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Rémunération des artistes sur Internet : la SPEDIDAM perd une nouvelle fois

Appel rejeté, pourvoi cassé

Rémunération des artistes sur Internet : la SPEDIDAM perd une nouvelle fois

Le 12 septembre 2013 à 16h18

La Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes, plus connue sous le nom de SPEDIDAM, vient d'annoncer que la Cour de Cassation a rejeté hier le pourvoi de la Société contre la décision de la Cour d’appel de Paris. Cette dernière avait en effet considéré que l’autorisation donnée aux producteurs par les artistes pour la vente de disques (CD, DVD, etc.) intégrait également celle pour le téléchargement. Cela implique un manque de rémunération pour les artistes.

spedidam logo

« Les artistes interprètes ne reçoivent rien »

Depuis de longues années, la SPEDIDAM ne cesse de rappeler que la vente de musique en ligne cause un problème majeur pour la rémunération des artistes interprètes. En 2011, la société expliquait que « le problème est que les artistes interprètes ne reçoivent rien, que ce soit sur le streaming, ou les webradios, ou sur la vente de morceaux à la demande… » Une situation liée au contrat signé par ces types d'artistes (tous n'ont pas les mêmes contrats), qui implique généralement des cachets lors de l'enregistrement, pour ensuite une cession complète des droits.

 

L'an passé, le 7 mars 2012 précisément, la Cour d'appel de Paris a donc rejeté les demandes de la SPEDIDAM portant principalement sur la rémunération des artistes-interprètes vis-à-vis des ventes réalisées sur les plateformes légales de type iTunes. « C’est un message désastreux adressé aux artistes interprètes et au public en général, et un pas de plus vers le contrôle d’Internet par les majors du disque » résumait à cette époque la Société, qui annonça immédiatement la formation d'un pourvoi en cassation.

 

La Cour de cassation est toutefois allée dans le sens de la Cour d'appel de Paris, au grand dam de la SPEDIDAM. Elle a ainsi considéré que dès lors que « les artistes-interprètes en cause avaient autorisé l’exploitation de l’enregistrement de leurs interprétations, sous la forme de « phonogrammes publiés à des fins de commerce », la cour d’appel pouvait en déduire « que les autorisations (…) données par les artistes-interprètes incluaient la mise à disposition du public par voie de téléchargement payant ». Une conclusion qui sans surprise attriste la Société de perception : « En donnant raison à l’industrie du disque et aux plateformes de téléchargement, (la Cour de cassation) vient d’écarter toute possibilité pour les artistes interprètes de recevoir des rémunérations pour l’utilisation commerciale de leurs enregistrements à la demande ».

« Avec ou sans Hadopi, les artistes ne perçoivent aucune rémunération »

Pour la SPEDIDAM, le problème avec cette situation, est que ces dispositions concernent même les anciens contrats, c'est-à-dire ceux signés lors qu'Internet n'existait pas. La Société estime ainsi que pour elle, entre des ventes sur des plateformes légales, et le téléchargement illégal, il n'y a strictement aucune différence, puisque les artistes qu'elle représente ne touchent rien dans un cas comme dans l'autre. Cela explique ainsi pourquoi elle n'a jamais caché son désamour de la Hadopi ,dont le rôle n'arrange que les producteurs et en aucun cas les artistes selon son point de vue. « Musique en ligne : avec ou sans Hadopi, les artistes ne perçoivent aucune rémunération » s'alarmait-elle ainsi il y a déjà deux ans.

 

Afin que la situation change en faveur des artistes, la Société de perception demande au gouvernement et aux députés de modifier la loi. « Le législateur, sauf à pérenniser un internet injuste, inéquitable et contrôlé par l’industrie aux dépens du public et des artistes, doit intervenir. » Elle souhaite ainsi que les exploitations sur Internet des œuvres de ses artistes fassent l’objet d’un guichet unique, représentant à la fois les droits des artistes interprètes et ceux des producteurs.

Vers une saisie des autorités européennes ?

