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Comment la Hadopi veut muscler le nettoyage du Net

MIQ et MIQ et collégial

Comment la Hadopi veut muscler le nettoyage du Net

Le 12 mai 2014 à 12h00

Le rapport MIQ dévoilé ce matin dans nos colonnes montre le futur arsenal préconisé par la Hadopi pour lutter contre les sites de contrefaçons commerciales (streaming, DDL, financés par la publicité, etc.). L’une des mesures phares vise à instaurer un pouvoir d’injonction prolongée à l’encontre des hébergeurs. L’autre, à assurer l’effectivité dans le temps des décisions de justice ordonnant le blocage.

hadopi marais imbert quaretta

 

Dans leur traque aux contenus illicites, les ayants droit pestent de longue date contre deux problèmes : d’une part, le coût et l’effectivité des dénonciations adressées contre un contenu illicite abrité chez un hébergeur. D’autre part, les décisions de blocage. Dans l’un et l’autre cas, ces mesures sont en effet trop facilement contournables. Les hébergeurs n’ont pas juridiquement à surveiller la remise en ligne d’un contenu une première fois dénoncé. Et les sites bloqués peuvent réapparaître sous un autre nom de domaine (miroir).

Muscler la mise en cause des intermédiaires

Actuellement, disions-nous plus haut, quand un ayant droit notifie un hébergeur pour lui demander de retirer la mise en ligne d’un contenu, l’hébergeur doit s’exécuter mais n’a pas à scruter la remise en ligne de la même œuvre par un tiers. Et pour cause, il s’agit d’une autre URL. Autre hypothèse, l’œuvre dénoncée peut réapparaitre mixée à d’autres contenus.

 

Bref, pour corriger cela, Mireille Imbert-Quaretta imagine d’intégrer dans notre droit un mécanisme d’« injonction prolongée ».

L'injonction prolongée

Avec elle, une future autorité administrative sera armée pour adresser des demandes de retraits aux hébergeurs de contenus. Ces hébergeurs auront alors l’obligation « de faire cesser et de prévenir, pendant une durée déterminée, la réapparition de contenus qui lui ont été signalés comme constituant une atteinte aux droits d’auteur ou aux droits voisins sur le site ». Durant combien de temps ? MIQ propose un maximum de six mois.

 

Pour mener à bien ce chantier, l’auteure du rapport estime que « techniquement, cette injonction ne se heurte pas (ou ne se heurte plus) à des difficultés majeures ». Et pour cause, les plateformes vidéo ont mis de longue date en place « des outils de reconnaissance de contenus qui permettent de comparer automatiquement l’empreinte de l’oeuvre avec celle des contenus mis en ligne par les internautes, afin d’éviter la réapparition de contenus contrefaisants sur un site ».

Pas de difficultés juridiques ?

Juridiquement, il n’y aurait pas davantage de difficultés. Certes, le droit européen interdit de faire supporter sur l’intermédiaire une obligation de surveillance généralisée, mais l’article 14 de la directive sur le commerce électronique autorise déjà « qu’une juridiction ou une autorité administrative, conformément aux systèmes juridiques des États membres, [exige] du prestataire qu’il mette un terme à une violation ou qu’il prévienne une violation ». Le même texte permet aussi que les États membres aient la possibilité « d’instaurer des procédures régissant le retrait de ces informations ou les actions pour en rendre l’accès impossible. ».

 

De même, en droit français, l’article L336-2 du Code la propriété intellectuelle, transposé à partir du droit européen, permet de demander aux intermédiaires de faire cesser ou prévenir une atteinte aux droits des créateurs.

 

Enfin, l’arrêt SABAM de 2011 a ouvert déjà la brèche exploitée par MIQ comme nous le disions ce matin. La Cour de justice de l'Union européenne a en effet estimé qu’un filtrage plus ciblé n’était pas un filtrage généralisé et pouvait donc être considéré comme licite. « Outre le caractère limité dans le temps, limité aux nouvelles mises en ligne et limité à certaines oeuvres, l’injonction ne serait prononcée qu’en fonction d’une analyse au cas par cas des possibilités techniques du site internet et de la proportionnalité de la mesure. Devront être mises en balance les atteintes aux droits et libertés des internautes et la protection de leurs données personnelles, les atteintes aux droits et libertés du prestataire du service de communication au public en ligne, en particulier s’agissant du coût de la mesure d’une part, avec les droits de propriété intellectuelle défendus d’autre part. Les éventuels effets de bord devront être pris en compte ». Bref, l’outil serait dans les clous du droit européen, car proportionnel et limité dans le temps.

