Adaptateur Thunderbolt 3 vers PCIe : Sonnet annonce deux boîtiers Echo III, dont un rackable
Sans Mac mini dedans
Le 08 décembre 2020 à 08h18
2 min
Hardware
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Thunderbolt est une connectique ultra-rapide (jusqu'à 40 Gb/s) exploitant différents protocoles comme le PCI Express. Ainsi, elle est utilisée pour relier différents composants externes à une machine. Avec ses deux nouveaux produits, Sonnet pousse le concept plus loin.
On connait déjà les NAS, cartes graphiques et autres périphériques de stockage disposant d'un port Thunderbolt. Ce sont des accessoires coûteux, mais classiques désormais. Surtout au sein de l'écosystème Apple qui exploite cette connectique de manière poussée depuis bien plus longtemps que les PC.
Sonnet est un constructeur bien connu de ses adeptes, qui s'est déjà démarqué par certains produits, comme son célèbre adaptateur réseau 10 Gb/s, l'un des seuls du marché. Aujourd'hui, il dévoile sa gamme Echo III, des adaptateurs pour cartes PCIe plein format exploitant Thunderbolt 3.
Ce n'est pas vraiment une nouveauté pour la société qui proposait déjà des modèles Echo de bureau et même un rack 1U où placer un Mac Mini accompagné de différents accessoires. Deux produits sont annoncés : Desktop et Rackmount. Le premier est ainsi pensé pour un usage sur un bureau, pouvant être facilement déplacé. Le second prend la forme d'un rack 2U. Dans les deux modèles on trouve la même chose : trois emplacements PCIe trois avec un connecteur x16 et deux x8. Mais attention, ils ne peuvent respectivement être utilisés qu'en x8, x8 et x4.
Ces boîtiers acceptent des cartes jusqu'à 32 cm de longueur et intègrent une alimentation de 400 watts. À l'arrière on a droit à deux connecteurs Thunderbolt 3 (Type-C) : un pour être relié à une machine et l'autre pour du daisy chaining. À l'intérieur, un connecteur d'alimentation PCIe 6 broches est présent.
Le bundle comprend un câble d'alimentation, un Thunderbolt 3 de 70 cm et un clip permettant de le maintenir en place. La ventilation est annoncée comme silencieuse. Côté tarif, comptez 799 dollars pour la version classique, 899 dollars pour le rack. Leur disponibilité est annoncée chez les revendeurs à partir du 11 décembre.
Commentaires (19)
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Abonnez-vousLe 08/12/2020 à 08h27
Usage de bureau ?
Quid du bruit qui va s’ajouter sur le bureau à celui de la carte graphique, à 60 cm de nos oreilles ?
S’ils sont fanless, vous m’en mettrez 3
Le 08/12/2020 à 08h49
Franchement à ce prix, ont peu se poser la question de la pertinence de ne pas acheter une carte mère + un cpu. J’utilise depuis 3 ans un e-gpu et franchement, je ne le referais pas …
Le 08/12/2020 à 08h53
On voit bien les deux gros ventilos sur la face avant dans la photo d’illustration. Après si ils sont gros, ya moyen qu’ils soient silencieux (ou changeables par des silencieux) vu la forme étriquée du bouzin, pas sûr qu’un flux d’air énorme soit nécessaire.
Le 08/12/2020 à 09h44
C’est du Noctua sensé fonctionné à 18dB d’après leur site.
Le 08/12/2020 à 10h06
Peut-être que c’était encore un peu tôt pour partir sur ce genre de solution il y a 3 ans…
Le 08/12/2020 à 10h15
Après l’intérêt de la solution de Sonnet c’est de permettre autre chose que du GPU uniquement. Perso j’imagine bien une carte d’acquisition sérieuse (et pourquoi pas un GPU dédié au montage) dans ce boitier. Ca te permettrais de faire ta capture à ton bureau et pouvoir l’éditer ailleurs sans soucis.
Le 08/12/2020 à 12h18
Absolument, par exemple dans l’image de droite en haut de l’article ce sont des cartes DSP pour l’audio qui sont installées pour faire du processing hardware en basse latence, au bout de plusieurs centaines de pistes même les plus gros Xeons finissent par trouver leurs limites
Le 08/12/2020 à 12h37
Ça aurait un peu d’intérêt si c’était beaucoup moins chère qu’une machine dédié et exempte de bug logiciel…
En l’état une machine dédié avec une synchro cloud/nas ou des échanges via clé USB reste plus efficace.
Sans même parler du fait qu’une machine dédiée peux rester allumée (et joignable via prise en main en distance) pendant que la machine itinérante est éloigné physiquement.
A la limite en l’état c’est juste intéressant pour dépanner les machines d’une certaine marque qui ne fabrique que des machines verrouillé et peu évolutive….
Le 08/12/2020 à 16h40
;)
Le 09/12/2020 à 09h15
Plusieurs centaines de pistes ?
Mais qui fait ça, et pourquoi ?
