Connexion
Abonnez-vous

Les éditeurs de logiciels sont toujours plus riches : le top 10 mondial

Un secteur qui aurait bien besoin de concurrence

Les éditeurs de logiciels sont toujours plus riches : le top 10 mondial

Le 02 avril 2014 à 07h00

Le marché des logiciels a représenté au niveau mondial plus de 400 milliards de dollars en 2013 selon le dernier bilan de Gartner. L'institut indique que le top 10 des éditeurs a cumulé à lui seul près de 173 milliards de dollars l'année dernière. Sans surprise, les éditeurs américains dominent largement les débats, avec neuf entreprises dans le top dix. Microsoft arrive en tête, suivie par ses compatriotes Oracle et IBM.

Top editeurs logiciels 2013 Gartner

Microsoft et les autres

Le marché des logiciels ne connait pas la crise. Il faut dire que sauf exception, les marges sont conséquentes dans ce secteur. Il n'est d'ailleurs pas très étonnant de voir IBM ou encore Hewlett Packard se tourner vers ce marché et abandonner le matériel, aux coûts très élevés pour des retours sur investissement pas toujours au rendez-vous (hors haut de gamme).

 

Avec une croissance de 4,8 % l'an passé, le secteur des logiciels a donc généré 407,3 milliards de dollars, un record. Microsoft, qui tire la majorité de ses résultats de Windows et de sa suite Office, représente à lui seul plus de 16 % de ce total avec 65,7 milliards de dollars (+ 6 % en un an). Loin derrière, nous retrouvons Oracle, connu pour son système de gestion de bases de données, avec 29,6 milliards de dollars. La société a d'ailleurs surpassé en 2013 IBM et ses 29,1 milliards de dollars générés grâce à ses très nombreuses solutions, que l'on retrouve aussi bien dans les secteurs du commerce, de la finance, de la sécurité, de la gestion des données, des applications, etc.

L'exception SAP dans une marée américaine

En quatrième position, nous retrouvons enfin une entreprise non-américaine, à savoir SAP. L'Allemand, l'un des leaders mondiaux du secteur professionnel grâce à ses systèmes de gestion et de maintenance, affiche d'ailleurs une croissance importante de 9,5 % pour un total de 18,5 milliards de dollars. Le Français Dassault Systèmes, deuxième éditeur en Europe, n'est même pas présent dans le top 10, même s'il s'en rapproche petit à petit.

 

Derrière l'Allemand, nous retrouvons donc six autres sociétés venant des États-Unis. La plupart sont tournées vers les entreprises, hormis bien entendu Symantec - bien connue du grand public pour sa gamme de produits de sécurité Norton. On notera tout de même que le spécialiste de la virtualisation VMware appartient à EMC, ce qui place donc ce dernier devant Symantec si l'on cumule les résultats des deux firmes. On remarquera aussi l'entrée dans le top 10 de Salesforce, le spécialiste la gestion de la relation client (entre autres), qui a fait un bond impressionnant de 33,3 % l'an passé.

On peut aussi remarquer que dans ce top 10, cinq sociétés sont basées en Californie, deux dans l'État de New York (IBM et CA Technologies), une au Massachusetts (EMC), une dans l'État de Washington (Microsoft), et bien entendu une en Allemagne (à Walldorf).

 

Enfin, Apple est absent de ce classement car il ne vend pas Mac OS X et iOS à ses clients, contrairement à Microsoft qui facture quelques dollars pour chaque machine écoulée. Cela réduit ainsi d'autant plus la valeur de son secteur logiciel, même si avec l'App Store et les différents outils qu'il propose, il pourrait bien lui aussi intégrer ce top 10 un jour.

Commentaires (21)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Allo montebourg, c’est là qu’il est le boulot du made in france, encourager le développement de nos startups, revoir la fiscalité des petites boites ( trop lourde) vs celles des grosses ( trop light, sans compter la possibilité d’évasion et / ou optimisation fiscales)

votre avatar

Je suis surpris de ne pas voir Adobe dans ce top, je pensais qu’avec leur suite Design Premium et leur poids dans le monde de l’infographisme qu’il aurait une bonne place. La plupart des éditeurs cités sont inconnus du grand public <img data-src=" />

votre avatar







DniMam a écrit :



Je suis surpris de ne pas voir Adobe dans ce top, je pensais qu’avec leur suite Design Premium et leur poids dans le monde de l’infographisme qu’il aurait une bonne place. La plupart des éditeurs cités sont inconnus du grand public <img data-src=" />







+1

d’autant plus qu’en 2012, ils faisaient 4.4 milliards de CA… ça veut dire qu’ils se pètent la gueule?


votre avatar

Moui les





Larsirion a écrit :



d’autant plus qu’en 2012, ils faisaient 4.4 milliards de CA… ça veut dire qu’ils se pètent la gueule?





