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La vente de SFR a rapporté 2,4 milliards d’euros à Vivendi en 2014

Tous ensemble, sauvons Vivendi...

La vente de SFR a rapporté 2,4 milliards d'euros à Vivendi en 2014

Le 03 mars 2015 à 16h20

Vivendi a rendu public ses résultats pour l'ensemble de l'exercice 2014, une année qui aura été marquée par la vente de SFR à Numericable. Une opération qui a permis à la société de réaliser une coquette plus-value de 2,4 milliards d'euros, dont les actionnaires vont pouvoir profiter.

2014 aura été une année mouvementée pour Vivendi. La multinationale française a ainsi cédé l'an passé la moitié de sa participation restante dans Activision Blizzard pour 623 millions d'euros et sa participation de 53 % dans Maroc Telecom pour 4,1 milliards d'euros. Mais surtout, le groupe aura cédé la majeure partie de sa participation dans SFR contre 13,366 milliards d'euros.

D'importantes plus-values réalisées tout au long de l'année

Les nombreuses cessions de Vivendi, dont celle de SFR, ont eu un impact important sur les résultats financiers de Vivendi. La société déclare en effet avoir réalisé une plus-value de 2,4 milliards d'euros en cédant l'opérateur au carré rouge à Numericable, un chiffre qui ne tient compte que de la transaction de 13,3 milliards validée l'an passé. Il faut ajouter à cela une plus-value de 786 millions d'euros déclarée lors de la vente de Maroc Telecom a Etisalat, ainsi que encore 84 millions avec la vente de 41,5 millions d'actions Activision-Blizzard.

Ces ventes ont permis à Vivendi de dégager en 2014 un bénéfice net de 4,744 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 10,09 milliards d'euros, stable par rapport à l'exercice précédent. Si l'on exclut les bénéfices issus des plus-values de cessions, le résultat net ajusté de la société n'est plus que de 626 millions d'euros, ce qui correspond tout de même à une hausse de 37,9 % sur un an.

Et ce n'est pas fini...

Vivendi devrait signer le même genre de performances cette année, puisque la société compte se séparer de sa participation dans GVT, un opérateur téléphonique brésilien, pour un montant estimé à 7,45 milliards d'euros. De plus Vivendi a décidé d'accepter l'offre de Numericable-SFR pour le rachat du restant de ses parts dans le groupe.

L'opération s'effectuera en deux temps. D'abord, Numericable-SFR rachètera 10 % de ses propres actions, et règlera 1,948 milliard d'euros à Vivendi, et ce avant le 4 mai prochain. Ensuite, Altice rachètera  les 10 % restants, pour le même prix, mais devra régler la somme avant le 7 avril 2016, avec des intérêts. La transaction devrait donc s'élever à un peu plus de 3,9 milliards d'euros.

SFR Numericable vente

Cette vente annule par contre la clause selon laquelle Numericable-SFR devait verser 750 millions d'euros à Vivendi si l'opérateur réalisait certains objectifs financiers, ainsi qu'à la clause de non-concurrence avec le Groupe Canal +.

Une clause a cependant été ajoutée concernant les déboires que rencontre Vivendi avec les autorités fiscales françaises au sujet de la fusion entre SFR et VTI. Bercy accuse en effet Vivendi d'avoir procédé à cette fusion dans un but d'optimisation fiscale, et remet en cause l'inclusion de SFR au sein du groupe d'intégration fiscale de Vivendi.  Selon la société, « les autorités fiscales [...] réclament à SFR le paiement d’un impôt en principal de 711 millions d’euros, assorti d’intérêts de retard et de majorations pour 663 millions d’euros, soit un montant total de 1 374 millions d’euros ». 

La multinationale française conteste évidemment ces conclusions et « considère disposer de sérieux moyens de droit lui permettant de (se) défendre ». Quoi qu'il en soit, l'accord de vente accepté par Vivendi prévoit le paiement d'un maximum de 711 millions d'euros à Numericable-SFR en cas de redressement fiscal.

