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Odroid H2+ avec CPU x86 et 2x 2,5 Gb/s : à 161 euros, la carte parfaite pour un NAS maison ?

Le NUC qu'il manquait

Odroid H2+ avec CPU x86 et 2x 2,5 Gb/s : à 161 euros, la carte parfaite pour un NAS maison ?

Le 18 décembre 2020 à 13h30

Alors que le Multi-Gig gagne du terrain, on commence seulement à le voir débarquer sur des cartes mères à tarif abordable. HardKernel a néanmoins fait le pari de cette connectique pour sa dernière Odroid H2+ vendu aux alentours de 160 euros et qui a tout pour plaire. Nous l'avons testée.

Dans le milieu des Single Board Computer (SBC), les machines à base de SoC ARM ont la cote, le Raspberry Pi 4 en particulier. Mais cela a aussi donné des idées à des constructeurs travaillant sur des solutions à base de processeurs Intel. Le coréen HardKernel est l'un d’eux. Cet été, il a dévoilé son modèle H2+.

Une carte reprenant grosso modo le format NUC d'Intel (110 x 110 mm) avec un processeur Celeron J4115, deux emplacements SO-DIMM (DDR4) et une connectique complète : deux ports S-ATA (alimentation et données), un M.2 (NVMe, 4x PCIe 2.0, 2280), un eMMC, deux USB 2.0, deux USB 3.0 (5 Gb/s), un duo de sorties vidéo DisplayPort 1.2 et HDMI 2.0, deux jack, un S/PDIF optique. Mais surtout deux connecteurs réseau à 2,5 Gb/s (Realtek RTL8125B). 

Bref, une machine apparamment parfaite pour un NAS maison, remplaçant avec brio la précédente H2. Le tout pour un tarif plutôt abordable : 161 euros depuis la France. Si elle est proposée à 119 dollars sur le site du constructeur, il faut ajouter 42 dollars de frais de port pour une longue expédition depuis la Corée du sud.

Il suffit ensuite d'ajouter une alimentation (externe), de la mémoire et du stockage pour obtenir une machine fonctionnelle. HardKernel vend d'ailleurs des accessoires, comme des boîtiers pouvant accueillir HDD/SSD. Mais au-delà de la théorie, que vaut un tel produit dans la pratique ?

Pour le savoir, nous avons commandé une carte pour l'utiliser dans différentes situations. 

Première étape : jouer au LEGO

La carte étant vendue nue, il faut la compléter. Nous l'avons fait avec 2x 8 Go de DDR4 Kingston à 2,4 GHz, un SSD A1000 de 240 Go et une alimentation DC externe d'un ASUS PN50 (19V pour 3,42 A). Sur ce sujet, HardKernel recommande 15V pour 4A, mais précise que l'on peut utiliser des adaptateurs de 14V à 20V (connecteur 5,5/2,1 mm). 

L'Odroid H2+ est un clone de la H2, avec seulement le changement de certains composants et donc une rétrocompatibilité des accessoires. Elle est livrée avec une pile ronde (CR2032) pour la sauvegarde des données du BIOS hors secteur et un guide de démarrage plutôt léger, en anglais. Une documentation complète est fournie par ici.

On regrette que les câbles d'alimentation spécifiques pour le S-ATA ne soient pas de la partie, là aussi il faudra passer à la caisse (3 dollars). Certains auraient également apprécié d'avoir la possibilité d'ajouter une carte Wi-Fi sans avoir recours à un port USB, avec un connecteur M.2 dédié sur le PCB.