Ils ont fait 4.1 milliards en 2013, ils devraient donc être 10ème.

Ref: Adobe résultats 2013


votre avatar







Larsirion a écrit :



+1

d’autant plus qu’en 2012, ils faisaient 4.4 milliards de CA… ça veut dire qu’ils se pètent la gueule?





4.06Mds en 2013, mais surtout, un résultat qui passe de 833 à 290 Milions USD (et attendu en baisse cette année)



La raison qui fait qu’ils ne sont pas dans le classement est proablement liée aux méthodes de calcul (peut-être qu’une partie des revenus d’Adobe Systems n’est pas considérée comme provenant du logiciel?)


votre avatar

aaah CA Technologies.. Clareuteeeuuh <img data-src=" /> :private: <img data-src=" />

votre avatar

EA ou Activision même pas dans le top, je suis déçus. <img data-src=" />

votre avatar







Cara62 a écrit :



EA ou Activision même pas dans le top, je suis déçus. <img data-src=" />





Activision a fait 4.58 milliards en 2013.


votre avatar

Etant donné que c’est cité en étant americain, je suppose que “CA Technologies” n’a rien à voir (hormis le nom) avec notre “CA Technologies” (Comme dans Credit Agricole Technologies) ? <img data-src=" />

votre avatar







DniMam a écrit :



La plupart des éditeurs cités sont inconnus du grand public <img data-src=" />









Il faut dire aussi que dans la vente de logiciel, ce qui rapporte réellement ce sont les contrats de maintenance. Je ne sais pas si Adobe peut proposer un contrat à X milliers d’euros par ans quand ils vendent une suite Photoshop <img data-src=" />


votre avatar







zer a écrit :



Etant donné que c’est cité en étant americain, je suppose que “CA Technologies” n’a rien à voir (hormis le nom) avec notre “CA Technologies” (Comme dans Credit Agricole Technologies) ? <img data-src=" />





Ben non<img data-src=" />



http://www.ca.com/us/about-us.aspx?intcmp=footernav



Computer Associates <img data-src=" />


votre avatar







Fuinril a écrit :



Il faut dire aussi que dans la vente de logiciel, ce qui rapporte réellement ce sont les contrats de maintenance. Je ne sais pas si Adobe peut proposer un contrat à X milliers d’euros par ans quand ils vendent une suite Photoshop <img data-src=" />





Pour travailler actuellement pour un de des éditeurs de la liste, et pour voir les contrats passer, c’est clairement la maintenance, le consulting et les formations qui rapportent, bieeeen plus que les licences <img data-src=" />


votre avatar







romainsromain a écrit :



Allo montebourg, c’est là qu’il est le boulot du made in france, encourager le développement de nos startups, revoir la fiscalité des petites boites ( trop lourde) vs celles des grosses ( trop light, sans compter la possibilité d’évasion et / ou optimisation fiscales)







Tu penses donc !



Quand tu viens de créer ta boîte …

Tu n’as pas commencé de travailler, tu n’as pas encore réussi à faire du chiffre d’affaire, que tu dois prévoir de payer 4.000 euros de CFE, soit quasiment 80 % de ton apport dans le capital de ton entreprise. En gros, tu as économisé 10 ans : pas pour te lancer et avoir des chances de réussir, mais pour payer une 508 neuve qui jouera les ventouses devant les portes de la mairie (voiture de fonction du maire de Fresnes).



Et pendant ce temps, la fonctionnaire de mairie te traites de sale riche quand tu viens seulement lui demander le montant d’imposition que va te taxer le nouveau conseil municipal … socialiste.


votre avatar







romainsromain a écrit :



Allo montebourg, c’est là qu’il est le boulot du made in france, encourager le développement de nos startups, revoir la fiscalité des petites boites ( trop lourde) vs celles des grosses ( trop light, sans compter la possibilité d’évasion et / ou optimisation fiscales)







C’est pas que je sois contre ce que tu proposes, mais si l’idée est de coller un éditeur français dans ce top 10 (attention, raisonnement cynique auquel je n’adhère pas) c’est plutôt l’inverse qu’il faut faire


votre avatar







luxian a écrit :



Tu penses donc !



