L’ardoise Bouygues Télécom que refuse d’honorer la Hadopi
P.é.d.a.g.o.g.i.q.u.e. !
Le 16 juin 2015 à 12h00
9 min
Droit
Droit
Exclusif : C’est un serpent de mer dès lors qu’on évoque la question de la Hadopi : depuis les premiers messages d’avertissement, jamais les fournisseurs d’accès impliqués n’ont été remboursés pour leur concours forcé dans la riposte graduée. Nous savions déjà qu’un recours avait été déposé par Free voilà quelques années. Nous avons désormais les détails de celui initié en 2013 par Bouygues Télécom, chiffres à l’appui.
Lorsque la Hadopi reçoit chaque jour les données glanées sur les réseaux P2P par les ayants droit, chez les abonnés mettant à disposition leurs œuvres, les informations ne sont pas directement nominatives. Pour lever cet écran, des wagons d’adresses IP sont envoyés quotidiennement par l’autorité publique aux fournisseurs d’accès, seuls en capacité de les identifier nommément. Une fois les données « désanonymisées », elles sont alors retournées rue de Texel où la riposte graduée peut être enclenchée.
Le principe de l’indemnisation est acquis, mais bloqué faute de décret
Seulement, un FAI ayant pour mission de connecter les abonnés à Internet, il n’a pas en principe à jouer le rôle d’auxiliaire pénal. La loi et les décrets Hadopi prévoient donc leur indemnisation pour ce concours. Il suffit de relire le décret du 5 mars 2010 sur l’interconnexion des données entre la Hadopi et les FAI, lequel fait référence dans ses visas à l’article 34 - 1 du Code des postes et des télécommunications. Or, ce dernier prévoit que les opérateurs doivent être remboursés « des surcoûts identifiables et spécifiques des prestations assurées » pour les besoins « de la recherche, de la constatation et de la poursuite (…) d'un manquement à l'obligation » de sécurisation imposée par la loi Hadopi.
Les premiers mails d’avertissements ont été adressés en octobre 2010. Depuis, le processus s’est industrialisé : l’ensemble des avertissements dépasse désormais la barre des 5 millions, comme on peut le voir dans les derniers chiffres clefs diffusés par la Commission de protection des droits. Problème bien connu, les FAI n’ont jamais reçu le moindre centime pour l’identification de chacune de ces IP et les différents investissements consécutifs. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’article 34 - 1 demande que les fameuses modalités de compensation soient définies par un décret, or ce texte n’a jamais été publié par le ministère de la Culture comme l'avait douloureusement regretté Mireille Imbert-Quaretta en septembre 2013.
C’est ce qu’a tout autant expliqué Marie-Françoise Marais, présidente du collège de la Hadopi, dans une lettre adressée à Bouygues Télécom en juillet 2013 :
Le recours de Bouygues Télécom
Sans surprise, cette situation kafkaïenne a évidemment des retombées juridictionnelles. Nous savons désormais que Bouygues Télécom a intenté Le 27 septembre 2013, un recours contre la Hadopi devant le tribunal administratif. L’objet ? Lui réclamer le paiement de l’ardoise en souffrance.
On décrouvre dans les pièces de ce dossier que « la requérante a naturellement présenté sa première facture correspondant à plus de 4 000 prestations réalisées pour le dernier trimestre 2010. Elle ne sera jamais honorée », pas plus que les mois suivants, lorsque la menace pédagogique par réponse graduée s’est ensuite emballée. « Très vite, les requêtes s’élèveront pour la même périodicité trimestrielle à plusieurs dizaines de milliers avant de dépasser les cent milliers à compter de l’année 2012 ». Certes, il y a bien eu de belles réunions entre FAI et ministère de la Culture pour déterminer de manière consensuelle cette fameuse juste rémunération, mais « ces négociations n’ont jamais abouti » regrette Bouygues.
Le coût de la riposte graduée chez Bouygues Télécom
Pourtant, les obligations Hadopi entrainent des frais pour les opérateurs dont les services sont mobilisés. C’est en tout cas ce que détaille longuement le même FAI :
« Chaque jour, la Hadopi adresse à l’opérateur un fichier comportant environ plusieurs milliers d’adresses IP sur un lien dédié, imposant la monopolisation d’un poste informatique propre. Un employé extrait ce fichier pour l’insérer dans le système d’information approprié et lancer son traitement. La manœuvre inverse est réalisée en fin de journée, afin de renvoyer les données sollicitées selon le processus de sécurité voulu par la Hadopi. Le contenu de ce fichier est vérifié avant envoi et traité s’il comporte des anomalies (comme par exemple un nombre important d’échecs). À cela s’ajoutent des actions moins fréquentes, mais néanmoins nécessaires : traiter des demandes complémentaires de la Hadopi, gérer les certificats de chiffrement des échanges, suivre le taux d’anomalie, mener des investigations sur chaque demande rejetée par échantillonnage, mener des actions correctives, superviser des traitements informatiques et gérer des incidents de traitement ».