Mais vu le peu de place disponible, c'était sans doute impossible :

Odroid H2+

Le montage est aisé : il suffit d'insérer la mémoire, de connecter un SSD/HDD, les périphériques et de démarrer. À ce propos, deux boutons (Power/Reset) sont présents sur le PCB. Un bloc de 24 broches (Expansion header) est présent sur le PCB, comprenant deux broches pour déporter le bouton Power. Il fournit les éléments suivants :

  • 1x DC 5V
  • 1x DC 3,3V
  • 5x GND
  • 2x UART (TXD/RXD/RTS/CTS)
  • 2x I2C (SCL/SDA)
  • 1x Bouton Power
  • HDMI-CEC, 5VA+, D+, D-
  • 3,3V I/O signal level

Ce n'est pas aussi complet qu'un Raspberry Pi 4, mais on trouve déjà de quoi alimenter et contrôler plusieurs appareils et accessoires tiers si jamais tel est votre objectif. Le HDMI CEC n'est accessible que via une carte à y connecter, vendue séparément. Un connecteur PWM (4 broches) est présent pour ajouter un ventilateur au CPU.

On démarre !

Le premier démarrage peut être long, cela a notamment été le cas avec certains modules mémoire. Malheureusement aucune information visuelle n'est donnée à l'utilisateur pendant cette phase. Il aura seulement droit à un bal de lumières via les cinq LED présentes sur le PCB à côté des deux boutons : 

  • Rouge (PWR) : statut de l'alimentation
  • Bleue (ALIVE) : allumée quand le système est démarré
  • Bleue (RESET) : allumée quand le bouton Reset est pressé
  • Orange (SATA) : clignote en cas d'activité sur les HDD/SSD S-ATA
  • Verte (NVME) : clignote en cas d'activité sur le SSD M.2 NVMe

Le BIOS est plutôt complet pour une carte de ce genre, l'accès se faisant en pressant la touche Suppr au démarrage de la machine. Le constructeur diffuse parfois des mises à jour au sein de sa documentation.

Celeron J4115 : quelles performances ?

Passons maintenant à ce que cette machine a dans le ventre, à commencer par son processeur. Si la référence Celeron J4115 ne vous dit rien, c'est normal : même le site ARK d'Intel ne la connaît pas.

Pourtant elle est très utilisée par certains constructeurs. Dans la pratique, il s'agit d'un CPU de la génération Gemini Lake Refresh, la dernière disponible en date avec une base Atom. Il est de type 4C/4T, avec 4 Mo de cache et une fréquence maximale de 2,5 GHz. Il s'agit en réalité d'un Celeron J4105 retouché.

La différence principale est à chercher du côté de la fréquence de base, plus élevée. Elle passe en effet de 1,5 à 1,8 GHz, toujours avec un TDP de 10 watts. La puce devrait donc être légèrement plus efficace en moyenne. 

Odroid H2+ CPU-ZOdroid H2+ OpenSSL

Notre première série de tests a consisté à installer la machine sous Windows 10 pour effectuer différents relevés. Tout s'est bien passé et l'ensemble des composants a été reconnu par l'installation de la version d'octobre 2020, notamment les deux ports réseau à 2,5 Gb/s. Il nous a par contre fallu installer manuellement les pilotes chipset d'Intel.

Le benchmark intégré à CPU-Z 1.94 attribue 198 points au Celeron J4115 utilisé sur un seul cœur, 784 points lorsque les quatre sont utilisés. Selon nos relevés sur OpenSSL (via WSL 2) il obtient ces résultats :

  • Signatures/seconde :
    • 1 CPU : 62
    • 4 CPU : 242
  • Vérifications/seconde :
    • 1 CPU : 4 022
    • 4 CPU : 15 684

On est à peu près à la moitié du score d'un Ryzen V1500B avec un nombre de cœurs équivalent. À l'inverse, on obtient un score doublé par rapport à un Raspberry Pi 400. Comme l'on pouvait s'y attendre, c'est également légèrement plus élevé que ce que nous avions relevé avec un NAS équipé d'un J4105

Une machine efficace, mais limitée

L'usage en bureautique est fluide et ne posera pas de problème pour qui veut en faire un petit PC familial, même s'il y a d'autres machines plus adaptées à cela comme la Chuwi HeroBox que nous avions testé par exemple.

Lorsqu'il est utilisé, le CPU reste aux alentours de 40/50 °C dans une pièce à 18 °C. Après plusieurs heures de charge, ses performances sont stables avec une température de 75/76 °C. Une fois la charge stoppée, il retombe rapidement à un peu plus de 50 °C. Après un long temps de repos, il termine à 33 °C.