Outre user de son poids pour transformer la loi, la SPEDIDAM pourrait saisir les autorités européennes, comme elle l'annonçait déjà l'an passé, sachant que les textes européens « distinguent la distribution physique du disque des services à la demande ». Nous l'avons questionnée pour connaître précisément ce qu'elle comptait faire dans les mois à venir afin de changer les conditions des artistes-interprètes. Nous mettrons à jour cet article en fonction des réponses obtenues.

 

Notez qu'outre ce sujet épineux ou encore son avis sur Hadopi, la SPEDIDAM, accompagnée d'autres représentants d'artistes, a en juillet dernier lancé une pétition en ligne en faveur de la licence globale. L'Alliance Culturelle Public Artistes (ACPA) expliquait ainsi cet été que « l'instauration d'une telle licence permettrait de mettre un terme aux errements répressifs encouragés par l'industrie du disque, qui ont conduit à la loi Société de l'Information [loi DADVSI de 2006, ndlr], excessive et inapplicable, et aux deux lois Hadopi qui ont fait perdurer des modèles archaïques de sanction contre les internautes ».

Commentaires (38)

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Casser la voix du chanteur, ne rend pas une composition plus rentable, la répartition est déséquilibré, merci majors et AD à côté de la plaque, mais jamais de leurs portefeuilles



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Téléchargez-moi légalement qu’ils disaient les artistes….<img data-src=" />

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On nous bassine comme quoi les ventes physiques ne sont pas compensées par les ventes numériques. Après les interprètes qui voient un nouveau moyen de distribution, qui finalement permet aux majors de compenser un peu le manque à gagner sur la vente du support pour lequel le contrat initial a été signé, veulent plus d’argent… Sans ça ils n’auraient pleut-être pas eu le contrat initial pour cause de rentabilité.

Et si c’est cédé une fois pour toute, c’est abusé de revenir dessus après…

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NonMais a écrit :



Rien ne t’interdit de vendre tes CD depuis ton site internet.







Jusqu’à ce que tu aies un succès suffisant pour qu’il devienne impossible de continuer sur de CD “gravé à la maison”, et là tu découvres qu’en tant qu’artiste interprète tu n’as probablement ni les compétences, ni les contacts, ni le budget de départ pour lancer une fabrication industrielle. Les intermédiaires ne sont pas toujours complètement inutiles.


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FennNaten a écrit :



Si c’est bien formulé comme ça, l’erreur de ces artistes est d’avoir signé une telle clause. La formulation est futur-proof, et couvre tout enregistrement sonore qui se vend, quel que soit le vecteur de diffusion. Le prétexte de l’apparition d’un nouveau vecteur ne tient pas dans ce cadre et, morale ou pas, le tribunal ne peut rien faire: légalement c’est parfaitement valide.

Comme le dit très bien NonMais, tu as choisi le cachet et pas la rémunération sur les ventes, ben tu assumes ce choix.

Après que les contrats proposés soient obligatoirement moisis, c’est un autre problème, mais encore une fois ce n’est pas au tribunal d’intervenir: soit la loi doit changer pour encadrer ces contrats et dire ce qui est abusif ou pas (et ça va y aller sévère niveau lobbying), soit la SPEDIDAM doit encadrer correctement les artistes qu’elle représente et leur expliquer précisément les tenants et aboutissants de ce qu’ils signent, en les poussant à refuser ce qui est considéré comme abusif.







Ah mais le problème est qu’il est très difficile, voire impossible de faire admettre de telles clauses comme abusives par celui qui propose le contrat, lorsqu’elles reflètent les pratiques du secteur depuis des décennies. Surtout une fois que ceux qui en abusent ont déjà goûté aux biftons… Et les producteurs faisant bloc, les artistes interprètes font face à un “c’est à prendre ou à laisser”. La SPEDIDAM ne peut rien contre ça: ils ne peuvent pas dire aux artistes “ne signez pas ces contrats” si personne ne leur propose rien de mieux. Il faut bien qu’ils mangent.