Des dettes remises à plat, des actionnaires regonflés à bloc

Grace aux liquidités générées par toutes ces cessions, Vivendi a cherché à remettre à plat l'ensemble de ses dettes. Fin novembre 2014, la société a annulé toutes ses lignes de crédit existantes, pour un montant de 7,1 milliards d'euros, avant d'en ouvrir une nouvelle de 2 milliards d'euros, dont elle n'a pas encore fait usage. Deux semaines plus tard, il était question du remboursement d'un emprunt de 4,25 milliards d'euros, puis d'un autre, peu après, pour 595 millions de dollars cette fois-ci. Ainsi, en l'espace d'un an, l'endettement net de Vivendi est passé d'un trou de 11 milliards d'euros, à un excédent de 4,6 milliards d'euros.

Ce pactole, Vivendi compte surtout le redistribuer à ses actionnaires. Au titre de l'exercice 2014, la société leur proposera le versement d'un dividende de 1 euro par action, divisé en 20 centimes au titre de l'activité normale de la société et de 80 centimes au titre des plus-values réalisées lors des différentes cessions. Un taux qui devrait être maintenu en 2015 et 2016, redistribuant ainsi 2 milliards d'euros supplémentaires aux porteurs.

En plus de cela, la société veut mener pendant un an et demi un programme de rachat d'actions pour 2,7 milliards d'euros. Ainsi, Vivendi compte redistribuer 5,7 milliards d'euros à ses actionnaires d'ici mi-2017, soit plus de la moitié de son chiffre d'affaires annuel. De quoi redonner le sourire aux marchés et vous donner envie d'en savoir plus sur le sujet. Cela tombe bien, ce soir France 2 diffuse un nouveau numéro de Cash Investigation, dont le thème est « Quand les actionnaires s'en prennent à nos emplois ».

Commentaires (36)

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Suffi de ne pas rester chez eux et tes prix n’augmenteront pas. :)

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knos a écrit :



Si je vend ma maison je n’aurais plus de dettes non plus. Mais je n’aurais plus de toit ^^.



Ca leurs a rapportés du cash mais ils vont avoir un CA bien plus petit. (je comprend toujours pas la vente de cette machine à fric qu’est activision-blizzard)



Activision-Blizzard vaut beaucoup d’argent, mais n’est pas la “machine à cash” que l’ont croit pour précision.

 

Mais donc Vivendi c’est aussi :




  • Canal + & consorts, D8, D17, I>Télé, etc. ;

  • Universal Music Group ;

  • Etc.



    Donc (encore) énormément d’actifs en l’occurrence, sans parler des placements divers et variés ; j’ajoute que vu qu’ils ont effacés une grosse partie de leur dettes ils n’aurons plus d’intérêts (importants) à payer dessus, et ainsi de suite.


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Effacement de leur dette, réduction du nombre d’actions, il faudra surtout surveiller leur prochain achats, pour voir la direction de leur investissement.

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Heureusement qu’il n’ont pas tout vendu. Mais quand je lis ça



“Vivendi compte redistribuer 5,7 milliards d’euros à ses actionnaires d’ici mi-2017, soit plus de la moitié de son chiffre d’affaires annuel.”



C’est plus pour faire plaisir au actionnaire qu’autre chose… C’est 5 milliards serait surement plus intéressant réinvesti proprement mais bon.

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knos a écrit :



Heureusement qu’il n’ont pas tout vendu. Mais quand je lis ça



“Vivendi compte redistribuer 5,7 milliards d’euros à ses actionnaires d’ici mi-2017, soit plus de la moitié de son chiffre d’affaires annuel.”



C’est plus pour faire plaisir au actionnaire qu’autre chose… C’est 5 milliards serait surement plus intéressant réinvesti proprement mais bon.





Bah après c’est leur fric, ils en font ce qu’ils en veulent ; et AMHA c’est assez présompteux de notre part que d’essayer de juger sur trois lignes d’articles une redistribution de plusieurs milliards qui a été mise en place par des experts parmi les meilleurs.



Ne pas oublier que redistribuer augmente aussi la confiance en l’entreprise, sa valeur boursière, etc. ; mais c’est aussi un “remerciement” aux actionnaires qui ont investit dans l’entreprise, et qui souhaitent donc avoir un retour à un moment ou à un autre (logique).



Bref, c’est une équation complexe, et même si cela peut ne pas nous sembler “juste” ou “intelligent” ; il y a sans doute des raisons propres.


