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Atos veut racheter Bull pour créer un géant européen du cloud et Big Data

A défaut de Porthos et Aramis

Atos veut racheter Bull pour créer un géant européen du cloud et Big Data

Le 26 mai 2014 à 16h15

Le Français Bull, connu pour ses supercalculateurs, ses centres de données et son acquisition de la polémique Amesys, est la nouvelle proie du géant Atos. La SSII souhaite devenir un géant du cloud, du big data et de la cybersécurité. Une offre sera déposée auprès de l'autorité des marchés financiers début juin, et une offre publique sera ouverte en juillet. L'action de Bull grimpe de près de 22 % actuellement.

Bull action

Le numéro un européen dans le cloud

Alors qu'Arnaud Montebourg semble tout faire pour que General Electric ne croque pas Alstom, l'un des leaders des services informatiques aux entreprises et du paiement sécurité, cherche à grossir. Après avoir dévoilé son intérêt pour Steria, SSII qui doit fusionner avec son compatriote Sopra, celui qui s'appelait auparavant Atos Origin vient il y a quelques heures à peine d'annoncer un accord pour racheter Bull. L'objectif est de racheter l'intégralité de ses actions à 4,90 euros l'unité, soit le prix actuellement atteint par son action suite à un bond de quasi 22 %. Atos voit pour sa part son action grimper de plus de 6 %, le valorisant à plus de 6,3 milliards d'euros.

 

Selon les deux sociétés, un accord a déjà été trouvé entre les deux sociétés, l'offre étant supportée d'une façon unanime par leurs conseils d'administration respectifs. « Le rapprochement des deux entreprises donnera naissance au N°1 du Cloud en Europe et à l’un des principaux leaders dans la cybersécurité » indique-t-on. Le communiqué rajoute que l'objectif est aussi de se renforcer dans ce que l'on appelle vulgairement le Big Data, un marché qui génère des milliards d'euros. « Une part significative du Big data nécessite la technologie HPC (calcul de haute performance, ndlr) et Bull et le leader européen de ce marché. La connaissance des marchés verticaux d’Atos, sa large base de clients, ses capacités en intégration de système, combinées à l’expertise de Bull dans les infrastructures HPC, permettront d’élargir l’offre de services d’Atos et d’augmenter la taille du business HPC. »

Bull, des hauts et des bas depuis 80 ans

Fondée en 1930, Bull est une société historique, créée en partie pour concurrencer IBM à l'époque. La société connait après la seconde guerre mondiale une forte croissance, mais durant les années 60, elle cumule de lourdes pertes, se fait manger en partie par les Américains General Eletric puis Honeywell, avant de racheter des sociétés puis d'être nationalisée en 1982. L'entreprise affiche ensuite une nouvelle vague de croissance, avant de sombrer à nouveau dans les pertes durant les années 90, plombé par de mauvais choix stratégiques.

 

Privatisée partiellement il y a une vingtaine d'années, Bull s'est débarrassée de certaines activités (PC portables, cartes à puce, etc.) afin de se reconcentrer sur les supercalculateurs, les centres de données, etc. soit ses activités principales actuelles. L'entreprise, dont les atouts restent nombreux, n'a malgré tout plus son lustre d'antan. Son effectif actuel est d'ailleurs deux à trois fois moindre qu'au siècle dernier. En bourse, Bull est donc une proie facile. Atos n'a d'ailleurs proposé que 600 millions d'euros environ pour croquer l'intégralité du groupe. Pour une société qui a généré un chiffre d'affaires de 1,26 milliard d'euros l'an passé et dont la présence dépasse les 50 pays, ce n'est pas forcément une fortune.

 

Bull Atos Cloud

 

Dans son communiqué, Atos précise que des synergies de coûts autour de 80 millions d'euros par an pourront être trouvées après deux ans, ceci grâce à des économies réalisées sur les fonctions support ou encore dans les achats et l'immobilier.