Mais de toutes façons nous parlons ici de contrats signés le plus souvent AVANT qu’ils deviennent abusifs. Avant Internet. Il est vain de parler de ce que la SPEDIDAM aurait du faire: en l’absence d’Internet, et avant que les lois sur les durée du copyright deviennent complètement dingues (U.S.: 70 ans après la mort du compositeur. WTF?) il n’y avait pas grand chose à reprocher à ces contrats. Comment la SPEDIDAM aurait-elle pu prévoir un tel niveau de connerie de la part des législateurs et la disparition de la rareté des supports?



Nous sommes clairement dans un cas où la société française a suffisamment été changée par un événement disruptif (Internet) pour qu’elle se remette en question dans le fonctionnement de son droit contractuel et accepte de remettre en cause ces anciens contrats. Les contractants ne peuvent pas le faire seuls, parce que l’un des signataires n’y a aucun intérêt économique à court terme. Ce rapport de force extrêmement inégal est la deuxième raison pour que les représentants du peuple remettent en question des contrats virtuellement signés sous la contrainte. C’est aux représentants de la France de procéder au changement. C’est dans cette logique que la SPEDIDAM a demandé au pouvoir juridique de mettre le nouveau marché hors de portée des anciens contrats. Le pouvoir juridique français est visiblement une bande de foies jaunes qui porte des oeillères donc il faut suivre d’autres pistes, mais pour moi la SPEDIDAM a raison dans sa demande.



Et c’est une honte qu’elle soit seule.


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DetunizedGravity a écrit :



Jusqu’à ce que tu aies un succès suffisant pour qu’il devienne impossible de continuer sur de CD “gravé à la maison”, et là tu découvres qu’en tant qu’artiste interprète tu n’as probablement ni les compétences, ni les contacts, ni le budget de départ pour lancer une fabrication industrielle. Les intermédiaires ne sont pas toujours complètement inutiles.





Ouais enfin si tu as le succès suffisant, tu as les sous qui vont avec donc… Et puis de ce que j’avais entendu, le CD à la sortie de la société qui grave, ça coûte que dalle, ce qui coûte sûrement plus, c’est la location du studio d’enregistrement+ le personnel qui va avec (ingénieur du son etc…), là oui, pour avoir ton master, je pense que c’est là qu’il faut allonger des sous.


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« Les artistes interprètes ne reçoivent rien »





Je confirme, pour les raisons explicitées dans l’article.



Vivement la mort de toutes les majors qu’elles qu’elles soient (j’inclus les diffuseurs rapaces comme ShittySpotify dedans) et l’émergence de nouveaux modèles économiques (pour la musique ET les images/photo/cinéma) et de producteurs/distributeurs honnêtes et indépendants (il y en a!)

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la SPEDIDAM pourrait saisir les autorités européennes, comme elle l’annonçait déjà l’an passé, sachant que les textes européens « distinguent la distribution physique du disque des services à la demande ».



Je pense que c’est ce qui vaut mieux pour les artistes, parce que si ils attendent que nos élus comprennent le sujet, ils doivent attendre longtemps (il suffit de constater la vitesse de l’évolution des mentalités envers la contrefaçon).

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Le Major ne cherche pas la voix, mais une voix jetable pour la remplacer (the voice, star ac etc) <img data-src=" /> (à moins que le chanteur soit l’auteur), les musiciens pas contents de leurs salaires ne tiennent pas le coup (triste réalité)

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Si le contrat stipule un paiement à l’enregistrement avec cessation des droits en revente, c’est pour leur pomme.



De quel principe un contrat signé entre 2 parties devrait être invalidé par la suite sous prétexte que les ventes sur un média quelconque ne leur rapporte rien?



<img data-src=" />

les maisons de disques ont bien fait leur boulot malheureusement pour les artistes.

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Cette dernière avait en effet considéré que l’autorisation donnée aux producteurs par les artistes pour la vente de disques (CD, DVD, etc.) intégrait également celle pour le téléchargement.





Je ne comprend pas ce que souhaite la SPEDIDAM en fait…. Considérer que l’achat d’une musique n’a rien à voir avec l’achat d’une musique sur CD ? Dans les deux cas on est sur les droits de reproduction et comme certains artistes/interprètes les ont cédé, je ne vois pas en quoi c’est choquant qu’ils ne touchent rien sur la vente en ligne.