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Tout le monde se fait arroser, tant mieux pour eux.

Il reste encore pas mal d’argent de toutes ces cessions non? On a une idée de l’intention de Vivendi ?

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Dans leurs “perspectives” pour 2015, il n’est pas fait mention d’acquisitions si c’est la question :)

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Il serait étonnant qu’ils s’assoient sur la valise de billets… quelque chose en préparation !

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Le sous-titre c’était pas une chanson des guignols ?

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Des Fatals Picards.

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Ah oui j’ai confondu avec autre chose my mistake (en plus j’avais l’air dans la tête quoi, c’est le même album de Goldorak est mort non ?)

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oui <img data-src=" />

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Je vais résilier Anal+ et acheter des actions Vivendi avec l’argent gagné. Si je suis pris à torrenter, le dividende payera bien l’amende <img data-src=" />

#mondedemerde

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Et ils vont payer combien d’impôts sur ces plus values/bénéfices?&nbsp;<img data-src=" />

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208 millions d’euros pour 2014

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Je viens de regarder les extraits de Cash INvestigation. Ca sent bon encore la bonne parole puantes des politiques … Merci Mme Lucet <img data-src=" />

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Ellierys a écrit :



208 millions d’euros pour 2014





Bien loin des 33% ou des impôts sur les plus-values en vigueur pour les particuliers… :|

Ca fait à peine 5%… alors qu’il n’y a même pas de ré-investissement…



Et puis bon, vivendi c’est pas vraiment une entreprise, c’est plus un fond d’investissement… Ils achètent, prennent les dividendes, vendent…

&nbsp;


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J’ai l’impression que Vivendi fait partie de ces sociétés “financières” : Des assemblages de sociétés façon légo, chapeauté par une holding quoi…

Du coup ils ne semblent pas avoir de projet industriel réel…

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Le pognon est réel pour eux.

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C’était bien la question. <img data-src=" />

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Sigma42 a écrit :



J’ai l’impression que Vivendi fait partie de ces sociétés “financières” : Des assemblages de sociétés façon légo, chapeauté par une holding quoi…



   Du coup ils ne semblent pas avoir de projet industriel réel...








  Nop.        






  Vivendi est une entreprise qui a tout de même 152 ans, c'est pas rien        






  De plus, c'est le Leader mondial de la Production Musicale ainsi que le numéro deux mondial du Divertissement, derrière Walt Disney et devant la Time Warner.        

Deux domaines où on pense que les Américains écrasent tout le monde alors que ... non :transpi:






  Alors évidement on voit qu'ils vendent Acti-Blizzard, SFR, et maintenant GVT &amp; co' ; mais ce n'est qu'une stratégie pour se recentrer vers son cœur d'activités : les Médias &amp; Divertissements.        






  Enfin au final c'est relativement simple à comprendre ; c'est juste qu'avec leur difficultés dans les années 2000/2005 (actions passée de 120 à 10 €) ça a pris du temps à se mettre en place pour bien redresser la barre et acquérir une santé financière correcte.

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OK pour SFR. Mais Activision c’était aussi du divertissement. Qui plus est sûrement la boite la plus rentable avec deux licence qui le sont extrêmement. COD et WOW

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D’abord, Numericable-SFR rachètera 10 % de ses propres actions, et règlera 1,948 milliard d’euros à Vivendi



J’ai un peu de mal avec cette notion d’achat de ses propres actions. Et si une boite achète toutes ses actions, qu’est ce qui se passe ? La direction s’émancipe des actionnaires et “prend le pouvoir” ?

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Vu ce que subit SFR ou va subir, mieux vaut avoir un patron de boite qui paie des impôts en fr ?!



Que le gars qui vie en suisse … mais vous le saviez déjà ?



Quoique l’ oligarchie en place ne se pose pas la question, ou alors juste pour capter un électorat qui croit encore aux promesses de redressement.



Qui rêve encore dans ce pays ? Les actionnaires font la loi


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knos a écrit :



OK pour SFR. Mais Activision c’était aussi du divertissement. Qui plus est sûrement la boite la plus rentable avec deux licence qui le sont extrêmement. COD et WOW






  Activision-Blizzard est une société intéressante, mais certainement pas "extrêmement rentable", loin de là. Ils sont dans le positif, mais ce n'est rien d'extraordinaire ; et à l'époque encore moins.        






