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Loi Numérique : les pistes pour réguler les compétitions d’e-sport

Avec des tournois monétisables

Loi Numérique : les pistes pour réguler les compétitions d'e-sport

Le 12 janvier 2016 à 13h44

Un amendement au projet de loi numérique porté par l'ensemble du groupe socialiste à l'Assemblée nationale veut intégrer un nouvel article au texte. Celui-ci permettrait au ministre chargé de la Jeunesse de délivrer des agréments pour des compétitions de sport électronique.

Fin septembre, le gouvernement avait lancé une consultation publique autour de ce qui n'était encore que l'avant-projet de la loi numérique portée par Axelle Lemaire. La proposition ayant obtenu le plus de votes favorables, plus de 4 000, visait à sécuriser juridiquement l'organisation de compétitions de jeux vidéo. Une suggestion fournie par le Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs, ou de manière plus large, par l'industrie du jeu vidéo.

Finalement, le gouvernement a opté pour la voie de l'ordonnance, afin de shunter l'ensemble de la procédure parlementaire.

Alors que l'examen du projet de loi numérique en commission des lois doit débuter le 13 janvier prochain, un nouvel amendement a été déposé au projet de loi Lemaire. Celui-ci prévoit de modifier cet article 42 (cela ne s'invente pas) afin d'encadrer directement dans la loi ces activités. L'économie du texte serait de contraindre les organisateurs de compétitions de sport électronique d'obtenir préalablement un agrément du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Des compétitions adoubées par les autorités

Cet amendement, porté par l'ensemble du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, prévoit qu' « un agrément peut être délivré par le ministre chargé de la Jeunesse aux organisateurs de compétitions de sport électronique requérant la présence physique des joueurs, qui présentent des garanties visant à : assurer l’intégrité, la fiabilité et la transparence des compétitions, protéger les mineurs, prévenir les activités frauduleuses ou criminelles et à prévenir les atteintes à la santé publique ».

Autrement dit, pour qu'une compétition de sport électronique « hors-ligne » puisse se dérouler, ses organisateurs devront montrer patte blanche auprès du ministre de la Jeunesse. L'objectif étant de s'assurer que ces tournois, où des récompenses sont souvent à la clé, se déroulent dans le respect de la loi et de l'ordre public, mais également avec une certaine équité pour les participants.

Une liste de jeux sous étroite surveillance

Le deuxième alinéa de l'article 42 prévoit quant à lui que c'est un arrêté du ministre chargé de la Jeunesse qui fixera la liste des jeux « pour lesquels les organisateurs de compétitions de sport électronique peuvent bénéficier de l’agrément prévu par le I du présent article ». Pas question semblerait-il donc de lancer un tournoi hors-ligne sur son propre jeu à la va-vite, les autorités auront désormais leur mot à dire, si le texte est adopté en l'état. 

Plusieurs critères seront passés au crible pour déterminer quels titres seront sur cette liste ministérielle.  « Ces logiciels de loisirs font prédominer, dans l’issue de la compétition, les combinaisons de l’intelligence et l’habilité des joueurs de sport électronique, en mettant à leur disposition des commandes et des interactions se traduisant sous formes d’images animées, sonorisées ou non, et visant à la recherche de la performance physique virtuelle ou intellectuelle » peut-on ainsi lire dans le texte. Celui-ci ne semble toutefois pas très restrictif et il semble possible d'en faire une interprétation assez large, les éditeurs ne devraient donc pas avoir grand mal à faire autoriser leurs titres, en avançant les bons arguments. Seulement, c'est évidemment le ministre qui aura le dernier mot dans la délivrance du précieux document final, préalable à la compétition. 

Enfin, le législateur prévoit que l'arrêté du ministre fixe également l'âge minimal des joueurs pouvant prendre part à des compétitions sur tel ou tel titre. Une disposition dont on imagine qu'elle s'appuiera sur la classification PEGI des logiciels de jeux, dont l'utilisation est déjà généralisée en France.

Des tournois plus forcément gratuits

Dans l'amendement socialiste, il est surtout prévu que dans le cas des compétitions agréées par le ministre de la Jeunesse, il est possible de déroger aux articles L. 322 - 1 à L 322-2-1 du code de la sécurité intérieure, prohibant « les loteries de toute espèce ». Cette disposition permettrait de lever l'incertitude juridique existant sur ce secteur (voir notre actualité). Cela devrait en tout cas permettre aux organisateurs de demander s'ils le souhaitent une participation financière pour prendre part à un tournoi hors-ligne, ou à ses phases qualificatives en ligne, à condition « qu’aucun sacrifice financier de nature à accroître l’espérance de gain du joueur ou de son équipe n’est exigé par l’organisateur ».