Le 09/12/2020 à 09h53
avec une piste par instrument + des pistes séparées pour chaque effet sur chaque instrument, ça peut monter très vite il me semble
Le 09/12/2020 à 13h27
En symphonique il est courant d’avoir une piste par instrument de l’orchestre, et d’utiliser plusieurs banques de sons en même temps selon les couleurs que l’on souhaite avoir (par exemple)
Également en post-prod/montage ça monte très vite car le plus souvent le moindre petit son a sa propre piste dédiée et les traitements qui vont avec
Et comme aujourd’hui on utilise de plus en plus de canaux audios avec l’Atmos et companie ça fait encore plus de puissance de calcul nécessaire puisqu’il faut tout faire non pas sur deux canaux mais sur plus d’une dizaine
C’est pour ça qu’il existe ce système, qui permet de répartir la charge sur plusieurs ordinateurs de façon transparente en assurant la synchronisation à l’échantillon près
Le 09/12/2020 à 14h27
Tu veux dire musique de film ?
Au vu de la vidéo, tu parles de composition, je comprends mieux.
Cela dit, un orchestre symphonique (un vrai) peut avoir pas mal d’instruments, mais pas tant de voix que ça (vu qu’il y a des groupes de violons et d’altos et de violoncelles, par ex).
Merci pour les infos.
Le 09/12/2020 à 18h11
Même s’il y a des groupes d’instruments, tout enregistrement pro digne de ce nom se doit de capter chaque instrument individuellement (parfois pour rattraper de tous petits plantons (hé oui !), ou supprimer des bruits parasites désagréables, ou régler des problèmes de phase, etc…)
En général, pour enregistrer un orchestre classique, tu as deux groupes de micros : des micros individuels très proches de leur source, et des micros d’ambiance qui vont capter la résonance du lieu, et sa réverbération naturelle (et le public s’il y en a). Ces micros d’ambiance, qui vont en général par paires, peuvent être placés à plein d’endroits différents du même lieu, dans plein de configurations différentes (X/Y, A/B, etc…).
Pour éviter les problèmes de phase, les endroits en questions sont calculés très précisément, et pour compenser le décalage entre micros d’ambiance et micros individuels (du à leur distance différente de la source), on peut introduire lors du mixage des micro-retards variables qui peuvent se mesurer en nano secondes.
Exemple : entre un micro placé à 10 cm et un autre placé à 10m, le son n’arrive pas au même moment. Il faut souvent compenser ce retard. On peut aussi jouer avec pour créer ou accentuer la réverbération, mais c’est un jeu risqué, parce qu’alors tu introduis des problèmes de phase qui peuvent aller jusqu’à la suppression de certaines fréquences.
C’est pour cela que même en musique classique, on préfère utiliser des reverbs numériques (plug-ins, ou hardware), qui elles au moins sont maîtrisables à 100%.
Le 09/12/2020 à 18h25
Ah oui j’oubliais ! “musique à l’image” veut dire plein de choses différentes : films de cinéma, vidéos YT, clips, pubs, news, habillages d’antenne…
En tant que musiciens, on préfère parler de “synchronisation”. Chaque (type de) synchro donne lieu à des droits d’auteurs différents.
Le 09/12/2020 à 20h33
On enregistre très bien un orchestre avec une seule paire de micro cardioïdes (bien placé), après tout c’est comme ça qu’on l’entend quand on va au concert. On faisait comme ça encore dans les années 70 et début 80 en tous cas, j’avais lu un bouquin sur le sujet (mon père était passionné de Hifi et avait aussi un magnétophone Revox).
Bon je sais qu’en pratique on peut avoir plus de micros pour jouer sur les niveaux entre groupes d’instruments, encore que normalement les niveaux sont ceux voulus par le compositeur avec un nombre donné de chaque instrument.
Nano-secondes
Des micro-secondes ça serait déjà bien plus que nécessaire vu les fréquences en question (et sachant que l’énergie au-dessus de 10 kHz n’est pas énorme).
Le 10/12/2020 à 07h01
Un couple stéréo trouve vite ses limites sur un orchestre: un X-Y (paire cardio coincidente à angle droit) ou ORTF (paire cardio à env 20cm à env 130degrés de mémoire) donnera une image précise mais pas un son très large, et inversement avec un couple A-B on aura une très bonne prise d’ambiance mais peu de résolution spatiale
En plus en symphonique on préfère utiliser des omnis car ce sont les micros qui ont la meilleure réponse dans les graves (en terme de vitesse et fréquence basse)
Mais cela demande un placement bien réfléchi pour avoir un bon équilibre son direct-son réverbéré
La technique de prise d’orchestre la plus iconique est le Decca Tree qui peut fonctionner seul en stéréo (et qui fonctionne très très bien, c’est aussi un peu le “son” auquel on est habitué puisque quasi toutes les prises d’orchestre dans les films d’hier et aujourd’hui l’utilisent)
Clairement dans une bonne salle un Decca avec éventuellement des appoints pour les solistes et un A-B (paire écartée de plus de 2-3m) pour l’ambiance ça suffit pour avoir une très bonne prise
Mais la combinaison micros de proximité et d’ambiance permet d’avoir un rendu différent, plus moderne, qui est recherché aujourd’hui pour les blockbusters, les bande-annonces, les jeux-vidéos, etc
Ce n’est pas qu’une histoire de “rattrapper les volumes” des instruments individuel, c’est surtout pour avoir un son différent, une autre couleur
Le 10/12/2020 à 08h29
Merci pour le rappel, ça faisait longtemps que je ne m’y étais pas intéressé.
(étant mélomane et pianiste amateur, je suis plutôt un puriste du son enregistré plutôt “simplement” sans chercher d’artifices)
Le 10/12/2020 à 13h37
Franchement, c’est plaisant de vous lire (+liens annexes).