Un système d’empreintes imposé par la loi

En pratique, une fois notifié, YouTube ou Dailymotion ou 4Up et autre Uptobox auraient l’obligation de retirer et de maintenir effectif ce retrait pendant plusieurs mois. Lors d’une première étape, ce sont les ayants droit qui saisiraient l’autorité administrative qui « ne pourrait s’autosaisir pour délivrer une injonction ». Les prochaines étapes seraient alors prises en charge par cette future autorité.

 

MIQ confirme aussi ce que nous anticipions ce matin : « Au moins dans un premier temps, l’injonction de retrait prolongée ne concernerait que le contenu des sites internet, c'est-à-dire les fichiers des oeuvres contrefaisantes, et non les liens hypertextes renvoyant vers ces oeuvres, que l’on peut trouver sur les annuaires de liens ou les moteurs de recherche. »

 

En clair, l’injonction frappera le contenu, non l’URL comme aujourd’hui. C’est une nuance de taille qui impose la mise en place d’un système de watermarking ou de fingerprinting sur les œuvres dénoncés aussi bien pour la musique que le cinéma, et même les textes (rien n’est dit sur les images).

Des coûts et des couleuvres

La coprésidente de la Hadopi ne dit pas qui prendra en charge le coût de ces mesures. Elle dit simplement que les intermédiaires devront se débrouiller selon les règles de l’art. « En outre l’injonction ne vaudrait que pour l’avenir, ce qui dispenserait notamment les plateformes d’aller vérifier l’intégralité des données déjà stockées dans leur base de données. En conséquence, s’agissant des contenus déjà mis en ligne, les ayants droit devraient continuer à adresser des notifications pour préciser leur localisation et obtenir leur retrait ». Ouf !

 

Ces injonctions seront-elles rendues publiques ? Pas certain ! « L’autorité publique pourrait décider de rendre publique l’injonction prononcée et suivre sa mise en œuvre » dit MIQ.

L’hébergeur négligent engagera sa responsabilité

Si l’hébergeur négligent ne risque aucune sanction administrative après cette injonction, il ne sera pas sorti d’affaire pour autant : il engagera sa responsabilité sur le terrain de la LCEN, « et les ayants droit seraient donc fondés à demander réparation du préjudice causé par le renouvellement de l’atteinte à leurs droits sur ce site. »

 

Si on résume : une future autorité administrative, saisie par les ayants droit, adressera des demandes de retrait aux hébergeurs. Si ces injonctions restent lettre morte, l’hébergeur qui n’a pas mis en place de solution d’empreinte verra sa responsabilité engagée. Mieux encore, « il pourrait être envisagé de permettre à l’autorité publique en charge du prononcé de ces mesures de saisir le juge du non-respect de l’injonction afin d’obtenir une mesure d’exécution, comme le prononcé d’une astreinte ».

 

MIQ fait ainsi un joli cadeau aux ayants droit qui n’auront à prendre en charge que les premières étapes de ces mesures. Le reste sera en effet financé par l’impôt.

Blocage : l’influence de l’affaire Allostreaming

Dans un célèbre jugement (affaire Allostreaming) suivi de long en large par Next INpact, les ayants droit souhaitaient être investis du pouvoir de surveiller seuls la persistance du blocage d’un site ordonné par un juge. Il est en effet simple sur Internet de remettre en ligne un tel site sous un autre nom de domaine, et contourner en quelques clics une mesure qui aura mis des mois à être ordonnée.

 

Le TGI de Paris avait cependant refusé d’en prêter une oreille attentive, car « en l’état de la législation applicable, la présente juridiction ne dispose d’aucun moyen lui permettant de contrôler l’exécution de sa décision, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un agent public qui en aurait la charge, les modalités proposées par les demandeurs ne constituant pas un tel outil à la disposition de la juridiction ».

 

Cependant, il fallait surtout lire ici un bel appel du pied fait à Mireille Imbert-Quaretta et au ministère de la Culture, d’autant que le même TGI a précisé que les parties pouvaient déjà se débrouiller entre elles pour mettre en musique un tel dispositif.

 

Tel un écho, MIQ propose donc de corriger notre droit afin de confier cette tâche à une autorité administrative. Cette autorité serait d’abord chargée d’analyser si tel site est bien le miroir d’un site bloqué judiciairement. Si tel est le cas, la mesure initiale serait actualisée après passage devant le juge.