Pour ce qui est de la consommation, on est sur une moyenne de 7 watts au repos à la prise, 10 watts lorsqu'un cœur est utilisé via OpenSSL, 15 watts lorsque c'est l'ensemble des cœurs. C'est donc bien plus élevé que ce que nous avions relevé avec un Celeron N4100 (entre 2 et 10 watts) qui est aussi légèrement moins performant. On note néanmoins qu'un travail d'optimisation aurait pu être fait pour grappiller quelques watts. 

Concernant le stockage M.2, ne cherchez pas à utiliser un SSD ultra-rapide avec une telle carte. Elle montrera en effet rapidement ses limites en la matière. Ainsi, voici nos résultats avec le A1000 de Kingston (240 Go) donné pour 1 500 Mo/s en lecture et 800 Mo/s en écriture, des scores que l'on dépasse sur une machine classique :

Odroid H2+ SSD Kingston A1000Z490 SSD Kingston A1000
Les performances du SSD A1000 de 240 Go sur l'Odroid H2+ (à gauche) puis sur une carte mère Z490 (à droite)

Ces chiffres sont néanmoins largement suffisant pour opérer des transferts via les connecteurs réseau à 2,5 Gb/s, fournissant chacun, 270/280 Mo/s de débit. Ils pourront être utilisés simultanément ou en redondance.

Compatibilité Linux : ce n'est pas encore ça

Pour utiliser une telle machine comme un NAS, encore faut-il trouver un système qui l'accepte comme tel. Et autant dire qu'ici, ce n'est pas gagné. En effet, le pilote nécessaire n'a été intégré au module r8169 que cet été, cela mettra donc du temps à se propager au sein des différentes distributions Linux. 

Tant Debian 10.7 qu'Ubuntu 20.10 ne géraient ainsi pas nativement les puces RTL8125B. On en viendrait presque à regretter qu'une des deux n'ait pas été un modèle à 1 Gb/s. Cela prouve néanmoins que tout bidouilleur doit avoir un adaptateur RJ45/USB sous la main pour ce genre de situation. On en trouve pour 15 euros environ.

Il y a néanmoins des solutions. Ce dépôt contient ainsi une version compilée du pilote distribué sous forme de paquet APT pour Debian et ses dérivés, un PPA simple à mettre en place pour Ubuntu, etc. Vous pouvez aussi télécharger et installer manuellement le pilote depuis le site de Realtek, mais ce sera plus compliqué. 

Pour les adeptes de FreeNAS, certains se sont déjà penchés sur le sujet et proposent des pilotes prêts à l'emploi. Si vous voulez une solution clé en main, il faudra pour le moment patienter ou aller voir ailleurs.

Une bonne carte, un écosystème limité

Cette Odroid H2+ a donc (presque) tout du NUC idéal. Celui que l'on aimerait qu'Intel propose avec une connectique et un tarif similaire. Mais le constructeur est trop concentré sur les usages bureautiques et Thunderbolt pour proposer un tel produit. C'est aussi pour cela que l'on a besoin d'acteurs comme HardKernel.

Ce dernier paie néanmoins sa faible distribution en France. La carte est annoncée à 119 dollars mais cela implique de payer chèrement une expédition depuis la Corée du Sud. Les adeptes d'Ali Express pourront la trouver dans les 140 euros, là aussi avec un long délai d'attente. Kubii la vend à 161 euros mais elle n'y est pas toujours disponible.

On aimerait aussi qu'un écosystème plus large se construise autour de cette carte. Certes, HardKernel propose des boitiers officiels, mais leur look ne joue pas forcément en leur faveur et tout le monde n'aura pas la patience de se construire une solution maison ou de se tourner vers l'impression 3D.