Le cas Amesys

Atos annonce qu'il déposera son offre auprès de l’AMF le 2 juin. L'OPA ouvrira officiellement début juillet pour se terminer à la fin du mois. La société espère que dès le mois d'août, l'affaire sera bouclée. Elle indique d'ailleurs que son « seuil de succès correspondant à 50% plus une action du capital de Bull ». Elle n'a donc pas besoin de croquer l'intégralité de la société dans un premier temps. Atos compte toutefois « retirer de la Cote les actions Bull soit par voie d’une offre de retrait obligatoire ou par le biais d’une fusion des deux groupes ».

 

Notons enfin que la SSII précise que racheter Bull lui permettra de se renforcer dans la cybersécurité. Cela signifie surtout que la société Amesys, rachetée en 2010 par Bull, sera désormais la propriété d'Atos. Ce dernier devra donc gérer tous les dossiers en rapport avec ce spécialiste de la cybersécurité, sachant que l'entreprise est depuis plusieurs années pointée du doigt pour ses relations avec certains gouvernements et dirigeants, notamment la Libye de Kadhafi.

Commentaires (39)

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yoda_testeur a écrit :



Montebourg dit au moins une connerie par semaine en ce moment !



Le cloud !! arr^tez !

Pour utiliser du clou il faut une bonne connection réseau et là, ce n’est pas le cas des usagers en france et même ailleurs. Les boîtes qui parlent cloud ne pensent pas au public mais uniquement aux professionnels qui peuvent avoir de gros moyen de bande passante.



Donc pas de upload pas de cloud, c’est simple, le réseau est trop lent pour utiliser le cloud.



Et puis si vous voulez du cloud autant avoir votre propre système auto herbergé,

(voir affaire NSA et les conditions des fournisseurs de ce genre de service !!!!)



Pour Bull c’est bien dommage que cette boîte va disparaître , une de plus.





Relis mon post stp et tu comprendras qu’il est question des services de l’état, administrations, défense, recherche, ministères… ainsi que des grandes entreprises ou des partenariats publics/privés. Tout cela est hautement stratégique.



Ensuite pour aller sur ton terrain, tu te gourres dans les grandes largeurs.

Le Cloud même au niveau du grand public a un grand avenir. Après soit on ne fait rien en disant “meuh non regardez les connexions, sert à rien…” et le jour où ça explose on a à nouveau 10 ans de retard soit on anticipe et on voit bien que le réseau va sans cesse évoluer, et ce qui est une contrainte aujourd’hui n’en sera plus dans quelques années. Avec ton raisonnement Youtube n’aurait été créé qu’il y a 2 ou 3 ans au plus tôt “parce que bon la bande passante c’est pas encore ça”. Vas y essaies de les concurrencer maintenant…


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caesar a écrit :



^^ ca fleure bon la magouille <img data-src=" />







Si j’étais mauvaise langue, je dirai que le type a fait racheter sa boîte (d’outil de surveillance, pas juste un vendeur de pommes) par Bull en avançant la possibilité de rétro commissions lors de la vente des outils en question, ces derniers étant vendus comme des armes, à des dictateurs (libyen en particulier).



En en réalisant une double bonne opération ==&gt; convertissant ses parts d’Amesys en cash, et en explosant la valeur de sa holding Cresendo Industries, dont il détient 75% des parts de mémoire.

Puis aussi un bon salaire et une place dans les petits papiers des politiques, mais ça c’est bonus.


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Oryzon a écrit :



Relis mon post stp et tu comprendras qu’il est question des services de l’état, administrations, défense, recherche, ministères… ainsi que des grandes entreprises ou des partenariats publics/privés. Tout cela est hautement stratégique.



Ensuite pour aller sur ton terrain, tu te gourres dans les grandes largeurs.

Le Cloud même au niveau du grand public a un grand avenir. Après soit on ne fait rien en disant “meuh non regardez les connexions, sert à rien…” et le jour où ça explose on a à nouveau 10 ans de retard soit on anticipe et on voit bien que le réseau va sans cesse évoluer, et ce qui est une contrainte aujourd’hui n’en sera plus dans quelques années. Avec ton raisonnement Youtube n’aurait été créé qu’il y a 2 ou 3 ans au plus tôt “parce que bon la bande passante c’est pas encore ça”. Vas y essaies de les concurrencer maintenant…







C’est juste ce que les plus grosses sociétés de services nord américaines mettent le plus en avant en ce moment, MS en tête.



