L’histoire de webOS est un véritable roman dont a émergé Open webOS il y a environ deux ans. Le projet n’avance pas forcément vite, mais des progrès ont été réalisés, et alors qu’une nouvelle version est disponible, la plateforme adopte un nouveau nom : LuneOS.
Il ne faudra donc plus l’appeler Open webOS, ses développeurs ayant opté pour une appellation capable de mieux différencier le système. Ce dernier est né de l’abandon de webOS par HP en 2011, aboutissant à la publication du code source, puis au fork que l’on connait. Ce qui ne signifiait pas pour autant la mort de webOS lui-même puisque le produit a été racheté par LG pour en équiper une partie de ses téléviseurs connectés. On est bien loin du projet initial, lancé par Palm, et qui devait être le grand renouveau de ses smartphones.
L’équipe en charge du développement d’Open webOS a donc annoncé lundi que le système s’appellerait désormais LuneOS. Elle explique que le nom vient évidemment du mot français Lune, qui fait lui-même référence au composant central de l’interface de webOS : LunaSysMgr. Elle en profite également pour présenter dans un communiqué le chemin parcouru, et pour cause : la dernière version réellement disponible aux testeurs était une alpha 2 publiée en juin 2013.
Le cycle de développement est donc un roulement où chaque version aura son propre nom. La première se nomme « Affogato » et l’équipe insiste sur un point très clair : il n’est pas question de concurrencer iOS et Android sur le plan des fonctionnalités, mais plutôt de fournir un ensemble de fonctions de base qui pourront s’utiliser de la manière que les fans de webOS appréciaient tant. Le projet se concentre par ailleurs sur deux appareils : le Nexus 4 et le TouchPad de HP. Les Galaxy Nexus et Nexus 7 fonctionnent mais ne seront plus maintenues lors des prochaines versions.
Et effectivement, ce qui fonctionne est actuellement assez basique. On peut bien entendu passer des appels, envoyer et recevoir des SMS, naviguer sur le web, gérer ses comptes emails ainsi que des outils pour la gestion des comptes, des contacts, un calendrier (mais pas encore terminé) ainsi que des connecteurs pour différents services de Google, Yahoo, owncloud et autres.
En fait, le « retard » pris par les développeurs tient avant tout aux choix technologies qui ont été faits. L’équipe a en effet choisi de réécrire complètement tout ce qui touchait à l’interface en exploitant les dernières révisions des technologies sous-jacentes, en particulier Qt 5.2 avec QML, la version 2 de WebKit et autres. Conséquence, les performances et la flexibilité sont en hausse, mais de nombreux tests ont été nécessaires et tout n’est pas encore parfait, loin de là.
Et puisque les travaux seront encore nombreux et que les versions vont s’enchainer, LuneOS est muni d’un mécanisme intégré de mise à jour. Les utilisateurs, qui sont pour l’instant surtout des testeurs, pourront donc récupérer directement la dernière mouture par ce biais, le mécanisme prenant ensuite en charge les opérations.
Ceux qui s’intéressent au projet pourront en lire les détails dans l’annonce de LuneOS et de sa première version. Les développeurs du système mobile en appellent également à tous ceux qui voudraient aider en corrigeant les nombreux bugs restants, travailler sur la migration des applications existantes vers la nouvelle base (Enyo 2), écrire de la documentation pour les développeurs d’applications, améliorer le site web et ainsi de suite.
Commentaires (22)
Hohohoho je vais suivre ce projet de très près!
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Ma touchpad va apprécier je pense
Pas sur qu’il y ait encore beaucoup de Touchpad utilisés qui tournent encore sous WebOS et qui n’aient pas migrés vers Android.
Et effectivement, ce qui fonctionne est actuellement assez basique. On peut bien entendu passer des appels, envoyer et recevoir des SMS, naviguer sur le web, gérer ses comptes emails ainsi que des outils pour la gestion des comptes, des contacts, un calendrier (mais pas encore terminé) ainsi que des connecteurs pour différents services de Google, Yahoo, owncloud et autres.
Soit l’essentiel de ce que l’utilisateur lambda à besoin dans un téléphone, sans fioritures ! Ce que devrait être un TÉLÉPHONE, bref un mal pour un bien je pense… Parce que même si personnellement j’ai besoin de plus de fonctionnalités et que donc je ne pense pas être intéressé, il n’en reste qu’il peut être recommandable pour beaucoup s’ils venaient sur le marché un jour, directement intégré comme OS au sein de téléphones.
Et puis l’interface à l’air pas si mal, simple, sans chichi. Bref, ça a l’air d’être pas mal (je n’ai jamais testé) !
Le HP TouchPad premier du nom qui avait été bradé?
erreur !
Ils comptent l’étendre à d’autres smartphones cet OS ? Je le trouve intéressant, mais je n’ai pas de Nexus 4 ou d’appareil de chez HP pour l’utiliser…
Soit l’essentiel de ce que l’utilisateur lambda à besoin dans un téléphone, sans fioritures ! Ce que devrait être un TÉLÉPHONE, bref un mal pour un bien je pense… Parce que même si personnellement j’ai besoin de plus de fonctionnalités et que donc je ne pense pas être intéressé, il n’en reste qu’il peut être recommandable pour beaucoup s’ils venaient sur le marché un jour, directement intégré comme OS au sein de téléphones.
Et puis l’interface à l’air pas si mal, simple, sans chichi. Bref, ça a l’air d’être pas mal (je n’ai jamais testé) !
Heu, si je ne m’abuse, il y a déjà un OS assez récent sur le marché qui propose un concept de simplicité assez similaire : FirefoxOS.
J’ai un ZTE Open C et en gros, c’est le même principe, c’est avant tout un téléphone avec en plus quelques appli, mais le principale, c’est bien tel, sms, mail. Les briques logiciels sont différentes.
C’est moi ou , je trouve que WebOS ressemble a GNOME o/ ?
J’aimais bien WebOS mais j’ai viré le dual boot il y a un mois de ma TP. Je ne l’utilisais plus. Le problème avec toutes ces alternatives, c’est que les développeurs ne se foulent pas pour faire un portage de leur appli pour chaque OS. Ce qui se comprend parfaitement du reste.
Bref, je ne vois pas vraiment l’intérêt de réinstaller une version de WebOS qui ne proposera, et pour longtemps, qu’un usage bien trop basique du matériel.