Dévoilée au Computex, l'ARES III d'ASUS dispose enfin d'un prix et d'une date pour le marché français. Pour rappel, elle dispose de deux GPU de Radeon R9 290X, légèrement surcadencés, et surmontés par un waterblock signé EK. N'occupant qu'un emplacement, son tarif sera de pas moins de 1 699 euros.
L'ARES III d'ASUS est un produit haut de gamme de la marque, qui est, comme à son habitude, livrée dans une valise métallique. Sa production est limitée qu'à 500 exemplaires, tous numérotés. En dessous de son waterblock EK lui permettant de n'occuper qu'un seul emplacement au sein de votre machine, on retrouve deux GPU Hawaii de chez AMD, identiques à ceux utilisés pour la Radeon R9 290X. Leur fréquence est toutefois portée de 1018 MHz à 1030 MHz, ce qui ne fait finalement pas grande différence avec la Radeon R9 295X2. Côté mémoire, aucune différence non plus puisque l'on retrouve 2 x 4 Go de GDDR5 à 1250 MHz.
La différence avec une Radeon R9 295X2 pourrait par contre se faire sur le plan de l'overclocking. ASUS affirme avoir utilisé un PCB maison, intégrant 16 phases pour l'alimentation au lieu de seulement 12 sur le modèle de référence. Le système de refroidissement, présenté comme « 25 % plus efficace » que celui d'AMD devrait également permettre de pousser un peu plus les fréquences tout en étant plus compact, mais il faudra attendre les premiers tests indépendants avant d'en avoir le cœur net.
Reste une autre différence, de taille cette fois : le prix. En effet, il faut actuellement compter un peu moins de 1000 euros pour une Radeon R9 295X2 dans le meilleur des cas, grâce à une baisse récente. Cette ARES III s'affichera, elle, à 1 699 euros dès le mois prochain. Autant dire que le public visé est plus que restreint.
Commentaires (9)
Un poil cher après il faut voir les possibilité en O/C avec le waterblock livré avec.
Mais bon, pour faire du CF, il va falloir une sacrée alim. :)
Pas mal le ST
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On va en bouffer à toutes les sauces de l’iPhone 6…..
Autant dire que le public visé est plus que restreint.
Vous êtes arrivés à mi chemin de votre réflexion, ce qui est dommage. S’il n’y a pas d’intérêt à s’adresser à un public si restreint, c’est donc que sa finalité est autre, et la limite de 500 exemplaires permettra de s’en assurer.
Il parait pourtant évident que ceci est, avant tout, une opération de communication, dans laquelle NI saute a pieds joints… un piège à buzz. Le pourquoi de cette stratégie mériterait un dernier paragraphe…
Il faut combien de chinois pour construire une seule de ces cartes ? 10, 20,… 1699 ?
Ça mine bien ça ?
Car maintenant c’est comme ça qu’on classe les GPUs.
De l’eau, de la chaleur… Hawaiiiiiii
|-> presque déjà parti ^^