Ça commence par les entreprises pour avoir du cash régulier et ça suivra ensuite avec les particuliers.



Après, Google+, Facebook et autres, c’est déjà du cloud :-)



Je ne pense pas actuellement que Bull ou Atos puisse héberger un gros service type FB, Dailymotion ou autre façon Akamai, c’est bien ce côté là qu’il veulent attaquer à mon avis


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linkin623 a écrit :



Si j’étais mauvaise langue, je dirai que le type a fait racheter sa boîte (d’outil de surveillance, pas juste un vendeur de pommes) par Bull en avançant la possibilité de rétro commissions lors de la vente des outils en question, ces derniers étant vendus comme des armes, à des dictateurs (libyen en particulier).



En en réalisant une double bonne opération ==&gt; convertissant ses parts d’Amesys en cash, et en explosant la valeur de sa holding Cresendo Industries, dont il détient 75% des parts de mémoire.

Puis aussi un bon salaire et une place dans les petits papiers des politiques, mais ça c’est bonus.







C’est ça la réussite française mon bon monsieur !


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Sideroxylon a écrit :



C’est juste ce que les plus grosses sociétés de services nord américaines mettent le plus en avant en ce moment, MS en tête.



Ça commence par les entreprises pour avoir du cash régulier et ça suivra ensuite avec les particuliers.



Après, Google+, Facebook et autres, c’est déjà du cloud :-)



Je ne pense pas actuellement que Bull ou Atos puisse héberger un gros service type FB, Dailymotion ou autre façon Akamai, c’est bien ce côté là qu’il veulent attaquer à mon avis





On est d’accord.



Facebook & co c’est déjà du cloud, oui mais pas celui que certains ont en tête = tout est à disposition pour tous mes devices.



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J’adore le graphique avec l’addition des CA.<img data-src=" />



Si c’était si simple ça se saurait.<img data-src=" />

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Sur un malentendu ça peut marcher <img data-src=" />

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Donk a écrit :



C’est pour préparer le système d’exploitation “made in France”

<img data-src=" />







L’indépendance logiciel devrait avec la même attention que l’indépendance énergique… Apres, je suis pas sur que ce que Montebourg soit ce vers quoi il faudrait aller…


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Edit: Non rien mauvaise lecture.<img data-src=" />

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elle était facile celle là <img data-src=" /> (sous-titre)

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coolspot a écrit :



Ajoutons à ça que Thierry Breton est un fossoyeur d’entreprise et vu les dégats qu’il a fait avec France Telecom.







C’est assez gratuit dit ainsi et ça ne semble pas du tout justifié. Thierry Breton a été plébiscité pour sa gestion de Thomson (élu “Stratège de l’année” par la Tribune en 2001), ce qui lui a valu d’être nommé à la tête de FT alors en pleine crise, dont il a réduit la dette. Il n’a pas dû être si mauvais à ce poste non plus car il ne l’a quitté que pour devenir ministre de l’industrie.



Peut-être sais-tu de quoi tu parles. À l’inverse, je suis trop jeune pour avoir travaillé chez Thomson ou France Telecom, et peut-être ai-je dit des bêtises (je serais d’ailleurs intéressé par l’avis de KiaN). Mais vu le nombre de cnards que j’ai pu rencontrer parmi les commentateurs de ce site, qui débitent des absurdités sur des sujets dont ils ne connaissent rien et qui ont en sus l’outrecuidance, aux aimables qui les corrigent, de les contredire avec la même obstination que celle qu’ont les mouches pour se repaître de mes déjections ; vu ce nombre, disais-je, je me permets de te demander de te justifier.


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tnetennba a écrit :



C’est assez gratuit dit ainsi et ça ne semble pas du tout justifié. Thierry Breton a été plébiscité pour sa gestion de Thomson (élu “Stratège de l’année” par la Tribune en 2001), ce qui lui a valu d’être nommé à la tête de FT alors en pleine crise, dont il a réduit la dette. Il n’a pas dû être si mauvais à ce poste non plus car il ne l’a quitté que pour devenir ministre de l’industrie.