ODROID-H2 Case Type 1
Le boîtier officiel Odroid H2 Type 1 vendu 20 dollars : on peut y mettre deux HDD, mais le design laisse à désirer

Il y a bien le modèle de KKSB, mais là aussi avec les différents frais il faut compter plus de 40 euros pour une livraison en France. On voit ici une large différence avec les Rapberry Pi qui comptent des centaines de sociétés qui proposent chacune de nombreux accessoires. Ici, ce n'est pas le cas. 

En l'état, la carte s'adresse donc surtout aux bidouilleurs qui n'auront pas peur de l'utiliser à nu, à ceux qui voudront se faire un petit NAS/serveur, en attendant que les pilotes soient nativement gérés sous Linux. Du côté des accessoires et de la portée de l'écosystème, espérons que la mise sur le marché de cartes aussi intéressante que cette Odroid H2+ fasse naître des vocations, car elle a du potentiel. 

Nous l'utiliserons d'ailleurs pour plusieurs projets de début d'année. Si vous avez des demandes ou des idées, n'hésitez pas à nous en faire part au sein des commentaires.

Commentaires (35)

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La taille riquiqui est sans doute un avantage pour certains, mais c’est quand même compliqué : pas de boîtier standard, pas de place pour plus de ports M.2, alimentation spécifique, etc… Honnêtement, le format Mini-ITX, à peine plus gros (17x17 v.s. 11x11), est beaucoup plus avantageux de mon point de vue.

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Oui et non : ITX c’est aussi une alimentation interne. C’est pour ça que NUC et STX sont nés (et Thin Mini ITX mais plutôt destiné aux AIO). L’encombrement final n’a rien à voir. Par contre oui, avoir du standard pour des boîtiers destiné à des cartes 11x11 ce serait pas mal.

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Haha il est immonde leur boîtier, heureusement on trouve des modèles 3D qu’on peut imprimer : https://www.thingiverse.com/thing:3444409



Sinon ça peut faire un bon petit routeur aussi, intéressant.

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j’allais pinailler sur le “à peine plus gros”, mais c’est quand même 50% de plus en taille, ce qui fait plus du double en surface :
11x11 =>121 cm²
17x17 => 289cm²



edit : grmblh de “*” qui passe ce qui est entre en italique

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C’est bien que de telles solutions existent, et le double port réseau 2.5Gb commence à se démocratiser, ce qui est très bien.
Mais je trouve quand même dommage d’être bridé à seulement 2 disques durs sata.
Car un “banal” NAS de sauvegarde pour la maison n’aura pas forcément l’usage d’un super débit sur 2 ports réseau et une entreprise (ou un “power user” ) qui pourrait tirer avantage des capacités réseau sera vite trop limité par la présence de seulement 2 disques durs.
Alors oui si on met des disques durs en USB3 + un adaptateur M2 vers SATA + des confettis et des paillettes ça peut être sympa, mais tous ces ajouts ont un cout, et ça fait baisser d’autant l’intérêt d’un petit SBC compact

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Il en faut pour tous les goûts. Si tu veux pas mal de S-ATA tu as le Helios64

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On peut très bien avoir une alimentation externe sur un boîtier mini-ITX si on y tient. Mais au final, l’ensemble sera plus compact avec une alimentation interne SFX (les alimentations externes sont une plaie).

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David_L a dit:


Il en faut pour tous les goûts. Si tu veux pas mal de S-ATA tu as le Helios64


Oui mais nous on veut tout, tout de suite, et pas cher. Le Helios, c’est de l’ARM :D

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une alim externe de moins de 100w sera bien plus petite qu’une alimentation SFX et surtout complètement passive (donc inaudible vs un ventilo peut-être très silencieux mais existant). Et puis selon les cas il peut être pertinent d’avoir l’alim en dehors du système (moins de chauffe, boitier encore plus petit, plus facile à changer…)

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Oui, avec un module pour adapter (par défaut c’est une alimentation ATX classique), donc un complément à la carte mère alors que sur les formats cités c’est intégré by design. Et le SFX n’y change rien, ça reste un complément qui occupe un volume certain.