Par contre si l’on parle de streaming, de webradio là on est sur les droits de représentation (diffusion de l’œuvre) et là je suis d’accord, si l’artiste/interprète n’a pas cédé ses droits de représentation au producteur il devrait être rémunéré.

Mais je n’ai pas l’impression que ce soit ce que la SPEDIDAM demande en priorité.


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Le premier interprète d’une chanson marche du tonnerre

Le second ré-interprète le morceau, mais, c’est toujours la première version qui est diffusée, le premier est archi floué (et pourtant, il a signé, c’est triste, est-ce que l’autre touche, s’il fait toujours partie du groupe ?)

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Ricard a écrit :



Téléchargez-moi légalement qu’ils disaient les artistes….<img data-src=" />







<img data-src=" />


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Si j’ai bien compris, que l’on paye ou pas son téléchargement, l’artiste l’à dans le cul, mais son maquereau producteur en plus dans le second cas, j’ai bon ?



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Si je pompe sur le bourricot et que j’envoie un chèque à l’artiste, est-ce que je rétribue ainsi l’artiste sans enrichir des parasites ? Téléchargez-moi au schwartz et, si ça vous plaît, voici mon compte Paypal ou équivalent… Chiche ?

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@clénio et @bonzux ce que la spedipam dit c’est que beaucoup de contrats ont été signés avant l’apparition d’Internet, et que s’ils pouvaient être perçus comme justes avant, ils ne le sont plus aujourd’hui qu’Internet existe. S’ils étaient négociés aujourd’hui ils seraient différents. Puisque les vieux contrats ne prennent pas en compte ce bouleversement profond, la spedipam demande que le dit bouleversement n’entre pas dans le cadre du contrat. Ca a du sens, en termes d’éthique, de morale et de justice, sinon en termes de droit. Malheureusement, la demande est faite à des gens qui agissent dans la limite du droit. Sans intervention (improbable) du politique, je ne vois pas d’issue favorable aux artistes.

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DetunizedGravity a écrit :



@clénio et @bonzux ce que la spedipam dit c’est que beaucoup de contrats ont été signés avant l’apparition d’Internet, et que s’ils pouvaient être perçus comme justes avant, ils ne le sont plus aujourd’hui qu’Internet existe. S’ils étaient négociés aujourd’hui ils seraient différents. Puisque les vieux contrats ne prennent pas en compte ce bouleversement profond, la spedipam demande que le dit bouleversement n’entre pas dans le cadre du contrat. Ca a du sens, en termes d’éthique, de morale et de justice, sinon en termes de droit. Malheureusement, la demande est faite à des gens qui agissent dans la limite du droit. Sans intervention (improbable) du politique, je ne vois pas d’issue favorable aux artistes.







La question est de savoir pourquoi ces contrats ne sont pas limités dans le temps, et renouvelables seulement par accord explicite des deux parties une fois la durée initiale écoulée.



Si c’était le cas, les évolutions techniques dans la diffusion pourraient être prises en compte lors des périodes de renouvellement. Sinon, est-ce qu’un avenant ne pourrait pas être ajouté au contrat ?



Et dire que tous les jurtistes que j’ai consultés à ce sujet m’ont toujours conseillé, pour une exploitation de mes oeuvres par un tiers (je suis auteur non professionnel, entre autres de théâtre) de ne jamais faire de contrats d’exploitation sans limite temporelle… Pourquoi en serait-il différemment avec la musique ?


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Je n’ai pas dit que ces vieux contrats ne sont pas discutables sur d’autres points. Mais les problèmes que tu soulevés sont des problèmes de naïveté/bêtises humaines. un signataire doit assumer ses choix. Par contre, l’arrivée d’Internet est un facteur qui à la fois révolutionne les conditions du marché et est hors du contrôle des deux partis. Ce n’est pas comparable.

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Alors, qui sont les véritable “pirates” dans l’histoire ? Surement pas ceux que les (syndicats d’)ayant-droits n’arrêtent pas de prétendre apparemment!



Quand je serais grand, je veux être Major.