Quand tu viens de créer ta boîte …

Tu n’as pas commencé de travailler, tu n’as pas encore réussi à faire du chiffre d’affaire, que tu dois prévoir de payer 4.000 euros de CFE, soit quasiment 80 % de ton apport dans le capital de ton entreprise. En gros, tu as économisé 10 ans : pas pour te lancer et avoir des chances de réussir, mais pour payer une 508 neuve qui jouera les ventouses devant les portes de la mairie (voiture de fonction du maire de Fresnes).



Et pendant ce temps, la fonctionnaire de mairie te traites de sale riche quand tu viens seulement lui demander le montant d’imposition que va te taxer le nouveau conseil municipal … socialiste.





4000€ de Cotisation foncière des entreprises la première année d’activité ?



Merci d’arrêter de raconter n’importe quoi, juste pour troller sur les socialistes.



vosdroits.service-public.fr Service Public


votre avatar







ActionFighter a écrit :



4000€ de Cotisation foncière des entreprises la première année d’activité ?



Merci d’arrêter de raconter n’importe quoi, juste pour troller sur les socialistes.



vosdroits.service-public.fr Service PublicC’est la mode : ouin ouin, je paye trop d’impôts, c’est la faute aux socialos.



D’un autre côté, il n’a pas forcément tort sur l’abus de bien sociaux, mais ça, on peut blâmer la classe politique toute entière


votre avatar







ActionFighter a écrit :



4000€ de Cotisation foncière des entreprises la première année d’activité ?



Merci d’arrêter de raconter n’importe quoi, juste pour troller sur les socialistes.



vosdroits.service-public.fr Service Publicluxian a écrit :



tu dois prévoir de payer 4.000 euros de CFE





Je pense que je n’ai pas écrit “première année”, mais prévoir.

Si tu ne veux pas te prendre les pieds dans tes comptes, tu prévoies aujourd’hui ce que tu vas payer demain ou après demain.

Donc, ayant créé fin 2013 (soit une année comptée quasi en totalité), je prévois en 2014 ce que je vais devoir payer en 2015.



Quand on n’es plus salarié, on ne peut plus penser de la même façon. Mais bon … nombreux sont ceux qui ne comprennent pas car ils n’ont pas à vivre ça.



Tu m’accuses toujours de mentir et de troller ?

Moi aussi je t’accuse de troller car tu t’es senti blessé et que pour le coup… ce n’est que la vérité. Mais la vérité ça blesse.



En l’occurence la mairie socialiste de Fresnes a multiplié immédiatement par 3 la CFE dès que le pouvoir de fixer la dite taxe lui a été transféré !





Quand je pensais à créer ma boîte en 2012, du temps ou la CFE était fixée au niveau national, je crois que tablais sur 1200 euros / an. Je veux bien te croire que ça fait plutôt mal : même le contrôleur des impôts de L’Hay-les-Roses a REFUSé de me faire une estimation, ni devant moi, ni par email … car -selon lui- seul le maire ou un élu était capable de me dire ce qu’il fallait prévoir.









uzak a écrit :



C’est la mode : ouin ouin, je paye trop d’impôts, c’est la faute aux socialos.





En l’occurence, je l’ai pas encore payé. Mais je sais déjà la taille du suppositoire que je vais devoir prendre. Note que dans le cas de la CFE, tu la payes que tu fasses du chiffre d’affaire (donc que tu gagnes de sous), ou bien que tu n’en fasses pas.



Si on te fais payer systématiquement des impôts même quand tu ne gagnes rien … tu dis quoi ?


votre avatar







uzak a écrit :



C’est la mode : ouin ouin, je paye trop d’impôts, c’est la faute aux socialos.