 

De là, plusieurs pistes : une première confierait cette mission à une autorité en charge de la lutte contre les atteintes aux droits d’auteur sur internet (soit actuellement la Hadopi et prochainement le CSA). Dans une seconde piste, plus ambitieuse, la mesure serait orchestrée par une superstructure transversale « ayant une compétence générale dans l’actualisation de telles mesures sur internet, qu’elles soient motivées par la lutte contre la contrefaçon, la pédopornographie ou la cybercriminalité ».

 

Contre les sites miroirs, le rapport MIQ ne propose pas moins que de créer une super autorité chargée de veiller à l’application des décisions de justice, aussi bien en matière de droit d’auteur que de cybercriminalité (pédopornographie, trafic de drogue, etc.). Dans ces cas là encore, Mireille Imbert-Quaretta propose donc que les ayants droit soient finalement délestés des tracasseries juridiques et financières de ces mesures.

Commentaires (50)

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fabteam a écrit :



mais le watermarking sur un film renommé “abcdef.rar” sera inopérant non ?







Ben oui, enfin je pense, et suffit de mettre un pwd different a chaque upload, avec une regle toute con (style le pwd est dans le nom de fichier…)


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Guyom_P a écrit :



L’Etat dépense t’il autant d’argent dans la lutte contre le recel d’objet volé ou la propagation de la contrefaçons d’autres types d’articles? Pour le dernier cas ça reste la douane qui bosse depuis des lustres avec les mêmes lois et qui tentent de faire ce qu’elle peut au frontière et les fabricants qui continue de trouver des moyens de signer leurs produits pour qu’une contrefaçons se reconnaissent.





Pour faire l’avocat du diable, la douane couterait plus cher et aurait besoin de plus de lois si tous les contrefacteurs étaient des Jésus avec des bases de nécromancie <img data-src=" />

(je suis par ailleurs d’accord avec le motif de ta colère hein, je trouve également chiant cette volonté de dégueuler du texte juridique bien souvent imbitable alors qu’il suffirait d’appliquer l’existant…)


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Niktareum a écrit :



Ce qui me les brise moi, c’est que c’est toujours open bar free tout gratos pour les pauvres zaiyandroua victimes comme tout et aux grands frais du contribuable !



L’arsenal judiciaire, qu’il existe ou pas, je m’en bats les rouleaux, j’ai juste pas envie de payer pour.







J’espère que tu as postulé pour Mars One, sinon tu es condamné à errer dans la souffrance future qui va se dérouler…



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matroska a écrit :



J’espère que tu as postulé pour Mars One, sinon tu es condamné à errer dans la souffrance future qui va se dérouler…

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Bah… Je subis, comme tlm, enfin tout ceux qu’on pas les moyens de passer au dessus !


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Niktareum a écrit :



Bah… Je subis, comme tlm, enfin tout ceux qu’on pas les moyens de passer au dessus !







Franck Ribery sors de ce corps !



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matroska a écrit :



Franck Ribery sors de ce corps !



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qu’ont !!!



Roooolala hein <img data-src=" />


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Ah bah le système me va comme ça… <img data-src=" />

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Niktareum a écrit :



qu’ont !!!



Roooolala hein <img data-src=" />







Même avec “ont” la phrase me fait penser à ce footballeur, je m’en vois profondément désolé et outré, elle est tellement… pas correcte !



MDR !



\o/



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fabteam a écrit :



mais le watermarking sur un film renommé “abcdef.rar” sera inopérant non ?







peut être parce que justement c’est ce qu’ils veulent établir.



à mon avis la protection des ayants droits ils s’en tamponnent.

C’est comme le pédo-nazi-terrorisme, c’est un épouvantail à faire accepter des lois liberticides et des caméras au coin de la rue à madame michu.



Je soupçonne que ce qu’ils ont dans le collimateur : c’est du DPI bien vaseliné <img data-src=" />



Ils veulent “démontrer” l’inefficacité des autres méthodes pour pouvoir dire ensuite : “vous voyez bien qu’on avait pas le choix, c’est pour votre bien”.