Peut-être sais-tu de quoi tu parles. À l’inverse, je suis trop jeune pour avoir travaillé chez Thomson ou France Telecom, et peut-être ai-je dit des bêtises (je serais d’ailleurs intéressé par l’avis de KiaN). Mais vu le nombre de cnards que j’ai pu rencontrer parmi les commentateurs de ce site, qui débitent des absurdités sur des sujets dont ils ne connaissent rien et qui ont en sus l’outrecuidance, aux aimables qui les corrigent, de les contredire avec la même obstination que celle qu’ont les mouches pour se repaître de mes déjections ; vu ce nombre, disais-je, je me permets de te demander de te justifier.





Les morts s’envolent, les comptes restent.

Thomson ou FT, Breton a redresser les entreprises, mais à quel prix. j’ai deux collègues qui viennent de Thomson (ensuite Technicolor). Ils s’en souviennent de Breton !


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linkin623 a écrit :



Les morts s’envolent, les comptes restent.

Thomson ou FT, Breton a redresser les entreprises, mais à quel prix. j’ai deux collègues qui viennent de Thomson (ensuite Technicolor). Ils s’en souviennent de Breton !







Ça je veux bien le croire. Mais n’est-il pas parfois préférable de faire de gros sacrifices (bien sûr, c’est facile à dire quand ce n’est pas ton emploi qui est en jeu, j’en suis conscient) pour redresser une entreprise, quitte à réembaucher après, plutôt que de vouloir tout garder pour mieux échouer et tout fermer par la suite ?


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tnetennba a écrit :



Ça je veux bien le croire. Mais n’est-il pas parfois préférable de faire de gros sacrifices (bien sûr, c’est facile à dire quand ce n’est pas ton emploi qui est en jeu, j’en suis conscient) pour redresser une entreprise, quitte à réembaucher après, plutôt que de vouloir tout garder pour mieux échouer et tout fermer par la suite ?





Je ne parle pas d’emploi là, mais de gens hein. On a rigolé sur les fenêtres à FT, mais Thomson c’était pas loin d’être pareil.

La séparation Thales/Technicolor a permis de foutre à la porte des fournées de gens avant que ça explose.



Le bien ou le mal fondé de la démarche n’est pas la question, faut surtout voir comment c’est fait !


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tnetennba a écrit :



C’est assez gratuit dit ainsi et ça ne semble pas du tout justifié. Thierry Breton a été plébiscité pour sa gestion de Thomson (élu “Stratège de l’année” par la Tribune en 2001), ce qui lui a valu d’être nommé à la tête de FT alors en pleine crise, dont il a réduit la dette. Il n’a pas dû être si mauvais à ce poste non plus car il ne l’a quitté que pour devenir ministre de l’industrie.



Peut-être sais-tu de quoi tu parles. À l’inverse, je suis trop jeune pour avoir travaillé chez Thomson ou France Telecom, et peut-être ai-je dit des bêtises (je serais d’ailleurs intéressé par l’avis de KiaN). Mais vu le nombre de cnards que j’ai pu rencontrer parmi les commentateurs de ce site, qui débitent des absurdités sur des sujets dont ils ne connaissent rien et qui ont en sus l’outrecuidance, aux aimables qui les corrigent, de les contredire avec la même obstination que celle qu’ont les mouches pour se repaître de mes déjections ; vu ce nombre, disais-je, je me permets de te demander de te justifier.







Un patron qui a une politique salariale au lance-pierre et dont la rémunération augmente de 75% ne peut pas être si mauvais que cela.


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seblamb a écrit :



Un patron qui a une politique salariale au lance-pierre et dont la rémunération augmente de 75% ne peut pas être si mauvais que cela.







Je pense que tu ne comprends pas mes intentions ;)



Je ne cherche pas à faire de TB un saint homme ou même à devenir son avocat. Ce que je recherche, ce sont des témoignages de personnes qui ont été réellement impliquées (ou comme linkin, qui ont des connaissances proches ayant été impliquées), si possible sourcés (sinon tant pis). Bref, éviter les attaques gratuites qui pourraient venir de n’importe qui.



Et malheureusement ce n’est pas ce que tu fais…







linkin623 a écrit :



Je ne parle pas d’emploi là, mais de gens hein. On a rigolé sur les fenêtres à FT, mais Thomson c’était pas loin d’être pareil.