Je suis plutôt un adepte des mini PC, et il y a différents formats pour différents besoins, chacun avec ses avantages et ses inconvénients, mais il ne faut pas tout mélanger. On parle de solution d’un demi-litre là. Même les DeskMini d’ASRock qui sont en Mini STX avec alimentation externe, on est à peine sous les 2 litres.



Le Mini ITX c’est pensé pour ceux ayant besoin de PCIe, d’une alimentation complète, de pas mal de connecteurs sur le PCB. C’est peut être ton besoin, mais ce nest pas forcément le cas de tout le monde et pour certains la contrainte volumique est plus importante.

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:D



Sinon il y a des modèles ITX bien dotés en S-ATA (et le PCIe permet d’avoir du 2.5 Gb/s ou +

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David_L a dit:


:D



Sinon il y a des modèles ITX bien dotés en S-ATA (et le PCIe permet d’avoir du 2.5 Gb/s ou +


En vrai, il y a quelques mois, j’étais a 2 doigts d’acheter un Helios, mais le support des OS est trop lié au hardware (je pense à cause de l’archi ARM). Et en x86_64 avec un vrai BIOS/UEFI et au moins 4 port S-ATA, on passe en ITX, c’est plus la même taille.



PS, je tourne actuellement avec ca https://www.ldlc.com/fiche/PB00217669.html.

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the helios64 is a lie :D
depuis le temps que je veux l’acheter, ils sont toujours en rupture de stock…



sinon:




  • le format/taile de la carte ressemble beaucoup à celui des routerboards de mikrotik

  • 4C/4T = pas d’hyperthreading? je croyais que c’était la norme depuis le pentium4…

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Non ça dépend des gammes (chez AMD comme Intel). Sur les Atom ce n’est pas toujours le cas, et il vaut mieux avoir un 4C/4T qu’un 2C/4T de toutes façons.

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oui, complètement, par contre, je pensait plus à 4C/8T pour le coup, ça aurait pu faire un bon petit hyperviseur :ouioui:

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(quote:53992:N.Master)
C’est bien que de telles solutions existent, et le double port réseau 2.5Gb commence à se démocratiser, ce qui est très bien. Mais je trouve quand même dommage d’être bridé à seulement 2 disques durs sata.


C’est sûr que 1Gb suffirait pour la plupart. Et pour un NAS, pourquoi 2 ports ethernet on pourrait dire aussi.



Mais chacun fait ce qu’il veut avec ces cartes. Là on a plusieurs possibilités.

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D’un côté je me dis un system-on-a-chip ARM reviendrait moins cher (là ajouter 2540 euros pour 4/8Go). Par contre j’ai plus confiance en du x86 pour la pérennité du support (pour mon vieux odroid X2, ça fait un bail qu’il n’y a plus de support Ubuntu).

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Dans les deux cas tu as 4C, donc pour ton hyperviseur ça ne change pas grand chose. C’est juste l’impression savoir 8C dans les paramètres.

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(quote:53988:alex.d.)
La taille riquiqui est sans doute un avantage pour certains, mais c’est quand même compliqué : pas de boîtier standard, pas de place pour plus de ports M.2, alimentation spécifique, etc… Honnêtement, le format Mini-ITX, à peine plus gros (17x17 v.s. 11x11), est beaucoup plus avantageux de mon point de vue.


Pour l’alimentation, beaucoup d’alim de pc portables devraient être compatibles.

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bah… tu peux faire 7 VMs au lieu de 3 :D

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Vous oubliez de dire que les schémas électroniques de la carte sont disponibles en PDF.
Hormis le Bios et les composants eu même, la carte est “Open Source Hardware”.
( => https://dn.odroid.com/ODROID-H2/schematics )



C’est assez rare (en X86_64) pour le préciser.

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Fabimaru a dit:


D’un côté je me dis un system-on-a-chip ARM reviendrait moins cher (là ajouter 2540 euros pour 4/8Go).


Et j’ai toujours des doutes avec les SOC pas cher: chip réseau peu supportés, interconnections hyper lentes (y compris sur soc intel: le Z8300 avec régulièrement le WIFI sur un bus série genre I2C partagé avec la moitié des autres périphériques…)
Les perfs sur les NUC ont toujours été très régulières et prédictibles de mon expérience. Les J3455 et J4105 étaient déjà de bons produits.