Tout va inexorablement dans ce sens … <img data-src=" />


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”…ou bloquer les solutions d?abonnements. “



salut

“mais dans QUEL monde vit-on” ?

donc, pour faire plaisir aux Ayants-droit, Hadopi veut “fouler”

les Libertés individuelles ! <img data-src=" /><img data-src=" />

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Niktareum a écrit :



Bah… Je subis comme tout le monde, enfin, tous ceux qui n’ont pas les moyens de

passer au dessus !







salut

pour faire plaisir à “Matroska” !



<img data-src=" />


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Pendant ce temps là, hors UE…..<img data-src=" />

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brichmarsa a écrit :



Si ils pouvaient mettre autant d’énergie et d’argent à lutter contre les sites de vente de contrefaçon de médocs ou de tout ce qui peut être dangereux pour la santé ou l’industrie “normale”…





Bientôt dans nos assiettes, du boeuf aux Hormones et du poulet lavé au chlore, accompagnés de mais OGM. La protection du peuple n’est PAS la priorité.


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Si je comprend bien, les ayant droits se proposaient eux même de surveiller que les sites ne réapparaissaient pas (et donc d’en assumer le coût?).



Et la, c’est une autorité administrative qui va le faire, donc avec NOTRE FRIC?



Mais mais ….. ce n’est plus du léchage de * de la part d’Hadopi, c’est de la vidange de fondement là, de l’avalage cul-sec de “rocket sauce”… <img data-src=" />



Pour une fois que les AD demandent la main , on leur donne le BRAS <img data-src=" />

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Ben voilà elle s’est trouvé un poste pour l’après Hadopi (qui va se fondre dans le CSA) : une super structure dont je serai la présidente. (attention tu rayes le parquet avec tes canines).

C’est beau, faire faire le boulot par les autres. Bon ben l’hébergement est mort. Quand y aura eu 3 4 procès où les ayants droit dépouilleront l’hébergeur, les autres fermeront direct.

Bon après y aura toujours des hébergeurs dans des pays qui feront un gros doigt d’honneur aux occidentaux. Suffit juste qu’ils ne coupent pas le cordon entre la Russie et nous et c’est tout bon, vu les relations en ce moment, y aura possibilité d’avoir tout ce qu’on veut là-bas.

Par contre, pour tuer l’industrie française/de l’UE dans le domaine, gg!



M’enfin bref, encore une fois, une vision des plus biaisées.

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Ricard a écrit :



Pendant ce temps là, hors UE…..<img data-src=" />





C’est ça qu’est superbe… tout ça est vraiment pathétique, la Hadopi vit vraiment dans un autre monde…


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Encore de l’argent gaspillé …

Ils seront “toujours” en retard par rapport aux pirates.



Tout le monde (utilisateurs et hébergeur) va devenir condamnable, suspect, criminel … et les “vrais” pirates, ceux qui publient en premier les œuvres contrefaites, ne seront jamais inquiétés.


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Bill2 a écrit :



Encore de l’argent gaspillé …

Ils seront “toujours” en retard par rapport aux pirates.



Tout le monde (utilisateurs et hébergeur) va devenir condamnable, suspect, criminel … et les “vrais” pirates, ceux qui publient en premier les œuvres contrefaites, ne seront jamais inquiétés.





C’est pas déjà le cas ?


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Si, c’est déjà le cas. Mais là, les hébergeurs vont voir leur rôle dans la chaine devenir condamnable, avec obligation de résultats, et rien en face pour compenser les coûts.



Le tout avec une “super autorité”, qui va nous compter un max …

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Bill2 a écrit :



Encore de l’argent gaspillé …

Ils seront “toujours” en retard par rapport aux pirates.



Tout le monde (utilisateurs et hébergeur) va devenir condamnable, suspect, criminel … et les “vrais” pirates, ceux qui publient en premier les œuvres contrefaites, ne seront jamais inquiétés.







Bah ouais voilà, faut prendre le problème dans l’autre sens, mais les ayants droits s’en foutent, ils veulent rester dans le moyen âge….


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Bill2 a écrit :



Si, c’est déjà le cas. Mais là, les hébergeurs vont voir leur rôle dans la chaine devenir condamnable, avec obligation de résultats, et rien en face pour compenser les coûts.



Le tout avec une “super autorité”, qui va nous compter un max …





Rendre responsable de ce qui passe dans les tuyaux alors que ce n’est pas leur role. <img data-src=" />


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Au final ils vont finir par avoir un succès relatif non? genre la mère de famille qui dl des dessin animé pour ces enfant va avoir peur.

Et tout les vrai pirate vont se marré et utilisé une voie détourné !