La séparation Thales/Technicolor a permis de foutre à la porte des fournées de gens avant que ça explose.



Le bien ou le mal fondé de la démarche n’est pas la question, faut surtout voir comment c’est fait !







Comment ça a été fait, justement ? Quand il y a de grosses pressions sur les employés, est-ce parce que le PDG est un sadique, parce que la situation est tendue d’une telle façon que c’est inévitable, ou véritablement parce qu’il est mauvais ?


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A défaut de Porthos et Aramis



J’ai ri !

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tnetennba a écrit :



Comment ça a été fait, justement ? Quand il y a de grosses pressions sur les employés, est-ce parce que le PDG est un sadique, parce que la situation est tendue d’une telle façon que c’est inévitable, ou véritablement parce qu’il est mauvais ?





Quelques éléments de réponse :



Ca a été fait d’une maniere assez commune, malheureusement. Sous la direction de TB, les employés ont vu des services entiers (paye, compta…) délocalisés vers les pays européens de l’europe de l’est, provoquant ainsi des chomeurs en pagaille en France tout en degradant le service assez fortement. Dans le même temps l’entreprise mêne une campagne d’information négative sur l’état de l’entreprise (ca va mal, nos finances sont au plus bas…) pour justifier le gel des salaires. Sans parler de la division de l’entreprise en diverses sous traitances.

Parrallelement à ca, on voit qu’Atos se porte à merveille puisqu’elle rachete Bull, mais d’autres avant. Le tout chapeauté par une belle augmentation (+75%) de salaire de TB (faites ce que je dis pas ce que je fais).


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linkin623 a écrit :



Exact, le mec via sa holding a fait racheter sa boîte et a fait virer le PDG de Bull. J’avoue que ce tour de passe-passe m’a largement surpris, et en fouillant un peu dans l’historique du monsieur, on trouve des accointance avec le RPR/UMP.



D’ailleurs d’un point de vue comptable c’est génial, puisque que Bull s’est endetté (alors qu’il l’était pas mal) pour

acheter la boite, permettant à Vanier de réaliser une superbe culbute d’au moins 100%.







^^ ca fleure bon la magouille <img data-src=" />


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Donk a écrit :



C’est pour préparer le système d’exploitation “made in France”

<img data-src=" />





OMG!!! <img data-src=" /> <img data-src=" />


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Donk a écrit :



C’est pour préparer le système d’exploitation “made in France”

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L’idée est bonne. Montebourg ne dit pas que des conneries. Après c’est l’execution qui laisse à désirer.

Sur ce sujet il faudrait que cela soit au niveau européen avec un OS, un Cloud et des outils administratifs et de communication européens pour à minima l’ensemble des services de l’état.


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Oryzon a écrit :



L’idée est bonne. Montebourg ne dit pas que des conneries. Après c’est l’execution qui laisse à désirer.

Sur ce sujet il faudrait que cela soit au niveau européen avec un OS, un Cloud et des outils administratifs et de communication européens pour à minima l’ensemble des services de l’état.







Montebourg dit au moins une connerie par semaine en ce moment !



Le cloud !! arr^tez !

Pour utiliser du clou il faut une bonne connection réseau et là, ce n’est pas le cas des usagers en france et même ailleurs. Les boîtes qui parlent cloud ne pensent pas au public mais uniquement aux professionnels qui peuvent avoir de gros moyen de bande passante.



Donc pas de upload pas de cloud, c’est simple, le réseau est trop lent pour utiliser le cloud.



Et puis si vous voulez du cloud autant avoir votre propre système auto herbergé,

(voir affaire NSA et les conditions des fournisseurs de ce genre de service !!!!)



Pour Bull c’est bien dommage que cette boîte va disparaître , une de plus.


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yoda_testeur a écrit :



Montebourg dit au moins une connerie par semaine en ce moment !



Le cloud !! arr^tez !

Pour utiliser du clou il faut une bonne connection réseau et là, ce n’est pas le cas des usagers en france et même ailleurs. Les boîtes qui parlent cloud ne pensent pas au public mais uniquement aux professionnels qui peuvent avoir de gros moyen de bande passante.