Concrètement, il resterait donc interdit de vendre un avantage quelconque aux participants, de quelque nature que ce soit, à partir du moment où il augmente ses chances de remporter la compétition, ou de mieux se classer. Par contre, les organisateurs agréées pourraient faire payer un droit d'entrée pour leurs tournois. 

Un autre amendement, porté en solo par le député socialiste Christian Assaf, pose quant à lui la question d'encadrer cette possibilité qu'aux seuls jeux vidéo « dans lesquels l’habileté et les combinaisons de l’intelligence prédominent sur le hasard pour l’obtention d’un gain », ce afin d'éviter l'émergence de tournois de jeux vidéo de poker, de roulette ou de blackjack, chasse gardée des casinos et des opérateurs agrées par l'ARJEL.

Commentaires (38)

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Euh la méthode tant que ça marche on fait rien c’est de la belle connerie, parce qu’une fois que t’es dans le mur ben tu bouges plus ou très difficilement (et j’en ai fait l’expérience à mon ancien taff). Il est plus que temps de donner à ceux qui travaillent avec les nouveaux médias des status et des protections correctes parce que oui cet article de loi est là pour ça c’est un article positif. 



 Les compétitions e-sport en france sont 

1 - peu nombreuses et non les compétitions de 5 clampins dans un garage c’est pas une compétition (et oui je sais qu’il y a de beau événements j’en ai fait quelques uns mais à l’échelle de l’Europe c’est une part négligeable)

2 - Soumis à la régulation des “concours” (donc globalement si jamais m’organisateur décide que ben non il paye pas parce qu’il y a pas eu assez de monde il est dans son droit si c’était dans les clauses du concours)

3 - les “e-sportifs” n’était pas considérés comme tels et donc n’avait pas de statut légal, il va maintenant pouvoir y avoir des status leur permettant d’avoir la sécurité sociale par exemple sans avoir un autre boulot.



Je le redis c’est un article qui fait avancer les choses on est pas encore comme aux usas ou il y a un cadre professionnel réel mais on y arrive doucement. 

 

 

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Dans ça : “un agrément peut être délivré par le ministre chargé de la Jeunesse

aux organisateurs de compétitions de sport électronique requérant la

présence physique des joueurs, qui présentent des garanties visant à :

assurer l’intégrité, la fiabilité et la transparence des compétitions,

protéger les mineurs, prévenir les activités frauduleuses ou criminelles

et à prévenir les atteintes à la santé publique”



Il n’y en a que pour les organisateurs pas pour les joueurs. Restons pointus. Ton statut tu peux encore attendre longtemps. La définition de joueur sera du genre “tout participant”. Pas “toute personne payée pour jouer” et / ou “personne qui produit un contenu ou une prestation rémunérée” comme les intermittents du spectacle…



Si j’étais toi je ne compterai pas dessus vu comment les joueurs se font enfler depuis des lustres. Ils resterons le dindon de la farce encore pour longtemps.



 Et puis en plus général il faudrait que les plus jeune ne rêvent pas trop. C’est pas parce qu’une tapette comme Pew die die a pu faire fortune dans ce créneaux que c’est une filière porteuse. Loin de la. Nombre de Youtubeur ont fait leurs valises, et nombre de pro-gamer sont souvent des testeurs ou PR (public relation) dans les boites de jeux (admin de forums qui doit tout lire). Et testeur c’est pas vraiment le plus glorieux dans une boite de jeux.

 

 

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Euh dans ce que tu lis il y en a à 100% pour les joueurs VIA les organistaeurs (et c’est comme ça que ca marche).





  • Une nourriture/logement/sonorité correcte

     - des évenements sans triche/magouille/paris illicites

  • Interdiction d’exploiter les mineurs

  • Prévenir ceux qui abusent le cadre législatif (et donc il va falloir le définir) au dépend des joueurs



    - 

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Complètement dépassé notre gouvernement; à des années lumière de la réalité.



On veut tout réguler alors qu’on qu’on est la dernière économie d’Europe à ne pas avoir de croissance.



Faudrait peut-être un jour en tirer des conclusions non?



On est par excellence, par construction, l’hyper régulateur, l’hyper fiscaliste, l’hyper normé…  merde… laissez nous respirer, et tout ira mieux!

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Bienvenue en chine ou l’état Control tout !!!!!!

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 La pente a remonter est juste a 99%… juste comme exemple : “Clanbase”; juste ça…  (Pour ceux qui ne sauraient pas:  du sordide en barre exécuté par un ex-banquier à la retraite qui a enfumé/entubé tout le monde).