Mais au final le gouvernement diras que leur travail fonctionne et qu’il faut continuer…

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mais le watermarking sur un film renommé “abcdef.rar” sera inopérant non ?

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Hadopi ou comment tuer les offres Cloud.



Juste une question bête : Comment un utilisateur utilisant une offre Cloud ou UPBOX pour stocker ces fichiers légaux (Musique, video,…) fera avec leur fingerprinting ou watermarking pour les envoyer sur le service qu’il a payé avec leur blocage ?

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Sur les plateforme de stockage de fichier c’est déjà constamment contourné, rien que le stockage dans une archive (type zip, rar, 7z ou autre) va faire échouer les analyses d’empreinte…



Si on utilise l’empreinte d’une archive, une simple modification (ajout d’un fichier texte dans l’archive) changera l’empreinte également…



J’attends de voir la base de données d’empreintes fournie par l’état !

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Pour qu’un tel système fonctionne il faudrait ques les médias soient “watermaker”

en amont ( directement sur le blu-ray ou DVD, diffusion TV etc …)



Sinon c’est inutile.


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Si ils pouvaient mettre autant d’énergie et d’argent à lutter contre les sites de vente de contrefaçon de médocs ou de tout ce qui peut être dangereux pour la santé ou l’industrie “normale”…

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Mais il y a que moi que ça choque qu’on créé des autorités et qu’on discute des heures pour inventer des lois et sur lois pour défendre des intérêts privés au frais du contribuable?

La loi existe déjà, la contrefaçon d’oeuvres numériques est tout aussi illégales et punissables par le code pénal que n’importe quel autre délit. Fin de l’histoire au plaignant de saisir la justice par leur propre moyen comme n’importe quel autres particuliers ou entreprises qui est victime d’un délit.

J’ai jamais vu un commerçant demander à l’Etat de lui installer des caméras dans son commerce parce qu’il y a des vols. Puis ensuite de se permettre de revenir quémander de l’aide à l’Etat parce que les caméras sont inefficaces.

On les voient bien les priorités de l’Etat entre les radars automatiques qui sont d’une efficacité proche de 0 en terme de sécurité routière mais au rendement max et la défense des lobbys privés qui leur offre tout un tas d’avantage. Bref, tant qu’on en tire un avantage au frais de ces cons de citoyens qui nous ont élus tout va bien. <img data-src=" />

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Que peuvent apporter ces deux vieilles femmes à l’économie Numérique ?



L’une a déjà tué l’équivalent de ce qui aurait pu être notre Google ou notre facebook avec l’affaire Estelle Hallyday/ Valentin Lacambre …






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lataupe a écrit :



Que peuvent apporter ces deux vieilles femmes à l’économie Numérique ?



L’une a déjà tué l’équivalent de ce qui aurait pu être notre Google ou notre facebook avec l’affaire Estelle Hallyday/ Valentin Lacambre …





J’avoue que quand j’ai ouvert l’article voir cette photo de ces 2 vieilles dames plus très fraiches ça m’a fait peur surtout quand on voit de quoi traite le sujet quand même.


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Mais non, le Vrai rapport des moutonnes (attention, un dragon derrière vous <img data-src=" /> ) dit:



“Les tracasseries des seeders, des hébergeurs de fichiers/liens diminueront et les revenus des ayant-droit augmenteront par la taxation à 80%, sur base déclarative, des revenus engendrés par les œuvres mises à disposition. Ainsi les reposts ne seront pas encouragés, et le Fisc pourra mettre au pas les fraudeurs, en même temps qu’une sécurité juridique attirera les activités en France.

La Haute-Autorité-De-protection-des-Œuvres-Pi se chargera de redistribuer les revenus générés”



Toujours à FUDer la mort de la démocratie PCI <img data-src=" />



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Guyom_P a écrit :



Mais il y a que moi que ça choque qu’on créé des autorités et qu’on discute des heures pour inventer des lois et sur lois pour défendre des intérêts privés au frais du contribuable?

La loi existe déjà, la contrefaçon d’oeuvres numériques est tout aussi illégales et punissables par le code pénal que n’importe quel autre délit. Fin de l’histoire au plaignant de saisir la justice par leur propre moyen comme n’importe quel autres particuliers ou entreprises qui est victime d’un délit.

J’ai jamais vu un commerçant demander à l’Etat de lui installer des caméras dans son commerce parce qu’il y a des vols. Puis ensuite de se permettre de revenir quémander de l’aide à l’Etat parce que les caméras sont inefficaces.





