de la création artistique, qui touche à d’autres aspects de l’humanité et n’a rien à voir avec la notion de pognon.



Supprimer totalement tout droit d’auteur n’est pas forcément la solution.

Et de toute façon il n’y a pas de solution miracle, sinon elle serai déjà en place…


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bon puisqu’on est dans les lcutions latines :



An nescis, mi fili, quantilla prudentia mundus regatur*





Et pour les incultes (comme moi!) qui ne connaissent pas les locutions latines et qui veulent briller en société : cette page wikipedia est pour vous <img data-src=" />



*pour ceux qui n’ont pas envie de chercher la traduction: « Tu ne sais pas, mon fils, avec combien peu de sagesse le monde est gouverné. »

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Et merde !! Vas falloir que je résilies mon abo AOL 56k illimité vu qu’on pourra plus télécharger <img data-src=" />

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Patch a écrit :



certainement une minorité faisant partie de la 1ere catégorie qui se sert de la 2eme partie largement majoritaire pour tenter d’arriver à terme à leur volonté initiale…







Très plausible… Inter arma enim silent legues…


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Commentaire_supprime a écrit :



Très plausible… Inter arma enim silent legues…



ca ne veut rien dire, mais j’ai trouvé que ca faisait bien.©Leodagan



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Patch a écrit :



ca ne veut rien dire, mais j’ai trouvé que ca faisait bien.©Leodagan



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<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



“Face aux armes, les lois demeurent silencieuses”



Cicéron



(Je connais la trad parce que c’est le titre d’une de mes nouvelles)


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Patch a écrit :



ca ne veut rien dire, mais j’ai trouvé que ca faisait bien.©Leodagan Le Roi Loth



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Natsume a écrit :



C’est normal que dans ce ptojet je n’ai pas lu une seule fois les mots “juge” ou “procès équitable” ?





<img data-src=" /> la seule implication de la justice, ça sera pour enregistrer la peine que décident les ayants droits.



De toute façon, cette vision de la justice est similaire entre eux et les politiques. Surtout en Italie.


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On s’en sortira pas sans résultats électoraux.

Vive le PP!

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Le seul site illicite qui ne pourront jamais purger ni se débarrasse est:



BERLUSCONI….



<img data-src=" /><img data-src=" />

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Je propose la création d’une nouvelle taxe “protection de l’offre légale” pour financer cette initiative. <img data-src=" />

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Adde parvum parvo magnus acervus erit



Decidemment t’es fort en sous-titres… Ovide…



C’est exactement ca, trop bien trouvé.

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D’abord les sites de Partage puis les sites Poker(Jeux) et de Porno, suivront les blogs ou sites d’infos alternatives qui ne répandent pas la propagande d’état, le nettoyage des liens gênants a déjà commencé(C’est arrivé à tout le monde de cliquer sur un lien qui a été supprimé pour de soi-disant bonnes raisons) un bel Internet qu’on nous prépare petit à petit, Net de tout ce qui dérange les maîtres du monde.



Je vomis sur ce futur qu’on nous prépare. <img data-src=" />

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C’est plutôt la classe politique qu’il faudrait purger

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Ouais c’est génial, censurons, contrôlons !

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Chrisrc01 a écrit :



C’est plutôt la classe politique qu’il faudrait purger



Pour se débarrasser des marionnettes c’est facile, suffit de couper les fils… Les marionnettistes eux, se cachent dans leurs palais dorés.


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Et là, la mafia va se diversifier dans l’hebergement.

“venite, venite heberger chez nous. Aucun risque !”

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Les lois ne gênent vraiment que ceux qui les respectent…

Voyez nos hommes politiques; eux, ils les “supportent” facilement.



<img data-src=" /> ==&gt; <img data-src=" />

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Vu l’inefficacité totale de la méthode, deux hypothèses :



-soit les promoteurs de ce genre de méthode ont d’autres cibles en tête que la copie sans licence sur le net d’oeuvres couvertes par les dispositions légales du droit d’auteur ;



-soit ils sont cons comme des manches.



Je n’ai pas de préférence pour la réponse, à vous de voir.

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C’est normal que dans ce ptojet je n’ai pas lu une seule fois les mots “juge” ou “procès équitable” ?

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Commentaire_supprime a écrit :



Vu l’inefficacité totale de la méthode, deux hypothèses :



-soit les promoteurs de ce genre de méthode ont d’autres cibles en tête que la copie sans licence sur le net d’oeuvres couvertes par les dispositions légales du droit d’auteur ;



-soit ils sont cons comme des manches.



Je n’ai pas de préférence pour la réponse, à vous de voir.



certainement une minorité faisant partie de la 1ere catégorie qui se sert de la 2eme partie largement majoritaire pour tenter d’arriver à terme à leur volonté initiale…


Comme la France, l’Italie prépare sa purge des sites illicites

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