Donc bon… 100% pour les joueurs… on verra bien (avec un grand sourire jusqu’aux oreilles).



 L’état; il s’en tape à 100% des joueurs. Ce qu’il voit c’est le gain immédiat VIA la taxation et éventuellement le contrôle des jeux / paris autour de ça. L’état comme les organisateurs ont un point de vue entrepreneuriale; point barre. Les reste c’est du cosmétique civil.



 En gros c’est l’état qui crée une interface Bizness-2-State en squizant au passage la plupart des associations qui pourraient faire aussi bien (en tout cas bonne ambiance) mais qui manquent de statuts entreprise et de moyens. Je sais pas si vous avez déjà essayé de louer une salle à une marie… C’est juste pas simple une fois sorti des mariages.



Et donc comme je l’ai dit, les uns (grosse boite de jeux/organisateur d’anciennement) feront tout pour s’y soustraire et l’autre (l’état) sera obligé de fermer les yeux pour voir rentrer le pez. Ha non, pardon, la PEX. Sinon comment dire… Ce sera toujours européen mais plutôt dans un pays de l’Est… Ou la générosité fiscale pourra faire la différence. Quelle coïncidence!! Et évidement avec les mêmes problèmes qu’avant. J’en ai vu qui faisait mieux en pissant dans un violon.

 

Les concours c’est pour vendre plus de copies d’un jeu, et brocarder un tas de logo Intel/Nvidia/AMD. Pas vraiment pour faire plaisir. Une énième OP marketing en somme. Le réveil est souvent difficile pour les gamers… “ha ouais mais looool, c’est pas cool” disent-t-il.



Les seul truc qui pourraient à la limite paraitre OK, c’est des joueurs qui s’organisent eux même avec, cerise sur le gâteau, une redistribution d’une partie des gains (pour être à l’équilibre financier) à des dispositifs humanitaire.



Autrement c’est juste un autre bizness. Avec les tous les coups tordus qui l’accompagne avec ou sans règlementation. Alors les gamers… LAWWWWL, Nab, K Thx Bye (soyons réaliste SVP).



 

 

 

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Bon, j’ai décroché quand tu as dis compétitions peu nombreuses et petites en France (dreamhack, nationwars, ogaming, paris games week) …

 

Et tu me diras a quel moment dans l’article de loi le statut des joueurs entre en ligne de compte, parce qu’on a pas du lire la même chose. Il est clair que les joueurs ont besoin d’avoir un statut clair et précis pour que ce milieu se développe, mais relis bien, il n’est a aucun moment question des pro-gamers. Là le but est “d’encadrer” les compétitions pour avoir un contrôle dessus. Jamais on parle du développement de cette activité ou de ce qu’il faudrait envisager pour que ca ai une bonne image auprès des non-connaisseurs.



Et le milieu e-sportif n’a pas attendu l’Etat pour bouger et mettre des choses en places, sauf que c’est pas forcément avec des structures Françaises, et ça, ça ne plait pas à nos politiques (ben ouai, tu peux moins taxer à l’étranger).

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Mais bien sur. Tout ça provenant des gros de l’esport pour étouffer tous les petits et garder le monopole… vraiment…. <img data-src=" />

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pour que l’e-sport soit reconnus comme tel il faudrait deja que les participant respectent ça :

&nbsp;http://www.academie-sports.com/sites/academie-sports.com/files/VALEURS%20DU%20SPORTS%20SITE%20WEB.pdf

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Y’a un article qui dit qu’on n’a pas le droit d’insulter la mère des autres ? Parce que sinon le XBox Live a tout son sens pour l’eSport. <img data-src=" />

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XMalek a écrit :



3 - les “e-sportifs” n’était pas considérés comme tels et donc n’avait pas de statut légal, il va maintenant pouvoir y avoir des status leur permettant d’avoir la sécurité sociale par exemple sans avoir un autre boulot.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;





Heu … depuis quand avoir un travail est un pré-requis obligatoire pour avoir la sécurité sociale ?


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Disons que si tu ne travaille pas tu n’as pas la même sécurité sociale. (et il y a d’autres cas exemple sncf)

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Pas question semblerait-il donc de lancer un tournoi hors-ligne sur son propre jeu à la va-vite, les autorités auront désormais leur mot à dire, si le texte est adopté en l’état.



<img data-src=" />



Je légifère, tu légifères, il légifère. Ils doivent avoir une prime fonction des kilogrammes de code civil produits dans l’année.