Tu mélanges le contenu et la propagation de celui ci…



Et non ca choque personne, enfin ca ne choque plus personne serait la meilleure reponse a t’apporter.


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Niktareum a écrit :



Tu mélanges le contenu et la propagation de celui ci…



Et non ca choque personne, enfin ca ne choque plus personne serait la meilleure reponse a t’apporter.





Oui effectivement en me relisant c’est vrai qu’on parle pas ici de se servir directement chez le fournisseur de contenu sans payer.

Mais bon dans ça ne change rien au fait que la contrefaçons a toujours existé et les lois l’encadrant aussi. L’Etat dépense t’il autant d’argent dans la lutte contre le recel d’objet volé ou la propagation de la contrefaçons d’autres types d’articles? Pour le dernier cas ça reste la douane qui bosse depuis des lustres avec les mêmes lois et qui tentent de faire ce qu’elle peut au frontière et les fabricants qui continue de trouver des moyens de signer leurs produits pour qu’une contrefaçons se reconnaissent. Alors qu’ici on a d’un côté une bande de vieux qui ne fout rien et ne cherche pas à trouver un moyen de lutter contre la contrefaçons et qui se repose sur les gouvernements de tout les pays pour défendre son gagne pain.


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Guyom_P a écrit :



Oui effectivement en me relisant c’est vrai qu’on parle pas ici de se servir directement chez le fournisseur de contenu sans payer.

Mais bon dans ça ne change rien au fait que la contrefaçons a toujours existé et les lois l’encadrant aussi. L’Etat dépense t’il autant d’argent dans la lutte contre le recel d’objet volé ou la propagation de la contrefaçons d’autres types d’articles? Pour le dernier cas ça reste la douane qui bosse depuis des lustres avec les mêmes lois et qui tentent de faire ce qu’elle peut au frontière et les fabricants qui continue de trouver des moyens de signer leurs produits pour qu’une contrefaçons se reconnaissent. Alors qu’ici on a d’un côté une bande de vieux qui ne fout rien et ne cherche pas à trouver un moyen de lutter contre la contrefaçons et qui se repose sur les gouvernements de tout les pays pour défendre son gagne pain.





Ce qui me les brise moi, c’est que c’est toujours open bar free tout gratos pour les pauvres zaiyandroua victimes comme tout et aux grands frais du contribuable !



L’arsenal judiciaire, qu’il existe ou pas, je m’en bats les rouleaux, j’ai juste pas envie de payer pour.


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Je croyais que la hadopi n’existant plus??<img data-src=" />

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Le reniement c’est maintenant.

Et ça continue.

Au moins Hollande est toujours resté très silencieux sur la Hadopi, ne prenant jamais position contre ce principe (ni pour en fait), mais cette garce de Filippetti nous a bien eu. Quand je repense à ses interventions toujours en pointe contre la loi Hadopi, j’en ai mal a popotin.

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picatrix a écrit :



peut être parce que justement c’est ce qu’ils veulent établir.



à mon avis la protection des ayants droits ils s’en tamponnent.

C’est comme le pédo-nazi-terrorisme, c’est un épouvantail à faire accepter des lois liberticides et des caméras au coin de la rue à madame michu.



Je soupçonne que ce qu’ils ont dans le collimateur : c’est du DPI bien vaseliné <img data-src=" />



Ils veulent “démontrer” l’inefficacité des autres méthodes pour pouvoir dire ensuite : “vous voyez bien qu’on avait pas le choix, c’est pour votre bien”.



Tout va inexorablement dans ce sens … <img data-src=" />





triste constat, que je partage <img data-src=" />



Alors quand je lis dans l’article

une future autorité administrative sera armée pour adresser des demandes de retraits aux hébergeurs de contenus. Ces hébergeurs auront alors l’obligation « de faire cesser et de prévenir, pendant une durée déterminée, la réapparition de contenus qui lui ont été signalés comme constituant une atteinte aux droits d’auteur ou aux droits voisins sur le site »



j’ai envie de dire chiche, mais avec une enquête fiscale sur chaque ayant droit se manifestant, enquête utilisant les moyens qu’ils trouvent légitimes pour protéger leurs droits

Y’a plus qu’à watermarker leur trafic réseau, la technologie - y compris française s’il vous plait - le permet.