  Au delà de ça, il faut comprendre que Vivendi avait accumulé des dizaines de milliards d'Euros (!) de dettes suites à ses déboires dans les années 2000. En 2002 ils étaient en cessation de paiement, il leur fallait donc énormément de cash sur la décénie à venir pour remonter la pente ; et donc recentrer leur activité par la suite.        






  Sans compter qu'en 2012, année de décision de la vente d'Acti-Blizz', le résultat net de Vivendi approchait le 0.        






  Pour faire un petit récap' des ventes ces dernières années :        

- 2013 : Acti-Blizz' : 8.2 Mlds $ (6Mlds €), + vente de 6.2 % des 12 % des parts qu'ils possédaient encore, donc il leur reste 5.8 % ;

- 2014 : Maroc Telecom : 4.2 Mlds € ;

- 2015 : GTV : 7.2 Mlds € ;

- 2015 : Vente du reste des actions de SFR.

&nbsp;

Bref, leur but était de relever les comptes, consolider l'entreprise et recentrer l'activité sur les médias.











cmnt a écrit :



J’ai un peu de mal avec cette notion d’achat de ses propres actions. Et



 si une boite achète toutes ses actions, qu'est ce qui se passe ? La       

direction s'émancipe des actionnaires et "prend le pouvoir" ?










Oui, mais c'est rarement le cas.    

Après les actions vont être diluée ou/et revendues par Altice. Le but est que Vivendi n'ait plus rien à voir au final avec SFR et ait du cash.






Je cite un communiqué de Vivendi sur ce cas :      

&nbsp;

"Cette offre permet de solder le désinvestissement de SFR dans des conditions financières qui font ressortir, pour ces actions, une prime de 20 % par rapport au cours de clôture de Numericable-SFR du 27 novembre 2014, date de la cession de SFR", a estimé Vivendi, alors que "le faible niveau de liquidité du titre Numericable-SFR rendait incertaine une sortie dans des conditions optimales"

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Permet de diminuer le nombre d’action dans la nature, au bout du compte permet de donner plus de dividende en réduisant le nombre de bénéficiaire.

http://business.lesechos.fr/directions-financieres/0202425340024-pourquoi-rachet…

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lorenzo8500 a écrit :



Je viens de regarder les extraits de Cash INvestigation. Ca sent bon encore la bonne parole puantes des politiques … Merci Mme Lucet <img data-src=" />







Clairement, ça sent encore le beau monument de propagande. Rien que dans la description (changée pour réajuster les chiffres), les mecs confondent cours et valeur de l’action; il y a fort à parier qu’ils ne font aucune différence entre les types d’actionnaires (actionnariat de prêt, d’investissement… les actions c’est pas juste pour gagner du flouze), ne regardent pas la concentration des dividendes parmi les entreprises (la moitié des dividendes français sont versés par 5 entreprises dont 3 ont pour actionnaire l’Etat)… bref, comme d’hab, des politisés qui ne cherchent pas à comprendre l’économie mais plutôt à y appliquer les bons vieux préceptes qui ont amené l’économie française à son état actuel et à faire dans le populisme/médiatique facile, le tout en focalisan sur quelques exceptions pour généraliser à l’ensemble de l’économie. Rien que leur titre contient déjà la conclusion de… ils appellent vraiment ça “investigation” ? <img data-src=" />

(Surtout que bon, de manière générale, une restructuration avec plan de licenciement, ça coûte de l’argent aux actionnaires, donc autant pour le thème de base…)


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Je viens de regarder le cash investigation, on peut la dire politisée, on peut pas nier certains de ses arguments.

Les plans de licenciements coûtent de l’argent quand ils sont faits comme ça (sous forme de plan de licenciements), pas quand on “revend” l’entreprise à un repreneur fictif qui va finir en faillite pendant qu’on délocalise par ailleurs.



Evidemment que l’actionnariat n’est pas le problème en soi, le problème ce sont ses dérives inutiles pour la société. Quand Macron explique que les crédits impôts recherche de 125 M€ offerts à SANOFI par l’état servent à maintenir la recherche de cette boîte en France et que sans ça SANOFI partirait (alors qu’ils continuent doucement à licencier) t’as envie de dire mais embauchez directement des gens avec ces 125 M€ !