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Au moins il y aura un cadre légal ce qui n’est pas une mauvaise chose (contrairement à ce que disent les commentaires au dessus) car quand il y aura un problème s’il n’y a pas de cadre légal clair, ben ça mettra des années à se résoudre.



Surtout le dernier chapitre qui est important ca permettra de punir les magouilles en tout genre.

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<img data-src=" />



Faut bien justifier auprès de tes électeurs que tu n’es pas juste au Palais Bourbon pour roupiller… <img data-src=" />

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A ma connaissance, il y a énormément de tournois e-sport organisés tout au long de l’année, et pas que des petits tournois… Et même en France. Il n’y a pas eu de problème en rapport avec les gains ou les règles (et quand il y a eu un problème, ça c’est réglé très vite), donc l’utilité d’une telle chose reste à démontrer.

Ca fonctionne bien comme ça, mais non, il faut quand même pondre une loi pour faire genre “regarder, on est là, on fait des choses…”

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« dans lesquels l’habileté et les combinaisons de l’intelligence prédominent sur le hasard pour l’obtention d’un gain »



Pas de compétitions d’Hearthstone ? ^^

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Ouai sauf que c’est pas interdit… C’est une drogue licite

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Bobmoutarde a écrit :



Ouai sauf que c’est pas interdit… C’est une drogue licite





pour le commun des mortels oui.

Pour un sportif non : si un cycliste se fait choper avec un taux de caféine élevé il est suspendu illico.


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depuis que c’est classé dans les produit dopant (pour de vrai).

&nbsp;

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un agrément peut être délivré par le ministre chargé de la Jeunesse

aux organisateurs de compétitions de sport électronique requérant la

présence physique des joueurs, qui présentent des garanties visant à :

assurer l’intégrité, la fiabilité et la transparence des compétitions,

protéger les mineurs, prévenir les activités frauduleuses ou criminelles

et à prévenir les atteintes à la santé publique



Rien que ca si ca passe, y’a plus rien qui se fera en france sur le domaine.





  • Les joueurs seraient imposés, taxés. Déjà qu’on leur file rarement les gain promis ou en totalité.

  • Les organisateurs également. On aura plus que des organisateurs avec pignon hors territoire (qui a dit luxembourg?)

  • Le thème des substances chimique récréative chez les pro-gamer n’est pas si anodin que cela. Un pas excellent mais pas mauvais documentaire sur le sujet : “Frag



    &nbsp;Bref s’il y avait un espoir de voir quelque chose se faire de valable. Bin c’est plus la peine d’espérer.



    Le plus drole de tout c’est qu’on est à la 2eme ou 3eme génération de gamer. Les premiers micro familliaux c’est dans les années 80. 25 à 35 ans après le monde a bien changé.&nbsp; Maintenant papa paye une console a ses enfants histoire de claquer du paddle avec les gosses. Digital familly time en somme.



    Encore un projet de loi a l’ouest des réalités.

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Bobmoutarde a écrit :



Ouai sauf que c’est pas interdit… C’est une drogue licite



Si le cycliste ne boit que son café du matin, il n’y aura pas de pb. S’il est contrôlé avec un taux de caféine élevé, je ne suis pas sûr que ca passe aussi bien… <img data-src=" />


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Eh bien en faite il existe quelques problématiques, et la législation est présente dans d’autres pays où les compétitions Esport sont plus importantes.



Il ne faut pas toujours voir la législation en mal. Le vide juridique sur le sujet oblige les acteurs à marcher sur la pointe des pieds pour la représentation des joueurs (souvent mineurs ce qui est particulier) et sur la légitimité des rémunérations/cashprize qui peuvent être accordés. Encadrer un domaine qui se développe, et protéger des joueurs “pro” qui aujourd’hui n’ont pas de règles encadrant de manière cohérente leur activité (ni artistes, ni sportifs au sens de la loi) n’est pas nécessairement à regarder d’un mauvais oeil.&nbsp;

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Le principal problème c’est que le gouvernement veut, dans ce cas là, encadrer une activité qu’il ne reconnait pas officiellement. En effet, l’e-sport n’est toujours pas reconnu en France, ni le statut de joueur pro.

&nbsp;

Donc avant de penser à encadrer des tournois pour a terme (faut pas non plus faire l’aveugle) pouvoir avoir un intéressement sur l’organisation (taxes and co), ils feraient mieux de regarder un peu comment ça se passe en réalité.



HS : apparemment il y a TF1 qui a tourné un reportage au Meltdown Paris aujourd’hui, mais je ne sais pas quand cela sera diffusé… Juste pour voir l’image que vont avoir les gamers <img data-src=" />

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Oui donc ça dépend des seuils que tu as dans le sang.. Je comprends mieux, j’ai quand même eu un doute sur le coup !