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Albirew a dit:


bah… tu peux faire 7 VMs au lieu de 3 :D


Question bête pourquoi ne pourrait-on pas faire 7vm avec un 4 cores ? on faisait des VM bien avant d’avoir du multicore CPU ? tes VM sont rarement toutes à 100% de CPU en même temps. C’est d’ailleurs pour moi le principal intérêt des VMs (avoir plus de VM que de CPU hardware, et ainsi optimiser son utilisation / sa consommation).



Je me demande d’ailleurs s’il ne vaudrait pas mieux désactiver l’HT sur une machine avec hyperviseur: hyperviseur et HT sont le même concept (afficher plus de core logiciel que de core physique, et améliorer l’utilisation du CPU quand tu fais tourner des trucs monothreadés ).
Donc à mon avis il vaut mieux n’afficher que les cœurs physiques et laisser l’OS hyperviseur gérer ces vrais ressources, que de lui afficher des cœurs logiques et prendre le risque que le superviseur face tourner deux threads chargés sur le même cœur physique, quand d’autres se tournent les pouces.

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Je ne comprends pas d’où vient la limitation de la performance du SSD M2 … Du CPU ? Du bus PCIe qui est câblé en 1x ?
Pouvez-vous m’éclairer ? :fou:

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@David_L, comme mentionné à la fin de l’article, je vous propose un “use case” à tester si ça vous tente : que vaut cette machine (ou le Helios 64) comme serveur Nextcloud + OnlyOffice utilisé par une association d’une vingtaine de rédacteurs (écrivains, journalistes, etc.), avec download / upload de fichiers multimédia et avec hosting d’un site statique ? On pourrait imaginer partir sur une base GNU/Linux (Debian, Ubuntu) et le déploiement avec Docker par exemple. Est-ce que le processeur serait trop mis sous pression ? Combien de RAM, 8, 16, plus de Go ? Quid de la consommation ?



En espérant une réponse positive, bonne fin d’année à vous ;-)

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Un cluster OpenStack 3 noeuds avec un Ceph accéléré par une optane 16 ou 32go dans le NVMe :D Je suis sûr que ça ferait un homelab du tonnerre….




David_L a dit:


Dans les deux cas tu as 4C, donc pour ton hyperviseur ça ne change pas grand chose. C’est juste l’impression savoir 8C dans les paramètres.


C’est bien plus qu’une impression le core switching dû à la surallocation…



De toutes façons, vu les perfs du bouzin, la question ne se posera pas: 7 vCPUs sont bien suffisants ^^;




fofo9012 a dit:


… hyperviseur et HT sont le même concept …


Je me permets de tronquer. L’HT n’est pas un concept, c’est une construction matérielle (des registres en plus au niveau de chaque coeur). Renseignes-toi dessus, c’est loin d’être inintéressant.
La virtualisation était un concept, qui est maintenant accéléré par des instructions dédiées. C’est un peu comme la différence entre un codec vidéo et un codec vidéo accéléré par ton matériel.

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deja c’est du pcie 2.0 donc la moitié du 3.0 en suite les perf cpu qui doivent franchement limité le tout

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@David_L, est ce que Windows IOT tourne dessus ?

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Pour info, j’ai enfin reçu le mien d’helios64 après une longue précommande de genre 4 mois et 2 mois de transport ! (pas de chance sur le transport, package provenant de chine via la nouvelle route de la soie). Donc si tu part sur cette option là, arme toi de patience.



J’ai pas encore trop joué avec, mais la finition est assez remarquable bien qu’il existe quelques défauts matériel et logiciels sur cette première série, le cœur de fonctionnalité est plutôt bien géré/documenté.

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Pour ma part ça pourrais faire une excellente OPNsense… (à voir si ça vaut le coup)

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(reply:54018:patos) Merci je connais :) Le point important de mon propos est celui que t’as tronqué


(afficher plus de cores logiciels que de cores physiques, et améliorer l’utilisation du CPU quand tu fais tourner des trucs monothreadés )



C’est certain que les changements de contextes sont plus rapide par la duplication des registres mais il sera toujours plus rapide ne pas en changer du tout.