Mobilisations de techniciens, suivis par des managers et par les équipes de Bouygues Télécom, le dossier « implique également la direction juridique. Des rapports et réunions sont régulièrement prévus dans le cadre de ce suivi et des échanges menés avec les opérationnels de la Hadopi ». Bref, la Hadopi est un poste non neutre, surtout que Bouygues indique laconiquement que « la coupure de l’accès à l’Internet sur les box a été mise en place dès le départ du projet et a fait l’objet d’un développement spécifique ». Prestation inutile puisque la suspension a été supprimée de la riposte graduée en juillet 2013 sous les houras d'Aurélie Filippetti.
Bref, dans une salve de mémoires, Bouygues Télécom empile une série de factures non honorées par la Hadopi, celle-là même qui veut faire entrer les abonnés dans le droit chemin.
Les arguments juridiques de Bouygues Télécom
En appui de sa demande, le FAI a démultiplié les armes juridiques. Il a principalement engagé la responsabilité pour faute de la Hadopi puisqu’elle a refusé de mettre en œuvre le droit à juste compensation, reconnu par le Conseil constitutionnel, excipé du principe d’égalité devant les charges publiques. Selon Bouygues Télécom, le défaut de publication du décret ne serait donc en rien bloquant pour débloquer les fonds, d’autant qu’une convention permettrait de purger la situation et qu’il est toujours possible de prévoir un remboursement à l’acte.
Il a ensuite subsidiairement engagé la responsabilité sans faute de la haute autorité puisque son refus met en cause l’égalité des administrés devant les charges publiques. Enfin, à titre infiniment subsidiaire, comme disent les juristes, il évoque un enrichissement sans cause : « la Hadopi s’est enrichie de prestations réalisées pour son compte sans bourse délier », alors que de son côté, Bouygues Télécom a « réalisé ses prestations en pure perte ».
Enfin, à la Hadopi qui « conteste le caractère grave du préjudice », selon un mémoire datant d’avril 2014, Bouygues Télécom oppose sa sèche situation d’alors : « la requérante n’est pas dans une situation similaire à celle d’Orange. En effet, si Orange se trouve dans une situation financière confortable, notamment grâce aux revenus qu’elle retire de l’accord d’itinérance conclu avec Free Mobile, tel n’est pas le cas de Bouygues Télécom qui a vu sa situation financière et commerciale se dégrader fortement depuis 2012, à tel point qu’elle est déjà devenue le dernier opérateur fixe / mobile. Cette dégradation l’a récemment contrainte à mettre en place un plan de transformation entraînant la réunion des effectifs de 1 516 collaborateurs ».
0,80 euro par IP identifiée
Pour établir ses factures, le FAI s’est inspiré, faute de mieux, du tarif réglementaire en matière de réquisition (arrêté du 22 août 2006, remplacé par l’arrêté du 21 mars 2012). Et sans surprise, sur le total, « ce sont les prestations d’identification d’adresse IP qui occupent la masse des requêtes. »
Et quelle est donc la tarification retenue ? Tout simplement 0,65 € (avant le 21 mars 2012) puis 0,80 € par IP (après le 21 mars 2012), sommes inspirées donc des barèmes en matière de réquisition.
Au fil des documents financiers en notre possession, on devine que les investigations ont parfois été très poussées. Dans les factures, on trouve en effet des prestations faisant référence au tarif réglementaire lié à l’historique des connexions sur sept jours d’un abonné (13,50 euros HT par unité), à des copies de contrat d’abonnement (3,81 euros) à des identifications d’un abonné à partir de son numéro d’appel (6,12 euros). Bouygues Télécom assure en outre avoir engagé 270 000 euros pour mettre en place les procédés informatiques requis par le cahier des charges de la Hadopi, liant les services d’information respectifs. « La Hadopi n’a jamais contesté le nombre, la nature et même la tarification de ces factures. Elle refuse simplement de les payer » constate encore le FAI devant le tribunal.