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Ricard a écrit :



Réguler, réguler… toujours réguler. <img data-src=" />



Alors qu’une simple taxe suffirait. <img data-src=" />





Oui c’est bizarre, ils ne l’ont pas fait dans l’ordre cette fois-ci :



Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s’arrête de bouger, subventionnez-le.

Tu taxes tout ce qui bouge, et quand ça ne bouge plus, c’est le socialisme.


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HarmattanBlow a écrit :



<img data-src=" />



Je légifère, tu légifères, il légifère. Ils doivent avoir une prime fonction des kilogrammes de code civil produits dans l’année.





« législation » et « privilège » ne dérivent pas de la même racine par hasard.


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Quidd a écrit :



Eh bien en faite il existe quelques problématiques, et la législation est présente dans d’autres pays où les compétitions Esport sont plus importantes.



Il ne faut pas toujours voir la législation en mal. Le vide juridique sur le sujet oblige les acteurs à marcher sur la pointe des pieds pour la représentation des joueurs (souvent mineurs ce qui est particulier) et sur la légitimité des rémunérations/cashprize qui peuvent être accordés. Encadrer un domaine qui se développe, et protéger des joueurs “pro” qui aujourd’hui n’ont pas de règles encadrant de manière cohérente leur activité (ni artistes, ni sportifs au sens de la loi) n’est pas nécessairement à regarder d’un mauvais oeil.





L’argumentation pour ta justification est circulaire.



Bien sûr que la législation n’est pas toujours mauvaise (quoique).



Mais ici, il est facile de voir vers quoi on se dirige tout doucement : une fédération officiel adoubée par l’État, d’où des cotisations (et la mafia qui va avec) puis une obligation d’adhérer pour pouvoir pratiquer, et ensuite toutes les remontées d’informations à Bercy pour déclarer/fiscaliser convenablement : le modèle français dans toute sa rage de contrôle universel et sa folie taxatrice.


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Si le gouvernement veut réguler l’e-sport alors il va aussi y avoir des contrôles anti-doping comme en vélo.

On fera des prises de sang à tout moment de l’année, on fera pisser les vainqueurs dans de petits flacons après la partie etc… pour détecter la présence de substance interdites comme la caféine,&nbsp; le cannabis, les amphétamines …

Finalement plus personne ne va vouloir participer à ces compétitions <img data-src=" />

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Dans la proposition et/ou l’amendement, il était seulement question de réguler les compétitions ? Ou ils parlaient aussi du statut de “pro-gamer” ? Je ne me souviens plus…

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Je vais pouvoir lancer ma carrière dans CS GO ^^

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picatrix a écrit :



Si le gouvernement veut réguler l’e-sport alors il va aussi y avoir des contrôles anti-doping comme en vélo.

On fera des prises de sang à tout moment de l’année, on fera pisser les vainqueurs dans de petits flacons après la partie etc… pour détecter la présence de substance interdites comme la caféine,&nbsp; le cannabis, les amphétamines …

Finalement plus personne ne va vouloir participer à ces compétitions <img data-src=" />





Ca fait déjà débat dans le monde de l’e-sport. Où sont les limites?


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Réguler, réguler… toujours réguler. <img data-src=" />



Alors qu’une simple taxe suffirait. <img data-src=" />

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C’est pas tant le gouvernement qui veut réguler que le SELL/l’industrie qui veut verrouiller le truc





Finalement, le gouvernement a opté pour la voie de l’ordonnance, afin de shunter l’ensemble de la procédure parlementaire





Quand quelqu’un qui vient du monde de l’électronique cause loi <img data-src=" />

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Ca donne envie de vomir cette société qui veut tout contrôler, tout réguler.



&nbsp;Ou bien c’est juste ce gouvernement ?

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Depuis quand la caféine est une substance interdite ?

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Lire la news.





La proposition ayant obtenu le plus de votes favorables, plus de 4 000, visait à sécuriser juridiquement l’organisation de compétitions de jeux vidéo. Une suggestion fournie par le Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs, ou de manière plus large, par l’industrie du jeu vidéo





L’industrie fait de la politique pour se construire son petit monopole sur ce point

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Bobmoutarde a écrit :



Depuis quand la caféine est une substance interdite ?





depuis que ça permet de vaincre la sensation de fatigue.


Loi Numérique : les pistes pour réguler les compétitions d’e-sport

  • Des compétitions adoubées par les autorités

  • Une liste de jeux sous étroite surveillance

  • Des tournois plus forcément gratuits

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