On entend beaucoup ce discours chez les entrepreneurs, ce qui me fait plutôt rire, puisqu’ayant ma propre boîte, je trouve que les cotisations d’entreprises ne sont pas si élevées que ça, malgré tous les discours alarmistes de “tonsure de l’état” que j’ai pu lire en me renseignant sur ce que j’allais payer.







uzak a écrit :



D’un autre côté, il n’a pas forcément tort sur l’abus de bien sociaux, mais ça, on peut blâmer la classe politique toute entière





Oui, c’est l’ensemble de la classe politique. C’est surtout le côté socialo-bashing que je voulais démonter.







luxian a écrit :



Je pense que je n’ai pas écrit “première année”, mais prévoir.





C’est la formulation du début de la phrase qui est ambigue.







luxian a écrit :



Si tu ne veux pas te prendre les pieds dans tes comptes, tu prévoies aujourd’hui ce que tu vas payer demain ou après demain.

Donc, ayant créé fin 2013 (soit une année comptée quasi en totalité), je prévois en 2014 ce que je vais devoir payer en 2015.





Bien sûr qu’il faut prévoir ce que tu vas payer à l’avance, mais tu as déjà fais du chiffre d’affaire lorsque la cotisation est à payer.







luxian a écrit :



Quand on n’es plus salarié, on ne peut plus penser de la même façon. Mais bon … nombreux sont ceux qui ne comprennent pas car ils n’ont pas à vivre ça.





J’ai ma propre boîte, donc je sais ce que c’est.







luxian a écrit :



Tu m’accuses toujours de mentir et de troller ?

Moi aussi je t’accuse de troller car tu t’es senti blessé et que pour le coup… ce n’est que la vérité. Mais la vérité ça blesse.





Je pensais que tu parlais de la première année d’exercice.



Par contre, quelque part tu trolles un peu en ne parlant que des mairies socialistes. La CFE se paie également dans les mairies de droite.







luxian a écrit :



En l’occurence la mairie socialiste de Fresnes a multiplié immédiatement par 3 la CFE dès que le pouvoir de fixer la dite taxe lui a été transféré !





Beaucoup de mairies ont fait ça.

En partie à cause de la décentralisation, pour compenser des missions supplémentaires déléguées par l’état aux communes, sans le budget qui va avec.

Mais aussi parce que c’est une rentrée d’argent supplémentaire assez facile à mettre en oeuvre.







luxian a écrit :



Quand je pensais à créer ma boîte en 2012, du temps ou la CFE était fixée au niveau national, je crois que tablais sur 1200 euros / an. Je veux bien te croire que ça fait plutôt mal : même le contrôleur des impôts de L’Hay-les-Roses a REFUSé de me faire une estimation, ni devant moi, ni par email … car -selon lui- seul le maire ou un élu était capable de me dire ce qu’il fallait prévoir.





Comme c’est le conseil municipal qui décide, et que c’est revu tout les ans, je suppose que le contrôleur des impôts n’a pas voulu se mouiller.







luxian a écrit :



En l’occurence, je l’ai pas encore payé. Mais je sais déjà la taille du suppositoire que je vais devoir prendre. Note que dans le cas de la CFE, tu la payes que tu fasses du chiffre d’affaire (donc que tu gagnes de sous), ou bien que tu n’en fasses pas.





Là, par contre, je te rejoins, la base minimale de la CFE est assez scandaleuse.



Avec deux tranches ( 100.000€), ce n’est pas absolument pas progressif, et c’est l’impôt le plus injuste pour les petites entreprises, car tu paies quelque soit le statut, à de rares exceptions près.







luxian a écrit :



Si on te fais payer systématiquement des impôts même quand tu ne gagnes rien … tu dis quoi ?





Quand tu ne gagnes rien, le mieux dans ce cas, c’est de liquider l’entreprise et de changer d’activité.


votre avatar

petite précision : je ne suis pas au PS, et je ne les porte pas dans mon coeur.

votre avatar







ActionFighter a écrit :



petite précision : je ne suis pas au PS, et je ne les porte pas dans mon coeur.







même punition, même motif <img data-src=" /> … la raison pour laquelle je râle n’était pas dirigée contre toi initialement.


votre avatar







DniMam a écrit :



La plupart des éditeurs cités sont inconnus du grand public <img data-src=" />





Le grand public a de maigres besoins et préfère se prostituer en filant ses données personnelles et son temps de cerveau disponible contre de petites applis, ce qui rapporte mais pas tant que ça.



Le pognon est dans les entreprises.


Les éditeurs de logiciels sont toujours plus riches : le top 10 mondial

  • Microsoft et les autres

  • L'exception SAP dans une marée américaine

Fermer