Au total, voilà les sommes réclamées sur la période :
- Facture du 22 juillet 2013 : 454 919,31 euros (15/09/11 au 28/06/13)
- Facture du 10 octobre 2013 : 110 032,28 euros (01/07/13 au 30/09/2013)
- Facture du 16 janvier 2014 : 56 392,26 euros (01/10/2013 au 31/12/2013)
- Facture du 24 avril 2014 : 42,916,49 euros (01//01/14 au 31/03/14)
- Facture du 10 juillet 2014 : 35 893,73 euros (01/04/14 au 30/06/14)
Le tout est majoré de 115 944,17 euros compte tenu du refus de paiement. On arrive donc à un total dépassant 816 000 euros entre septembre 2011 et juin 2014. Evidemment, ce n'est qu'un bout de l'iceberg puisqu'on pourrait multiplier ce montant en fonction des parts de marchés respectives des autres FAI (Orange, Free, SFR, etc.) pour en avoir l'ampleur de l'ardoise. Le total pourrait frôler à la louche les 10 millions d'euros, somme qu'il faudrait encore amplifier pour tenir compte des périodes non encore impactées (depuis juin 2014)...
On précisera au final que selon nos informations, Free, à tout le moins, a diligenté une double procédure face à ce problème d’impayés. L’ensemble de ces dossiers est toujours en attente de traitement devant ces juridictions mais on sait que l'opérateur a engagé une procédure pour factures non honorées devant le tribunal administratif de Paris, tout en engageant la responsabilité de la Hadopi et du ministère de la Culture devant le Conseil d’État cette fois. En somme, une forme de riposte graduée.
L’ardoise Bouygues Télécom que refuse d’honorer la Hadopi
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Le principe de l’indemnisation est acquis, mais bloqué faute de décret
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Le recours de Bouygues Télécom
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Le coût de la riposte graduée chez Bouygues Télécom
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Les arguments juridiques de Bouygues Télécom
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0,80 euro par IP identifiée
Commentaires (58)
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Abonnez-vousLe 16/06/2015 à 15h52
Faut que les FAI passe en mode Mc Do: tu payes avant d’obtenir… CQFD
Le 16/06/2015 à 16h43
La loi les oblige à répondre aux requêtes de la Hadopi. Après la Hadopi est légalement obligé de les payer, mais la loi stipule qu’elle doit appliquer un décret, décret toujours pas publié. Donc techniquement, la Hadopi est dans son droit " />
Le 16/06/2015 à 17h11
Les particuliers : ils n’aiment pas la Hadopi qui leur envoie des mails
Les FAI : ils n’aiment pas la Hadopi qui leur fait faire des dépenses
Les ayant-droits : ils n’aiment pas la Hadopi parce qu’au final ça brasse de l’air et on arrive après des milliers de signalement à une ou deux condamnations de 100€ en 5 ans.
Bref, il n’y a que la Hadopi qui est contente de la Hadopi. Et leur prestataires mercenaires (TMD, c’est toujours eux ?).
On l’avait prédit chez NextI (PCI) que ça finirait en eau de boudin. Au passage à titre personnel je reproche beaucoup au PS de ne pas avoir honoré sa promesse de campagne de ne pas avoir abrogé cette usine à gaz (d’un autre côté ce n’est pas leur pire mensonge !)
Le 16/06/2015 à 20h46
La conclusion est priceless !
Le 16/06/2015 à 21h08
C’est qui les pirates dans l’affaire ?
Allé un petit tour vers la case prison sans toucher d’indemnisations svp ^^
Le 17/06/2015 à 00h35
Le 17/06/2015 à 04h52
" />Merci pour cette mini poilade de bon matin :)
Le 17/06/2015 à 09h46
Ces 10 millions et plus encore que doit la Hadopi aux FAI, il va falloir les payer un jour ou l’autre.
On paye des impôts pour ça …. n’importe quoi …
Le 17/06/2015 à 09h56
Une entité administrative n’est pas inattaquable, mais les procédures pour obtenir un recouvrement sont largement différentes qu’entre deux sociétés.
Et c’est clair que les choses ne s’arrangent pas, puisque les lignes budgétaires sont réduites sans que les bonnes décisions de dépenses soient prises.
Le coup du paiement à 120 jours, c’est tellement habituel… En passant, certaines entreprises du CAC40 font aussi ça avec leurs sous-traitants, donc c’est pas spécifique au Roy.
Le 17/06/2015 à 12h55
“Enfin, à la Hadopi qui « conteste le caractère grave du préjudice »,”
Lire : vous êtes plein de tunes on s’en fiche de vous payer.