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La coprésidente de la Hadopi ne dit pas qui prendra en charge le coût de ces mesures. Elle dit simplement que les intermédiaires devront se débrouiller selon les règles de l’art.



L’avenir nous dira si c’est de l’art ou du cochon. <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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choukky a écrit :



L’avenir nous dira si c’est de l’art ou du cochon. <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />







On as dit, pas les attaques sur le physique <img data-src=" />


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Comment la Hadopi veut muscler le nettoyage du Net





Mais c’est Monsieur Propre <img data-src=" />




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lataupe a écrit :



Que peuvent apporter ces deux vieilles femmes à l’économie Numérique ?



L’une a déjà tué l’équivalent de ce qui aurait pu être notre Google ou notre facebook avec l’affaire Estelle Hallyday/ Valentin Lacambre …










  Ces deux mochetés , héraults de la censure médiévale, qui veulent instaurer une gabelle pour rembourser les ayants-droits de leurs frais de "justice" !... Dans la foulée, elles préparent aussi l'instauration d'une "super-autorité", une gestapo, pour faire régner leur loi sur le Net !...   









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Et bien ça y est. Il l’ont trouvée leur méthode pourrie. En même temps elle marche à tous les coups. On va rendre les hébergeurs responsables pour les contenus illicites, puis petit à petit, pour d’autres trucs puisque la brèche est ouverte : les insultes, les propos racistes, des trucs facilement assimilables par tout le monde qu’on trouvera plutôt normal. Puis ensuite la diffamation, le blasphème….puis un jour pouf, on va s’apercevoir que notre internet ressemble à celui de la chine. Ce qui sera formidable c’est que ce sera même pas de la censure, juste une histoire de pognon : les hébergeurs ne voulant pas de procès censureront les internautes comme des grands tous seuls sans injonction.

Va falloir revenir à la lettre timbrée.

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La halte aux pies va devenir la halte au piratage

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“en l’état de la législation applicable, la présente juridiction ne dispose d’aucun moyen lui permettant de contrôler l’exécution de sa décision, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un agent public qui en aurait la charge, les modalités proposées par les demandeurs ne constituant pas un tel outil à la disposition de la juridiction ».



Pour l’instant ! Mais si ce contrôle peut (dans une avenir proche) se faire. Ce n’est pas une parade. Quand on voit le contrôle de l’exécution d’une décision de justice concernant le “non” paiement d’une pension alimentaire suite à un divorce, cela me fait doucement rire.

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Dans le domaine culturel les producteurs tentent toujours de mettre en scène de belles plantes dans l’espoir que leur image améliorera la vente de leur produit.

Quand je regarde la photo que nous propose Next INpact, je me demande pourquoi c’est tout le contraire et où sont passées les petites nanans sexy et leurs mini jupes.

Mauvais producteurs pour le coup et mauvais vendeurs d’un mauvais produit que personne n’aime.

Je comprends les problèmes d’ acheter du made in France et j’en veux pas.

Je continuerai d’acheter à l’étranger et puis c’est tout.

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je me demande ce qu’elles sont capables de faire avec un pc

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dominus a écrit :



Pour l’instant ! Mais si ce contrôle peut (dans une avenir proche) se faire. Ce n’est pas une parade. Quand on voit le contrôle de l’exécution d’une décision de justice concernant le “non” paiement d’une pension alimentaire suite à un divorce, cela me fait doucement rire.





Mouais, mais avec des ayants droits, des boites prive comme TMG avec le thierry lhermitte derriere, ils vont reussir a te foutre des 30/50k€ d’amende en moins de 2 mois !


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c4tnt1 a écrit :



je me demande ce qu’elles sont capables de faire avec un pc





se demander ce que c’est ce truc et à quoi ça sert


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Je ne sais pas si c’est moi, mais la coiffure de Mme Marais, me fait penser à un Balai serpillière. <img data-src=" />

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dominus a écrit :



Je ne sais pas si c’est moi, mais la coiffure de Mme Marais, me fait penser à un Balai serpillière. <img data-src=" />





c’est pour muscler le nettoyage du Net


Comment la Hadopi veut muscler le nettoyage du Net

  • Muscler la mise en cause des intermédiaires

  • L'injonction prolongée

  • Pas de difficultés juridiques ?

  • Un système d’empreintes imposé par la loi

  • Des coûts et des couleuvres

  • L’hébergeur négligent engagera sa responsabilité

  • Blocage : l’influence de l’affaire Allostreaming

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