Dois-je rappeler que la rémunération des actionnaires ce n’est pas seulement le dividende mais d’abord la valeur de leur action et donc de l’entreprise. Quand l’entreprise croît, la somme placée par le détendeur de l’action croît avec (typiquement Apple jusqu’à la mort de Jobs). Les dividendes peuvent éventuellement compléter mais faut arrêter de faire croire que si on ne verse pas de dividendes les actionnaires seront des pauvres malheureux, c’est un placement financier et à la revente de l’action on obtient une somme d’argent augmentée de la croissance de l’entreprise.



Comment les dividendes peuvent-ils excéder les investissements de l’entreprise ?? On ne parle pas de 5 entreprises on parle d’une majorité de grosses entreprises dans le monde..

&nbsp;et quand au fait que l’état entretient le statu-quo (chez GDF et EDF par exemple) car il est actionnaire des 3 boîtes dont tu parles, évidemment oui !



Je comprends pas comment on peut défendre ces dérives et ces exemples quand on voit les situations humaines en face, les délocalisations, le chantage à l’argent public des grosses boîtes.. On parle de vrais gens..

En face on a 90% de PME qui galèrent et qui feraient peut-être meilleur usage de ces thunes.&nbsp;



L’argument de l’investissement des actionnaires (nécessaire mais soi-disant empêché par notre fiscalité) est usurpé, on sait très bien, on peut le mesurer, que l’actionnariat se fait de plus en plus à but spéculatif, à court terme, et sans projet industriel. Le “vrai” actionnariat, de famille, des employés, de projet (développé en Allemagne, je n’aime pas leur politique extérieur mais ils ont bien fait ça) devrait être le seul viable.



Je pense sérieusement que c’est aux consommateurs les premiers de s’informer sur l’aspect éthique des entreprises dont elles utilisent les services et les produits pour sanctionner les mauvais joueurs et arrêter de générer des bidouillages fiscaux. Nous avons aussi les entreprises que nous méritons.

&nbsp;

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ikaruga_hacknut a écrit :



Evidemment que l’actionnariat n’est pas le problème en soi, le problème ce sont ses dérives inutiles pour la société. Quand Macron explique que les crédits impôts recherche de 125 M€ offerts à SANOFI par l’état servent à maintenir la recherche de cette boîte en France et que sans ça SANOFI partirait (alors qu’ils continuent doucement à licencier) t’as envie de dire mais embauchez directement des gens avec ces 125 M€ !&nbsp;





Oui, enfin on pourrait embaucher tout le monde en fonctionnaires aussi, comme ça on écroulerait l’économie d’un coup.

Ils en ont fait quoi, des crédits d’impôts ? Y’a eu lde l’investissement ? C’était quoi, les licenciements ? Quel secteur d’activité, quelle stratégie face au reste du groupe, est-ce que c’était un domaine qui ne produisait plus assez, ou encore est-ce que c’était pour libérer de l’investissement ? Ce genre de question n’est jamais posé, car c’est bien plus facile de rester sur le bête “bouh ils licencient”. Sauf qu’une boîte ne licencie pas sans raison, et encore moins un laboratoire mondial qui produit une bonne partie des solutions médicales d’aujourd’hui, letout avec une R&D qui crève les plafonds.

Les licenciements, parfois ça arrive aussi parce que c’est pour le bien de l’entreprise, de la même manière que sur l’autre actu, les vidéoclubs ferment car se font remplacer par la location dématérialisée. Ca veut pas dire que c’est agréable pour les concernés. &nbsp;Mais l’emploi éternel est un mythe, on a encore du mal à le comprendre en France, alors que les économies dynamiques avec beaucoup d’emplois non-éternels protègent finalement mieux les gens de la pauvreté qu’un pays qui protège l’emploi donc le &nbsp;raréfie. L’Europe du Nord n’est pourtant pas si loin pour le montrer…



&nbsp;



ikaruga_hacknut a écrit :



Dois-je rappeler que la rémunération des actionnaires ce n’est pas seulement le dividende mais d’abord la valeur de leur action et donc de l’entreprise.