On devrait le rappeler aux ayants-droits tous les jours ca. Piratage d’un film qui a fait un carton au box-office : pas de gravité du préjudice. La HADOPI est effectivement une mine inépuisable d’inspiration pédagogique.
Le 18/06/2015 à 00h55
Le 18/06/2015 à 08h28
Au fait, SFR qui voulait le faire gratuit because dans la holding Vivendi qui est un gros ayant-droit, maintenant que c’est chez Altice avec Drahi qui racle les fonds de tiroirs ca continuera à l’être (gratuit) ?
Le 20/06/2015 à 05h23
" /> Donc maintenant il faut un décret pour payer des factures ? Comme je n’ai pas vu de décret pour indemniser des créateurs de musiques, de films et de séries, je peux me servir gratuitement ?
Le 16/06/2015 à 12h08
Se servir sans payer, c’est de la bonne pédagogie que fait la Hadopi.
The Pirate Bay, sponsorisé par la Hadopi et le Ministère de la Culture.
Le 16/06/2015 à 12h09
Jolie conclusion " />
Le 16/06/2015 à 12h09
Dommage cela aurait été un bon article pour un vendredi. " />
Au bout du compte cela va retomber sur tout les particuliers.
Le 16/06/2015 à 12h10
" /> Est-ce que ces factures vont vraiment faire mal à HADOPI ?
SIR, ON EN A GROS !
Le 16/06/2015 à 12h12
Ils devraient cesser de traiter leurs demandes : pas payer, pas identifier ! " />
Le 16/06/2015 à 12h13
Ca chiffre plus que je ne le pensais " />
Le 16/06/2015 à 12h13
Amende de 1500 euros par mail non envoyés dans ce cas.
Le 16/06/2015 à 12h16
Même en comptant tout ce qui a dû être fait pour l’étude, l’installation et l’entretien, ils estiment à 10k€ par mois le coût d’un gugus qui y passe grand maximum 1 heure maxi par jour ?
Vu ce qu’ils se coûtent, tu m’étonnes que Bouygues hurle à la mort quand Free Mobile vient leur faire baisser le prix de leurs forfaits " />
Le 16/06/2015 à 12h17
Le 16/06/2015 à 12h19
Cela à été corrigé aussi par la suite.
Le 16/06/2015 à 12h21
Oui, bon, d’accord…
Mais quand on impose des évolutions aux SI des banques, c’est pour leur pomme, hein ;)
La lutte contre le blanchiment, la vérification des clients, etc… ça coute cher, très cher et je n’ai pas souvenir qu’elles soient indemnisées pour ça.
D’ailleurs, c’est le contraire: si elle ne le font pas, elles se mangent des amendes !
Bref, c’est un fonctionnement relativement normal, et même si j’aime beaucoup mon FAI, je ne crois pas que ça le mette en péril. (et pour rappel, si c’est Hadopi qui paye, c’est le citoyen qui paye, et il paiera plus qu’en tant que client de FAI)
Le 16/06/2015 à 12h24
Le 16/06/2015 à 12h24
Le 16/06/2015 à 13h11
Le 16/06/2015 à 13h13
" /> Quand je lis des articles là dessus, je suis effaré " />
Le 16/06/2015 à 13h25
Mouais, heu même 1% de 800 000 EUR ça fait quand même 8000 EUR hein, soit 10 000 IP identifiées. Et ramené au dernier chiffre (estimé à la louche) pour l’intégralité des FAI sur la période totale, de 10 millions, 1% ça représente encore 100 000 EUR… Alors si ça compte !
Le 16/06/2015 à 13h25
Ca parle pas mal des administrations qui ne payent pas leurs fournisseurs, mais c’est pareil avec leurs agents contractuels (comprendre “non fonctionnaires, en CDD”).
Dans mon cas (et d’autres personnes dont j’ai eu des échos), le contrat était sans arrêt refait (ah on l’a perdu, y avait une erreur à une ligne…), bien que j’étais en poste depuis plusieurs mois.
Et quand on demande au service des payes de bien vouloir… “payer” : “Ah on ne peut pas, on vous fera une avance sur salaire dans deux mois.”… C’est à dire une “avance” avec quatre mois de retard.
Du grand classique des administrations. Je ne parle même pas de l’abbération des heures travaillées, des sommes versées et de ce qui est déclaré par ailleurs aux impôts… aucune correspondance.