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Que la SPEDIDAM fasse appel à Aurélie Filipetti ou au CSA/Hadopi…

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Donc la solution pour les artistes est désormais de refuser de signer chez les maisons de disques qui essaient de les entuber de la sorte. Plus facile à dire qu’à faire.



(ou alors sortir les torches, fourches et autres pals et aller casser du (Pascal) Nègre <img data-src=" /> <img data-src=" />)

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@DetunizedGravity:

je sais, j’avais compris. Mais ne pas borner un contrat d’exploitation dans le temps ou les moyens, c’est juste un faute du signataire.

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GROS HS mais pourquoi la news de 19h51 sur Steam ne s’affiche sur la page d’accueil ?

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Ricard a écrit :



Téléchargez-moi légalement qu’ils disaient les artistes….<img data-src=" />





Putain de skud qu’ils prennent dans leur face de teckel. <img data-src=" />

Au moins, comme ça c’est plus clair pour tout le monde.

Rappelez moi qui est le plus voleur du pédogauchonazitéléchargeur ou des majors ? <img data-src=" />


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John Shaft a écrit :



Donc la solution pour les artistes est désormais de refuser de signer chez les maisons de disques qui essaient de les entuber de la sorte. Plus facile à dire qu’à faire.



(ou alors sortir les torches, fourches et autres pals et aller casser du (Pascal) Nègre <img data-src=" /> <img data-src=" />)







Juste lui ça suffira ! <img data-src=" />


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calahan59 a écrit :



GROS HS mais pourquoi la news de 19h51 sur Steam ne s’affiche sur la page d’accueil ?





+1 !


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Par contre l’auteur reçoit ses droits d’auteur.



Un interprète n’étant pas auteur de ses textes, je ne vois pas ce qu’ils réclament dans ce cadre légal qui l’a poussé à tout céder.



Après moralement, c’est une autre histoire. Mais comme quoi faut être auteur-interprète.

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Commentaire_supprime a écrit :



Si j’ai bien compris, que l’on paye ou pas son téléchargement, l’artiste l’à dans le cul, mais son maquereau producteur en plus dans le second cas, j’ai bon ?







Et encore… ma femme auteur compositeur independante, presente sur deezer et spotify (via un agregateur) a touché moins de 0.5 centimes d’euro de renumération pour environs 10.000 écoutes…



Il est impossible a un artiste de vivre avec le streming, même en étant top 1 des écoutes… les abonnempent streaming devraient etre au moins 10x plus cher pour qu’au bout les artistes soient renuméré correctement…


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Ou que les plates formes soient moins gourmandes.



Comme quoi le cd était un bon support. Entre 1 et 4 euros selon l’artiste, sur 10000 CDs vendus c’est plus intéressant.

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Les artistes doivent comprendre qu’ils ne doivent plus passer par les majors mais faire leur business aux-mêmes. S’ils n’en sot pas capables (faire un site web, faire leur promo sur Internet, etc.), qu’ils fassent appel à des professionnels, cela leur coûtera toujours moins cher que de se faire entuber par les majors.

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sioowan a écrit :



Par contre l’auteur reçoit ses droits d’auteur.



Un interprète n’étant pas auteur de ses textes, je ne vois pas ce qu’ils réclament dans ce cadre légal qui l’a poussé à tout céder.



Après moralement, c’est une autre histoire. Mais comme quoi faut être auteur-interprète.







Ton post est intéressant, en effet ici on ne parle que des “interprètes”, pas ceux qui ont écrits texte et musique.

C’est très courant qu’un interprète touche un cachet uniquement à l’enregistrement, c’est le même principe pour les doublures de cinémas, téléfilms, etc etc

Après l’interprète peut exploiter sa voix avec des concerts ou des shows télés.


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DetunizedGravity a écrit :



Ca a du sens, en termes d’éthique, de morale et de justice







Non mais ça on sait que ça ne fonctionne pas (traders, politiques, ayants droit…). La moralisation de tel ou tel secteur, on veut tous y croire mais dans les faits ça n’arrive jamais.


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Deep_INpact a écrit :



Que la SPEDIDAM fasse appel à Aurélie Filipetti ou au CSA/Hadopi…







Oui parce qu’HADOPI n’a pas cessé de nous dire qu’ils défendaient les artistes.