L’HT n’est efficace que dans les benchmarks des contextes particuliers : La situation idéale c’est 2 threads sur un core avec des IO régulières (par ex de la compression de données). Pendant qu’un thread attend un chargement mémoire, l’autre peut faire son calcul.



Bon comme tu le signales c’est de toute façon c’est HS pour une config modeste comme celle-ci.

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Albirew a dit:


oui, complètement, par contre, je pensait plus à 4C/8T pour le coup, ça aurait pu faire un bon petit hyperviseur :ouioui:


Compter le HT sur un hyperviseur est une erreur, surtout avec un faible nombre de CPU.
Je m’explique: si sur un hyperviseur 4C/8T, tu fais des VM 4vCPU: régulièrement, 1 seule VM va s’allumer à la fois car elle va prendre les 4C, mettant tout le reste en pause.
Tu fais des VM 2vCPU: pareil, souvent la distribution ne favorise pas de mettre le HT avec le coeur dédié…
Tu fais des VM 1vCPU: seules 4 peuvent tourner en même temps, les autres sont en pause car les HT ne peuvent être distribué qu’avec le coeur, pas individuellement.



Remarque: je parle du cas général des système grand public, en pro sur les Xeon ça marche (à peut près, la règle du 1vCPU reste de mise) mais dépend des extensions.



Pour plus de souplesse quand on a un nombre de CPU bas ou du HT, je conseille les conteneurs: le kernel s’en tire très bien et ça a un peu plus de souplesse.




Albirew a dit:


bah… tu peux faire 7 VMs au lieu de 3 :D
La limite en VM est plus lié à la RAM qu’au nombre de CPU, tu peux en démarrer 160 sur 1 CPU monocoeur si tu veux :)


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fofo9012 a dit:


L’HT n’est efficace que dans les benchmarks des contextes particuliers : La situation idéale c’est 2 threads sur un core avec des IO régulières (par ex de la compression de données). Pendant qu’un thread attend un chargement mémoire, l’autre peut faire son calcul.



Bon comme tu le signales c’est de toute façon c’est HS pour une config modeste comme celle-ci.


Non, l’HT, c’est 20% de gain de performance en multithread tendu
(je parle pas de benchmark caca, je parles compilation, rendu 3d, etc..)

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J’ai depuis plus d’un an le modèle H2.
Il sert de serveur de virtualisation (proxmox) et j’en suis super satisfait.
Il est assez puissant pour faire tourner plusieurs vm Linux (dans un contexte @home donc pas exagérément de load) sans consommer ni faire énormément de bruit (même avec le ventilo optionnel : inaudible).



Le petit plus c’est les deux nic pour faire un bond histoire d’améliorer les performances network avec les clients.



Je regarde de temps en temps si des SBC aussi intéressants (consommation, performance et bruit) sortent des fois mais sans forcément trouver. Peut être les prochains Ryzen embedded s’il améliorent le rapport watts /performance.

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dans mes souvenirs, on peux pas faire plus de VM que de thread pour des raisons de sécurité (accès registres processeur et mémoire partagés, si t’a une VM infectée, ça va piquer)



alors là tu m’intéresse: je ne connaissait pas ces restrictions sur les procos grand public.



le souci des conteneurs, c’est principalement l’isolation et la sécurité.
après, j’avoue que c’est clairement le pied quand on peux conteneuriser…



GJ, perso, avant de le recevoir, faudrait déjà que j’arrive à le commander (c’est qu’il se mérite!)
de visu, le seul point noir que je lui trouve, c’est les caddies qu’ils auraient pu remplacer par une version metal (comme sur les serveurs dell), mais bon, on va dire après que j’en demande trop :D

Odroid H2+ avec CPU x86 et 2x 2,5 Gb/s : à 161 euros, la carte parfaite pour un NAS maison ?

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