Le 16/06/2015 à 13h29
Sans parler du bordel des salaires des bidasses c’est dernières années. " />
Le 16/06/2015 à 13h41
Le 16/06/2015 à 13h50
Le 16/06/2015 à 13h50
À mon avis, le mec il a vite fait d’y passer plus d’une heure par jour. Parce que typiquement, la Hadopi, je suis convaincu que y’a des merdes à chacun de leurs upload.
Et puis le tarif a priori ils l’ont calculés sur des bases plutôt générales. Je pense qu’en effet ils se font plaisir, et ils ont raison vu comment on les force à faire ce genre de truc, sans même les payer au final. Mais c’est de bonne guerre. Sinon il fallait fixer le prix à payer dans le décret.
Je trouve ça trop facile de promettre un paiement, puis de dire qu’il faut qu’ils soit publié dans un décret, et ne jamais publier le décret. Tous les FAI devraient arrêter de répondre aux requêtes de la Hadopi. Et puis franchement, les centaines de milliers d’euros qu’on se tape pour du vent…
Le 16/06/2015 à 13h52
Le 16/06/2015 à 14h08
On refait pas un contrat de travail comme ça, si il y a une (des)
fautes, ca invalide une partie du contrat (voir la totalité) et comme tu
travail sans contrat => tu travail en CDI
Comme d’hab et
comme partout, ça essaie juste de couillonner ceux qui connaissent pas
leurs droits pour gagner plus (ou perdre moins dans le cas du service
publique) de blé
Merci, je connais mes droits.
Mais va faire essayer d’appliquer la loi aux administrations publiques telle qu’elle est appliquée au privée : ça tiens de l’impossible… Et c’est bien le sujet ici.
D’ailleurs sur la paye avec quatre mois de retard j’insiste sur le terme “avance”. Tout utilisation d’un autre terme faisait que mes interlocuteurs me reprenaient, parfois violemment.
Le 16/06/2015 à 14h10
Le 16/06/2015 à 14h17
Le 16/06/2015 à 14h28
Bonjour je m’appelle FuckOff, et je ne paierai point. " />
L’inversion des valeurs en action." />
En plein dedans, merci Marc pour ce rappel … à l’ordre !
Le 16/06/2015 à 14h35
Le 16/06/2015 à 15h14
“En somme, une forme de riposte graduée.”
Mais non, c’est :
“P.é.d.a.g.o.g.i.q.u.e. !”
Merci Nxi pour ces articles que j’adore. " />
Le 16/06/2015 à 15h36
Et Bouygues ne peut pas stopper cette collecte tant qu’il n’est pas payé ?
Le 16/06/2015 à 12h25
Le 16/06/2015 à 12h25
Le 16/06/2015 à 12h28
Normalement, il y a en plus des taux d’intérêts sur les sommes dues (taux légaux en vigueur) qui courent, sans parler des frais de justice et des éventuels dommages et intérêts.
Le 16/06/2015 à 12h34
Le 16/06/2015 à 12h35
Le 16/06/2015 à 12h37
Beaucoup d’inpatiens payerait pour voir une vidéo ou des serruriers ouvre la porte de la Hadopi pour que des huissier puissent saisir le matériel.(Moi en premier) " />
Le 16/06/2015 à 12h40
Je ne vois rien de choquant, une administration qui ne paie pas ses dettes c’est courant en france. Tellement courant que certains petits fournisseurs qui bossent avec des administrations finissent pas couler.
Après ça crache sur google ou amazon qui optimise au luxembourg et d’un autre coté ça ne paie pas ses facture. Comme d’hab poutre, paille….
Le 16/06/2015 à 12h43
Rien est gratuit mon bon monsieur …. la Hadopi devrait bien le savoir !
Putain le troll ultime quand même
Le 16/06/2015 à 12h44
Le 16/06/2015 à 12h51
Le 16/06/2015 à 12h55
Le 16/06/2015 à 12h57
Si on regarde les chiffres les factures sont en chutes libre…le P2P est remplacé par le streaming et le DDL
Le 16/06/2015 à 12h59
Valable que si l’entreprise peut patienter, me demande si beaucoup de chefs de PME on des ulcères à forces de stresser à causes des impayés de l’état." />
Le 16/06/2015 à 13h03
je ne travaille pas dans une PME, et vu les montants, ca chiffrait un peu quand même " />
Le 16/06/2015 à 13h08
Par PME je faisais une généralité sur les petites structures qui doivent travailler pour l’État.
Le 16/06/2015 à 13h10