Ils nous auraient menti? <img data-src=" /> ils l’ont fait à l’insu leur plein gré alors.


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NonMais a écrit :



Non mais ça on sait que ça ne fonctionne pas (traders, politiques, ayants droit…). La moralisation de tel ou tel secteur, on veut tous y croire mais dans les faits ça n’arrive jamais.





La morale, c’est pour les pauvres <img data-src=" />


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John Shaft a écrit :



Donc la solution pour les artistes est désormais de refuser de signer chez les maisons de disques qui essaient de les entuber de la sorte. Plus facile à dire qu’à faire.



(ou alors sortir les torches, fourches et autres pals et aller casser du (Pascal) Nègre <img data-src=" /> <img data-src=" />)







Mais justement, vu les possibilités de diffusion aujourd’hui grace à internet, je ne comprends pas que les artistes se lient encore avec des majors. Alors ok tu n’auras pas forcément de la promo financée par le Major mais quand on voit comment une vidéo youtube ou autre peut faire le buzz bien plus efficacement… après tu te fais un site où l’internaute peut commander une galette, télécharger l’album, etc… pas besoin de major… et là tu peux faire ton album à 5€ sachant que les 5€ te vont direct dans les poches (enfin faudra payer des impôts).


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NonMais a écrit :



Mais justement, vu les possibilités de diffusion aujourd’hui grace à internet, je ne comprends pas que les artistes se lient encore avec des majors.







Je pense qu’il y a d’une part les possibilités d’accès à des studios d’enregistrement de très bonne qualité et d’autre part le support physique a encore une aura très prestigieuse comparé au démat’ <img data-src=" />


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Si tu as signé un contrat qui dit que tu es payé au cachet lors de l’enregistrement, ben voilà… Ca peut être bien si ta chanson n’a pas de succès, c’est un manque à gagner si elle en a (où là il vaut mieux négocier un % sur les ventes).



Mais on a la même chose avec le cinéma où certains acteurs négocient un % et d’autre un cachet (Dany Boone était très content de toucher ses 600 000€ payés par nos taxes via le CNC pour un film qui a remporté dans les salles trois rien).

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John Shaft a écrit :



Je pense qu’il y a d’une part les possibilités d’accès à des studios d’enregistrement de très bonne qualité et d’autre part le support physique a encore une aura très prestigieuse comparé au démat’ <img data-src=" />







Rien ne t’interdit de vendre tes CD depuis ton site internet.


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« les artistes-interprètes en cause avaient autorisé l’exploitation de l’enregistrement de leurs interprétations, sous la forme de « phonogrammes publiés à des fins de commerce », la cour d’appel pouvait en déduire « que les autorisations (…) données par les artistes-interprètes incluaient la mise à disposition du public par voie de téléchargement payant »





Si c’est bien formulé comme ça, l’erreur de ces artistes est d’avoir signé une telle clause. La formulation est futur-proof, et couvre tout enregistrement sonore qui se vend, quel que soit le vecteur de diffusion. Le prétexte de l’apparition d’un nouveau vecteur ne tient pas dans ce cadre et, morale ou pas, le tribunal ne peut rien faire: légalement c’est parfaitement valide.

Comme le dit très bien NonMais, tu as choisi le cachet et pas la rémunération sur les ventes, ben tu assumes ce choix.

Après que les contrats proposés soient obligatoirement moisis, c’est un autre problème, mais encore une fois ce n’est pas au tribunal d’intervenir: soit la loi doit changer pour encadrer ces contrats et dire ce qui est abusif ou pas (et ça va y aller sévère niveau lobbying), soit la SPEDIDAM doit encadrer correctement les artistes qu’elle représente et leur expliquer précisément les tenants et aboutissants de ce qu’ils signent, en les poussant à refuser ce qui est considéré comme abusif.

Rémunération des artistes sur Internet : la SPEDIDAM perd une nouvelle fois

  • « Les artistes interprètes ne reçoivent rien »

  • « Avec ou sans Hadopi, les artistes ne perçoivent aucune rémunération »

  • Vers une saisie des autorités européennes ?

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