Tout à fait, comme tu le dis c’est un placement financier, et donc risqué aussi. C’set un investissement. Et ça reprend aussi ton point suivant: les actionnaires investissent dans une entreprise qui peut créer de la valeur. Ce n’est pas un jeu à somme nulle. Donc il y a des variations temporelles avec des phases d’investissement qui font qu’en toute logique on investit d’abord l’argent des actionnaires, puis une fois la richesse créée on la leur rend en partie sous forme de dividendes, ce qui fait qu’il peut être tout à fait normal que les dividendes surpassent l’investissement. D’autant que ces dividendes sont ensuite réutilisés par les investisseurs pour repartir dans d’autres entreprises qui &nbsp;leur tour investiront… C’est ça le principe, c’esrt pas un bocal fermé, on ne peut pas se concentrer sur une seule et unique entreprise pour faire une simple constatation sur le niveau de dividendes sans regarder les flux associés !



Dans le même genre de précision, si on regarde la structure des dividendes, la partie action pure pour le profit des intérêts est stable depuis des décennies. Ce qui a fait fortement monter le niveau des dividendes ces dernières années, c’est parce que les entreprises utilisent les actionnaires pour emprunter de l’argent sans passer par les banques. Et ça, ça change pas mal de choses pour tous ceux qui considèrent cette montée comme une horreur sans nom!



Tout ça, ça veut pas dire qu’il n’y a pas de dérive, mais comme je le disais, on se base sans cesse sur quelques exceptions pour généraliser. Et jamais on n’essaie de comprendre comment ça marche. C’est pour ça aussi que tout se casse la gueule, c’est à force de vouloir y appliquer des raisonnements simplistes. SI le Mittelstand allemand (ces entreprises familiales dont tu parles, qui consituent la majeure partie de l’économie nationale) marchent bien, c’est justement parce qu’on leur fout la paix. Alors qu’en France, d’un côté on a un méga capitalisme de connivence entre l’Etat et les plus grosses entreprises, d’un autre côté à force de considérer tout ce qui a trait à la finance et l’actionnariat comme le mal absolu tout en focalisant sur ces grosses entreprises, on pond des lois par rapport à ça et on asphyxie totalement toutes les autres boîtes Notamment les plus petites et les startups, qui, elles, ont fortement besoin de l’actionnariat pour exister.


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Gilles.T a écrit :



Alors qu’en France, d’un côté on a un méga capitalisme de connivence entre l’Etat et les plus grosses entreprises, d’un autre côté à force de considérer tout ce qui a trait à la finance et l’actionnariat comme le mal absolu tout en focalisant sur ces grosses entreprises, on pond des lois par rapport à ça et on asphyxie totalement toutes les autres boîtes Notamment les plus petites et les startups, qui, elles, ont fortement besoin de l’actionnariat pour exister.






Et c'est précisément pour cela que nous perdons (beaucoup) de nos talents Français qui partent à l'étranger, faute de financements &amp; d'écrasement administratif/financier.     



Pourtant nos jeunes ont du potentiel, la France est loin de former les derniers des abrutis, bien au contraire.



Comme tu le dis, les Startups, qui constituent pourtant un réservoir relativement puissant d’innovations & d’emplois meurent souvent faute de financement que ce soit au niveau bancaire ou actionnarial.



On prend d’ailleurs toujours le même contre-exemple classique : les USA où, même si c’est pas aussi simple que ça en a l’air, quand t’as une “bonne idée” et que tu sais la mettre sur la table : t’aura des thunes et de quoi la concrétiser à minima.



Ça, en France, à moins d’avoir 200k€ de capital personnel, des garants solides, et 17k documents administratifs, t’oublies <img data-src=" />


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ikaruga_hacknut a écrit :



Je viens de regarder le cash investigation, on peut la dire politisée, on peut pas nier certains de ses arguments.

Les plans de licenciements coûtent de l’argent quand ils sont faits comme ça (sous forme de plan de licenciements), pas quand on “revend” l’entreprise à un repreneur fictif qui va finir en faillite pendant qu’on délocalise par ailleurs.