Donc pas de upload pas de cloud, c’est simple, le réseau est trop lent pour utiliser le cloud.



Et puis si vous voulez du cloud autant avoir votre propre système auto herbergé,

(voir affaire NSA et les conditions des fournisseurs de ce genre de service !!!!)



Pour Bull c’est bien dommage que cette boîte va disparaître , une de plus.









Eh. A ma connaissance, ni Atos ni Bull ne font de commerce avec les particuliers.

Que racontes-tu ?



Et sinon, je fais du cloud privé moi, à titre perso.

J’ai la fibre chez moi (300Mb/s down | 50Mb/s up) et des serveurs dédiés à 100Mb/s symétriques ^_^


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Bon courage à Atos… Bull est équipé de série avec tous les syndicats possibles et inimaginable et est digne en interne des meilleurs blagues SNCF…



C’est vraiment dommage, car y’a également un potentiel monstrueux de compétences…

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Bad news pour les gens de Bull, branche conseil et co …

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Bull, des hauts et des bas depuis 80 ans



Ha, tiens donc, ils ont travaillé avec Du Pont de Nemours ?





———&gt;[]

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pfff… ils ont faim Atos en ce moment

Ils ont avalé les services informatiques de Siemens il n’y a pas longtemps il me semble

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Atos veut racheter Bull pour créer un géant européen de la surveillance



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Bull était justement en train de bien progresser dans le domaine du service aussi ca sent le rachat pour éviter la concurrence.

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Après le scandale au Royaume Unis, ils rachètent Amesys… <img data-src=" />

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L’action de Bull grimpe de près de 22 % actuellement.



Vu la valeur de l’action Bull, ça fait pas forcément beaucoup non plus… <img data-src=" /> <img data-src=" />

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Atos : un pour tous, tous pour moi.

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maxxyme a écrit :



Vu la valeur de l’action Bull, ça fait pas forcément beaucoup non plus… <img data-src=" /> <img data-src=" />





Faut pas se priver, c’est limite cadeau pour eux à 600M€ <img data-src=" />


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On devait manquer à Thierry Breton, qui était PDG de Bull dans les années 90 et est l’actuel PDG d’Atos.



Curieux de savoir ce que ça va donner pour nous, les employés… va y avoir beaucoup de postes en double.



Concernant Amesys il faut savoir que le principal actionnaire de Bull, Crescendo Industries est l’ancien propriétaire d’Amesys et a pour dirigeant l’actuel PDG de Bull, Philippe Vannier qui a pris ce poste lors du rachat à l’envers (via actions) d’Amesys.

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En tout cas ca n’inaugure rien de bon pour les employé ce genre de fusion.

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C’est pour préparer le système d’exploitation “made in France”

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En même temps Bull n’a que ce qu’il mérite…

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KiaN a écrit :



On devait manquer à Thierry Breton, qui était PDG de Bull dans les années 90 et est l’actuel PDG d’Atos.



Curieux de savoir ce que ça va donner pour nous, les employés… va y avoir beaucoup de postes en double.



Concernant Amesys il faut savoir que le principal actionnaire de Bull, Crescendo Industries est l’ancien propriétaire d’Amesys et a pour dirigeant l’actuel PDG de Bull, Philippe Vannier qui a pris ce poste lors du rachat à l’envers (via actions) d’Amesys.





Exact, le mec via sa holding a fait racheter sa boîte et a fait virer le PDG de Bull. J’avoue que ce tour de passe-passe m’a largement surpris, et en fouillant un peu dans l’historique du monsieur, on trouve des accointance avec le RPR/UMP.



D’ailleurs d’un point de vue comptable c’est génial, puisque que Bull s’est endetté (alors qu’il l’était pas mal) pour

acheter la boite, permettant à Vanier de réaliser une superbe culbute d’au moins 100%.


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Ajoutons à ça que Thierry Breton est un fossoyeur d’entreprise et vu les dégats qu’il a fait avec France Telecom. L’avoir en tant que PDG n’est pas franchement réjouissant. Surtout après déjà Vannier qui a bien essoré la boite avec un management d’esclave et d’exploitation à outrance et leur politique de low-cost à tout prix.

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