Entoni_ a écrit :



Et puis, je suis peut être un peu vieux jeu, mais je trouve ça “joli” d’avoir une bibliothèque rempli de bouquins.



Je suis certainement un peu vieux jeu sur ce point…et puis j’habite pas à Paris. " />

 Je suis pas à une étagère prêt :p











ErGo_404 a écrit :



Quand tu vis en ville malheureusement tout est bon pour économiser de la place.. y compris supprimer des bibliothèques de bouquins que tu ne reliras probablement pas deux fois. Quand on y repense un eReader fait gagner énormément en volume, en poids et en simplicité d’utilisation.

Par contre, ce n’est pas donné et il faut lire un sacré paquet de livres pour le rentabiliser, vu que ces derniers sont rarement beaucoup moins cher que leur équivalent papier.







Je vois le problème du côté auteur/éditeur (je suis écrivain amateur et je diffuse mes oeuvres par internet) : avec le format papier, soit je dois m’emmerder pour imprimer, le plus souvent à l’unité, mes oeuvres pour diffusion, et ça chiffre vite (un roman de 400 pages en A4 recto/verso, c’est vite 50 € les ³⁄₄ exemplaires reliés, et façon rapport technique avec un plastique transparent comme couverture, pas façon vrai livre), ce que je ne fais que pour des amis proches, soit c’est le lecteur qui doit imprimer, ce qui reporte le coût chez lui, soit mon lecteur prend l’epub que je fais en parallèle avec la version PDF, et il peut le lire immédiatement avec toute liseuse prenant ce format.



L’epub pour les auteurs/éditeurs indépendants et non professionnels comme moi, c’est un énorme plus, moyennant un poil de boulot en plus, merci à Pandoc et Sigil. Coût nul pour le lecteur une fois la liseuse achetée, pas d’emmerdement avec une impression papier, diffusion aussi simple qu’un PDF via mon blog, versionnage pas plus compliqué qu’avec un PDF généré par Latex (et même plus simple : on peut direct trifouiller l’epub avec Sigil sans devoir faire une conversion à la fin) et inclusion dans le flux de travail sans problème.



Seul point noir : les documents graphiques… Je fais de plus en plus d’inclusion de documents graphiques dans mes écrits (typiquement, des cartes) et la liseuse pour ça, c’est pas encore ce qu’il y a de mieux.







Gritou a écrit :



Je comprends toujours pas le problème de pas lire l’epub, les logiciels pour convertir ça existe…







Oui, mais c’est quand même mieux d’avoir le fichier direct en mobi pour le lecteur de base.



Cela dit en passant, je n’ai toujours pas de demandes explicite pour des version mobi de mes écrits. Ce qui ne me demanderait pas trop de travail pour en faire, en parallèle avec les versions epub déjà dispo.

ErGo_404 a écrit :



Ce que je ne comprends pas dans ton message, c’est si tu es en train d’aller dans mon sens en disant que oui, les epubs sont trop chers vis à vis de ce qu’ils coûtent aux auteurs, ou au contraire que leur prix relativement élevé permet aux auteurs de vivre mieux pour une quantité de bouquins vendus plus faible.







Ni l’un, ni l’autre.



Je dis simplement que si un de mes lecteurs veut une version papier de mes écrits, il devra payer lui-même l’impression, coût non négligeable si le bouquin fait 400 pages (j’ai trois romans qui ont ce calibre).



Par contre, avec l’epub, le coût d’impression disparaît pour le lecteur, il n’a plus que le coût fixe de la liseuse qu’il a acheté, coût fixe à l’achat de l’engin, et mutualisé avec tous les livres électroniques qu’il met dessus. Donc, plus il l’utilise, plus le coût par livre baisse.



Une impression papier, c’est un coût qui se répète à chaque livre pour le lecteur. Une liseuse, c’est un coût initial qui s’atténue à l’unité avec chaque nouveau livre lu avec.



Pour info, je distribue mes oeuvres gratos en Creative Commons, et je gagne ma vie avec un emploi salarié (fonctionnaire titulaire État catégorie B pour ne rien te cacher).

sigisbert a écrit :

• Moi, ça ne me gêne guère, ce format “propriétaire”… Mes epub, je les mouline avec “Calibre”,au format AZW3,  ce fameux logiciel gratuit qui fait gestion de bibliothèque, et qui a tant d’autres fonctions aussi, d’ailleurs, qu’on ne peut les nommer toutes ici (si mais je suis un peu fainéant!) et hop, tout est fait en quelques tous petits instants et envoyé direct sur ma Kindle paperwhite… Tu ne connaissais pas? De plus, cerise sur le gâteau, il est en franchouillard, dis! " />
  
  
  
  
  
   Et c’est là que ça se passe : http://calibre-ebook.com/
  
  
  
  
  
  
  
  Certes… Je connais et j’utilise Calibre, je ne nie pas que c’est un bon outil de conversion. Mais bon, en tant qu’auteur, j’estime que ce n’est pas à mon lecteur de faire les finitions. Déjà que je leur impose l’impression des PDF parce que je ne peux pas faire autrement…
  
  
  
  Toutefois, depuis que je fais une édition epub systématique en parallèle avec l’édition PDF de tout ce que j’écris (soit ⁴⁄₅ ans), je n’ai pas eu de demande au format azw ou mobi pour mes écrits.
  
  
  
  Avis à mes lecteurs : si vous voulez ces formats et ne pas vous taper la conversion par Calibre vous-mêmes, vous pouvez me les demander.

wanou2 a écrit :



Le coût d’impression numérique d’un livre de 350 pages en format livre (14*22 en gros) sur du ⁶⁄₉.000 exemplaires (c’est le tirage moyen d’une première édition chez les éditeurs) ça tourne aux alentours de ²⁄₂,5€ par exemplaire et en tant que livre physique il faut également payer la diffusion et la distribution (la partie en amont du libraire) autour de 3/4€. In fine la différence de prix entre un epub et un livre physique devait se situer entre 5 et 6€ (ce qui malheureusement est rarement le cas).

 

A noter qu’un livre de poche a un coût d’impression assez proche d’un livre “roman” et des coûts de diffusion équivalent… alors la crise dans le monde de l’édition (stricto sensu) me fait doucement sourire.







Merci pour tes précisions.



La crise de l’édition française, c’est surtout une crise de surproduction.