Evidemment que l’actionnariat n’est pas le problème en soi, le problème ce sont ses dérives inutiles pour la société. Quand Macron explique que les crédits impôts recherche de 125 M€ offerts à SANOFI par l’état servent à maintenir la recherche de cette boîte en France et que sans ça SANOFI partirait (alors qu’ils continuent doucement à licencier) t’as envie de dire mais embauchez directement des gens avec ces 125 M€ !



Dois-je rappeler que la rémunération des actionnaires ce n’est pas seulement le dividende mais d’abord la valeur de leur action et donc de l’entreprise. Quand l’entreprise croît, la somme placée par le détendeur de l’action croît avec (typiquement Apple jusqu’à la mort de Jobs). Les dividendes peuvent éventuellement compléter mais faut arrêter de faire croire que si on ne verse pas de dividendes les actionnaires seront des pauvres malheureux, c’est un placement financier et à la revente de l’action on obtient une somme d’argent augmentée de la croissance de l’entreprise.



Comment les dividendes peuvent-ils excéder les investissements de l’entreprise ?? On ne parle pas de 5 entreprises on parle d’une majorité de grosses entreprises dans le monde..

&nbsp;et quand au fait que l’état entretient le statu-quo (chez GDF et EDF par exemple) car il est actionnaire des 3 boîtes dont tu parles, évidemment oui !



Je comprends pas comment on peut défendre ces dérives et ces exemples quand on voit les situations humaines en face, les délocalisations, le chantage à l’argent public des grosses boîtes.. On parle de vrais gens..

En face on a 90% de PME qui galèrent et qui feraient peut-être meilleur usage de ces thunes.&nbsp;



L’argument de l’investissement des actionnaires (nécessaire mais soi-disant empêché par notre fiscalité) est usurpé, on sait très bien, on peut le mesurer, que l’actionnariat se fait de plus en plus à but spéculatif, à court terme, et sans projet industriel. Le “vrai” actionnariat, de famille, des employés, de projet (développé en Allemagne, je n’aime pas leur politique extérieur mais ils ont bien fait ça) devrait être le seul viable.



Je pense sérieusement que c’est aux consommateurs les premiers de s’informer sur l’aspect éthique des entreprises dont elles utilisent les services et les produits pour sanctionner les mauvais joueurs et arrêter de générer des bidouillages fiscaux. Nous avons aussi les entreprises que nous méritons.

&nbsp;





Merci&nbsp;<img data-src=" />



Trop d’entreprises s’endettent pour payer le dividende. Normalement, si l’entreprise est en croissance, pas besoin de reverser du dividende pour “satisfaire” les investisseurs. En France, on donne du dividende, on oublie d’investir et on se plaint de l’absence de croissance <img data-src=" />



Y’a un équilibre qui n’est clairement pas respecté concernant la répartition des bénéfices.

Quand à parler des risques pris par les “investisseurs”, n’allez pas me faire croire que les robots qui s’occupent de faire les micro-transactions sont des investisseurs ;)

Pour toucher un dividende, c’est simple: faut avoir des actions avant la clôture de la veille de la distribution. C’est pas réservé à ceux qui ont des actions depuis 1 an ou + <img data-src=" />&nbsp;


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Après faut voir l’historique, si ça se trouve pendant 15 ans les actionnaires n’ont presque rien touché et ça serait quand même mainstream un jour de leur donner quelques choses.

Comme dit plus haut, avec 3 lignes et sans interview du PDG ou DF de vivendi, il est difficile de critiquer leur décision que de donner de l’argent à ceux qui au final on aussi fait vivre la boite.

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Si je vend ma maison je n’aurais plus de dettes non plus. Mais je n’aurais plus de toit ^^.



Ca leurs a rapportés du cash mais ils vont avoir un CA bien plus petit. (je comprend toujours pas la vente de cette machine à fric qu’est activision-blizzard)


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drahi va finir de couler SFR pour remplir au max son portefeuille



et revendra SFR en lambeaux dans 4 ou 5 ans à prix maxi

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Ça tombe bien je n’ai pas d’action !

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RIP le FFTH par SFR, RIP les prix qui n’augmentent pas..

La vente de SFR a rapporté 2,4 milliards d’euros à Vivendi en 2014

  • D'importantes plus-values réalisées tout au long de l'année

  • Et ce n'est pas fini...

  • Des dettes remises à plat, des actionnaires regonflés à bloc

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